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10/04 2025
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OCCITANIE: 300.000 CONSULTATIONS DEPUIS 2022 DANS LES CENTRE DE SANTÉ PORTÉS PAR LA RÉGION

(Par Maxime GRAVIER, à Montpellier et Saint-Hilaire-de-Brethmas)

MONTPELLIER, 10 avril 2025 - Profitant d'un "flou juridique", le conseil régional d'Occitanie a favorisé le recrutement de médecins et la création d'une vingtaine de centres de santé qui ont permis de réaliser environ 300.000 consultations depuis 2022, a mis en avant mercredi la présidente de la Région, Carole Delga, au cours d'une conférence de presse à Montpellier.

Dans l'ordre: la conseillère régionale Julie Delalonde, le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garot, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et le vice-président Santé de la région le Dr Vincent Bounes
Dans l'ordre: la conseillère régionale Julie Delalonde, le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garot, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et le vice-président Santé de la région le Dr Vincent Bounes

Epaulée notamment par le vice-président de la Région, le Dr Vincent Bounes, ainsi que la conseillère régionale et présidente de la commission santé, Julie Delalonde, Carole Delga a souhaité investir de façon "beaucoup plus massive" dans la santé au cours de son second mandat à la tête du conseil régional.

Elle a expliqué avoir utilisé "un flou juridique" lui permettant d'intervenir dans le champ de la santé, réservé en temps normal à l'agence régionale de santé (ARS).

Via le groupement d'intérêt public (GIP) Ma santé, ma région, né en 2022, l'Occitanie a permis la création de 22 centres de santé sur le territoire, mais aussi le recrutement de 100 médecins généralistes, six sages-femmes et 41 secrétaires et assistants médicaux (cf dépêche du 23/01/2023 à 12:21).

Au total, 300.000 consultations ont été réalisées dans ces centres, et 31.000 patients ont choisi un médecin traitant au sein de ces structures, a détaillé Carole Delga.

"La mesure phare, c'est le recrutement des médecins", a-t-elle insisté. Mais son engagement se traduit aussi par la création de centres de santé -le dernier venant d'ouvrir le 1er avril à Cugnaux (Haute-Garonne)- ou par la rénovation de maisons de santé.

L'Occitanie a également investi 51,6 millions d'euros (M€) pour soutenir les projets immobiliers de quatre centres hospitaliers (CH): à Montauban (23 M€), Auch (18 M€), l'hôpital commun du Sud Aveyron (9 M€) et à Lavelanet (Ariège, 1,6 M€). A cela s'ajoutent 30 M€ injectés pour financer des équipements aux urgences et dans les services de réanimation.

Ces investissements ont ainsi un coût pour la collectivité locale, dont le budget n'est pas extensible. En 2025, la Région a investi 14 M€ pour l'ouverture et le fonctionnement de ses centres de santé.

Invité par la Région, le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, a salué "l'exemple de l'Occitanie, qui montre qu'il possible d'agir" afin de lutter contre les déserts médicaux.

"On n'a pas encore tout essayé" dans cette lutte, a défendu le parlementaire, qui porte une proposition de loi comportant notamment une mesure de régulation à l'installation des médecins (cf dépêche du 03/04/2025 à 13:55).

"Ce n'est pas une solution magique mais c'est un levier indispensable", a-t-il soutenu, avançant que "si la régulation à l'installation est votée, il sera plus simple de remplir les centres de santé".

Des pertes attendues les premières années

Le Dr Vincent Bounes, par ailleurs chef du Samu 31 et anesthésiste-réanimateur au CHU de Toulouse, s'est dit "assez fier des résultats déjà obtenus". Il a par ailleurs rappelé que des postes d'hospitalo-universitaires étaient aussi financés par la Région, en partenariat avec l'université.

Interrogé sur le mode de financement des centres de santé, en référence notamment aux critiques émises par l'inspection générale des affaires sociales (Igas) dans un rapport publié en février (cf dépêche du 13/02/2025 à 16:02), le Dr Bounes a assuré que c'était un "modèle très vertueux", reconnaissant toutefois que des pertes étaient attendues au début.

"Les trois quarts des ressources du GIP sont liées aux subventions à l'installation et aux actes générés par les professionnels de santé dans ces centres", a-t-il expliqué. "Les premières années, on s'attend à perdre de l'argent, des dizaines de milliers d'euros par centre de santé, mais c'est un choix politique", a-t-il défendu.

Concrètement, un centre arriverait à faire des économies d'échelle en disposant de trois médecins en équivalent temps plein (ETP). "Pour l'instant, on ouvre une structure dès qu'on a deux médecins minimum", a-t-il poursuivi.

"L'expérience a montré que les deux premiers professionnels étaient les plus durs à obtenir. Une fois qu'ils sont là, il est plus simple d'en recruter d'autres" et de créer "une communauté de soignants autour", a-t-il jugé.

Aucun centre de santé ne serait pour l'instant menacé de fermeture en raison de difficultés financières ou de départs de professionnels, selon lui.

Jeunes médecins ou proches de la retraite

Le centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)
Le centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)

Pour Julie Delalonde, les médecins sont particulièrement séduits par le contrat de travail proposé.

"Ce sont des CDD ou CDI, de 35 ou 39h, avec la possibilité d'être en temps partiel, et avec une partie administrative prise en charge par un secrétaire médical afin que le médecin se concentre sur son activité clinique", a-t-elle décrit.

Pour l'heure, ces contrats attirent principalement des jeunes professionnels et des médecins proches ou à la retraite. Près de 90% des recrutés auraient moins de 40 ans ou plus de 55 ans, a-t-elle noté.

Parfois, c'est le médecin libéral d'une commune qui démissionne afin de devenir salarié du centre de santé. Mais ces cas seraient rares et "le but n'est pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul", a appuyé Julie Delalonde, également directrice d'hôpital au CHU de Nîmes.

De son côté, Carole Delga a mentionné que le contrat de travail proposé dans ces centres incluait une participation obligatoire à la permanence des soins et aux visites à domicile.

"Le cœur des négociations avec les médecins ne portent pas sur ces sujets-là, mais sur la rémunération", a-t-elle toutefois pointé.

Plusieurs perspectives d'évolution sont déjà imaginées pour le dispositif. Le GIP a ainsi pour objectif de créer cinq nouveaux centres en 2025 et de recruter 100 médecins généralistes en plus d'ici 2027.

Si de nombreux conseils départementaux s'engagent eux aussi dans des structures sanitaires, seuls trois départements font partie du GIP. "Les autres peuvent avoir peur d'être contraints de financer des projets", a avancé Julie Delalonde, estimant néanmoins que le GIP bénéficierait d'une intégration plus large des départements et des communautés de commune.

Toujours selon elle, des établissements de santé, et notamment des hôpitaux de proximité, pourraient également rejoindre le groupement à l'avenir.

Vers des centres pluriprofessionnels

Le directeur de l'ARS Occitanie Didier Jaffre et Carole Delga au côté des médecins du centre de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)
Le directeur de l'ARS Occitanie Didier Jaffre et Carole Delga au côté des médecins du centre de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)

Présent lors de la visite du centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas, le directeur général de l'ARS Occitanie, Didier Jaffre a salué "une collaboration fructueuse" entre son agence, membre du GIP, et le conseil régional.

"Le document de création du GIP est l'un des premiers que j'ai signé à mon arrivée, et je n'ai pas hésité une seconde: toute initiative qui permet d'avoir des médecins en plus, est une bonne initiative", a-t-il expliqué à APMnews.

"Je me réjouis que les collectivités territoriales soient au côté de l'Etat pour porter ces projets", a-t-il continué, se félicitant de voir, au sein de cette petite commune du Gard aux 4.600 âmes, un centre comptant quatre médecins et une sage-femme.

Les deux médecins interrogés par APMnews, Dr Adrien Lamidieu et Dr Charlie Nogrel, correspondent aux profils ciblés par la Région: le premier est un jeune professionnel réalisant des remplacements sur le territoire qui "cherchait à s'installer durablement" et le second est un médecin à la retraite ayant décidé de poursuivre son activité à temps partiel via ce contrat "confortable".

Pour l'ARS, la participation au GIP représente un investissement annuel compris entre 800.000 euros et 1 M€.

Didier Jaffre a néanmoins estimé qu'il fallait faire évoluer ces centres "très médicaux" vers des centres pluriprofessionnels. "Il faut qu'on arrive à mieux travailler sur les exercices mixtes, à trouver des passerelles entre milieux libéral et salarié", a-t-il évoqué, jugeant la réglementation un peu stricte dans ce domaine.

mg/san/APMnews

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(Par Maxime GRAVIER, à Montpellier et Saint-Hilaire-de-Brethmas)

MONTPELLIER, 10 avril 2025 - Profitant d'un "flou juridique", le conseil régional d'Occitanie a favorisé le recrutement de médecins et la création d'une vingtaine de centres de santé qui ont permis de réaliser environ 300.000 consultations depuis 2022, a mis en avant mercredi la présidente de la Région, Carole Delga, au cours d'une conférence de presse à Montpellier.

Dans l'ordre: la conseillère régionale Julie Delalonde, le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garot, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et le vice-président Santé de la région le Dr Vincent Bounes
Dans l'ordre: la conseillère régionale Julie Delalonde, le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garot, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et le vice-président Santé de la région le Dr Vincent Bounes

Epaulée notamment par le vice-président de la Région, le Dr Vincent Bounes, ainsi que la conseillère régionale et présidente de la commission santé, Julie Delalonde, Carole Delga a souhaité investir de façon "beaucoup plus massive" dans la santé au cours de son second mandat à la tête du conseil régional.

Elle a expliqué avoir utilisé "un flou juridique" lui permettant d'intervenir dans le champ de la santé, réservé en temps normal à l'agence régionale de santé (ARS).

Via le groupement d'intérêt public (GIP) Ma santé, ma région, né en 2022, l'Occitanie a permis la création de 22 centres de santé sur le territoire, mais aussi le recrutement de 100 médecins généralistes, six sages-femmes et 41 secrétaires et assistants médicaux (cf dépêche du 23/01/2023 à 12:21).

Au total, 300.000 consultations ont été réalisées dans ces centres, et 31.000 patients ont choisi un médecin traitant au sein de ces structures, a détaillé Carole Delga.

"La mesure phare, c'est le recrutement des médecins", a-t-elle insisté. Mais son engagement se traduit aussi par la création de centres de santé -le dernier venant d'ouvrir le 1er avril à Cugnaux (Haute-Garonne)- ou par la rénovation de maisons de santé.

L'Occitanie a également investi 51,6 millions d'euros (M€) pour soutenir les projets immobiliers de quatre centres hospitaliers (CH): à Montauban (23 M€), Auch (18 M€), l'hôpital commun du Sud Aveyron (9 M€) et à Lavelanet (Ariège, 1,6 M€). A cela s'ajoutent 30 M€ injectés pour financer des équipements aux urgences et dans les services de réanimation.

Ces investissements ont ainsi un coût pour la collectivité locale, dont le budget n'est pas extensible. En 2025, la Région a investi 14 M€ pour l'ouverture et le fonctionnement de ses centres de santé.

Invité par la Région, le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, a salué "l'exemple de l'Occitanie, qui montre qu'il possible d'agir" afin de lutter contre les déserts médicaux.

"On n'a pas encore tout essayé" dans cette lutte, a défendu le parlementaire, qui porte une proposition de loi comportant notamment une mesure de régulation à l'installation des médecins (cf dépêche du 03/04/2025 à 13:55).

"Ce n'est pas une solution magique mais c'est un levier indispensable", a-t-il soutenu, avançant que "si la régulation à l'installation est votée, il sera plus simple de remplir les centres de santé".

Des pertes attendues les premières années

Le Dr Vincent Bounes, par ailleurs chef du Samu 31 et anesthésiste-réanimateur au CHU de Toulouse, s'est dit "assez fier des résultats déjà obtenus". Il a par ailleurs rappelé que des postes d'hospitalo-universitaires étaient aussi financés par la Région, en partenariat avec l'université.

Interrogé sur le mode de financement des centres de santé, en référence notamment aux critiques émises par l'inspection générale des affaires sociales (Igas) dans un rapport publié en février (cf dépêche du 13/02/2025 à 16:02), le Dr Bounes a assuré que c'était un "modèle très vertueux", reconnaissant toutefois que des pertes étaient attendues au début.

"Les trois quarts des ressources du GIP sont liées aux subventions à l'installation et aux actes générés par les professionnels de santé dans ces centres", a-t-il expliqué. "Les premières années, on s'attend à perdre de l'argent, des dizaines de milliers d'euros par centre de santé, mais c'est un choix politique", a-t-il défendu.

Concrètement, un centre arriverait à faire des économies d'échelle en disposant de trois médecins en équivalent temps plein (ETP). "Pour l'instant, on ouvre une structure dès qu'on a deux médecins minimum", a-t-il poursuivi.

"L'expérience a montré que les deux premiers professionnels étaient les plus durs à obtenir. Une fois qu'ils sont là, il est plus simple d'en recruter d'autres" et de créer "une communauté de soignants autour", a-t-il jugé.

Aucun centre de santé ne serait pour l'instant menacé de fermeture en raison de difficultés financières ou de départs de professionnels, selon lui.

Jeunes médecins ou proches de la retraite

Le centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)
Le centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)

Pour Julie Delalonde, les médecins sont particulièrement séduits par le contrat de travail proposé.

"Ce sont des CDD ou CDI, de 35 ou 39h, avec la possibilité d'être en temps partiel, et avec une partie administrative prise en charge par un secrétaire médical afin que le médecin se concentre sur son activité clinique", a-t-elle décrit.

Pour l'heure, ces contrats attirent principalement des jeunes professionnels et des médecins proches ou à la retraite. Près de 90% des recrutés auraient moins de 40 ans ou plus de 55 ans, a-t-elle noté.

Parfois, c'est le médecin libéral d'une commune qui démissionne afin de devenir salarié du centre de santé. Mais ces cas seraient rares et "le but n'est pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul", a appuyé Julie Delalonde, également directrice d'hôpital au CHU de Nîmes.

De son côté, Carole Delga a mentionné que le contrat de travail proposé dans ces centres incluait une participation obligatoire à la permanence des soins et aux visites à domicile.

"Le cœur des négociations avec les médecins ne portent pas sur ces sujets-là, mais sur la rémunération", a-t-elle toutefois pointé.

Plusieurs perspectives d'évolution sont déjà imaginées pour le dispositif. Le GIP a ainsi pour objectif de créer cinq nouveaux centres en 2025 et de recruter 100 médecins généralistes en plus d'ici 2027.

Si de nombreux conseils départementaux s'engagent eux aussi dans des structures sanitaires, seuls trois départements font partie du GIP. "Les autres peuvent avoir peur d'être contraints de financer des projets", a avancé Julie Delalonde, estimant néanmoins que le GIP bénéficierait d'une intégration plus large des départements et des communautés de commune.

Toujours selon elle, des établissements de santé, et notamment des hôpitaux de proximité, pourraient également rejoindre le groupement à l'avenir.

Vers des centres pluriprofessionnels

Le directeur de l'ARS Occitanie Didier Jaffre et Carole Delga au côté des médecins du centre de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)
Le directeur de l'ARS Occitanie Didier Jaffre et Carole Delga au côté des médecins du centre de Saint-Hilaire-de-Brethmas (photo: Maxime Gravier)

Présent lors de la visite du centre de santé de Saint-Hilaire-de-Brethmas, le directeur général de l'ARS Occitanie, Didier Jaffre a salué "une collaboration fructueuse" entre son agence, membre du GIP, et le conseil régional.

"Le document de création du GIP est l'un des premiers que j'ai signé à mon arrivée, et je n'ai pas hésité une seconde: toute initiative qui permet d'avoir des médecins en plus, est une bonne initiative", a-t-il expliqué à APMnews.

"Je me réjouis que les collectivités territoriales soient au côté de l'Etat pour porter ces projets", a-t-il continué, se félicitant de voir, au sein de cette petite commune du Gard aux 4.600 âmes, un centre comptant quatre médecins et une sage-femme.

Les deux médecins interrogés par APMnews, Dr Adrien Lamidieu et Dr Charlie Nogrel, correspondent aux profils ciblés par la Région: le premier est un jeune professionnel réalisant des remplacements sur le territoire qui "cherchait à s'installer durablement" et le second est un médecin à la retraite ayant décidé de poursuivre son activité à temps partiel via ce contrat "confortable".

Pour l'ARS, la participation au GIP représente un investissement annuel compris entre 800.000 euros et 1 M€.

Didier Jaffre a néanmoins estimé qu'il fallait faire évoluer ces centres "très médicaux" vers des centres pluriprofessionnels. "Il faut qu'on arrive à mieux travailler sur les exercices mixtes, à trouver des passerelles entre milieux libéral et salarié", a-t-il évoqué, jugeant la réglementation un peu stricte dans ce domaine.

mg/san/APMnews

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