Actualités de l'Urgence - APM

LES SYNDICATS DE PSYCHIATRES HOSPITALIERS INQUIETS DU PILOTAGE DE LA FUTURE STRATÉGIE INTERMINISTÉRIELLE
Ils réagissent aux propos tenus par le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, mercredi, lors de son audition par la mission d'information sénatoriale sur "l'état des lieux de la santé mentale depuis la crise du Covid-19" (cf dépêche du 26/03/2025 à 16:00).
Ce dernier avait prôné "la continuité" entre l'actuelle feuille de route dont il a la charge et la future stratégie interministérielle annoncée pour juin. Il avait notamment défendu "l'effectivité de l'aller-vers, la construction d'une gradation des soins progressivement lisible, l'élargissement de l'accès aux soins psychologiques, le développement de nouveaux métiers, la mise en œuvre du 'grand défi' numérique en santé mentale, l'intégration des pair-aidants professionnels dans les équipes de soins".
Les signataires "ne veulent pas que la généralisation des parcours avec une 'gradation des soins', des 'chantiers innovants' et des centres spécialisés remette en cause les priorités de la spécialité", expliquent-ils.
"Les structures qui accueillent aujourd'hui tous les patients sont, dans le champ de la psychiatrie publique, les centres de crise et d'urgence et les centres médico-psychologiques en psychiatrie d'adultes ou en pédo-psychiatrie", rappellent-ils.
Les quatre syndicats attendent du gouvernement qu'il conforte "l'organisation territoriale des soins et le secteur ouvert à tous", "une gestion de la psychiatrie […] intégrant les besoins et attentes des professionnels de terrain et des personnes concernées, sans programmation ou réorganisation nationale ou centralisée", les actions de prévention et de soins "sans entretenir l'illusion qu'un renforcement de la prévention permettrait à lui seul de régler les difficultés des urgences psychiatriques ou des secteurs".
"La psychiatrie publique, dans le cadre de ses secteurs, participe déjà à la prévention et à la santé mentale et est disposée à y contribuer encore plus largement, avec des moyens renforcés, dans le cadre, entre autres, de la grande cause santé mentale 2025", concluent-ils.
bd/nc/APMnews
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LES SYNDICATS DE PSYCHIATRES HOSPITALIERS INQUIETS DU PILOTAGE DE LA FUTURE STRATÉGIE INTERMINISTÉRIELLE
Ils réagissent aux propos tenus par le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, mercredi, lors de son audition par la mission d'information sénatoriale sur "l'état des lieux de la santé mentale depuis la crise du Covid-19" (cf dépêche du 26/03/2025 à 16:00).
Ce dernier avait prôné "la continuité" entre l'actuelle feuille de route dont il a la charge et la future stratégie interministérielle annoncée pour juin. Il avait notamment défendu "l'effectivité de l'aller-vers, la construction d'une gradation des soins progressivement lisible, l'élargissement de l'accès aux soins psychologiques, le développement de nouveaux métiers, la mise en œuvre du 'grand défi' numérique en santé mentale, l'intégration des pair-aidants professionnels dans les équipes de soins".
Les signataires "ne veulent pas que la généralisation des parcours avec une 'gradation des soins', des 'chantiers innovants' et des centres spécialisés remette en cause les priorités de la spécialité", expliquent-ils.
"Les structures qui accueillent aujourd'hui tous les patients sont, dans le champ de la psychiatrie publique, les centres de crise et d'urgence et les centres médico-psychologiques en psychiatrie d'adultes ou en pédo-psychiatrie", rappellent-ils.
Les quatre syndicats attendent du gouvernement qu'il conforte "l'organisation territoriale des soins et le secteur ouvert à tous", "une gestion de la psychiatrie […] intégrant les besoins et attentes des professionnels de terrain et des personnes concernées, sans programmation ou réorganisation nationale ou centralisée", les actions de prévention et de soins "sans entretenir l'illusion qu'un renforcement de la prévention permettrait à lui seul de régler les difficultés des urgences psychiatriques ou des secteurs".
"La psychiatrie publique, dans le cadre de ses secteurs, participe déjà à la prévention et à la santé mentale et est disposée à y contribuer encore plus largement, avec des moyens renforcés, dans le cadre, entre autres, de la grande cause santé mentale 2025", concluent-ils.
bd/nc/APMnews