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06/04 2017
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LA MISE EN PLACE DU PLAN ORSAN-AMAVI NÉCESSITE UN INVESTISSEMENT IMPORTANT EN STÉRILISATION

(Par Sylvie LAPOSTOLLE, aux journées nationales d'études sur la stérilisation dans les établissements de santé)

LYON, 5 avril 2017 (APMnews) - La mise en place du plan Orsan-Amavi pour l'accueil massif de victimes non contaminées nécessite un investissement important en stérilisation, selon l'expérience du CHU de Rouen présentée lors des journées nationales d'études sur la stérilisation dans les établissements de santé organisées la semaine dernière à Lyon par le Centre d'études et de formation hospitalières (CEFH).

Dans le cadre de l'organisation régionale de la prise en charge des patients lors d'événements entraînant un afflux massif de victimes non contaminées, le CHU de Rouen a mis en place le plan Orsan-Amavi (organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles, pour l'accueil massif de victimes non contaminées) pour suivre les recommandations du schéma régional d'organisation des soins (Sros).

L'ensemble des services de l'établissement susceptibles d'être impliqués ont défini des procédures et dispositifs permettant de répondre à cette demande. Christelle Moafo et ses collègues ont décrit dans une communication affichée la démarche de l'unité de stérilisation centrale du CHU de Rouen pour organiser le traitement du matériel nécessaire à l'ensemble des interventions et soins pouvant être réalisés dans ces circonstances.

La méthode appliquée a consisté à modéliser le circuit de l'information, du matériel et du personnel en cas d'alerte, à préparer des procédures de rappel du personnel en stérilisation (liste de 55 agents volontaires), à définir des besoins et créer des boîtes identifiées avec le matériel acheté à cet effet, à organiser le stockage dans des armoires spécifiques pour ce plan au sein des différents blocs opératoires, et à définir des protocoles de libération du matériel et retraitement des boîtes utilisées.

"La mise en place des modalités du plan Orsan-Amavi a nécessité un ensemble de ressources humaines et matérielles important. L'organisation en stérilisation est fortement tributaire de l'activité des blocs et du volume de matériel à retraiter", décrit l'équipe.

Une des difficultés réside dans la capacité à évaluer les besoins de façon qualitative et quantitative afin de fournir une prestation adaptée aux circonstances, note-t-elle.

Pour le moment, seul le matériel d'ortho-traumatologie a été concerné par la création de nouvelles boîtes spécifiques pour ce plan avec plusieurs modèles de fixateurs externes pour la réduction et la stabilisation de fractures en urgence pour des patients polytraumatisés. Cette première vague représente un investissement financier important: de l'ordre de 100.000 euros pour le bloc des urgences, 40.725 euros pour celui de pédiatrie, plus le coût de la stérilisation.

Ce panel doit être élargi avec des dispositifs médicaux d'autres spécialités adultes et pédiatriques (chirurgie digestive, neurochirurgie, neurotraumatologie,...) afin de répondre efficacement aux besoins en cas d'afflux massif de personnes adultes et/ou pédiatriques.

sl/ab/APMnews

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LA MISE EN PLACE DU PLAN ORSAN-AMAVI NÉCESSITE UN INVESTISSEMENT IMPORTANT EN STÉRILISATION

(Par Sylvie LAPOSTOLLE, aux journées nationales d'études sur la stérilisation dans les établissements de santé)

LYON, 5 avril 2017 (APMnews) - La mise en place du plan Orsan-Amavi pour l'accueil massif de victimes non contaminées nécessite un investissement important en stérilisation, selon l'expérience du CHU de Rouen présentée lors des journées nationales d'études sur la stérilisation dans les établissements de santé organisées la semaine dernière à Lyon par le Centre d'études et de formation hospitalières (CEFH).

Dans le cadre de l'organisation régionale de la prise en charge des patients lors d'événements entraînant un afflux massif de victimes non contaminées, le CHU de Rouen a mis en place le plan Orsan-Amavi (organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles, pour l'accueil massif de victimes non contaminées) pour suivre les recommandations du schéma régional d'organisation des soins (Sros).

L'ensemble des services de l'établissement susceptibles d'être impliqués ont défini des procédures et dispositifs permettant de répondre à cette demande. Christelle Moafo et ses collègues ont décrit dans une communication affichée la démarche de l'unité de stérilisation centrale du CHU de Rouen pour organiser le traitement du matériel nécessaire à l'ensemble des interventions et soins pouvant être réalisés dans ces circonstances.

La méthode appliquée a consisté à modéliser le circuit de l'information, du matériel et du personnel en cas d'alerte, à préparer des procédures de rappel du personnel en stérilisation (liste de 55 agents volontaires), à définir des besoins et créer des boîtes identifiées avec le matériel acheté à cet effet, à organiser le stockage dans des armoires spécifiques pour ce plan au sein des différents blocs opératoires, et à définir des protocoles de libération du matériel et retraitement des boîtes utilisées.

"La mise en place des modalités du plan Orsan-Amavi a nécessité un ensemble de ressources humaines et matérielles important. L'organisation en stérilisation est fortement tributaire de l'activité des blocs et du volume de matériel à retraiter", décrit l'équipe.

Une des difficultés réside dans la capacité à évaluer les besoins de façon qualitative et quantitative afin de fournir une prestation adaptée aux circonstances, note-t-elle.

Pour le moment, seul le matériel d'ortho-traumatologie a été concerné par la création de nouvelles boîtes spécifiques pour ce plan avec plusieurs modèles de fixateurs externes pour la réduction et la stabilisation de fractures en urgence pour des patients polytraumatisés. Cette première vague représente un investissement financier important: de l'ordre de 100.000 euros pour le bloc des urgences, 40.725 euros pour celui de pédiatrie, plus le coût de la stérilisation.

Ce panel doit être élargi avec des dispositifs médicaux d'autres spécialités adultes et pédiatriques (chirurgie digestive, neurochirurgie, neurotraumatologie,...) afin de répondre efficacement aux besoins en cas d'afflux massif de personnes adultes et/ou pédiatriques.

sl/ab/APMnews

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