Actualités de l'Urgence - APM

04/07 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: SAMU DES HAUTS-DE-SEINE (AP-HP), CHU DE BREST, CENTRE EUGÈNE-MARQUIS (RENNES)

Le 4 juillet 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le Samu 92 met en place une unité mobile "Evacare" de réanimation

PARIS - Le Samu des Hauts-de-Seine (AP-HP) monte une unité mobile hospitalière (UMH) collective, "Evacare", un autocar qui permet la prise en charge et le transport de quatre à huit patients de réanimation, en totale autonomie pendant plus de 12 heures et sur une distance de plus de 1.000 km, a expliqué l'Assistance publique-hôpitaux de Paris jeudi dans un communiqué.

A l'approche des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, "les services de santé et de secours, notamment les Samu, se préparent à un éventuel afflux massif de victimes", souligne le CHU francilien. L'Evacare, qui avait été expérimenté pendant l'épidémie de Covid-19 pour assurer le transport de plusieurs patients de réanimation en région, "ainsi que lors de précédents exercices de médecine de catastrophe, vient à nouveau d'être équipé par le Samu 92 de l'AP-HP", basé à l'hôpital Raymond-Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine).

Ce dispositif est financé et accompagné par le ministère du travail, de la santé et des solidarités, à la demande du centre de crises sanitaires, souligne l'AP-HP, qui ne précise pas le coût du dispositif dans le communiqué. Il est développé sur la base d'un véhicule dit de "grand tourisme".

Pour la période des JOP 2024, l'équipe soignante est constituée par des professionnels du Samu 92: "au minimum deux médecins urgentistes et quatre soignants (dont au moins deux infirmiers diplômés d'Etat et un ambulancier-logisticien). Le car sera conduit par des personnels de la société Transdev."

Chaque poste de soins comprend une civière, une alimentation en oxygène avec 12 heures d'autonomie, un support à poches de perfusion, quatre prises électriques alimentées en 220 volts, une alimentation électrique pour l'ensemble du matériel biomédical et un éclairage indépendant.

Le périmètre d'intervention de l'Evacare "couvre une zone géographique large", puisqu'il "peut aller jusqu'à 1.000 km ou 12 heures de prise en charge en autonomie complète et il est mobilisable jour et nuit".

Il peut être utilisé pour des transferts inter-hospitaliers ou des interventions primaires dans le cadre de la réponse aux situations sanitaires exceptionnelles prévue par le dispositif Orsan dans ses déclinaisons:

  • Amavi (afflux massif de victimes), en cas d'accidents collectifs, de terrorisme ou catastrophe naturelle
  • Epi-Clim, en cas d'épidémie saisonnière ou d'événement climatique
  • REB ou NRC en cas d'accident biologique ou nucléaire.

Cette unité mobile hospitalière "peut être positionnée en anticipation sur des dispositifs prévisionnels de secours comme la cérémonie d'ouverture" des JOP.

Ce concept "rejoint le stock stratégique des moyens nationaux 'Santé' géré par le Centre de crises sanitaires du ministère du travail, de la santé et des solidarités", précise l'AP-HP. "Il vient compléter l'arsenal des moyens à disposition de l'Etat pour appuyer un territoire en difficulté."

BRETAGNE: Ouverture d'une école d'infirmière puéricultrice à Brest

BREST (Finistère) - Une nouvelle école d'infirmière puéricultrice ouvre ses portes à Brest, rue Colbert au sein de l’institut de formation des professionnels de santé (IFPS) et en collaboration avec le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest, a annoncé l'établissement jeudi lors d'une conférence de presse.

Cette institution est consacrée à la formation de professionnels spécialisés dans le soin des enfants de 0 à 18 ans et de leur famille.

Jusqu'à présent, la seule école de formation en puériculture en Bretagne était située à Rennes, ce qui pouvait poser des contraintes logistiques pour les étudiants de Brest et des environs. Les frais de logement et les trajets pouvaient rendre la formation moins accessible pour les infirmiers de Bretagne Occidentale, note le CHU.

Le concours d’admission a eu lieu, et une promotion de 30 étudiants commencera ses cours le 1er octobre à Brest. Les stages, partie intégrante de la formation, se dérouleront dans divers établissements de santé du territoire, incluant des maternités, les centres de protection maternelle et infantile, les structures d'accueil et des services pédiatriques.

Cette ouverture a été portée par l’IFPS et par le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest. Elle est rendue possible grâce au soutien de la Région Bretagne et de l’agence régionale de santé (ARS). Le projet bénéficie également de l’appui de l’Université de Bretagne Occidentale.

La formation est accessible aux titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier (IDE) ou de sage-femme, ainsi qu’aux étudiants en dernière année de ces cursus ayant réussi les épreuves d’admission.

D'une durée de 12 mois, la formation est en alternance et comprend 650 heures d’enseignement théorique, 710 heures de pratique et 140 heures de travaux dirigés.

BRETAGNE: Le Centre Eugène-Marquis (Rennes) propose la radiothérapie interne vectorisée en ambulatoire

RENNES - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Eugène-Marquis à Rennes s'adapte pour proposer la radiothérapie interne vectorisée (RIV) en ambulatoire et prendre en charge un nombre croissant de patients, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"Cette démarche va lui permettre d’augmenter ses capacités de traitement pour pouvoir proposer cette thérapie à un plus grand nombre de patients", indique le CLCC rennais.

"La possibilité récente de traiter certains cancers de la prostate métastatiques (cancer le plus fréquent chez l’homme) par RIV a nécessité une réorganisation importante du département de médecine nucléaire du Centre Eugène-Marquis, avec le recrutement et la formation de professionnels de santé, pour pouvoir prendre en charge un nombre sans cesse croissant de patients venant de l’Ille-et-Vilaine et des départements voisins, passant d’environ 40 traitements en 2022 à plus de 300 en 2024."

Le centre rennais est le seul établissement de Bretagne avec le CHU de Brest à proposer cette radiothérapie et il souhaite développer "cette activité d’avenir" et "rendre accessible cette innovation aux patients grâce à ses infrastructures adaptées et son personnel expert dans la gestion de la radioactivité médicale".

La RIV permet de cibler les métastases à l’échelle microscopique en utilisant des vecteurs qui acheminent par voie intraveineuse les doses de radiation directement dans les cellules tumorales, limitant la toxicité aux tissus sains. Principalement utilisée à l’heure actuelle pour les tumeurs neuroendocrines digestives et les cancers de la prostate métastatiques, la RIV pourrait permettre à l’avenir de traiter différents types de cancers, à mesure que se développent de nouvelles molécules dans le domaine radiopharmaceutique (cf dépêche du 21/06/2024 à 17:16).

/sl-mlb/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

04/07 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: SAMU DES HAUTS-DE-SEINE (AP-HP), CHU DE BREST, CENTRE EUGÈNE-MARQUIS (RENNES)

Le 4 juillet 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le Samu 92 met en place une unité mobile "Evacare" de réanimation

PARIS - Le Samu des Hauts-de-Seine (AP-HP) monte une unité mobile hospitalière (UMH) collective, "Evacare", un autocar qui permet la prise en charge et le transport de quatre à huit patients de réanimation, en totale autonomie pendant plus de 12 heures et sur une distance de plus de 1.000 km, a expliqué l'Assistance publique-hôpitaux de Paris jeudi dans un communiqué.

A l'approche des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, "les services de santé et de secours, notamment les Samu, se préparent à un éventuel afflux massif de victimes", souligne le CHU francilien. L'Evacare, qui avait été expérimenté pendant l'épidémie de Covid-19 pour assurer le transport de plusieurs patients de réanimation en région, "ainsi que lors de précédents exercices de médecine de catastrophe, vient à nouveau d'être équipé par le Samu 92 de l'AP-HP", basé à l'hôpital Raymond-Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine).

Ce dispositif est financé et accompagné par le ministère du travail, de la santé et des solidarités, à la demande du centre de crises sanitaires, souligne l'AP-HP, qui ne précise pas le coût du dispositif dans le communiqué. Il est développé sur la base d'un véhicule dit de "grand tourisme".

Pour la période des JOP 2024, l'équipe soignante est constituée par des professionnels du Samu 92: "au minimum deux médecins urgentistes et quatre soignants (dont au moins deux infirmiers diplômés d'Etat et un ambulancier-logisticien). Le car sera conduit par des personnels de la société Transdev."

Chaque poste de soins comprend une civière, une alimentation en oxygène avec 12 heures d'autonomie, un support à poches de perfusion, quatre prises électriques alimentées en 220 volts, une alimentation électrique pour l'ensemble du matériel biomédical et un éclairage indépendant.

Le périmètre d'intervention de l'Evacare "couvre une zone géographique large", puisqu'il "peut aller jusqu'à 1.000 km ou 12 heures de prise en charge en autonomie complète et il est mobilisable jour et nuit".

Il peut être utilisé pour des transferts inter-hospitaliers ou des interventions primaires dans le cadre de la réponse aux situations sanitaires exceptionnelles prévue par le dispositif Orsan dans ses déclinaisons:

  • Amavi (afflux massif de victimes), en cas d'accidents collectifs, de terrorisme ou catastrophe naturelle
  • Epi-Clim, en cas d'épidémie saisonnière ou d'événement climatique
  • REB ou NRC en cas d'accident biologique ou nucléaire.

Cette unité mobile hospitalière "peut être positionnée en anticipation sur des dispositifs prévisionnels de secours comme la cérémonie d'ouverture" des JOP.

Ce concept "rejoint le stock stratégique des moyens nationaux 'Santé' géré par le Centre de crises sanitaires du ministère du travail, de la santé et des solidarités", précise l'AP-HP. "Il vient compléter l'arsenal des moyens à disposition de l'Etat pour appuyer un territoire en difficulté."

BRETAGNE: Ouverture d'une école d'infirmière puéricultrice à Brest

BREST (Finistère) - Une nouvelle école d'infirmière puéricultrice ouvre ses portes à Brest, rue Colbert au sein de l’institut de formation des professionnels de santé (IFPS) et en collaboration avec le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest, a annoncé l'établissement jeudi lors d'une conférence de presse.

Cette institution est consacrée à la formation de professionnels spécialisés dans le soin des enfants de 0 à 18 ans et de leur famille.

Jusqu'à présent, la seule école de formation en puériculture en Bretagne était située à Rennes, ce qui pouvait poser des contraintes logistiques pour les étudiants de Brest et des environs. Les frais de logement et les trajets pouvaient rendre la formation moins accessible pour les infirmiers de Bretagne Occidentale, note le CHU.

Le concours d’admission a eu lieu, et une promotion de 30 étudiants commencera ses cours le 1er octobre à Brest. Les stages, partie intégrante de la formation, se dérouleront dans divers établissements de santé du territoire, incluant des maternités, les centres de protection maternelle et infantile, les structures d'accueil et des services pédiatriques.

Cette ouverture a été portée par l’IFPS et par le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest. Elle est rendue possible grâce au soutien de la Région Bretagne et de l’agence régionale de santé (ARS). Le projet bénéficie également de l’appui de l’Université de Bretagne Occidentale.

La formation est accessible aux titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier (IDE) ou de sage-femme, ainsi qu’aux étudiants en dernière année de ces cursus ayant réussi les épreuves d’admission.

D'une durée de 12 mois, la formation est en alternance et comprend 650 heures d’enseignement théorique, 710 heures de pratique et 140 heures de travaux dirigés.

BRETAGNE: Le Centre Eugène-Marquis (Rennes) propose la radiothérapie interne vectorisée en ambulatoire

RENNES - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Eugène-Marquis à Rennes s'adapte pour proposer la radiothérapie interne vectorisée (RIV) en ambulatoire et prendre en charge un nombre croissant de patients, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"Cette démarche va lui permettre d’augmenter ses capacités de traitement pour pouvoir proposer cette thérapie à un plus grand nombre de patients", indique le CLCC rennais.

"La possibilité récente de traiter certains cancers de la prostate métastatiques (cancer le plus fréquent chez l’homme) par RIV a nécessité une réorganisation importante du département de médecine nucléaire du Centre Eugène-Marquis, avec le recrutement et la formation de professionnels de santé, pour pouvoir prendre en charge un nombre sans cesse croissant de patients venant de l’Ille-et-Vilaine et des départements voisins, passant d’environ 40 traitements en 2022 à plus de 300 en 2024."

Le centre rennais est le seul établissement de Bretagne avec le CHU de Brest à proposer cette radiothérapie et il souhaite développer "cette activité d’avenir" et "rendre accessible cette innovation aux patients grâce à ses infrastructures adaptées et son personnel expert dans la gestion de la radioactivité médicale".

La RIV permet de cibler les métastases à l’échelle microscopique en utilisant des vecteurs qui acheminent par voie intraveineuse les doses de radiation directement dans les cellules tumorales, limitant la toxicité aux tissus sains. Principalement utilisée à l’heure actuelle pour les tumeurs neuroendocrines digestives et les cancers de la prostate métastatiques, la RIV pourrait permettre à l’avenir de traiter différents types de cancers, à mesure que se développent de nouvelles molécules dans le domaine radiopharmaceutique (cf dépêche du 21/06/2024 à 17:16).

/sl-mlb/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.