Actualités de l'Urgence - APM

LES URGENCES DE L'HÔPITAL PRIVÉ PAYS DE SAVOIE "FERMÉES JUSQU'À NOUVEL ORDRE" (ACTUALISATION)
PARIS, ANNEMASSE (Haute-Savoie), 13 janvier 2025 (APMnews) - Le service des urgences de l'Hôpital privé Pays de Savoie reste fermé "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé Ramsay Santé, lundi dans un communiqué.
"Compte tenu de la violence des faits, les équipes sont actuellement dans un état de grande fragilité émotionnelle et psychologique, et ne sont pas en mesure de reprendre leurs fonctions dans des conditions optimales", précise le groupe de cliniques en faisant référence à l'agression survenue le mercredi 8 janvier à environ 23 heures, ayant affecté 14 salariés de l'établissement (cf dépêche du 10/01/2025 à 11:03 et dépêche du 13/01/2025 à 13:28).
"La priorité est donnée pour l'heure à l'accompagnement psychologique des victimes qui est essentiel pour préserver leur bien-être et garantir la qualité des soins qu'elles prodiguent", poursuit Ramsay Santé.
Le groupe explique que des séances de soutien psychologique avec la psychologue de l'établissement ont été organisées dès les premières heures suivant l'incident et que la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) sera déployée lundi soir au sein de la clinique, afin de "garantir une prise en charge immédiate et adaptée et prévenir l'installation de troubles psychiques post-traumatiques".
"L'établissement exprime le souhait profond que de tels actes ne se reproduisent plus jamais et tient à rassurer ses patients en réaffirmant que leur sécurité demeure la priorité absolue", assure le groupe. "Toutes les mesures nécessaires sont mises en œuvre pour les accueillir de nouveau dans les meilleures conditions possibles", ajoute-t-il, en précisant que "le reste" de l'établissement (qui compte 47 lits de médecine, 56 lits de chirurgie et 58 places de chirurgie et 20 lits d'obstétrique) "fonctionne normalement".
Dans un communiqué diffusé samedi, le procureur de la République de Thonon-les-Bains a relaté que les violences avaient été commises par deux frères, l'un des deux souhaitant être pris en charge à la suite de blessures intervenues dans le cadre de son travail, rappelle-t-on.
Se fondant sur les déclarations recueillies auprès des membres du personnel de l'hôpital, il a expliqué que "le frère du blessé, mécontent des modalités et de la durée de prise en charge, a alors invectivé une aide-soignante, l'a accusée gratuitement d'être en état d'ébriété et l'a bousculée".
"Une infirmière a demandé à l'intéressé de quitter la zone de soins, dans laquelle il était entré sans autorisation, ce qu'il a refusé de faire, tirant l'infirmière par les cheveux et la poussant au niveau des épaules. Des membres du personnel de l'hôpital, hors service, qui étaient sur place pour le repas de Noël, se sont alors interposés et ont reçu des coups et subi des violences de la part des deux individus", a ajouté le procureur.
Il a précisé que "12" des victimes s'étaient vu reconnaître "des incapacités de travail comprises entre six et un jour, certaines d'entre elles ayant subi des violences physiques, d'autres un choc psychologique lors des faits".
Les deux frères qui ont été placés sous contrôle judiciaire ont été présentés en comparution immédiate devant le tribunal de Thonon-les-Bains lundi à 14h.
Finalement, "le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a renvoyé l’affaire au 17 février à 14h, à la demande des deux prévenus qui ont sollicité un délai pour préparer leur défense, et a maintenu les intéressés sous contrôle judiciaire", a annoncé le procureur de la République, Xavier Goux-Thiercelin, dans un court communiqué en fin de journée.
san/ab/APMnews
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LES URGENCES DE L'HÔPITAL PRIVÉ PAYS DE SAVOIE "FERMÉES JUSQU'À NOUVEL ORDRE" (ACTUALISATION)
PARIS, ANNEMASSE (Haute-Savoie), 13 janvier 2025 (APMnews) - Le service des urgences de l'Hôpital privé Pays de Savoie reste fermé "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé Ramsay Santé, lundi dans un communiqué.
"Compte tenu de la violence des faits, les équipes sont actuellement dans un état de grande fragilité émotionnelle et psychologique, et ne sont pas en mesure de reprendre leurs fonctions dans des conditions optimales", précise le groupe de cliniques en faisant référence à l'agression survenue le mercredi 8 janvier à environ 23 heures, ayant affecté 14 salariés de l'établissement (cf dépêche du 10/01/2025 à 11:03 et dépêche du 13/01/2025 à 13:28).
"La priorité est donnée pour l'heure à l'accompagnement psychologique des victimes qui est essentiel pour préserver leur bien-être et garantir la qualité des soins qu'elles prodiguent", poursuit Ramsay Santé.
Le groupe explique que des séances de soutien psychologique avec la psychologue de l'établissement ont été organisées dès les premières heures suivant l'incident et que la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) sera déployée lundi soir au sein de la clinique, afin de "garantir une prise en charge immédiate et adaptée et prévenir l'installation de troubles psychiques post-traumatiques".
"L'établissement exprime le souhait profond que de tels actes ne se reproduisent plus jamais et tient à rassurer ses patients en réaffirmant que leur sécurité demeure la priorité absolue", assure le groupe. "Toutes les mesures nécessaires sont mises en œuvre pour les accueillir de nouveau dans les meilleures conditions possibles", ajoute-t-il, en précisant que "le reste" de l'établissement (qui compte 47 lits de médecine, 56 lits de chirurgie et 58 places de chirurgie et 20 lits d'obstétrique) "fonctionne normalement".
Dans un communiqué diffusé samedi, le procureur de la République de Thonon-les-Bains a relaté que les violences avaient été commises par deux frères, l'un des deux souhaitant être pris en charge à la suite de blessures intervenues dans le cadre de son travail, rappelle-t-on.
Se fondant sur les déclarations recueillies auprès des membres du personnel de l'hôpital, il a expliqué que "le frère du blessé, mécontent des modalités et de la durée de prise en charge, a alors invectivé une aide-soignante, l'a accusée gratuitement d'être en état d'ébriété et l'a bousculée".
"Une infirmière a demandé à l'intéressé de quitter la zone de soins, dans laquelle il était entré sans autorisation, ce qu'il a refusé de faire, tirant l'infirmière par les cheveux et la poussant au niveau des épaules. Des membres du personnel de l'hôpital, hors service, qui étaient sur place pour le repas de Noël, se sont alors interposés et ont reçu des coups et subi des violences de la part des deux individus", a ajouté le procureur.
Il a précisé que "12" des victimes s'étaient vu reconnaître "des incapacités de travail comprises entre six et un jour, certaines d'entre elles ayant subi des violences physiques, d'autres un choc psychologique lors des faits".
Les deux frères qui ont été placés sous contrôle judiciaire ont été présentés en comparution immédiate devant le tribunal de Thonon-les-Bains lundi à 14h.
Finalement, "le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a renvoyé l’affaire au 17 février à 14h, à la demande des deux prévenus qui ont sollicité un délai pour préparer leur défense, et a maintenu les intéressés sous contrôle judiciaire", a annoncé le procureur de la République, Xavier Goux-Thiercelin, dans un court communiqué en fin de journée.
san/ab/APMnews