Actualités de l'Urgence - APM

FERMETURE TEMPORAIRE DES URGENCES DE SENLIS: LE GHPSO FAIT L'OBJET D'UN ACCOMPAGNEMENT RÉGIONAL
Compte tenu de difficultés de démographie médicale aux urgences de Senlis, le GHPSO, sis à Senlis et Creil, est contraint de regrouper cette activité sur son site de Creil à compter du lundi 13 décembre et pour une durée indéterminée, rappelle-t-on (cf dépêche du 06/12/2021 à 17:58).
Le service d'urgence du GHSPO compte 13 équivalents temps plein (ETP) de médecins urgentistes pour un besoin estimé entre 22 et 27 ETP, explique le GHPSO.
Le site de Creil "connaît le plus grand nombre de passages [49.000 par an contre 13.000 à Senlis] et dispose du plateau technique le plus important", ajoute-t-il, justifiant ce rapprochement pour "assurer des conditions optimales de prise en charge des patients et de travail des professionnels [...] le temps de renforcer l'effectif médical, autour d'un projet médico-soignant rénové et attractif" vis-à-vis des urgentistes.
"Une réouverture de jour du service d’urgences de Senlis pourrait ainsi intervenir après le recrutement de 3 à 4 médecins urgentistes", estime l'établissement, qui précise que les urgences gynécologiques et la maternité de Senlis "conservent leur organisation habituelle".
Le service mobile d'urgence et de réanimation (Smur) est positionné à Creil "en coordination avec les autres établissements du secteur et le Samu de l'Oise".
"En lien avec les acteurs du territoire et l’ARS [agence régionale de santé] Hauts-de-France, le groupe hospitalier met tout en oeuvre pour assurer, de nouveau et le plus rapidement possible, l’accueil non programmé du site de Senlis, notamment grâce à la coopération avec les centres hospitaliers [CH] du territoire et en particulier celui de Beauvais", insiste le GHPSO.
"Une recherche de partenariat s’engage avec les professionnels de santé de ville, pour faciliter et développer l’accès aux soins non programmés ne nécessitant pas un recours aux urgences hospitalières", fait valoir l'établissement.
"L’utilisation partagée de nouveaux dispositifs de communication avec les médecins généralistes et spécialistes, le déploiement d’outils numériques permettront de limiter les hospitalisations évitables et de fluidifier les parcours de soin, en sécurité", assure-t-il.
Le GHPSO bénéficie à l'initiative de l'ARS d'un "appui médico-administratif" aux urgences pour "revoir l'organisation des soins [...] et permettre d'améliorer le parcours patient avec les autres services de l'hôpital".
Cet appui est piloté par le Dr Patrick Goldstein, chef du pôle urgence du CHU de Lille et du Samu du Nord Samu zonal et Sophie Delmotte, "cheffe de projets transverses à l’ARS".
Il fait aussi l'objet d'un accompagnement "au titre du dispositif existant d'animation territoriale, pilotée par le CH de Beauvais" et d'un "suivi, après la formation des urgentistes, piloté par le Dr Christophe Boyer, chef de pôle par intérim du pôle médecine d'urgence, médecine sociale et légale du CHU d'Amiens" dont l'objectif est d' "accompagner les internes sortant de formation et venant exercer au sein du GHPSO".
Compte tenu de la propagation du Covid-19 dans le département, le plan blanc a par ailleurs été déclenché lundi dans l'ensemble des établissements de l'Oise, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/12/2021 à 11:36).
bd/ab/APMnews
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FERMETURE TEMPORAIRE DES URGENCES DE SENLIS: LE GHPSO FAIT L'OBJET D'UN ACCOMPAGNEMENT RÉGIONAL
Compte tenu de difficultés de démographie médicale aux urgences de Senlis, le GHPSO, sis à Senlis et Creil, est contraint de regrouper cette activité sur son site de Creil à compter du lundi 13 décembre et pour une durée indéterminée, rappelle-t-on (cf dépêche du 06/12/2021 à 17:58).
Le service d'urgence du GHSPO compte 13 équivalents temps plein (ETP) de médecins urgentistes pour un besoin estimé entre 22 et 27 ETP, explique le GHPSO.
Le site de Creil "connaît le plus grand nombre de passages [49.000 par an contre 13.000 à Senlis] et dispose du plateau technique le plus important", ajoute-t-il, justifiant ce rapprochement pour "assurer des conditions optimales de prise en charge des patients et de travail des professionnels [...] le temps de renforcer l'effectif médical, autour d'un projet médico-soignant rénové et attractif" vis-à-vis des urgentistes.
"Une réouverture de jour du service d’urgences de Senlis pourrait ainsi intervenir après le recrutement de 3 à 4 médecins urgentistes", estime l'établissement, qui précise que les urgences gynécologiques et la maternité de Senlis "conservent leur organisation habituelle".
Le service mobile d'urgence et de réanimation (Smur) est positionné à Creil "en coordination avec les autres établissements du secteur et le Samu de l'Oise".
"En lien avec les acteurs du territoire et l’ARS [agence régionale de santé] Hauts-de-France, le groupe hospitalier met tout en oeuvre pour assurer, de nouveau et le plus rapidement possible, l’accueil non programmé du site de Senlis, notamment grâce à la coopération avec les centres hospitaliers [CH] du territoire et en particulier celui de Beauvais", insiste le GHPSO.
"Une recherche de partenariat s’engage avec les professionnels de santé de ville, pour faciliter et développer l’accès aux soins non programmés ne nécessitant pas un recours aux urgences hospitalières", fait valoir l'établissement.
"L’utilisation partagée de nouveaux dispositifs de communication avec les médecins généralistes et spécialistes, le déploiement d’outils numériques permettront de limiter les hospitalisations évitables et de fluidifier les parcours de soin, en sécurité", assure-t-il.
Le GHPSO bénéficie à l'initiative de l'ARS d'un "appui médico-administratif" aux urgences pour "revoir l'organisation des soins [...] et permettre d'améliorer le parcours patient avec les autres services de l'hôpital".
Cet appui est piloté par le Dr Patrick Goldstein, chef du pôle urgence du CHU de Lille et du Samu du Nord Samu zonal et Sophie Delmotte, "cheffe de projets transverses à l’ARS".
Il fait aussi l'objet d'un accompagnement "au titre du dispositif existant d'animation territoriale, pilotée par le CH de Beauvais" et d'un "suivi, après la formation des urgentistes, piloté par le Dr Christophe Boyer, chef de pôle par intérim du pôle médecine d'urgence, médecine sociale et légale du CHU d'Amiens" dont l'objectif est d' "accompagner les internes sortant de formation et venant exercer au sein du GHPSO".
Compte tenu de la propagation du Covid-19 dans le département, le plan blanc a par ailleurs été déclenché lundi dans l'ensemble des établissements de l'Oise, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/12/2021 à 11:36).
bd/ab/APMnews