Actualités de l'Urgence - APM

Elle succède à Jérémy Graziani "qui a quitté ses fonctions le 3 mai pour rejoindre les laboratoires d'Anapath de Vivalto Santé", précise le groupe. Il est devenu directeur opérationnel des laboratoires d'anatomocytopathologie du groupe.

Diplômée d'un DESS de droit de la santé option gestion hospitalière obtenu à l’université Paris XI de Sceaux (Hauts-de-Seine), Elsa Grunfeld a débuté en tant que directrice de la clinique de Toutes Aures à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) en 1997. En 2001, elle a pris les fonctions de directrice du centre de traitement des maladies rénales à Bordeaux.

Après avoir été nommée directrice de la clinique bordelaise Theodore-Ducos à Bordeaux en 2005, elle est devenue en 2012, consultante indépendante sur des sujets RH auprès d’établissements sanitaires et médico-sociaux.

Elle a rejoint Vivalto Santé en 2022 en tant que directrice de la clinique de la région Mantaise et du centre d’hémodialyse de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon dispose de trois robots dans ses blocs opératoires

DIJON - Le CHU Dijon Bourgogne met en service, au sein de ses plateaux techniques, deux nouveaux robots Da Vinci* (Intuitive Surgical) portant à trois le nombre d'équipements dans ses blocs et réserve un modèle plus ancien à la formation, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé mercredi.

Le CHU de Dijon avait déjà deux robots et deux modèles de dernière génération lui ont été livrés le 12 juin. "Ils seront mis en service à l’automne, après une phase de calages techniques et de formation des personnels de bloc. L’acquisition de ces robots porte à quatre le nombre de robots chirurgicaux en service au CHU dont trois sont installés dans les blocs opératoires. Le quatrième appareil, le plus ancien, sera désormais uniquement dédié à la formation", détaille le CHU.

L'établissement avait acquis un premier robot de génération S en 2008 puis un deuxième appareil, de génération Xi, en 2017. Ces deux robots, installés au sein des blocs de l’hôpital François-Mitterrand, sont largement utilisés pour les interventions en chirurgie digestive, thoracique, urologique, pédiatrique et gynécologique. Le troisième appareil sera implanté au sein du plateau interventionnel du pôle mère-enfant, pour faciliter l’accès au robot pour les équipes de pédiatrie et de gynécologie.

Le CHU Dijon Bourgogne engage environ 1,7 million d’euros dans ce projet de chirurgie robotique, visant à renforcer son plateau technique au service de la qualité de prise en charge des patients et de la formation des chirurgiens.

Le renforcement du parc robotique était indispensable car les deux robots en place jusqu’à présent sont fortement sollicités avec chaque année, plus de 600 procédures conduites sur les deux machines actuellement en service, explique le CHU. L’utilisation d’un robot lors d’un acte chirurgical représente une garantie de sécurité et de précision. L’image grossie x10 de la zone à opérer et la dextérité de la machine assurent des résultats à très haut niveau de qualité, avec une fiabilité maximale, fait-il valoir.

Le robot rend faisables des procédures mini-invasives nettement moins traumatisantes et douloureuses pour les patients et la durée d’hospitalisation est réduite ainsi que le temps de convalescence, ajoute-t-il.

Les robots nouvelle génération, dotés d’une double console, autorisent la formation des jeunes chirurgiens, qui peuvent s’initier à la manipulation de la machine aux côtés d’un professionnel expérimenté. Les robots de modèle Xi sont également équipés d’un hub qui assure l’enregistrement vidéo automatisé des interventions, très utile à la formation mais également à la collaboration avec d’autres centres hospitaliers.

Le CHU Dijon Bourgogne, qui est désormais l’un des hôpitaux de sa catégorie les mieux équipés, est susceptible d’accueillir des équipes d’autres établissements, qui souhaitent réaliser des interventions au sein de son plateau technique ou qui viennent se former à la chirurgie robotique, notamment auprès du Pr Pierre-Benoit Pagès, formateur agréé par le fabricant de ces robots.

Cette acquisition fait suite notamment à la mise en service de deux salles multimodales, permettant d’assurer des interventions chirurgicales qui bénéficient de l’apport de toutes les technologies d’imagerie. La chirurgie et les activités interventionnelles sont l’un des cinq programmes hospitalo-universitaires prioritaires du nouveau projet d’établissement 2024/2028 du CHU. La chirurgie robotique étant largement indiquée en oncologie, elle conforte également un autre de ces cinq programmes prioritaires qui est la cancérologie.

BRETAGNE: Finistère: les CH de Landerneau et de la Presqu'île de Crozon certifiés par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Les centres hospitaliers (CH) Ferdinand-Grall à Landerneau et de la Presqu'île de Crozon (Finistère), membres du groupement hospitalier de territoire (GHT) Bretagne Occidentale, ont été certifiés avec le niveau "qualité des soins confirmés" par la Haute autorité de santé (HAS), selon deux rapports mis en ligne lundi.

Le CH de Landerneau a atteint un taux de 96% pour le chapitre 1 (le patient), 95% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement).

"Les patients sont dans la majorité des cas informés des soins, des traitements et des hypothèses et confirmations diagnostiques qui leur sont proposés. Ils sont globalement associés à la réflexion bénéfice/risque de toute décision majeure pour leur prise en charge", ont relevé les experts visiteurs.

"Aux urgences, les patients peuvent être amenés à attendre dans le couloir, ce qui ne permet pas, entre autres, un respect de l’intimité et de la dignité des patients. Des paravents sont utilisés pour préserver autant que faire se peut l'intimité des patients qui attendent dans le couloir. A noter que des travaux de restructuration du service sont programmés en 2024. En santé mentale adulte, certains plafonds de chambres sont tachés par des moisissures. Une rénovation progressive des chambres est programmée", mentionne le rapport.

Les professionnels ont une bonne connaissance des modalités de l’alerte et l’activation des plans de crise, relève-t-il aussi.

D'ici la prochaine visite dans quatre ans, la HAS encourage prioritairement l'établissement à renforcer la confidentialité des informations concernant les patients, renforcer les échanges d'informations entre les secteurs interventionnels et les secteurs de soins, renforcer les bonnes pratiques liées à la prise en charge des mineurs et garantir les bonnes pratiques liées aux prescriptions d'antibioprophyalxie.

Le CH de la Presqu'île de Crozon a atteint un taux de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 86% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 92% pour le chapitre 3 (l'établissement).

L'établissement est "résolument engagé dans le respect des droits du patient au quotidien" et une information claire et adaptée est délivrée au patient ou à son entourage de façon à requérir son (leur) adhésion au projet de soins, note le rapport.

Cet hôpital de proximité avec une offre de gériatrie s’inscrit dans une démarche d’hôpital promoteur de santé, en collaboration avec la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) dont les actions concernent l’éducation thérapeutique du patient diabétique, la prévention des violences intrafamiliales, l'accès aux soins ou l'activité physique.

"Le parcours du patient repose sur une importante coordination entre professionnels du CH et les professionnels libéraux du territoire pour la prise en charge pendant l'hospitalisation (médecins, orthophoniste, diététiciennes) et après les sorties (kinésithérapeutes", mais "la pertinence des prescriptions des antibiotiques n'est pas toujours argumentée", ont relevé les experts visiteurs.

Le circuit du médicament est bien maîtrisé mais "le bilan comparatif des traitements médicamenteux à l'entrée et à la sortie avec justifications des différences" n'est pas retrouvé.

D'ici la prochaine visite dans quatre ans, la HAS encourage prioritairement l’établissement à poursuivre le travail engagé pour garantir le respect des bonnes pratiques liées à l’antibiothérapie, renforcer la prise en charge des patients vulnérables à la sortie, notamment la prise en charge médicamenteuse, renforcer l’appropriation par les patients des informations les concernant, et développer davantage le recueil et l’analyse de l’expérience.

rapport de certification HAS CH de Landerneau

Rapport de certification HAS hôpital de la Presqu'île de Crozon

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Isère: les CH de Bourgoin-Jallieu et de Pont-de-Beauvoisin vont fermer leurs urgences certaines nuits ou en journée, pendant l'été

BOURGOIN JALLIEU (Isère) - Les centres hospitaliers de Bourgoin-Jallieu et de Pont-de-Beauvoisin (membres du groupement Nord-Dauphiné) ont annoncé qu'en raison du manque de médecins urgentistes, ils allaient une nouvelle fois fermer leurs urgences adultes, certaines nuits et ou en journée, au cours de l'été.

Ainsi, les urgences adultes des deux établissements seront fermées les nuits (de 20h à 8h30) des 28 et 29 juin.

Les urgences adultes du CH de Pont de Beauvoisin fermeront les journées (de 8h30 à 20h) des 21 et 22 juin.

D'autres fermetures pourraient intervenir en juillet et en août, sachant les urgences pédiatriques, gynécologiques, maternité et psychiatriques "restent ouvertes" et que le Smur "reste en activité à 100%", assurent les CH.

Le communiqué contient également la carte des dispositifs de permanence de soins ambulatoires sur le Nord-Isère.

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