Actualités de l'Urgence - APM

EHPAD ET DOMICILE: LES LEÇONS DE LA CRISE COVID-19 VUES PAR LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU SYNERPA
PARIS, 23 juin 2020 (APMnews) - Le nouveau président du Syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées (Synerpa), Jean-Christophe Amarantinis, a livré, lors d'un entretien à APMnews lundi, les premières leçons qu'il tirait de la crise liée à l'épidémie de Covid-19 pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les services d'aide et de soins à domicile.
Jean-Christophe Amarantinis, par ailleurs président du groupe JCM Santé, a été élu à la tête du Synerpa en mai, à la suite de la démission surprise de Christine Jeandel, présidente depuis décembre 2019 (cf dépêche du 22/05/2020 à 11:29), rappelle-t-on.
APMnews: Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans un tel mandat? Par tradition familiale?

Mais surtout, je suis gestionnaire de terrain depuis plusieurs années, et présider un syndicat professionnel permet de compléter mon [parcours], d'anticiper les diverses modifications législatives et réglementaires.
A l'occasion des dernières élections, Christine Jeandel, qui a été élue en décembre, a souhaité que l'on fasse un ticket; elle représentait plutôt l'aspect groupes nationaux et internationaux et moi j'étais un peu plus orienté sur les régions et les entreprises indépendantes. Nous avons donc fonctionné comme cela, et très bien d'ailleurs.
Mais Christine Jeandel ayant décidé de se mettre en retrait de ses fonctions de présidente, comme j'étais dans cette logique de vice-président dans l'attente, à l'occasion des prochaines échéances, d'une fonction de président, j'ai un peu anticipé mes plans et mon organisation pour m'y consacrer pleinement.
J'ai été élu à l'unanimité le 12 mai président par intérim par les administrateurs du Synerpa, et, conformément à nos statuts, nous allons organiser une nouvelle élection au mois de septembre pour élire le président qui terminera le mandat initial, soit jusqu'en décembre 2022. Je me porte candidat à ma propre succession.
Comment envisagez-vous votre présidence?
Je vous rappelle que le vice-président est désormais Jean-Claude Brdenk, directeur général délégué du groupe Orpea, ce qui nous permet d'avoir une articulation identique au fonctionnement qui avait été organisé avec Christine Jeandel.
Mais j'ai bien la vision des deux segments du secteur, une vue synthétique…
… D'autant que vous gérez vous-même un petit groupe?
Effectivement, je gère aujourd'hui huit établissements, six Ehpad et deux cliniques de moyen séjour, ainsi que six services à la personne et deux services de soins infirmiers à domicile [Ssiad], avec 750 salariés. Nous avons tous les métiers de la filière gériatrique concentrés sur un bassin restreint, une trentaine de kilomètres.
Ce modèle de gestion de services intégrés par un seul opérateur est d'ailleurs défendu depuis longtemps par le Synerpa…
Lorsqu'on maîtrise un sujet parce qu'on le gère au quotidien, ce qui est mon cas, c'est plus facile d'en parler et d'en exposer les avantages, voire les limites et les obstacles, auprès des différents interlocuteurs institutionnels. C'est un atout.
Justement, comment vous inscrivez-vous après le mandat du précédent président, Jean-Alain Margarit, qui s'est caractérisé par la transformation du syndicat en une confédération avec quatre métiers: Ehpad, domicile, résidences services et thermalisme?
Je défendrai les adhérents quels que soient leur spécialité et leur statut, sans considération de taille et d'histoire, et je continuerai à développer le syndicat. Et bien entendu, comme le Synerpa a toujours été une force de proposition avec un esprit d'ouverture et de dialogue, notamment avec les pouvoirs publics et les autres fédérations amies, je souhaite travailler avec eux sur l'évolution et la transformation du secteur, sur le modèle de ce que nous avions fait pour "Horizon 2030" [cf dépêche du 06/12/2018 à 15:00].
Sur quoi souhaitez-vous plus spécifiquement travailler?
Tous les métiers et tous les aspects du secteur m'intéressent, mais il y a une chose que je déplore vraiment aujourd'hui: le secteur du domicile est complètement laissé de côté, depuis longtemps, et encore au plus fort de l'épidémie de Covid-19 et à la sortie de la crise, puisque c'est à nouveau le grand oublié du système.
Il y a vraiment un grand décalage entre ce que martèlent les pouvoirs publics depuis des années, à savoir qu'il faut que les gens puissent rester le plus longtemps à leur domicile, et le fait que ces structures-là ne soient pas aidées. Aujourd'hui, tous les agents, de tous les métiers, qui ont oeuvré pendant l'épidémie, sont en passe d'être récompensés, et pour ceux du domicile, c'est le grand néant… [cf dépêche du 16/06/2020 à 11:58]
Comment avez-vous vécu l'épidémie, dans vos Ehpad et pour le Synerpa?
Mes Ehpad ont été très peu touchés par le Covid-19 -je suis dans la région Paca [Provence-Alpes-Côte d'Azur], qui a globalement été très peu impactée, excepté quelques clusters.
Au niveau du Synerpa, comme nous avons la chance d'avoir des adhérents qui gèrent des établissements dans d'autres pays attaqués avant nous, en Chine, en Italie; nous avons pu [collectivement] décliner rapidement, dans nos structures, les mesures barrières, qui ont permis de limiter la propagation du virus [cf dépêche du 28/02/2020 à 16:17].
Aujourd'hui, nous sommes dans la phase de sortie de crise, les agences régionales de santé [ARS] diffusent les consignes de déconfinement progressif [cf dépêche du 17/06/2020 à 18:01], les structures rédigent leur document de reprise d'activité, et grosso modo, cela se passe bien. Mais il faut quand même rester très prudent, c'est pour cela que les ARS nous laissent en général trois à quatre semaines pour un retour à la normale.
Bien sûr, il y a eu des décès, avec un accompagnement des familles particulièrement difficile au plus fort de l'épidémie. Mais on est bien loin du chiffre de 100.000 décès en Ehpad qui avait été évoqué en début de crise [cf dépêche du 23/03/2020 à 18:36]; nous sommes à 15.000 décès -ce qui est beaucoup, mais beaucoup moins [selon le dernier pointage de Santé publique France, il y a eu 14.341 décès de résidents d'établissements médico-sociaux depuis le début de l'épidémie, cf dépêche du 19/06/2020 à 12:29].
Et au niveau national, 55% des Ehpad de France ont été épargnés par le Covid-19.
Quelles leçons tirez-vous de cette crise?
La première leçon -ou plutôt constatation- des dirigeants d'établissements, et des familles aussi, c'est que les équipes ont été exceptionnelles. Nous n'avons quasiment pas eu de problème de droit de retrait, les personnels ont travaillé jusqu'au bout, sans rien demander, certains étaient même volontaires pour rester dans l'établissement 24h sur 24. Ils ne voulaient pas laisser les résidents seuls, sans famille. Ils ont été très investis, très engagés. Il faudra s'en rappeler, quoi qu'il se passe.
La deuxième leçon, c'est que cela a confirmé que les établissements étaient sous-médicalisés, avec des ratios de personnels soignants trop faibles par rapport à la dépendance des résidents.
La troisième leçon, j'en ai parlé, c'est le fiasco pour l'aide à domicile.
Une autre leçon est qu'il y a eu de la solidarité, entre les établissements, entre les établissements et les services à domicile, entre les établissements médico-sociaux et les hôpitaux et les cliniques. Dans certaines régions, le Synerpa a passé des conventions avec la Fédération de l'hospitalisation privée [FHP] ou la fédération publique [Fédération hospitalière de France -FHF] pour que les Ehpad puissent bénéficier de plateaux techniques, ou de renfort de personnels soignants. C'est à souligner.
Par ailleurs, nous avons eu l'appui des pouvoirs publics. Plus précisément, jusqu'au 15 février, les alertes et les courriers du Synerpa envoyés aux services [du ministère] n'ont abouti à aucun retour, jusqu'à l'arrivée d'Olivier Véran [comme ministre des solidarités et de la santé, cf dépêche du 16/02/2020 à 20:37]. Mais ensuite, la déléguée générale du Synerpa [Florence Arnaiz-Maumé] a pu être en lien permanent, pendant toute la crise et encore maintenant, avec le cabinet [du ministre], avec les équipes du ministère, ce qui a été extrêmement important.
Comment jugez-vous les mesures budgétaires de sortie de crise (cf dépêche du 18/05/2020 à 19:39, dépêche du 10/06/2020 à 19:01)?
Nous saluons la mesure sur la prime. Nous conseillons fortement à nos adhérents de suivre scrupuleusement les conditions de versement décidées pour la fonction publique [cf dépêche du 10/06/2020 à 17:23], de façon à avoir des critères d'attribution objectifs et qui permettent, en cas de contestation, d'avoir une grille de référence.
Et il faut noter la victoire de notre déléguée générale qui a obtenu la possibilité de cumuler la prime Pepa [prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, appelée aussi "prime Macron"] avec la prime Covid-19, ce qui n'était pas permis au départ. Cela va permettre, pour nos adhérents qui le souhaitent, de récompenser leurs personnels au-delà de la prime de 1.500 euros ou de 1.000 euros selon la zone dont ils ressortent.
De plus, une enveloppe est prévue pour la compensation des surcoûts et des pertes de recettes liés à l'arrêt des admissions, et nous en sommes très satisfaits pour ceux de nos adhérents qui sont en difficulté.
Par ailleurs, concernant la création d'une cinquième branche rattachée à la CNSA [Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, cf dépêche du 16/06/2020 à 11:57], nous sommes très satisfaits de la déclaration du ministre d'avoir un financement dès 2021 [cf dépêche du 16/06/2020 à 11:58].
vl/ab/APMnews
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EHPAD ET DOMICILE: LES LEÇONS DE LA CRISE COVID-19 VUES PAR LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU SYNERPA
PARIS, 23 juin 2020 (APMnews) - Le nouveau président du Syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées (Synerpa), Jean-Christophe Amarantinis, a livré, lors d'un entretien à APMnews lundi, les premières leçons qu'il tirait de la crise liée à l'épidémie de Covid-19 pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les services d'aide et de soins à domicile.
Jean-Christophe Amarantinis, par ailleurs président du groupe JCM Santé, a été élu à la tête du Synerpa en mai, à la suite de la démission surprise de Christine Jeandel, présidente depuis décembre 2019 (cf dépêche du 22/05/2020 à 11:29), rappelle-t-on.
APMnews: Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans un tel mandat? Par tradition familiale?

Mais surtout, je suis gestionnaire de terrain depuis plusieurs années, et présider un syndicat professionnel permet de compléter mon [parcours], d'anticiper les diverses modifications législatives et réglementaires.
A l'occasion des dernières élections, Christine Jeandel, qui a été élue en décembre, a souhaité que l'on fasse un ticket; elle représentait plutôt l'aspect groupes nationaux et internationaux et moi j'étais un peu plus orienté sur les régions et les entreprises indépendantes. Nous avons donc fonctionné comme cela, et très bien d'ailleurs.
Mais Christine Jeandel ayant décidé de se mettre en retrait de ses fonctions de présidente, comme j'étais dans cette logique de vice-président dans l'attente, à l'occasion des prochaines échéances, d'une fonction de président, j'ai un peu anticipé mes plans et mon organisation pour m'y consacrer pleinement.
J'ai été élu à l'unanimité le 12 mai président par intérim par les administrateurs du Synerpa, et, conformément à nos statuts, nous allons organiser une nouvelle élection au mois de septembre pour élire le président qui terminera le mandat initial, soit jusqu'en décembre 2022. Je me porte candidat à ma propre succession.
Comment envisagez-vous votre présidence?
Je vous rappelle que le vice-président est désormais Jean-Claude Brdenk, directeur général délégué du groupe Orpea, ce qui nous permet d'avoir une articulation identique au fonctionnement qui avait été organisé avec Christine Jeandel.
Mais j'ai bien la vision des deux segments du secteur, une vue synthétique…
… D'autant que vous gérez vous-même un petit groupe?
Effectivement, je gère aujourd'hui huit établissements, six Ehpad et deux cliniques de moyen séjour, ainsi que six services à la personne et deux services de soins infirmiers à domicile [Ssiad], avec 750 salariés. Nous avons tous les métiers de la filière gériatrique concentrés sur un bassin restreint, une trentaine de kilomètres.
Ce modèle de gestion de services intégrés par un seul opérateur est d'ailleurs défendu depuis longtemps par le Synerpa…
Lorsqu'on maîtrise un sujet parce qu'on le gère au quotidien, ce qui est mon cas, c'est plus facile d'en parler et d'en exposer les avantages, voire les limites et les obstacles, auprès des différents interlocuteurs institutionnels. C'est un atout.
Justement, comment vous inscrivez-vous après le mandat du précédent président, Jean-Alain Margarit, qui s'est caractérisé par la transformation du syndicat en une confédération avec quatre métiers: Ehpad, domicile, résidences services et thermalisme?
Je défendrai les adhérents quels que soient leur spécialité et leur statut, sans considération de taille et d'histoire, et je continuerai à développer le syndicat. Et bien entendu, comme le Synerpa a toujours été une force de proposition avec un esprit d'ouverture et de dialogue, notamment avec les pouvoirs publics et les autres fédérations amies, je souhaite travailler avec eux sur l'évolution et la transformation du secteur, sur le modèle de ce que nous avions fait pour "Horizon 2030" [cf dépêche du 06/12/2018 à 15:00].
Sur quoi souhaitez-vous plus spécifiquement travailler?
Tous les métiers et tous les aspects du secteur m'intéressent, mais il y a une chose que je déplore vraiment aujourd'hui: le secteur du domicile est complètement laissé de côté, depuis longtemps, et encore au plus fort de l'épidémie de Covid-19 et à la sortie de la crise, puisque c'est à nouveau le grand oublié du système.
Il y a vraiment un grand décalage entre ce que martèlent les pouvoirs publics depuis des années, à savoir qu'il faut que les gens puissent rester le plus longtemps à leur domicile, et le fait que ces structures-là ne soient pas aidées. Aujourd'hui, tous les agents, de tous les métiers, qui ont oeuvré pendant l'épidémie, sont en passe d'être récompensés, et pour ceux du domicile, c'est le grand néant… [cf dépêche du 16/06/2020 à 11:58]
Comment avez-vous vécu l'épidémie, dans vos Ehpad et pour le Synerpa?
Mes Ehpad ont été très peu touchés par le Covid-19 -je suis dans la région Paca [Provence-Alpes-Côte d'Azur], qui a globalement été très peu impactée, excepté quelques clusters.
Au niveau du Synerpa, comme nous avons la chance d'avoir des adhérents qui gèrent des établissements dans d'autres pays attaqués avant nous, en Chine, en Italie; nous avons pu [collectivement] décliner rapidement, dans nos structures, les mesures barrières, qui ont permis de limiter la propagation du virus [cf dépêche du 28/02/2020 à 16:17].
Aujourd'hui, nous sommes dans la phase de sortie de crise, les agences régionales de santé [ARS] diffusent les consignes de déconfinement progressif [cf dépêche du 17/06/2020 à 18:01], les structures rédigent leur document de reprise d'activité, et grosso modo, cela se passe bien. Mais il faut quand même rester très prudent, c'est pour cela que les ARS nous laissent en général trois à quatre semaines pour un retour à la normale.
Bien sûr, il y a eu des décès, avec un accompagnement des familles particulièrement difficile au plus fort de l'épidémie. Mais on est bien loin du chiffre de 100.000 décès en Ehpad qui avait été évoqué en début de crise [cf dépêche du 23/03/2020 à 18:36]; nous sommes à 15.000 décès -ce qui est beaucoup, mais beaucoup moins [selon le dernier pointage de Santé publique France, il y a eu 14.341 décès de résidents d'établissements médico-sociaux depuis le début de l'épidémie, cf dépêche du 19/06/2020 à 12:29].
Et au niveau national, 55% des Ehpad de France ont été épargnés par le Covid-19.
Quelles leçons tirez-vous de cette crise?
La première leçon -ou plutôt constatation- des dirigeants d'établissements, et des familles aussi, c'est que les équipes ont été exceptionnelles. Nous n'avons quasiment pas eu de problème de droit de retrait, les personnels ont travaillé jusqu'au bout, sans rien demander, certains étaient même volontaires pour rester dans l'établissement 24h sur 24. Ils ne voulaient pas laisser les résidents seuls, sans famille. Ils ont été très investis, très engagés. Il faudra s'en rappeler, quoi qu'il se passe.
La deuxième leçon, c'est que cela a confirmé que les établissements étaient sous-médicalisés, avec des ratios de personnels soignants trop faibles par rapport à la dépendance des résidents.
La troisième leçon, j'en ai parlé, c'est le fiasco pour l'aide à domicile.
Une autre leçon est qu'il y a eu de la solidarité, entre les établissements, entre les établissements et les services à domicile, entre les établissements médico-sociaux et les hôpitaux et les cliniques. Dans certaines régions, le Synerpa a passé des conventions avec la Fédération de l'hospitalisation privée [FHP] ou la fédération publique [Fédération hospitalière de France -FHF] pour que les Ehpad puissent bénéficier de plateaux techniques, ou de renfort de personnels soignants. C'est à souligner.
Par ailleurs, nous avons eu l'appui des pouvoirs publics. Plus précisément, jusqu'au 15 février, les alertes et les courriers du Synerpa envoyés aux services [du ministère] n'ont abouti à aucun retour, jusqu'à l'arrivée d'Olivier Véran [comme ministre des solidarités et de la santé, cf dépêche du 16/02/2020 à 20:37]. Mais ensuite, la déléguée générale du Synerpa [Florence Arnaiz-Maumé] a pu être en lien permanent, pendant toute la crise et encore maintenant, avec le cabinet [du ministre], avec les équipes du ministère, ce qui a été extrêmement important.
Comment jugez-vous les mesures budgétaires de sortie de crise (cf dépêche du 18/05/2020 à 19:39, dépêche du 10/06/2020 à 19:01)?
Nous saluons la mesure sur la prime. Nous conseillons fortement à nos adhérents de suivre scrupuleusement les conditions de versement décidées pour la fonction publique [cf dépêche du 10/06/2020 à 17:23], de façon à avoir des critères d'attribution objectifs et qui permettent, en cas de contestation, d'avoir une grille de référence.
Et il faut noter la victoire de notre déléguée générale qui a obtenu la possibilité de cumuler la prime Pepa [prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, appelée aussi "prime Macron"] avec la prime Covid-19, ce qui n'était pas permis au départ. Cela va permettre, pour nos adhérents qui le souhaitent, de récompenser leurs personnels au-delà de la prime de 1.500 euros ou de 1.000 euros selon la zone dont ils ressortent.
De plus, une enveloppe est prévue pour la compensation des surcoûts et des pertes de recettes liés à l'arrêt des admissions, et nous en sommes très satisfaits pour ceux de nos adhérents qui sont en difficulté.
Par ailleurs, concernant la création d'une cinquième branche rattachée à la CNSA [Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, cf dépêche du 16/06/2020 à 11:57], nous sommes très satisfaits de la déclaration du ministre d'avoir un financement dès 2021 [cf dépêche du 16/06/2020 à 11:58].
vl/ab/APMnews