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Héparines de bas Poids Moléculaire (HBPM) et botte plâtrée dans le monde : comment font nos voisins ?

Auteurs

C. Besson

A. Fontanel

C. Gallegos

C. Vallot

Service d'Accueil des Urgences, Centre Hospitalier de la Région Annecienne, ANNECY, France

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Introduction

A l’heure actuelle, aucune HBPM n’a officiellement d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en France en traumatologie non chirurgicale, en particulier pour les bottes plâtrées. Or la plupart des médecins français décoagulent ce type de patients. Nous nous sommes posés la question quant à l’attitude de nos confrères dans le reste du monde dans ce type de situation.

Matériel et méthode

Enquète internationale effectuée par internet auprès de médecins urgentistes dans le monde entier. Questionnaire en anglais, réponses anonymes. A partir d’un cas clinique simple (fracture isolée non chirurgicale de la malléole externe chez une dame de 30 ans nécessitant une botte plâtrée et une décharge d’au moins un mois), questions sur la prescription ou pas d’une thromboprophyllaxie; le type de produit éventuellement prescrit; si réalisation d’examens biologiques ou pas; si injection, le mode d’administration (auto-injection ou par infirmière), l’existence ou pas de protocoles locaux et/ou nationaux et bien entendu la nationalité.

Résultats

298 questionnaires envoyés, 53 réponses exploitables, en provenance de 29 pays différents. Réponses remarquablement homogènes par pays. Si thromboprophyllaxie, toujours par HBPM.

Conclusion

La plupart des autres médecins dans le monde ne proposent pas une décoagulation systématique en cas de botte plâtrée, contrairement à la France. Une réflexion sur la pertinence des HBPM systématiques pour ce type de patient nous paraît nécessaire.

 

Prescription d’anticoagulants

Examens biologiques

Injections sous-cutanées

systématique

17 %

Avant traitement

Aucun        60 %
Plaquettes  40 %
Créatinine  23 %

Auto-injection

72 %

Pas systématique

83 %

Pendant traitement

Aucun        77 %

Injection par IDE

28 %

jamais

31 %

 

 

 

 

Si et seulement si facteurs de risque associés

52 %

 

 

 

 

 

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