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15/05 2020
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STOPCOVID: LE PARTAGE DE L'HISTORIQUE DES CONTACTS SOUMIS À LA VALIDATION D'UN PROFESSIONNEL DE SANTÉ

PARIS, 15 mai 2020 (APMnews) - Le partage de l'historique des contacts enregistrés par l'application de traçage StopCovid sera soumis à la validation préalable du laboratoire de biologie médicale ayant réalisé le test de dépistage ou du médecin prescripteur, a indiqué Capgemini à APMnews vendredi.

L'entreprise de services du numérique Capgemini fait partie de "l'équipe-projet" qui développe StopCovid, sous la supervision de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), rappelle-t-on (cf dépêche du 27/04/2020 à 10:44 et dépêche du 13/05/2020 à 12:00).

"Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique [grâce à la technologie Bluetooth]. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique", expliquait le secrétaire d'Etat chargé du numérique, Cédric O, lors de la présentation du projet (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26 et dépêche du 05/05/2020 à 10:14).

"Lorsqu’un utilisateur de l’application est testé ou diagnostiqué positif, il peut donner son consentement pour partager alors son historique de proximité avec l’autorité centrale à travers l’utilisation d’un QR code remis par un professionnel de santé, étant entendu que le QR code n’est relié ni à la personne ni au test. L’autorité centrale reçoit ainsi l’historique de proximité, sans aucune information sur l’utilisateur qui les transmet", a indiqué l'Inria mardi.

Ce code "sera émis par deux types d’intervenants: les laboratoires [de biologie médicale] ou les médecins prescripteurs en fonction du parcours du patient", a expliqué Capgemini dans une réponse écrite à APMnews.

"Le rôle du code s’inscrit dans une logique de fiabilisation et de preuve d’un résultat positif au dépistage du Covid-19, il s’agit d’un mécanisme de certification par un organisme de santé", a ajouté la société.

Il pourra se présenter sous la forme d'un code à saisir dans l'application ou d'un QR code, un code-barres carré en deux dimensions à scanner parfois appelé "flashcode".

"Dans le cas du QR code, seuls les laboratoires seront chargés de les partager à leurs patients diagnostiqués positifs. Il pourra alors être scanné ou saisi dans l'application", a expliqué Capgemini.

Le QR code "sera partagé depuis le compte sécurisé du patient via le portail de récupération des résultats CyberLab. Après avoir réalisé un test dans un laboratoire, le patient recevra un email l’invitant à se connecter sur la plateforme sécurisée afin d'accéder à ses résultats sous la forme d’un document PDF. Si le résultat est positif, le patient trouvera dans ce même document le QR code et l’information suivante: 'Si vous êtes un utilisateur de l’application StopCovid (disponible sur les magasins d’applications mobiles les plus courants), vous pouvez vous déclarer sur cette application en scannant le QR code suivant ou en entrant le code correspondant situé sous l’image'", a-t-elle détaillé.

"Dans le cas où le médecin prescripteur délivre le diagnostic, il aura aussi accès à des codes qui eux ne prendront pas la forme d’un QR code mais d’un code court à saisir dans les minutes qui suivent sa génération", a précisé la société.

"La validité du code sera limitée en fonction du contexte de mise à disposition", a poursuivi Capgemini. "S’il s’agit d’une consultation avec un médecin dans son cabinet ou en téléconsultation alors le code sera partagé oralement en direct et valable quelques minutes. S’il s’agit d’un résultat partagé suite à des tests en laboratoire alors le QR code restera valable quelques jours, le temps que le patient consulte ses résultats et les soumette dans l’application."

Interrogée sur un lien entre la base de données recensant les patients Covid+ et les cas contacts Sidep et ce code, Capgemini a indiqué que "Sidep ne génère pas le QR code".

"Chaque jour, des codes sont mis à disposition de Sidep par un serveur sécurisé et agréé pour l’hébergement des données de santé. Sidep distribue ces codes aux laboratoires. Chaque laboratoire est autonome dans la distribution des codes à associer à des cas positifs", a indiqué la société.

Le médecin, "après s’être authentifié", "demande la génération d’un code court via une interface dédiée."

Capgemini n'a pas précisé si cette interface serait accessible via le système d'information Contact Covid (cf dépêche du 13/05/2020 à 15:19).

"Chaque QR code est rattaché aux résultats d’une personne diagnostiquée positive", mais "Sidep n’aura aucune information à ce sujet", a assuré Capgemini.

"L’application StopCovid permet de générer des codes mais en aucun cas d’établir un lien entre une personne et les informations la concernant et le QR code."

"La responsabilité d’associer un patient à un code repose sur les laboratoires de santé et les médecins", a ajouté la société.

lc/eh/APMnews

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STOPCOVID: LE PARTAGE DE L'HISTORIQUE DES CONTACTS SOUMIS À LA VALIDATION D'UN PROFESSIONNEL DE SANTÉ

PARIS, 15 mai 2020 (APMnews) - Le partage de l'historique des contacts enregistrés par l'application de traçage StopCovid sera soumis à la validation préalable du laboratoire de biologie médicale ayant réalisé le test de dépistage ou du médecin prescripteur, a indiqué Capgemini à APMnews vendredi.

L'entreprise de services du numérique Capgemini fait partie de "l'équipe-projet" qui développe StopCovid, sous la supervision de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), rappelle-t-on (cf dépêche du 27/04/2020 à 10:44 et dépêche du 13/05/2020 à 12:00).

"Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique [grâce à la technologie Bluetooth]. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique", expliquait le secrétaire d'Etat chargé du numérique, Cédric O, lors de la présentation du projet (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26 et dépêche du 05/05/2020 à 10:14).

"Lorsqu’un utilisateur de l’application est testé ou diagnostiqué positif, il peut donner son consentement pour partager alors son historique de proximité avec l’autorité centrale à travers l’utilisation d’un QR code remis par un professionnel de santé, étant entendu que le QR code n’est relié ni à la personne ni au test. L’autorité centrale reçoit ainsi l’historique de proximité, sans aucune information sur l’utilisateur qui les transmet", a indiqué l'Inria mardi.

Ce code "sera émis par deux types d’intervenants: les laboratoires [de biologie médicale] ou les médecins prescripteurs en fonction du parcours du patient", a expliqué Capgemini dans une réponse écrite à APMnews.

"Le rôle du code s’inscrit dans une logique de fiabilisation et de preuve d’un résultat positif au dépistage du Covid-19, il s’agit d’un mécanisme de certification par un organisme de santé", a ajouté la société.

Il pourra se présenter sous la forme d'un code à saisir dans l'application ou d'un QR code, un code-barres carré en deux dimensions à scanner parfois appelé "flashcode".

"Dans le cas du QR code, seuls les laboratoires seront chargés de les partager à leurs patients diagnostiqués positifs. Il pourra alors être scanné ou saisi dans l'application", a expliqué Capgemini.

Le QR code "sera partagé depuis le compte sécurisé du patient via le portail de récupération des résultats CyberLab. Après avoir réalisé un test dans un laboratoire, le patient recevra un email l’invitant à se connecter sur la plateforme sécurisée afin d'accéder à ses résultats sous la forme d’un document PDF. Si le résultat est positif, le patient trouvera dans ce même document le QR code et l’information suivante: 'Si vous êtes un utilisateur de l’application StopCovid (disponible sur les magasins d’applications mobiles les plus courants), vous pouvez vous déclarer sur cette application en scannant le QR code suivant ou en entrant le code correspondant situé sous l’image'", a-t-elle détaillé.

"Dans le cas où le médecin prescripteur délivre le diagnostic, il aura aussi accès à des codes qui eux ne prendront pas la forme d’un QR code mais d’un code court à saisir dans les minutes qui suivent sa génération", a précisé la société.

"La validité du code sera limitée en fonction du contexte de mise à disposition", a poursuivi Capgemini. "S’il s’agit d’une consultation avec un médecin dans son cabinet ou en téléconsultation alors le code sera partagé oralement en direct et valable quelques minutes. S’il s’agit d’un résultat partagé suite à des tests en laboratoire alors le QR code restera valable quelques jours, le temps que le patient consulte ses résultats et les soumette dans l’application."

Interrogée sur un lien entre la base de données recensant les patients Covid+ et les cas contacts Sidep et ce code, Capgemini a indiqué que "Sidep ne génère pas le QR code".

"Chaque jour, des codes sont mis à disposition de Sidep par un serveur sécurisé et agréé pour l’hébergement des données de santé. Sidep distribue ces codes aux laboratoires. Chaque laboratoire est autonome dans la distribution des codes à associer à des cas positifs", a indiqué la société.

Le médecin, "après s’être authentifié", "demande la génération d’un code court via une interface dédiée."

Capgemini n'a pas précisé si cette interface serait accessible via le système d'information Contact Covid (cf dépêche du 13/05/2020 à 15:19).

"Chaque QR code est rattaché aux résultats d’une personne diagnostiquée positive", mais "Sidep n’aura aucune information à ce sujet", a assuré Capgemini.

"L’application StopCovid permet de générer des codes mais en aucun cas d’établir un lien entre une personne et les informations la concernant et le QR code."

"La responsabilité d’associer un patient à un code repose sur les laboratoires de santé et les médecins", a ajouté la société.

lc/eh/APMnews

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