Actualités de l'Urgence - APM

BRETAGNE: Le GHT d'Armor signe un partenariat pour l'achat groupé d'énergies

SAINT-BRIEUC - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) d'Armor a signé vendredi avec le Syndicat départemental d'énergie des Côtes-d'Armor (SDE22) une convention de partenariat pour l'achat groupé d'énergies.

Le GHT d'Armor a choisi de rejoindre le groupement d'achat d'énergies coordonné par le SDE22 depuis 2014 pour l’électricité et le gaz naturel. Sa création avait été motivée par l’ouverture des marchés de l’énergie et la fin programmée des tarifs réglementés de vente du gaz et de l’électricité. Il regroupe 400 membres pour l’achat d’électricité et 129 membres pour l’achat de gaz.

Le GHT a sollicité l’acheteur énergie du SDE22 pour une étude comparative des conditions tarifaires des marchés du SDE22 et de ceux proposés par les centrales nationales auxquelles les hôpitaux ont l’habitude d’adhérer pour ce type d’achat.

Elle a révélé "des conditions financières plus intéressantes particulièrement pour l’électricité (de l’ordre de 18%)". Le GHT a donc choisi d’adhérer au groupement d’achat du SDE22 pour son prochain marché d’électricité qui débutera au 1er janvier 2026.

"La connaissance très fine qu’ont les acheteurs du SDE22 sur ce sujet complexe et la transparence sur les décisions d’achat sont de nature à nous rassurer sur notre choix", explique le GHT. En apportant un gros volume d’achat, "nous espérons que cela va avoir un impact significatif sur le coût du kWh, ce qui bénéficiera à tous les adhérents au marché du SDE22".

En 2023, la consommation totale d’électricité du GHT a été de près de 29 MWh, soit une dépense de 9,2 M€. Le centre hospitalier de Saint-Brieuc - Paimpol - Tréguier représente à lui seul près de 60% de la consommation du GHT. Sur Guingamp par exemple, le coût de l’électricité a augmenté de 203% entre 2022 et 2023 et il représente 9% des charges hôtelières et générales sur le secteur sanitaire et 17% sur le secteur des Ehpad.

ILE-DE-FRANCE: Un hôpital de jour sur l'endométriose ouvert à l'hôpital privé d'Antony (Hauts-de-Seine)

ANTONY (Hauts-de-Seine) - L'hôpital privé d'Antony a ouvert un hôpital de jour pour renforcer la prise en charge de l'endométriose, a annoncé le groupe Ramsay Santé dans un communiqué.

L'établissement propose ainsi "aux patientes déjà identifiées un accompagnement pluridisciplinaire et personnalisé selon la forme d'endométriose dont elles sont atteintes", a fait savoir le groupe.

Cet hôpital de jour, ouvert au printemps et créé en lien avec la filière EndoSud Ile-de-France, s'adresse à des femmes "atteintes d'endométriose modérée ou sévère", orientées "par leur radiologue de ville ou leur médecin traitant". Il peut accueillir près d'une douzaine de femmes par mois.

Le parcours de soin propose notamment une IRM pelvienne dès l'arrivée de la patiente en vue de la consultation en gynécologie, une séance d'échange avec une infirmière douleur et un rendez-vous avec une sage-femme sophrologue, selon le communiqué.

"Pour compléter notre accompagnement et pouvoir proposer une prise en charge globale, nous souhaiterions ajouter au parcours de soins un médecin de la douleur et une psychologue dans les prochains mois", précise le Dr Patrick Aristizabal, gynécologue obstétricien au sein de l'établissement, cité dans le communiqué.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital privé Médipôle Savoie certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - L'hôpital privé Médipôle Savoie, situé à Challes-les-Eaux, près de Chambéry, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", dans un rapport mis en ligne cette semaine.

L'établissement, privé à but lucratif, comprend 233 lits, 65 fauteuils et 13 box, principalement de chirurgie mais aussi de médecine, de soins médicaux de réadaptation (SMR) et d’urgence, avec une convention établie avec le CHU de Grenoble pour l’activité "SOS mains", avec une permanence de soins.

Il a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 87% du chapitre 2 (les équipes médicales et soignantes), et 96% du chapitre 3 (l'établissement).

"Le patient reçoit une information claire et adaptée en amont de son admission, avec la recherche systématique de son consentement, tenant compte de la réflexion bénéfice/risque discutée avec le patient, tracée dans le dossier patient informatisé (DPI), avec un accompagnement personnalisé des risques liés à sa santé (tabac, iatrogénie, chute). En service ambulatoire, le patient reçoit par SMS les informations nécessaires la veille", détaille la HAS, dans le chapitre 1.

En service d'urgences, "les circuits sont identifiés par profil de patient (enfant, handicap, oncologie...), avec une gestion des lits par une cellule dédiée". Les infirmiers d'accueil et d'orientation (IAO) "sont formés, ainsi qu'à la délégation de prescriptions d'imagerie pour les traumatismes mineurs, afin d'accélérer la prise en charge". "L'équipe d'urgence suit l'état des lits en temps réel, via une application informatique."

"Le dossier patient principalement informatique, […], alimenté tout au long du séjour, est accessible à l’ensemble des professionnels en temps utile, très ergonomique avec plusieurs interfaces" et "permet ainsi la coordination des équipes pluridisciplinaires, y compris quand le patient n’est pas affecté dans l’unité de spécialité adaptée (oncologie, SMR)".

"L’approvisionnement, le stockage et l’accès aux produits de santé respectent les bonnes pratiques (approvisionnement géré par la pharmacie, chariots scellés jusqu’à l’office de soins, locaux dans les services fermés, dotation urgente sécurisée, relevé des températures des armoires de stockage des médicaments thermosensibles…)", note par ailleurs la HAS.

Pour la HAS, l’établissement est "un acteur dynamique au sein de son territoire de santé", ayant "développé des partenariats opérationnels sur son territoire, tant avec les établissements adresseurs que les structures d’aval, afin de fluidifier le parcours du patient et améliorer son confort de vie (SOS mains, Prado, HAD, lits d'hébergement temporaire en Ehpad, communauté territoriale de santé, participation au GHT Savoie-Belley, 3C en cancérologie)".

Dans le chapitre 3, la HAS souligne aussi les actions du Médipôle en matière de sécurisation de ses bâtiments et dans le domaine de la transition écologique et énergétique.

En attendant une nouvelle visite, la HAS l'encourage prioritairement à: systématiser les analyses de pertinence (admission en HAD, acte transfusionnel); étendre le dispositif d’analyse des résultats cliniques et des pratiques à l’ensemble des secteurs de l’établissement (soins critiques en particulier); s’assurer de la compréhension et de l’appropriation par le patient (présence des représentants des usagers, expression de la satisfaction, DMP, messagerie sécurisée).

Rapport de certification Médipôle de Savoie, HAS, septembre 2024

OCCITANIE: Un patient du CH Gérard-Marchant (Toulouse) pris en charge aux urgences après avoir mis le feu à sa chambre

TOULOUSE - Un patient du centre hospitalier (CH) spécialisé Gérard-Marchant a été pris en charge aux urgences du CHU de Toulouse après avoir provoqué un incendie dans sa chambre lundi, a fait savoir l'établissement dans un communiqué rédigé mardi.

Le départ de feu a été détecté lundi à 17h30 dans une chambre sécurisée d'une unité d'admission du CH.

"Le feu provoqué par un patient a été rapidement maîtrisé par les équipes hospitalières et a ainsi pu être circonscrit à la chambre concernée, grâce à l'organisation des moyens de sécurité incendie mis en place dans l'établissement", a expliqué la direction. Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis 31) a pu ensuite éteindre les flammes.

Le patient a été transféré aux urgences de Purpan du CHU de Toulouse pour sa prise en charge somatique.

"Aucun autre patient ou professionnel n'a été impacté physiquement par le départ de feu", est-il souligné.

L'incendie a toutefois forcé le déplacement de cinq autres patients. L'un d'entre eux a pu être relogé dans l'unité et les quatre autres ont été transférés dans d'autres unités de l'établissement. Un accompagnement psychologique a par ailleurs été mis en place pour les professionnels exposés.

"Les chambres voisines nécessiteront néanmoins une décontamination suite à l'émanation de fumée et seront indisponibles quelques jours", a précisé le CH. Au total, cinq espaces d'hébergement et deux chambres sécurisées ont été affectés par l'incendie.

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH des Pyrénées a inauguré les nouveaux bâtiments des unités adultes et enfants à Orthez

ORTHEZ (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) des Pyrénées, spécialisé en psychiatrie, a inauguré vendredi de nouveaux bâtiments pour les unités adultes et enfants d'Orthez, selon un dossier de presse diffusé lundi.

La construction "permet de centraliser des unités autrefois dispersées, en articulant les 2 pôles de plain-pied et leurs espaces extérieurs respectifs dans un espace contraint". Elle est constituée d'"un plateau de 1.500 m² répartis en deux zones".

Le CH ajoute que "les nouveaux bâtiments à Orthez ne sont donc pas seulement une réponse à des besoins immédiats, mais aussi un investissement stratégique pour l'avenir de l'établissement et du territoire".

Le CH fait valoir que les locaux sont "modernes, fonctionnels et adaptés aux besoins spécifiques des patients, tout en améliorant les conditions de travail des professionnels de santé".

Le projet, dont les travaux avaient commencé en février 2023, a représenté un investissement de près de 5,6 millions d'euros (M€), dont 5 M€ pour les études et travaux, 370.000 € pour l'achat du terrain et 164.000 € réservés à l'acquisition d’équipements. Le CH a bénéficié d'une aide de 1 M€ de l'agence régionale de santé (ARS). L'établissement a mis sur la table plus de 2,2 M€ et souscrit à un emprunt bancaire de plus de 2,3 M€.

ILE-DE-FRANCE: Gustave-Roussy inaugure une structure consacrée aux soins de support

VILLEJUIF (Val-de-Marne) - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Gustave-Roussy a inauguré MyCare, une structure consacrée aux soins de support, qui est implantée sur le site de Chevilly-Larue, ville voisine de Villejuif.

Ce nouveau centre a été réalisé grâce au mécénat de Malakoff Humanis, précise Gustave-Roussy. Il est tourné vers l’accompagnement des patients, pour limiter les séquelles et améliorer leur qualité de vie, durant et après les traitements. Destiné à gérer les effets indésirables aussi bien physiques qu’émotionnels et sociaux, il propose une prise en charge personnalisée, "organisée selon les besoins lors des différents temps de la maladie: diagnostic, initiation de la prise en charge, fin des traitements".

"Les patients peuvent se voir proposer des séances d’activité physique adaptée (séances de groupe, Pilates), des approches physio-corporelles (méditation pleine conscience, yoga, hypnothérapie, acupuncture), un accompagnement socio-esthétique (conseils en image et soins esthétiques), des pratiques artistiques (ateliers d’art, de danse ou encore de théâtre) et des ateliers culinaires", détaille le CLCC dans un communiqué.

De plus, MyCare propose aux femmes guéries d’un cancer du sein la "journée transition" qui inclut une consultation individuelle et plusieurs ateliers organisés en petits groupes.

Les accompagnements proposés dans MyCare "sont évalués à travers des études cliniques inédites, pour valider scientifiquement des parcours innovants de soins de support".

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH d'Agen-Nérac se dote d'un nouveau scanner

AGEN - Le centre hospitalier (CH) d'Agen-Nérac a acquis un nouveau scanner, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

Ce scanner Somatom X* du fabricant Siemens Healthineers remplace un ancien appareil. Mis en service jeudi, le nouveau scanner est censé permettre "d'accroître la qualité des examens, de diminuer l'irradiation des patients et de faciliter les conditions de travail des professionnels".

L'établissement précise que le nouvel appareil comporte "une ouverture large de 82 cm pour limiter l’appréhension et améliorer le confort du patient, pour rendre aussi possible l’imagerie bariatrique quelle que soit la corpulence du patient".

Ce scanner a nécessité un investissement de 700.000 €, a précisé mercredi le CH à APMnews.

L'établissement de santé a par ailleurs annoncé étudier "l'installation d’un nouveau scanner dans un environnement de type bloc opératoire et [consacré] à l'imagerie interventionnelle".

ILE-DE-FRANCE: Le GHU Paris psychiatrie et neurosciences certifié par la HAS

PARIS - Le GHU Paris Psychiatrie et neurosciences a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), dans un rapport publié vendredi.

L'établissement a rempli 94% des critères du chapitre 1 (le patient), 95% des critères du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% des critères du troisième chapitre (l'établissement).

Dans le premier chapitre, les experts ont conclu que le patient (adulte ou enfant) admis en hospitalisation reçoit bien une "information claire et adaptée sur son état de santé et la possibilité d'exprimer son consentement libre et éclairé sur ses soins".

En ambulatoire en revanche, ils ont regretté que le patient pris en charge ne dispose pas "systématiquement d'un document adapté qui lui indique les événements indésirables possibles ainsi que la conduite à tenir". De même, la HAS a relevé un manque d'informations récurrent "sur les directives anticipées".

En matière de conditions d'accueil, l'instance a noté l'absence "d'oculus masqués sur les portes des chambres", déplorant que ce problème nuisant à l'intimité des patients ait déjà été "signalé" lors de la précédente visite de certification.

Dans certaines unités de psychiatrie, "des chambres dites sécurisées peuvent être utilisées comme chambres standards" et il arrive aussi "d'admettre un patient en isolement [dans une chambre] ne disposant pas des normes d'une véritable chambre d'isolement", pointe le rapport, notant que cela a été signalé par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dans ses rapports de 2015 et 2020.

Au titre du chapitre 2, la HAS a également regretté que des patients en hospitalisation libre puissent "être admis en secteur fermé sans être clairement informés de cette situation et sans possibilité de sortir du bâtiment librement".

La HAS encourage prioritairement l’établissement à: déployer le système prévu pour permettre aux patients en hospitalisation libre, admis en secteur fermé, de sortir librement; installer, selon le planning prévu, les volets sur tous les oculi des portes des chambres des services de psychiatrie; finaliser la mise aux normes et assurer une bonne utilisation des chambres d’isolement; réaliser systématiquement l’examen somatique par un médecin autre que celui qui a réalisé l’évaluation mentale.

Elle recommande aussi de sécuriser toutes les armoires à pharmacie, et d'améliorer l’ergonomie du dossier patient ainsi que l’utilisation des solutions hydro-alcooliques.

Rapport de certification du GHU Paris Psychiatrie et neurosciences , HAS, septembre 2024

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