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Actualités de l'Urgence - APM
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DES STRUCTURES D'URGENCE PLUS NOMBREUSES EN 2021, POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS 10 ANS (INFOGRAPHIES)
Les analyses d'APMnews ont été réalisées à partir la base SAE pour les années 2010 à 2021.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
En 2021, on dénombrait 692 structures d'urgence dont 86 d'urgence pédiatriques, contre 689 structures en 2020, dont 84 pédiatriques.
Il s'agit de la première hausse depuis 2010, alors qu'on recensait alors 811 structures d'urgence, dont 115 d'urgence pédiatriques.
Le nombre de passages aux urgences a également augmenté en 2021, avec 20.360.471 passages (+12,4% par rapport à 2020), un niveau comparable à 2015 (20.301.667 passages), sans pour autant revenir à hauteur du nombre de passages enregistrés en 2019 (22.036.125 passages).
Après avoir connu une hausse continue entre 2010 et 2019 (+16,7%), le nombre de passages aux urgences avait baissé de 17,8% en 2020 du fait de la crise sanitaire.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
L'impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des urgences a été plus fort, en proportion, chez les patients de moins de 18 ans.
En prenant en considération l'âge des patients, les données de la SAE montrent que l'impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des urgences en 2020 a été légèrement inférieur au sein de la population de 18 à 80 ans (-14,5% en 2020, +8,3% en 2021) et surtout chez les patients âgés de plus de 80 ans (-8,1% en 2020, +6,5% en 2021).
En revanche, la baisse est sensiblement plus marquée chez les patients de moins de 18 ans pris en charge aux urgences générales ou pédiatriques (-29,3% en 2020, +27,3% en 2021).
Entre 2010 et 2019, ces patients ont toujours représenté plus de 26% de l'activité des urgences, contre seulement 22,4% en 2020 et 25,3% en 2021.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
L'impact de la crise sanitaire sur l'activité des urgences hospitalières se mesure également à l'aune du taux d'hospitalisation après passage aux urgences, qui s'élevait à 21,2% en 2020, soit une hausse de 2,1 points par rapport à 2019, avant de revenir à un niveau inférieur à 20%, proche des valeurs observées avant la crise sanitaire.
Dans le détail pour 2021, 18,4% des passages ont été suivis d'une hospitalisation dans un service de médecine, chirurgie ou obstétrique (MCO), 0,3% d'une hospitalisation dans un service de psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) ou une unité de soins de longue durée (USLD), et 1,3% des passages ont donné lieu à une hospitalisation dans un autre établissement.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Si la baisse du nombre de passages aux urgences entre 2019 et 2021 s'observe sur toutes les régions françaises, elle présente une disparité régionale notable avec une baisse nettement moins marquée en Bretagne (-0,2%) que dans les Hauts-de-France (-10,3%), en Ile-de-France (-9,7%) et en Normandie (-9,7%).
Plusieurs départements d'outre-mer affichent une très forte diminution avec -17,9% en Guadeloupe, -16,8% à Mayotte et -14,0% en Martinique.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Comme en 2018 (cf dépêche du 23/09/2019 à 12:49), l'Ile-de-France et les Hauts-de-France sont les deux régions métropolitaines qui concentrent le plus de structures d'urgence avec un grand nombre de passages, avec respectivement 55,7% et 50,0% de structures enregistrant plus de 40.000 passages en 2021.
La répartition des structures d'urgence entre le secteur public et le secteur privé n'a quasiment pas évolué entre 2019 et 2021, avec 77,0% de structures publiques (76,8% en 2019), 5,3% de structures privées à but non lucratif (5,6% en 2019) et 17,6% de structures privées lucratives (stable).
En France métropolitaine, la densité des structures d'urgence varie de 0,78 pour 100.000 habitants dans les Pays de la Loire à 1,30 en Normandie.
En outre-mer, la Guadeloupe se démarque avec une densité de 1,59 pour 100.000 habitants, nettement supérieure à celle des autres DOM.
Comme les années précédentes, la majorité des structures d'urgence (46,5%) ont enregistré entre 15.000 et 39.999 passages en 2021, 34,2% ont enregistré plus de 40.000 passages annuels, et seules 11,4% ont recensé plus de 70.000 passages. En moyenne, les structures d'urgence ont enregistré 26.170 passages.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Selon les données mises en ligne sur Géodes par Santé publique France (SPF) pour 2021, les taux de passage aux urgences (pour 10.000 passages aux urgences) les plus importants concernent les pathologies suivantes:
- traumatisme: 2.809 passages
- oto-rhino-laryngologie (ORL): 382
- gastro-entérite aiguë: 145
- pneumopathie: 102
- asthme: 95
- allergie: 75
- bronchite aiguë: 35
- grippe: 12.
Le taux d'hospitalisation après un passage aux urgences pour pneumopathie est particulièrement élevé et a dépassé les 70% en 2020, avec un pic de 73,2% en novembre 2020, avant de revenir à 64,4% en 2021.
gl/ab-nc/APMnews
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DES STRUCTURES D'URGENCE PLUS NOMBREUSES EN 2021, POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS 10 ANS (INFOGRAPHIES)
Les analyses d'APMnews ont été réalisées à partir la base SAE pour les années 2010 à 2021.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
En 2021, on dénombrait 692 structures d'urgence dont 86 d'urgence pédiatriques, contre 689 structures en 2020, dont 84 pédiatriques.
Il s'agit de la première hausse depuis 2010, alors qu'on recensait alors 811 structures d'urgence, dont 115 d'urgence pédiatriques.
Le nombre de passages aux urgences a également augmenté en 2021, avec 20.360.471 passages (+12,4% par rapport à 2020), un niveau comparable à 2015 (20.301.667 passages), sans pour autant revenir à hauteur du nombre de passages enregistrés en 2019 (22.036.125 passages).
Après avoir connu une hausse continue entre 2010 et 2019 (+16,7%), le nombre de passages aux urgences avait baissé de 17,8% en 2020 du fait de la crise sanitaire.
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L'impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des urgences a été plus fort, en proportion, chez les patients de moins de 18 ans.
En prenant en considération l'âge des patients, les données de la SAE montrent que l'impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des urgences en 2020 a été légèrement inférieur au sein de la population de 18 à 80 ans (-14,5% en 2020, +8,3% en 2021) et surtout chez les patients âgés de plus de 80 ans (-8,1% en 2020, +6,5% en 2021).
En revanche, la baisse est sensiblement plus marquée chez les patients de moins de 18 ans pris en charge aux urgences générales ou pédiatriques (-29,3% en 2020, +27,3% en 2021).
Entre 2010 et 2019, ces patients ont toujours représenté plus de 26% de l'activité des urgences, contre seulement 22,4% en 2020 et 25,3% en 2021.
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L'impact de la crise sanitaire sur l'activité des urgences hospitalières se mesure également à l'aune du taux d'hospitalisation après passage aux urgences, qui s'élevait à 21,2% en 2020, soit une hausse de 2,1 points par rapport à 2019, avant de revenir à un niveau inférieur à 20%, proche des valeurs observées avant la crise sanitaire.
Dans le détail pour 2021, 18,4% des passages ont été suivis d'une hospitalisation dans un service de médecine, chirurgie ou obstétrique (MCO), 0,3% d'une hospitalisation dans un service de psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) ou une unité de soins de longue durée (USLD), et 1,3% des passages ont donné lieu à une hospitalisation dans un autre établissement.
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Si la baisse du nombre de passages aux urgences entre 2019 et 2021 s'observe sur toutes les régions françaises, elle présente une disparité régionale notable avec une baisse nettement moins marquée en Bretagne (-0,2%) que dans les Hauts-de-France (-10,3%), en Ile-de-France (-9,7%) et en Normandie (-9,7%).
Plusieurs départements d'outre-mer affichent une très forte diminution avec -17,9% en Guadeloupe, -16,8% à Mayotte et -14,0% en Martinique.
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Comme en 2018 (cf dépêche du 23/09/2019 à 12:49), l'Ile-de-France et les Hauts-de-France sont les deux régions métropolitaines qui concentrent le plus de structures d'urgence avec un grand nombre de passages, avec respectivement 55,7% et 50,0% de structures enregistrant plus de 40.000 passages en 2021.
La répartition des structures d'urgence entre le secteur public et le secteur privé n'a quasiment pas évolué entre 2019 et 2021, avec 77,0% de structures publiques (76,8% en 2019), 5,3% de structures privées à but non lucratif (5,6% en 2019) et 17,6% de structures privées lucratives (stable).
En France métropolitaine, la densité des structures d'urgence varie de 0,78 pour 100.000 habitants dans les Pays de la Loire à 1,30 en Normandie.
En outre-mer, la Guadeloupe se démarque avec une densité de 1,59 pour 100.000 habitants, nettement supérieure à celle des autres DOM.
Comme les années précédentes, la majorité des structures d'urgence (46,5%) ont enregistré entre 15.000 et 39.999 passages en 2021, 34,2% ont enregistré plus de 40.000 passages annuels, et seules 11,4% ont recensé plus de 70.000 passages. En moyenne, les structures d'urgence ont enregistré 26.170 passages.
(Si l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici)
Selon les données mises en ligne sur Géodes par Santé publique France (SPF) pour 2021, les taux de passage aux urgences (pour 10.000 passages aux urgences) les plus importants concernent les pathologies suivantes:
- traumatisme: 2.809 passages
- oto-rhino-laryngologie (ORL): 382
- gastro-entérite aiguë: 145
- pneumopathie: 102
- asthme: 95
- allergie: 75
- bronchite aiguë: 35
- grippe: 12.
Le taux d'hospitalisation après un passage aux urgences pour pneumopathie est particulièrement élevé et a dépassé les 70% en 2020, avec un pic de 73,2% en novembre 2020, avant de revenir à 64,4% en 2021.
gl/ab-nc/APMnews