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01/10 2024
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GE HEALTHCARE A INAUGURÉ À BUC (YVELINES) SA NOUVELLE LIGNE DE PRODUCTION DE SCANNERS DESTINÉS À L'EUROPE

(Par Antoine LAURENT)

BUC (Yvelines), 1er octobre 2024 (APMnews) - Le groupe General Electric (GE) Healthcare a inauguré mardi sa nouvelle ligne de production de scanners au sein de son usine Buc (Yvelines), que APMnews a pu visiter.

"Ce scanner, qui s'appelle Revolution Maxima*, était auparavant produit et assemblé sur notre site de Pékin, en Chine", a expliqué Jean-Philippe Bousquel, directeur général Imaging de GE HealthCare International.

Une partie de la production de ces scanners a été localisée sur le site de Buc. Le site, qui compte 350 employés et exporte déjà des dispositifs médicaux utilisés en mammographie, des tubes à rayons X ou encore des générateurs haute tension, devient le seul qui fabrique des scanners en France et en Europe, a annoncé le groupe.

Inauguration de la ligne scanner sur le site GE HealthCare à Buc, octobre 2024. Crédit photo: Antoine Laurent
Inauguration de la ligne scanner sur le site GE HealthCare à Buc, octobre 2024. Crédit photo: Antoine Laurent

"Cette nouvelle ligne de production vise à adapter notre chaîne logistique afin de mieux répondre aux besoins des professionnels de santé en Europe, tout en réduisant nos émissions carbone", s'est réjoui Jean-Philippe Bousquel.

Une production qui devient en partie "Made in France"

L'usine de Buc accueille une ligne de production réalisant sept tâches successives, à commencer par le "déballage des matières premières" - c'est-à-dire des composants du scanner à assembler - dont certains sont livrés depuis la Chine. L'usine assemble ensuite l'appareil, teste son bon fonctionnement, réalise son étiquetage, l'emballe, et réalise des opérations de contrôle qualité de l'appareil et de vérification des tests. Elle "accessoirise" enfin le scanner en fonction des demandes des clients, avant de le leur livrer.

"Nous avons rapatrié un peu plus de la moitié des heures de fabrication de l'appareil", estime Hervé Blanc, directeur de la production chez GE Healthcare, qui supervise cinq usines à travers le monde. "Nous nous sommes partagé la production mondiale: nous intégrons ici la partie Europe, Moyen-Orient et Afrique de l'activité", a-t-il détaillé.

Un million d'euros a été investi dans la mise en place de cette ligne de production. "Une dizaine de techniciens travailleront dessus", anticipe Hervé Blanc, qui n'exclut pas des recrutements supplémentaires dans d'autres fonctions supports, tels que les services de logistique, d'achats, de méthodes ou de contrôle de la qualité.

Scanner "Revolution Maxima", crédit:GE Healthcare
Scanner "Revolution Maxima", crédit:GE Healthcare

Une "petite dizaine" de scanners Revolution Maxima* ont pour l'instant été expédiés depuis l'usine de Buc. Le premier appareil a été livré au service des urgences du centre hospitalier (CH) de l'agglomération montargoise, au cours du "troisième trimestre 2024".

Une ligne conçue pour produire 250 scanners par an

La nouvelle ligne, dans sa configuration actuelle, est capable de produire environ 250 scanners par an. "Ses capacités pourront toutefois augmenter avec le temps", a précisé Hervé Blanc. Chacun de ces scanners coûte, en fonction de sa configuration et des accessoires fournis, autour de 200.000 à 350.000 euros pièce.

"En matière de délai, nous sommes passés de 3 ou 4 mois à 3 ou 4 semaines de délai pour le client", se félicite Fabien Moëlo, le directeur de l'usine GE Healthcare de Buc.

Le modèle Revolution Maxima* est présenté comme un modèle "polyvalent, adapté à une multitude de besoins cliniques". GE HealthCare se présente comme l'un des "acteurs majeurs" du marché des scanners en France, refusant toutefois de communiquer sa part de marché actuelle.

"Par cette décision d'investir un million d'euros, vous participez au rayonnement de la France en termes d'innovation dans les technologies de santé, et dans l'imagerie médicale en particulier", a réagi Marc Ferracci, le ministre délégué à l'industrie, dans une vidéo adressée à l'entreprise. "Cette ligne de production permettra de faire ce qu'il y a de mieux en matière d'imagerie médicale".

al/san/APMnews

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GE HEALTHCARE A INAUGURÉ À BUC (YVELINES) SA NOUVELLE LIGNE DE PRODUCTION DE SCANNERS DESTINÉS À L'EUROPE

(Par Antoine LAURENT)

BUC (Yvelines), 1er octobre 2024 (APMnews) - Le groupe General Electric (GE) Healthcare a inauguré mardi sa nouvelle ligne de production de scanners au sein de son usine Buc (Yvelines), que APMnews a pu visiter.

"Ce scanner, qui s'appelle Revolution Maxima*, était auparavant produit et assemblé sur notre site de Pékin, en Chine", a expliqué Jean-Philippe Bousquel, directeur général Imaging de GE HealthCare International.

Une partie de la production de ces scanners a été localisée sur le site de Buc. Le site, qui compte 350 employés et exporte déjà des dispositifs médicaux utilisés en mammographie, des tubes à rayons X ou encore des générateurs haute tension, devient le seul qui fabrique des scanners en France et en Europe, a annoncé le groupe.

Inauguration de la ligne scanner sur le site GE HealthCare à Buc, octobre 2024. Crédit photo: Antoine Laurent
Inauguration de la ligne scanner sur le site GE HealthCare à Buc, octobre 2024. Crédit photo: Antoine Laurent

"Cette nouvelle ligne de production vise à adapter notre chaîne logistique afin de mieux répondre aux besoins des professionnels de santé en Europe, tout en réduisant nos émissions carbone", s'est réjoui Jean-Philippe Bousquel.

Une production qui devient en partie "Made in France"

L'usine de Buc accueille une ligne de production réalisant sept tâches successives, à commencer par le "déballage des matières premières" - c'est-à-dire des composants du scanner à assembler - dont certains sont livrés depuis la Chine. L'usine assemble ensuite l'appareil, teste son bon fonctionnement, réalise son étiquetage, l'emballe, et réalise des opérations de contrôle qualité de l'appareil et de vérification des tests. Elle "accessoirise" enfin le scanner en fonction des demandes des clients, avant de le leur livrer.

"Nous avons rapatrié un peu plus de la moitié des heures de fabrication de l'appareil", estime Hervé Blanc, directeur de la production chez GE Healthcare, qui supervise cinq usines à travers le monde. "Nous nous sommes partagé la production mondiale: nous intégrons ici la partie Europe, Moyen-Orient et Afrique de l'activité", a-t-il détaillé.

Un million d'euros a été investi dans la mise en place de cette ligne de production. "Une dizaine de techniciens travailleront dessus", anticipe Hervé Blanc, qui n'exclut pas des recrutements supplémentaires dans d'autres fonctions supports, tels que les services de logistique, d'achats, de méthodes ou de contrôle de la qualité.

Scanner "Revolution Maxima", crédit:GE Healthcare
Scanner "Revolution Maxima", crédit:GE Healthcare

Une "petite dizaine" de scanners Revolution Maxima* ont pour l'instant été expédiés depuis l'usine de Buc. Le premier appareil a été livré au service des urgences du centre hospitalier (CH) de l'agglomération montargoise, au cours du "troisième trimestre 2024".

Une ligne conçue pour produire 250 scanners par an

La nouvelle ligne, dans sa configuration actuelle, est capable de produire environ 250 scanners par an. "Ses capacités pourront toutefois augmenter avec le temps", a précisé Hervé Blanc. Chacun de ces scanners coûte, en fonction de sa configuration et des accessoires fournis, autour de 200.000 à 350.000 euros pièce.

"En matière de délai, nous sommes passés de 3 ou 4 mois à 3 ou 4 semaines de délai pour le client", se félicite Fabien Moëlo, le directeur de l'usine GE Healthcare de Buc.

Le modèle Revolution Maxima* est présenté comme un modèle "polyvalent, adapté à une multitude de besoins cliniques". GE HealthCare se présente comme l'un des "acteurs majeurs" du marché des scanners en France, refusant toutefois de communiquer sa part de marché actuelle.

"Par cette décision d'investir un million d'euros, vous participez au rayonnement de la France en termes d'innovation dans les technologies de santé, et dans l'imagerie médicale en particulier", a réagi Marc Ferracci, le ministre délégué à l'industrie, dans une vidéo adressée à l'entreprise. "Cette ligne de production permettra de faire ce qu'il y a de mieux en matière d'imagerie médicale".

al/san/APMnews

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