Actualités de l'Urgence - APM
LA HAUSSE DES PASSAGES AUX URGENCES A RALENTI EN 2019 (ANALYSE APMNEWS)
Le nombre de passages au sein des structures d'urgences a augmenté de 0,7% en 2019, après des hausses successives de 2,1% en 2017 et 1,9% en 2018 (cf dépêche du 23/09/2019 à 12:49).
Comme les années précédentes, le nombre de structures d'urgences a diminué en passant à 698 structures, soit 11 structures de moins qu'en 2018, dont 4 structures d’urgences pédiatriques.
(Si le graphe ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Depuis 2010, le nombre de structures d'urgences a diminué de près de 14%, tandis que le nombre de structures d'urgences pédiatriques a chuté de plus de 26%, passant de 115 à 85.
La part des passages aux urgences suivis d'une hospitalisation reste stable en 2019 et concerne 19,1% des passages dans les structures d’urgences générales (19,9% des passages en 2018).
Dans le détail, 17,6% des passages ont été suivis d’une hospitalisation dans un service de médecine, chirurgie ou obstétrique (MCO), 0,3% d'une hospitalisation dans un service de psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) ou une unité de soins de longue durée (USLD), et 1,2% d'une hospitalisation dans un autre établissement.
Les données de la SAE font apparaître que l'évolution du nombre de passages aux urgences connaît une forte disparité régionale en 2019: certaines régions métropolitaines connaissent une légère baisse (-2,3% dans le Grand Est, -1,1% en Bretagne ou -1% en Paca), tandis que plusieurs départements et régions d'outre-mer affichent une forte progression du nombre de passages avec +13,4% en Guyane, +6,1% en Guadeloupe ou encore 5,5% dans l’océan Indien (La Réunion et Mayotte).
Répartition stable des structures d'urgences par secteur et volume d'activité
La répartition des structures d’urgences entre le secteur public et le secteur privé n’a quasiment pas évolué entre 2018 et 2019, avec 76,8% de structures publiques (76,4% en 2018), 5,6% privées à but non lucratif (stable) et 17,6% dans le secteur privé lucratif (17,9% en 2018).
La typologie des établissements en fonction du volume d'activité est également stable, avec une majorité d'établissements (51,8%) enregistrant entre 15.000 et 40.000 passages par an, tandis que la moyenne s'établit à 35.201 passages par an sur l’ensemble des établissements.
Les établissements qui enregistrent plus de 40.000 passages annuels représentent 31% du total des établissements possédant une structure d'urgences, et seules 10% des structures ont recensé plus de 70.000 passages en 2019.
L’Ile-de-France et les Hauts-de-France représentent les deux régions qui concentrent le plus d’établissements avec un grand nombre de passages, avec respectivement 55% et 42% de structures enregistrant plus de 40.000 passages en 2019.
L'augmentation continue du nombre de passages aux urgences hospitalières, qui a doublé depuis plus de 20 ans (cf dépêche du 06/02/2019 à 09:30), et la pression conséquente sur les urgences hospitalières publiques (qui accueillent plus de 80% des passages) ont conduit le gouvernement à proposer la création d'un Service d'accès aux soins (SAS) dans le cadre du "pacte de refondation des urgences" de septembre 2019 (cf dépêche du 09/09/2019 à 20:11).
L'objectif est de faciliter la prise en charge des soins non programmés par la médecine de ville pour les patients qui ne relèveraient pas des urgences hospitalières.
Dans un rapport de préconisations sur la mise en place du SAS dans le Grand Est remis en octobre 2020, le Dr François Braun, chef du service des urgences de l'hôpital Mercy au CHR de Metz-Thionville et président de Samu-Urgences de France, et le Dr Alain Prochasson, président de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Metz et environs", ont affiché pour objectif "une réduction de l’ordre de 30% des passages aux urgences" qui s'accompagnerait d'une hausse de 2% de l’activité de consultations en ambulatoire (cf dépêche du 19/10/2020 à 18:13).
gl/nc/APMnews
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LA HAUSSE DES PASSAGES AUX URGENCES A RALENTI EN 2019 (ANALYSE APMNEWS)
Le nombre de passages au sein des structures d'urgences a augmenté de 0,7% en 2019, après des hausses successives de 2,1% en 2017 et 1,9% en 2018 (cf dépêche du 23/09/2019 à 12:49).
Comme les années précédentes, le nombre de structures d'urgences a diminué en passant à 698 structures, soit 11 structures de moins qu'en 2018, dont 4 structures d’urgences pédiatriques.
(Si le graphe ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Depuis 2010, le nombre de structures d'urgences a diminué de près de 14%, tandis que le nombre de structures d'urgences pédiatriques a chuté de plus de 26%, passant de 115 à 85.
La part des passages aux urgences suivis d'une hospitalisation reste stable en 2019 et concerne 19,1% des passages dans les structures d’urgences générales (19,9% des passages en 2018).
Dans le détail, 17,6% des passages ont été suivis d’une hospitalisation dans un service de médecine, chirurgie ou obstétrique (MCO), 0,3% d'une hospitalisation dans un service de psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) ou une unité de soins de longue durée (USLD), et 1,2% d'une hospitalisation dans un autre établissement.
Les données de la SAE font apparaître que l'évolution du nombre de passages aux urgences connaît une forte disparité régionale en 2019: certaines régions métropolitaines connaissent une légère baisse (-2,3% dans le Grand Est, -1,1% en Bretagne ou -1% en Paca), tandis que plusieurs départements et régions d'outre-mer affichent une forte progression du nombre de passages avec +13,4% en Guyane, +6,1% en Guadeloupe ou encore 5,5% dans l’océan Indien (La Réunion et Mayotte).
Répartition stable des structures d'urgences par secteur et volume d'activité
La répartition des structures d’urgences entre le secteur public et le secteur privé n’a quasiment pas évolué entre 2018 et 2019, avec 76,8% de structures publiques (76,4% en 2018), 5,6% privées à but non lucratif (stable) et 17,6% dans le secteur privé lucratif (17,9% en 2018).
La typologie des établissements en fonction du volume d'activité est également stable, avec une majorité d'établissements (51,8%) enregistrant entre 15.000 et 40.000 passages par an, tandis que la moyenne s'établit à 35.201 passages par an sur l’ensemble des établissements.
Les établissements qui enregistrent plus de 40.000 passages annuels représentent 31% du total des établissements possédant une structure d'urgences, et seules 10% des structures ont recensé plus de 70.000 passages en 2019.
L’Ile-de-France et les Hauts-de-France représentent les deux régions qui concentrent le plus d’établissements avec un grand nombre de passages, avec respectivement 55% et 42% de structures enregistrant plus de 40.000 passages en 2019.
L'augmentation continue du nombre de passages aux urgences hospitalières, qui a doublé depuis plus de 20 ans (cf dépêche du 06/02/2019 à 09:30), et la pression conséquente sur les urgences hospitalières publiques (qui accueillent plus de 80% des passages) ont conduit le gouvernement à proposer la création d'un Service d'accès aux soins (SAS) dans le cadre du "pacte de refondation des urgences" de septembre 2019 (cf dépêche du 09/09/2019 à 20:11).
L'objectif est de faciliter la prise en charge des soins non programmés par la médecine de ville pour les patients qui ne relèveraient pas des urgences hospitalières.
Dans un rapport de préconisations sur la mise en place du SAS dans le Grand Est remis en octobre 2020, le Dr François Braun, chef du service des urgences de l'hôpital Mercy au CHR de Metz-Thionville et président de Samu-Urgences de France, et le Dr Alain Prochasson, président de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Metz et environs", ont affiché pour objectif "une réduction de l’ordre de 30% des passages aux urgences" qui s'accompagnerait d'une hausse de 2% de l’activité de consultations en ambulatoire (cf dépêche du 19/10/2020 à 18:13).
gl/nc/APMnews