Actualités de l'Urgence - APM
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DES BIOMARQUEURS RADIOLOGIQUES POUR AMÉLIORER LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL DE LA MALADIE DE PARKINSON
Ces résultats montrent "l'intérêt de la plateforme de biomarqueurs numériques dans le diagnostic différentiel des syndromes parkinsoniens", se félicite la société spin-off de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.
BrainTale a pour objectif d'analyser le cerveau "grâce à la quantification et à la standardisation de la substance blanche, basées sur une solution logicielle dispositif médical", qui propose des rapports cliniques après le traitement de données d'IRM en tenseur de diffusion.
Dans cette étude, Martin Grange de BrainTale et ses collègues se sont intéressés au diagnostic de la maladie de Parkinson, qui s'avère parfois difficile en raison de caractéristiques cliniques communes à d'autres maladies neurodégénératives, en particulier l'atrophie multisystématisée et la paralysie supranucléaire progressive.
Le diagnostic différentiel de ces troubles en pratique clinique est essentiel pour proposer une prise en charge adaptée aux patients.
De précédents travaux ont montré que dans l'atrophie multisystématisée et la paralysie supranucléaire progressive, il existe une atrophie de zones cérébrales qui n'est pas retrouvée dans la maladie de Parkinson, en association avec des lésions précoces de la substance blanche.
Dans cette étude, les chercheurs ont évalué la capacité de biomarqueurs d'IRM en tenseur de diffusion spécifiques à distinguer des patients avec une maladie de Parkinson d'autres atteints d'une atrophie multisystématisée ou d'une paralysie supranucléaire progressive.
Les données d'IRM de 189 patients ont été collectées d'autres études, avec 92 atteints d'une maladie de Parkinson, 55 avec une atrophie multisystématisée et 42 avec une la paralysie supranucléaire progressive, puis traitées par le système BrainTale-Care V3.0.
Un modèle de classification a été appliqué, permettant de différencier les patients atteints d'une maladie de Parkinson des autres avec une aire moyenne sous la courbe (ASC) de 0,87, une spécificité de 0,74 et une sensibilité de 0,90.
Ces résultats suggèrent que les biomarqueurs d'IRM en tenseur de diffusion peuvent servir au diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson à la fois dans un cadre de recherche pour le développement de nouveaux médicaments et de pratique clinique, concluent les chercheurs dans leur e-poster.
ld/nc/APMnews
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DES BIOMARQUEURS RADIOLOGIQUES POUR AMÉLIORER LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL DE LA MALADIE DE PARKINSON
Ces résultats montrent "l'intérêt de la plateforme de biomarqueurs numériques dans le diagnostic différentiel des syndromes parkinsoniens", se félicite la société spin-off de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.
BrainTale a pour objectif d'analyser le cerveau "grâce à la quantification et à la standardisation de la substance blanche, basées sur une solution logicielle dispositif médical", qui propose des rapports cliniques après le traitement de données d'IRM en tenseur de diffusion.
Dans cette étude, Martin Grange de BrainTale et ses collègues se sont intéressés au diagnostic de la maladie de Parkinson, qui s'avère parfois difficile en raison de caractéristiques cliniques communes à d'autres maladies neurodégénératives, en particulier l'atrophie multisystématisée et la paralysie supranucléaire progressive.
Le diagnostic différentiel de ces troubles en pratique clinique est essentiel pour proposer une prise en charge adaptée aux patients.
De précédents travaux ont montré que dans l'atrophie multisystématisée et la paralysie supranucléaire progressive, il existe une atrophie de zones cérébrales qui n'est pas retrouvée dans la maladie de Parkinson, en association avec des lésions précoces de la substance blanche.
Dans cette étude, les chercheurs ont évalué la capacité de biomarqueurs d'IRM en tenseur de diffusion spécifiques à distinguer des patients avec une maladie de Parkinson d'autres atteints d'une atrophie multisystématisée ou d'une paralysie supranucléaire progressive.
Les données d'IRM de 189 patients ont été collectées d'autres études, avec 92 atteints d'une maladie de Parkinson, 55 avec une atrophie multisystématisée et 42 avec une la paralysie supranucléaire progressive, puis traitées par le système BrainTale-Care V3.0.
Un modèle de classification a été appliqué, permettant de différencier les patients atteints d'une maladie de Parkinson des autres avec une aire moyenne sous la courbe (ASC) de 0,87, une spécificité de 0,74 et une sensibilité de 0,90.
Ces résultats suggèrent que les biomarqueurs d'IRM en tenseur de diffusion peuvent servir au diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson à la fois dans un cadre de recherche pour le développement de nouveaux médicaments et de pratique clinique, concluent les chercheurs dans leur e-poster.
ld/nc/APMnews