Actualités de l'Urgence - APM
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UNE RÉVISION POUR CET ÉTÉ DE L'INSTRUCTION RELATIVE À LA FILIÈRE HOSPITALIÈRE DE SOINS EN ADDICTOLOGIE (DGOS)
La circulaire du 26 septembre 2008 relative à la filière hospitalière de soins en addictologie définit les référentiels d'organisation pour l'ensemble des formes de prises en charge en addictologie, et notamment pour les équipes de liaison et de soins en addictologie (Elsa), rappelle-t-on (cf dépêche du 15/10/2008 à 14:47).
La révision de ce texte avait été actée dès 2019 lors de la publication du plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022 (cf dépêche du 07/01/2019 à 17:03).
"Nous souhaitons revoir les référentiels de l'ensemble de ces dispositifs d'offre de soins afin de les mettre à jour, car depuis 2008, les organisations ont évolué", a souligné Claire Defives. Cette réécriture devra ainsi "permettre de recentrer leurs missions sur leur cœur d'activité et les aider à revoir le champ des pratiques addictives afin d'améliorer les parcours patients".
La DGOS a déjà identifié plusieurs "axes de travail" prioritairement basés sur le parcours de santé en addictologie. "Ce sont des idées qui pourront être discutées en groupe de travail et rien n'est arrêté pour le moment", a-t-elle précisé.
Les réflexions pourraient notamment porter autour de la complexité de la prise en charge de certains patients, notamment lorsqu'ils présentent des comorbidités.
La DGOS envisage aussi de questionner les spécificités des Elsa dans les structures de santé mentale et MCO (médecine-chirurgie-obstétrique), afin d'identifier les différentes formes de prise en charge possible (et leur durée).
Le travail de réflexion pourra aussi porter sur "le lien entre les Elsa et les consultations addictologiques" ou encore sur "la coordination entre les Elsa et les services d'urgences", agrémenté d'un travail autour des "protocoles de coopération cible", a souligné Claire Defives.
Il pourra également questionner "l'articulation entre ces équipes et les soins de ville ou le secteur médico-social", avec un travail d'ampleur sur "l'amont et l'aval".
Enfin, ces travaux aborderont la thématique de l'aller-vers. "Les Elsa vont-elles dans les autres services au sein des établissements de santé? Doivent-elles aller plus loin (vers d'autres établissements de santé et acteurs) dans le cadre d'un territoire? Pour quelles actions? Ce sont toutes ces questions auxquelles nous tâcherons de répondre", a énuméré Claire Defives.
La reprise des travaux devrait débuter début février et s'étaler sur le "premier semestre 2025" pour une publication du texte attendu vers "le milieu d'année 2025", a-t-elle mentionné.
Le premier groupe de travail sera chargé de se livrer à une analyse des résultats quantitatifs et qualitatifs de l'enquête menée en 2022 sur l'offre de soins hospitalière.
Cette enquête a été réalisée par la DGOS à la demande des agences régionales de santé (ARS) afin de dresser un état des lieux complet de l'offre hospitalière en addictologie après 10 ans sans enquête d'envergure sur le territoire national.
Il sera suivi d'un deuxième temps de réflexion sur le parcours de prise en charge en addictologie et enfin d'un troisième groupe de travail sur l'évolution de l'instruction.
La composition des groupes de travail n'est pas non plus "arrêtée" pour le moment, a noté Claire Defives qui a assuré que "l'ensemble des acteurs de la filière addictologie" étaient encouragés à "participer".
"Je ne suis pas fermée à la création d'un pré-groupe de travail qui pourrait réunir les représentants des structures situées dans les régions ou avec les acteurs locaux concernés", a-t-elle ajouté.
"Référentiel de bonnes pratiques en téléconsultation"
La DGOS prévoit également la production, dans le courant de l'année, d'un "livrable sur la télésanté" qui constituera "un référentiel de bonnes pratiques en téléconsultation en addictologie".
Cette initiative est portée par le ministère (DGOS/DGS) qui voit "un enjeu fort" dans "l'identification des mesures visant à améliorer l'accès à la télésanté", a noté Claire Defives.
De plus, "les circonstances sanitaires exceptionnelles liées à la crise du Covid-19 ont familiarisé les professionnels et les patients, à la télé-expertise et au télésoin", a-t-elle complété.
Dans ce cadre, un groupe de travail a été lancé pour mener une "analyse des enjeux et des pratiques inspirantes" et établir des "recommandations" autour de "quatre thématiques".
Celles-ci portent sur la prise en charge à distance, le cadre des pratiques à distance, l'outil opérationnel pour monter et déployer un projet de télésanté sur le territoire et l'outil pratique sous la forme de fiches pour professionnels et usagers.
"La publication du texte est attendue pour 2025 et il sera accompagné d'une synthèse de quatre pages publiée sur le site du ministère", a conclu Claire Defives.
jr/ab/APMnews
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UNE RÉVISION POUR CET ÉTÉ DE L'INSTRUCTION RELATIVE À LA FILIÈRE HOSPITALIÈRE DE SOINS EN ADDICTOLOGIE (DGOS)
La circulaire du 26 septembre 2008 relative à la filière hospitalière de soins en addictologie définit les référentiels d'organisation pour l'ensemble des formes de prises en charge en addictologie, et notamment pour les équipes de liaison et de soins en addictologie (Elsa), rappelle-t-on (cf dépêche du 15/10/2008 à 14:47).
La révision de ce texte avait été actée dès 2019 lors de la publication du plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022 (cf dépêche du 07/01/2019 à 17:03).
"Nous souhaitons revoir les référentiels de l'ensemble de ces dispositifs d'offre de soins afin de les mettre à jour, car depuis 2008, les organisations ont évolué", a souligné Claire Defives. Cette réécriture devra ainsi "permettre de recentrer leurs missions sur leur cœur d'activité et les aider à revoir le champ des pratiques addictives afin d'améliorer les parcours patients".
La DGOS a déjà identifié plusieurs "axes de travail" prioritairement basés sur le parcours de santé en addictologie. "Ce sont des idées qui pourront être discutées en groupe de travail et rien n'est arrêté pour le moment", a-t-elle précisé.
Les réflexions pourraient notamment porter autour de la complexité de la prise en charge de certains patients, notamment lorsqu'ils présentent des comorbidités.
La DGOS envisage aussi de questionner les spécificités des Elsa dans les structures de santé mentale et MCO (médecine-chirurgie-obstétrique), afin d'identifier les différentes formes de prise en charge possible (et leur durée).
Le travail de réflexion pourra aussi porter sur "le lien entre les Elsa et les consultations addictologiques" ou encore sur "la coordination entre les Elsa et les services d'urgences", agrémenté d'un travail autour des "protocoles de coopération cible", a souligné Claire Defives.
Il pourra également questionner "l'articulation entre ces équipes et les soins de ville ou le secteur médico-social", avec un travail d'ampleur sur "l'amont et l'aval".
Enfin, ces travaux aborderont la thématique de l'aller-vers. "Les Elsa vont-elles dans les autres services au sein des établissements de santé? Doivent-elles aller plus loin (vers d'autres établissements de santé et acteurs) dans le cadre d'un territoire? Pour quelles actions? Ce sont toutes ces questions auxquelles nous tâcherons de répondre", a énuméré Claire Defives.
La reprise des travaux devrait débuter début février et s'étaler sur le "premier semestre 2025" pour une publication du texte attendu vers "le milieu d'année 2025", a-t-elle mentionné.
Le premier groupe de travail sera chargé de se livrer à une analyse des résultats quantitatifs et qualitatifs de l'enquête menée en 2022 sur l'offre de soins hospitalière.
Cette enquête a été réalisée par la DGOS à la demande des agences régionales de santé (ARS) afin de dresser un état des lieux complet de l'offre hospitalière en addictologie après 10 ans sans enquête d'envergure sur le territoire national.
Il sera suivi d'un deuxième temps de réflexion sur le parcours de prise en charge en addictologie et enfin d'un troisième groupe de travail sur l'évolution de l'instruction.
La composition des groupes de travail n'est pas non plus "arrêtée" pour le moment, a noté Claire Defives qui a assuré que "l'ensemble des acteurs de la filière addictologie" étaient encouragés à "participer".
"Je ne suis pas fermée à la création d'un pré-groupe de travail qui pourrait réunir les représentants des structures situées dans les régions ou avec les acteurs locaux concernés", a-t-elle ajouté.
"Référentiel de bonnes pratiques en téléconsultation"
La DGOS prévoit également la production, dans le courant de l'année, d'un "livrable sur la télésanté" qui constituera "un référentiel de bonnes pratiques en téléconsultation en addictologie".
Cette initiative est portée par le ministère (DGOS/DGS) qui voit "un enjeu fort" dans "l'identification des mesures visant à améliorer l'accès à la télésanté", a noté Claire Defives.
De plus, "les circonstances sanitaires exceptionnelles liées à la crise du Covid-19 ont familiarisé les professionnels et les patients, à la télé-expertise et au télésoin", a-t-elle complété.
Dans ce cadre, un groupe de travail a été lancé pour mener une "analyse des enjeux et des pratiques inspirantes" et établir des "recommandations" autour de "quatre thématiques".
Celles-ci portent sur la prise en charge à distance, le cadre des pratiques à distance, l'outil opérationnel pour monter et déployer un projet de télésanté sur le territoire et l'outil pratique sous la forme de fiches pour professionnels et usagers.
"La publication du texte est attendue pour 2025 et il sera accompagné d'une synthèse de quatre pages publiée sur le site du ministère", a conclu Claire Defives.
jr/ab/APMnews