Actualités de l'Urgence - APM
PLUS DE LA MOITIÉ DES PATIENTS ONT DÉJÀ TÉLÉCONSULTÉ UN MÉDECIN QUI N'EST PAS LEUR MÉDECIN TRAITANT (LET)
La même proportion (55%) a eu recours à la téléconsultation avec un autre médecin car leur médecin traitant n'était pas disponible. Près de sept sur dix (68%) ont indiqué que la localisation du médecin n'est pas importante.
Plus de deux sur dix (22%) ont déjà téléconsulté un médecin qu'ils n'ont jamais rencontré.
En revanche, 94% disent avoir un médecin traitant.
Les motifs avancés pour le recours à la téléconsultation sont: "c'est plus pratique" (36%), le "motif de consultation est adapté" (33%) et "c'est plus rapide" (32%).
Près de neuf patients sur dix se disent satisfaits de leur téléconsultation, 74% disent être pris en charge de manière aussi satisfaisante ou meilleure qu'en personne, et 54% plus rapidement.
Les principaux motifs de recours sont un avis sur des symptômes (38%) et l'obtention d'un document médical (35%). Plus du tiers des sondés (37%) ont une maladie chronique.
Les trois quarts des patients (75%) disent avoir opté pour la téléconsultation à la place d'une consultation présentielle, et 28% en complément.
Sans possibilité de téléconsulter, 31% "auraient cherché une solution alternative", 30% auraient renoncé aux soins ou opté pour l'automédication, 28% se seraient rendus aux urgences.
Près de deux tiers (62%) estiment que la téléconsultation "n'empêche pas une relation de qualité", et 72% jugent qu'elle facilite l'accès aux soins.
L'ordinateur ou le téléphone est l'appareil le plus utilisé (91%), loin devant les cabines ou bornes de téléconsultation (6%).
Généralistes et libéraux surreprésentés
Côté médecins, 59% sont des généralistes, contre 44% en population nationale, selon le sondage du LET. De même, 72% des téléconsultants sont libéraux (versus 56% en population nationale).
Plus de huit médecins sur dix (84%) ont déjà téléconsulté, la majorité (68%) depuis une période récente: six mois à quatre ans. En revanche, moins de la moitié ont modifié leurs habitudes (44,4%).
Les trois quarts des médecins répondants font 20% de téléconsultation ou moins, 11% entre 20% et 50%.
Les principaux avantages listés sont: "proposer plus de temps médical" (31,4%), "éviter un déplacement inutile aux patients" (21,2%) et la "reconnaissance d'actes antérieurement non valorisés" (20,8%).
Quatre médecins sur dix mettent en avant une accélération de la prise en charge, et deux sur dix la prise en charge de pathologies à un stade moins avancé.
Côté prescriptions, 60% disent prescrire autant ou moins de médicaments, 70% autant ou moins d'examens complémentaires, et 70% autant ou moins de bons de transport.
Près de la moitié (46%) estiment que la téléconsultation permet de mieux répondre aux problématiques de santé des patients.
Pour les patients, le sondage a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus -2.001 personnes. Pour les médecins, un questionnaire en ligne a été diffusé par les membres du LET et deux syndicats (la CSMF et Jeunes médecins), qui a obtenu 896 réponses.
Par ailleurs, le LET a publié vendredi un "guide de la télémédecine" qui présente ses avantages pour le patient, le professionnel de santé et le système de soins, et pointe les défis à relever pour sa généralisation: l'inclusion numérique des patients et la formation des professionnels de santé.
lc/ed/APMnews
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PLUS DE LA MOITIÉ DES PATIENTS ONT DÉJÀ TÉLÉCONSULTÉ UN MÉDECIN QUI N'EST PAS LEUR MÉDECIN TRAITANT (LET)
La même proportion (55%) a eu recours à la téléconsultation avec un autre médecin car leur médecin traitant n'était pas disponible. Près de sept sur dix (68%) ont indiqué que la localisation du médecin n'est pas importante.
Plus de deux sur dix (22%) ont déjà téléconsulté un médecin qu'ils n'ont jamais rencontré.
En revanche, 94% disent avoir un médecin traitant.
Les motifs avancés pour le recours à la téléconsultation sont: "c'est plus pratique" (36%), le "motif de consultation est adapté" (33%) et "c'est plus rapide" (32%).
Près de neuf patients sur dix se disent satisfaits de leur téléconsultation, 74% disent être pris en charge de manière aussi satisfaisante ou meilleure qu'en personne, et 54% plus rapidement.
Les principaux motifs de recours sont un avis sur des symptômes (38%) et l'obtention d'un document médical (35%). Plus du tiers des sondés (37%) ont une maladie chronique.
Les trois quarts des patients (75%) disent avoir opté pour la téléconsultation à la place d'une consultation présentielle, et 28% en complément.
Sans possibilité de téléconsulter, 31% "auraient cherché une solution alternative", 30% auraient renoncé aux soins ou opté pour l'automédication, 28% se seraient rendus aux urgences.
Près de deux tiers (62%) estiment que la téléconsultation "n'empêche pas une relation de qualité", et 72% jugent qu'elle facilite l'accès aux soins.
L'ordinateur ou le téléphone est l'appareil le plus utilisé (91%), loin devant les cabines ou bornes de téléconsultation (6%).
Généralistes et libéraux surreprésentés
Côté médecins, 59% sont des généralistes, contre 44% en population nationale, selon le sondage du LET. De même, 72% des téléconsultants sont libéraux (versus 56% en population nationale).
Plus de huit médecins sur dix (84%) ont déjà téléconsulté, la majorité (68%) depuis une période récente: six mois à quatre ans. En revanche, moins de la moitié ont modifié leurs habitudes (44,4%).
Les trois quarts des médecins répondants font 20% de téléconsultation ou moins, 11% entre 20% et 50%.
Les principaux avantages listés sont: "proposer plus de temps médical" (31,4%), "éviter un déplacement inutile aux patients" (21,2%) et la "reconnaissance d'actes antérieurement non valorisés" (20,8%).
Quatre médecins sur dix mettent en avant une accélération de la prise en charge, et deux sur dix la prise en charge de pathologies à un stade moins avancé.
Côté prescriptions, 60% disent prescrire autant ou moins de médicaments, 70% autant ou moins d'examens complémentaires, et 70% autant ou moins de bons de transport.
Près de la moitié (46%) estiment que la téléconsultation permet de mieux répondre aux problématiques de santé des patients.
Pour les patients, le sondage a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus -2.001 personnes. Pour les médecins, un questionnaire en ligne a été diffusé par les membres du LET et deux syndicats (la CSMF et Jeunes médecins), qui a obtenu 896 réponses.
Par ailleurs, le LET a publié vendredi un "guide de la télémédecine" qui présente ses avantages pour le patient, le professionnel de santé et le système de soins, et pointe les défis à relever pour sa généralisation: l'inclusion numérique des patients et la formation des professionnels de santé.
lc/ed/APMnews