Actualités de l'Urgence - APM
LES START-UP FRANÇAISES À LA RECHERCHE D'UN MODÈLE ÉCONOMIQUE ENTRE SANTÉ ET BIEN-ÊTRE AU CES 2025
Les sites d'information du groupe APM international couvrent le Consumer Electronics Show (CES), qui se tient du 7 au 10 janvier 2025 à Las Vegas. Suivez l'actu santé de l'événement sur APMnews et sur nos sites spécialisés TICsanté et TICpharma. |
Circular est venue au CES présenter sa nouvelle bague connectée, Ring 2*, qui sera disponible d'ici fin mars pour 380 dollars.
Ring 2* est "la première bague au monde embarquant un électrocardiogramme et un algorithme de détection de la fibrillation atriale approuvé par la Food and Drug Administration" (FDA), a expliqué le président de la société, Amaury Kosman, à APMnews. Elle n'a pas encore obtenu le marquage CE.
Deux autres sociétés, Ultrahuman et VIV Health, sont en train de lancer des bagues capables de détecter la fibrillation atriale, note-t-on (cf APM LC4SPSTED).
Ring 2* permet également de mesurer la qualité du sommeil, la température corporelle et la saturation en oxygène. De nouvelles fonctionnalités sont attendues en 2025, dont la mesure de la pression artérielle.
Depuis son lancement en 2019, Circular positionne ses bagues comme des produits de bien-être. Avec Ring 2*, elle espère entrer sur le marché de la santé et la proposer à des hôpitaux et cliniques, dont certains ont déjà signalé leur intérêt pour son utilisation dans la télésurveillance.
A terme, elle aimerait aussi proposer ses données à des industriels, mais "n'est pas encore prête à le faire".
"On a reçu énormément de demandes" d'acteurs de la santé, a déclaré Amaury Kosman pour expliquer le changement de stratégie. Circular souhaite aussi "se différencier sur un marché qui compte beaucoup de nouveaux entrants".
Une levée de fonds doit être lancée en 2025, avec un objectif de 4 millions d'euros. Circular emploie huit personnes en France.
Egalement présente au CES, Quantiq a fait le chemin inverse.
La société utilise la RPPG (remote photoplethysmography ou photopléthysmographie à distance) pour mesurer des paramètres physiologiques (rythme cardiaque, rythme respiratoire, pression artérielle et saturation en oxygène) grâce à un selfie vidéo de quelques dizaines de secondes.
Elle prévoit un lancement commercial dans la santé en 2026, avec des cas d'usage en télémédécine, aux urgences ou dans la surveillance de la fibrillation atriale et la prévention des AVC, a expliqué son directeur général, Alain Habra.
Au CES, elle a lancé Zenbox*, une application "coach" de respiration pour la "cohérence cardiaque". Le but est de "faire le bon exercice de la bonne façon" afin de réduire la variabilité cardiaque et de diminuer le stress.
Avec Zenbox*, elle a souhaité se distinguer de ses concurrents, qui "proposent tous des API" (interfaces de programmation) pour la télésurveillance.
Le produit, disponible gratuitement mais avec des fonctionnalités supplémentaires disponibles sur abonnement, lui permet aussi de récolter des retours d'utilisateurs et d'engranger des revenus, en attendant une nouvelle levée qui débutera en février et vise à collecter 5 à 7 millions d'euros.
Les fonds financeront la R&D dans la prévention des AVC, le développement commercial et la partie réglementaire.
Quantiq mise sur une prise en charge par les assurances, les entreprises et un remboursement pour sa fonctionnalité de prévention des AVC.
Elle compte également demander le remboursement de Zenbox* en s'appuyant sur une étude médico-économique qui visera à démontrer que l'application permet de diminuer les coûts pour le système de santé, notamment la consommation de médicaments.
Quantiq emploie 13 personnes en France, et passera à "une petite vingtaine" après la levée de fonds.
Dans un autre domaine, Athana présente au CES Héra*, un "glaçon électronique" visant à soulager les bouffées de chaleur liées à la ménopause, qui se veut une alternative aux traitements hormonaux.
Héra* n'est pas un dispositif médical (DM), mais outre la vente directe, il est utilisé dans des études cliniques car il est capable de mesurer des données.
Athana prévoit de demander un remboursement en France et aux Etats-Unis d'ici deux ans, a indiqué son fondateur, Thaddée Caron, à APMnews. La vente directe aux Etats-Unis devrait débuter prochainement.
Enfin, le spécialiste des objets connectés Withings, s'il n'est pas une start-up, s'appuie depuis cinq ans sur une stratégie de produits grand public également utilisés à des fins médicales (cf dépêche du 08/01/2025 à 09:50).
lc/nc/APMnews
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LES START-UP FRANÇAISES À LA RECHERCHE D'UN MODÈLE ÉCONOMIQUE ENTRE SANTÉ ET BIEN-ÊTRE AU CES 2025
Les sites d'information du groupe APM international couvrent le Consumer Electronics Show (CES), qui se tient du 7 au 10 janvier 2025 à Las Vegas. Suivez l'actu santé de l'événement sur APMnews et sur nos sites spécialisés TICsanté et TICpharma. |
Circular est venue au CES présenter sa nouvelle bague connectée, Ring 2*, qui sera disponible d'ici fin mars pour 380 dollars.
Ring 2* est "la première bague au monde embarquant un électrocardiogramme et un algorithme de détection de la fibrillation atriale approuvé par la Food and Drug Administration" (FDA), a expliqué le président de la société, Amaury Kosman, à APMnews. Elle n'a pas encore obtenu le marquage CE.
Deux autres sociétés, Ultrahuman et VIV Health, sont en train de lancer des bagues capables de détecter la fibrillation atriale, note-t-on (cf APM LC4SPSTED).
Ring 2* permet également de mesurer la qualité du sommeil, la température corporelle et la saturation en oxygène. De nouvelles fonctionnalités sont attendues en 2025, dont la mesure de la pression artérielle.
Depuis son lancement en 2019, Circular positionne ses bagues comme des produits de bien-être. Avec Ring 2*, elle espère entrer sur le marché de la santé et la proposer à des hôpitaux et cliniques, dont certains ont déjà signalé leur intérêt pour son utilisation dans la télésurveillance.
A terme, elle aimerait aussi proposer ses données à des industriels, mais "n'est pas encore prête à le faire".
"On a reçu énormément de demandes" d'acteurs de la santé, a déclaré Amaury Kosman pour expliquer le changement de stratégie. Circular souhaite aussi "se différencier sur un marché qui compte beaucoup de nouveaux entrants".
Une levée de fonds doit être lancée en 2025, avec un objectif de 4 millions d'euros. Circular emploie huit personnes en France.
Egalement présente au CES, Quantiq a fait le chemin inverse.
La société utilise la RPPG (remote photoplethysmography ou photopléthysmographie à distance) pour mesurer des paramètres physiologiques (rythme cardiaque, rythme respiratoire, pression artérielle et saturation en oxygène) grâce à un selfie vidéo de quelques dizaines de secondes.
Elle prévoit un lancement commercial dans la santé en 2026, avec des cas d'usage en télémédécine, aux urgences ou dans la surveillance de la fibrillation atriale et la prévention des AVC, a expliqué son directeur général, Alain Habra.
Au CES, elle a lancé Zenbox*, une application "coach" de respiration pour la "cohérence cardiaque". Le but est de "faire le bon exercice de la bonne façon" afin de réduire la variabilité cardiaque et de diminuer le stress.
Avec Zenbox*, elle a souhaité se distinguer de ses concurrents, qui "proposent tous des API" (interfaces de programmation) pour la télésurveillance.
Le produit, disponible gratuitement mais avec des fonctionnalités supplémentaires disponibles sur abonnement, lui permet aussi de récolter des retours d'utilisateurs et d'engranger des revenus, en attendant une nouvelle levée qui débutera en février et vise à collecter 5 à 7 millions d'euros.
Les fonds financeront la R&D dans la prévention des AVC, le développement commercial et la partie réglementaire.
Quantiq mise sur une prise en charge par les assurances, les entreprises et un remboursement pour sa fonctionnalité de prévention des AVC.
Elle compte également demander le remboursement de Zenbox* en s'appuyant sur une étude médico-économique qui visera à démontrer que l'application permet de diminuer les coûts pour le système de santé, notamment la consommation de médicaments.
Quantiq emploie 13 personnes en France, et passera à "une petite vingtaine" après la levée de fonds.
Dans un autre domaine, Athana présente au CES Héra*, un "glaçon électronique" visant à soulager les bouffées de chaleur liées à la ménopause, qui se veut une alternative aux traitements hormonaux.
Héra* n'est pas un dispositif médical (DM), mais outre la vente directe, il est utilisé dans des études cliniques car il est capable de mesurer des données.
Athana prévoit de demander un remboursement en France et aux Etats-Unis d'ici deux ans, a indiqué son fondateur, Thaddée Caron, à APMnews. La vente directe aux Etats-Unis devrait débuter prochainement.
Enfin, le spécialiste des objets connectés Withings, s'il n'est pas une start-up, s'appuie depuis cinq ans sur une stratégie de produits grand public également utilisés à des fins médicales (cf dépêche du 08/01/2025 à 09:50).
lc/nc/APMnews