Actualités de l'Urgence - APM

10/01 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL SAINT-JOSEPH DE MARSEILLE, CH DU MANS, CH D'AUCH, CH DE CAYENNE, CHI DE MONTREUIL, INSTITUT MÉDICAL SPÉCIALISÉ D'EURE-ET-LOIR, CHU DE BESANÇON

Le 10 janvier 2023 (APMnews) -

PACA: "Retour à la normale" aux urgences de l'Hôpital Saint-Joseph à Marseille après une semaine de régulation

MARSEILLE - Le service des urgences adultes de l'Hôpital Saint-Joseph de Marseille est revenu à un fonctionnement "normal" lundi, après une semaine de régulation des patients par manque de personnels, a annoncé l'établissement dans un communiqué.

L'accès aux urgences adultes était régulé depuis le lundi 3 janvier en conséquence de "plusieurs arrêts maladie" de personnels (cf dépêche du 03/01/2023 à 17:50).

Le service "a repris un fonctionnement normal" depuis lundi. "L'équipe médicale et soignante est désormais au complet pour accueillir et prendre en charge les patients", écrit l'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic).

La direction de l'Hôpital Saint-Joseph "tient à remercier particulièrement le Samu, l'AP-HM [Assistance publique-hôpitaux de Marseille], la clinique Bonneveine et le Sdis [service départemental d'incendie et de secours], ainsi que l'ensemble des établissements de la ville, pour leur soutien précieux, qui a permis à l'établissement de poursuivre ses missions de service public durant la période de tension, en lien avec l'ARS [agence régionale de santé]".

L'établissement "salue et remercie également l'engagement des médecins et professionnels du service des urgences et des personnels d'autres services venus en renfort durant la période de fonctionnement en équipe restreinte, du 2 au 8 janvier derniers", poursuit-il.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans annonce des déprogrammations pendant trois semaines

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans est contraint de procéder à des déprogrammations d'actes médicaux et chirurgicaux sur une période de trois semaines en janvier du fait de la surcharge d'activité, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé vendredi.

"Face au niveau inédit de saturation de l'ensemble des services du centre hospitalier du Mans (Samu-SAS, urgences, hospitalisation), aggravé par les épidémies hivernales et le manque de professionnels de santé sur l'ensemble du territoire", les membres de la cellule de crise de l'établissement ont acté un plan de déprogrammation de certains actes médicaux et chirurgicaux du 9 au 27 janvier, dans le cadre du plan blanc.

"Seuls les actes médicaux et chirurgicaux non urgents, pouvant être déprogrammés sans perte de chance pour les patients, seront reportés. L'activité de cancérologie, notamment, est maintenue intégralement. Les patients concernés seront contactés directement par les services de l'hôpital", indique le CH.

Le niveau de déprogrammation nécessaire sera réévalué quotidiennement, au plus juste des besoins, afin de maintenir un maximum d'actes médicaux et chirurgicaux pour les patients, ajoute la direction.

La direction et les membres de la cellule de crise invitent la population "à faire preuve de la plus grande compréhension et bienveillance vis-à-vis de nos professionnels" et ils saluent "l'engagement et l'esprit de solidarité des équipes du CHM".

L'hôpital du Mans a déclenché son plan blanc le 16 novembre 2022, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/11/2022 à 17:53).

OCCITANIE: Le terrain pour la reconstruction du CH d'Auch n'a pas encore été choisi

AUCH - Le futur site d'implantation du centre hospitalier (CH) d'Auch n'a pas encore été choisi, alors que le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a visité lundi l'établissement pour aborder notamment le sujet de la reconstruction, a-t-on appris mardi auprès du CH.

L'hôpital doit être reconstruit sur un nouveau site. Cela doit se faire d'ici "2030", a précisé l'établissement. Il doit recevoir un soutien financier de 135 millions d'euros (M€) dont 117 M€ de la part de l'Etat dans le cadre du Ségur de la santé (volet investissement), et 18 M€ de la Région Occitanie, comme annoncé par le gouvernement en février 2022 (cf dépêche du 18/02/2022 à 17:43).

"J'ai pu échanger avec les élus du territoire, il y a maintenant des pistes très sérieuses" sur le choix du site de reconstruction, "la décision va être prise dans les semaines qui viennent", a déclaré le ministre lors de sa visite, d'après des propos rapportés mardi dans La Dépêche du Midi. Le quotidien régional évoque un choix entre deux sites: Auch ou Pavie (Gers).

Le CH d'Auch espère finaliser "dès que possible" son projet médico-soignant. C'est la priorité car ce projet déterminera le cahier des charges à suivre pour le dimensionnement et la conception du futur hôpital, a indiqué l'établissement à APMnews.

GUYANE: Le CH de Cayenne ferme une partie de son bloc opératoire après un dégât des eaux

CAYENNE - Le centre hospitalier (CH) de Cayenne a fermé une partie de ses salles d'opération à la suite d'un dégât des eaux lors de travaux d'étanchéité, a annoncé lundi l'établissement dans un communiqué.

Ces travaux ont été décidés "en mars 2021 afin d'apporter une étanchéité totale, à l'air humide et à l'eau à l'ensemble des salles de bloc", explique l'hôpital.

Ils ont commencé ces "dernières semaines". Lors des "interventions prévues et programmées", un "incident technique a provoqué un dégât des eaux qui a obligé l'établissement à fermer certaines des huit salles d'opération, sans obérer toutefois sa capacité à prendre en charge l'ensemble des urgences chirurgicales générales et gynécologiques du territoire", poursuit-il.

La "réparation a été faite et les analyses sont en cours afin de valider la réouverture de l'ensemble des salles d'opération".

"Dans l'attente de la réouverture de toutes ses salles", le CH "a pu compter sur la collaboration de l'Hôpital privé Saint-Gabriel [à Cayenne, groupe Guyane Santé]" qui a mis "à disposition une partie de ses salles de bloc opératoire", permettant le "maintien des interventions chirurgicales non urgentes programmées" du CH.

L'hôpital de Cayenne "fournit les moyens humains et financiers nécessaires à la bonne tenue de ces activités", précise-t-il.

ILE-DE-FRANCE: Seine-Saint-Denis: le CHI de Montreuil lance son nouveau portail patient

MONTREUIL (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Montreuil a mis en service son nouveau portail patient, a annoncé le groupement hospitalier de territoire (GHT) Grand Paris Nord Est (GPNE) dans un communiqué.

Il s'agit du portail Digihosp Patient* développé par le groupement d'intérêt public (GIP) Mipih (Midi-Picardie informatique hospitalière), accessible sur un site spécifique, le site du GHT ou l'application Digihosp.

L'objectif de ce projet, lancé par la direction des recettes et du parcours administratif du patient du GHT, est de simplifier les démarches administratives des patients, en permettant notamment de réaliser la préadmission en ligne, de transmettre les pièces justificatives et de payer ses factures.

Le GHT espère ainsi "réduire voire supprimer le temps d'attente lors de l'admission en hospitalisation ou en actes et consultations externes". Un accueil spécifique est prévu pour les patients ayant utilisé le portail pour leur préadmission afin de les diriger directement vers leur lieu de prise en charge médicale.

Le portail patient sera déployé sur les sites d'Aulnay-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) à la fin du premier trimestre.

CENTRE-VAL DE LOIRE: L'ARS et l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir planchent sur des solutions pour pallier la suppression de lits de SSR spécialisés

VERNOUILLET (Eure-et-Loir) - L'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire travaille avec l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir à Vernouillet (Clinea, groupe Orpea) sur des solutions pour pallier la suppression de 79 lits et places de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisés, a-t-on appris auprès de l'agence et d'Orpea.

Orpea a indiqué à APMnews mardi que l'activité des services SSR spécialisés dans la prise en charge des affections cardiovasculaires (30 lits et 5 places) et SSR de médecine (39 lits et 5 places) de l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir avait été "temporairement suspendue" par la direction d'établissement au printemps 2022.

Et ce, en raison des difficultés "à recruter les médecins nécessaires pour assurer la bonne prise en charge des patients", explique Orpea. La suspension ayant duré plus de six mois, l'ARS "a notifié sa décision de rendre caduques" les autorisations des activités de SSR concernées.

La situation de l'institut "fait l'objet d'échanges entre l'ARS et les acteurs concernés depuis de nombreux mois", a relaté l'agence à APMnews jeudi. Ces échanges "se poursuivent avec l'établissement afin d'augmenter ses capacités en lits de SSR polyvalent et, ainsi, répondre aux besoins de la population dans le cadre des tensions hospitalières actuelles", précise l'ARS.

Orpea confirme que "la direction de l'établissement et son équipe travaillent depuis plusieurs mois, en collaboration avec l'ARS et les acteurs du territoire", notamment le centre hospitalier (CH) de Dreux, "sur de nouvelles orientations de ces 70 lits dans le cadre d'un projet médical de territoire".

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Des "investigations complémentaires" après le décès d'un patient aux urgences du CHU de Besançon

BESANÇON - La direction du CHU de Besançon mène des investigations complémentaires pour faire la lumière sur le décès d'un octogénaire survenu la semaine dernière dans le service des urgences de l'établissement, a-t-elle indiqué lundi à APMnews, niant toutefois avoir laissé le patient "18 heures sans prise en charge".

Après un premier passage aux urgences du CHU de Besançon le 31 décembre 2022, au cours duquel un médecin l'a examiné et a prononcé un retour à domicile, le patient de 84 ans serait retourné aux urgences le mercredi 4 janvier vers 23h, se plaignant de douleurs abdominales.

Il est décédé le lendemain en fin d'après-midi, peu après avoir réalisé un scanner, a confirmé l'établissement.

"Les premiers éléments recueillis à ce stade ne permettent pas de faire le lien entre les tensions très fortes que subissent les urgences, y compris ces jours-là, et le décès de ce patient", a néanmoins affirmé la direction.

Celle-ci rejette de fait les accusations d'une soignante du CHU, interrogée la semaine dernière par L'Est républicain, qui avance que l'octogénaire est décédé "après avoir attendu 18 heures sur un brancard".

Si la direction reconnaît que le patient a, en tout, passé 18 heures aux urgences, elle assure que l'homme a été pris en charge "10 minutes après son arrivée par une infirmière qui lui a pris ses constantes".

L'octogénaire a par ailleurs été vu "à plusieurs reprises pendant la nuit par des médecins" et ses constantes ont été prises "toutes les trois heures", soutient la direction.

"Le CHU examinera dans les prochains jours l'ensemble des faits afin de déterminer les circonstances exactes du décès et n'exclut aucune hypothèse", fait néanmoins valoir l'établissement. Les résultats de la revue de morbi-mortalité sont ainsi attendus prochainement.

A ce stade, aucune plainte ne vise le CHU de Besançon.

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Le 10 janvier 2023 (APMnews) -

PACA: "Retour à la normale" aux urgences de l'Hôpital Saint-Joseph à Marseille après une semaine de régulation

MARSEILLE - Le service des urgences adultes de l'Hôpital Saint-Joseph de Marseille est revenu à un fonctionnement "normal" lundi, après une semaine de régulation des patients par manque de personnels, a annoncé l'établissement dans un communiqué.

L'accès aux urgences adultes était régulé depuis le lundi 3 janvier en conséquence de "plusieurs arrêts maladie" de personnels (cf dépêche du 03/01/2023 à 17:50).

Le service "a repris un fonctionnement normal" depuis lundi. "L'équipe médicale et soignante est désormais au complet pour accueillir et prendre en charge les patients", écrit l'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic).

La direction de l'Hôpital Saint-Joseph "tient à remercier particulièrement le Samu, l'AP-HM [Assistance publique-hôpitaux de Marseille], la clinique Bonneveine et le Sdis [service départemental d'incendie et de secours], ainsi que l'ensemble des établissements de la ville, pour leur soutien précieux, qui a permis à l'établissement de poursuivre ses missions de service public durant la période de tension, en lien avec l'ARS [agence régionale de santé]".

L'établissement "salue et remercie également l'engagement des médecins et professionnels du service des urgences et des personnels d'autres services venus en renfort durant la période de fonctionnement en équipe restreinte, du 2 au 8 janvier derniers", poursuit-il.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans annonce des déprogrammations pendant trois semaines

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans est contraint de procéder à des déprogrammations d'actes médicaux et chirurgicaux sur une période de trois semaines en janvier du fait de la surcharge d'activité, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé vendredi.

"Face au niveau inédit de saturation de l'ensemble des services du centre hospitalier du Mans (Samu-SAS, urgences, hospitalisation), aggravé par les épidémies hivernales et le manque de professionnels de santé sur l'ensemble du territoire", les membres de la cellule de crise de l'établissement ont acté un plan de déprogrammation de certains actes médicaux et chirurgicaux du 9 au 27 janvier, dans le cadre du plan blanc.

"Seuls les actes médicaux et chirurgicaux non urgents, pouvant être déprogrammés sans perte de chance pour les patients, seront reportés. L'activité de cancérologie, notamment, est maintenue intégralement. Les patients concernés seront contactés directement par les services de l'hôpital", indique le CH.

Le niveau de déprogrammation nécessaire sera réévalué quotidiennement, au plus juste des besoins, afin de maintenir un maximum d'actes médicaux et chirurgicaux pour les patients, ajoute la direction.

La direction et les membres de la cellule de crise invitent la population "à faire preuve de la plus grande compréhension et bienveillance vis-à-vis de nos professionnels" et ils saluent "l'engagement et l'esprit de solidarité des équipes du CHM".

L'hôpital du Mans a déclenché son plan blanc le 16 novembre 2022, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/11/2022 à 17:53).

OCCITANIE: Le terrain pour la reconstruction du CH d'Auch n'a pas encore été choisi

AUCH - Le futur site d'implantation du centre hospitalier (CH) d'Auch n'a pas encore été choisi, alors que le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a visité lundi l'établissement pour aborder notamment le sujet de la reconstruction, a-t-on appris mardi auprès du CH.

L'hôpital doit être reconstruit sur un nouveau site. Cela doit se faire d'ici "2030", a précisé l'établissement. Il doit recevoir un soutien financier de 135 millions d'euros (M€) dont 117 M€ de la part de l'Etat dans le cadre du Ségur de la santé (volet investissement), et 18 M€ de la Région Occitanie, comme annoncé par le gouvernement en février 2022 (cf dépêche du 18/02/2022 à 17:43).

"J'ai pu échanger avec les élus du territoire, il y a maintenant des pistes très sérieuses" sur le choix du site de reconstruction, "la décision va être prise dans les semaines qui viennent", a déclaré le ministre lors de sa visite, d'après des propos rapportés mardi dans La Dépêche du Midi. Le quotidien régional évoque un choix entre deux sites: Auch ou Pavie (Gers).

Le CH d'Auch espère finaliser "dès que possible" son projet médico-soignant. C'est la priorité car ce projet déterminera le cahier des charges à suivre pour le dimensionnement et la conception du futur hôpital, a indiqué l'établissement à APMnews.

GUYANE: Le CH de Cayenne ferme une partie de son bloc opératoire après un dégât des eaux

CAYENNE - Le centre hospitalier (CH) de Cayenne a fermé une partie de ses salles d'opération à la suite d'un dégât des eaux lors de travaux d'étanchéité, a annoncé lundi l'établissement dans un communiqué.

Ces travaux ont été décidés "en mars 2021 afin d'apporter une étanchéité totale, à l'air humide et à l'eau à l'ensemble des salles de bloc", explique l'hôpital.

Ils ont commencé ces "dernières semaines". Lors des "interventions prévues et programmées", un "incident technique a provoqué un dégât des eaux qui a obligé l'établissement à fermer certaines des huit salles d'opération, sans obérer toutefois sa capacité à prendre en charge l'ensemble des urgences chirurgicales générales et gynécologiques du territoire", poursuit-il.

La "réparation a été faite et les analyses sont en cours afin de valider la réouverture de l'ensemble des salles d'opération".

"Dans l'attente de la réouverture de toutes ses salles", le CH "a pu compter sur la collaboration de l'Hôpital privé Saint-Gabriel [à Cayenne, groupe Guyane Santé]" qui a mis "à disposition une partie de ses salles de bloc opératoire", permettant le "maintien des interventions chirurgicales non urgentes programmées" du CH.

L'hôpital de Cayenne "fournit les moyens humains et financiers nécessaires à la bonne tenue de ces activités", précise-t-il.

ILE-DE-FRANCE: Seine-Saint-Denis: le CHI de Montreuil lance son nouveau portail patient

MONTREUIL (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Montreuil a mis en service son nouveau portail patient, a annoncé le groupement hospitalier de territoire (GHT) Grand Paris Nord Est (GPNE) dans un communiqué.

Il s'agit du portail Digihosp Patient* développé par le groupement d'intérêt public (GIP) Mipih (Midi-Picardie informatique hospitalière), accessible sur un site spécifique, le site du GHT ou l'application Digihosp.

L'objectif de ce projet, lancé par la direction des recettes et du parcours administratif du patient du GHT, est de simplifier les démarches administratives des patients, en permettant notamment de réaliser la préadmission en ligne, de transmettre les pièces justificatives et de payer ses factures.

Le GHT espère ainsi "réduire voire supprimer le temps d'attente lors de l'admission en hospitalisation ou en actes et consultations externes". Un accueil spécifique est prévu pour les patients ayant utilisé le portail pour leur préadmission afin de les diriger directement vers leur lieu de prise en charge médicale.

Le portail patient sera déployé sur les sites d'Aulnay-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) à la fin du premier trimestre.

CENTRE-VAL DE LOIRE: L'ARS et l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir planchent sur des solutions pour pallier la suppression de lits de SSR spécialisés

VERNOUILLET (Eure-et-Loir) - L'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire travaille avec l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir à Vernouillet (Clinea, groupe Orpea) sur des solutions pour pallier la suppression de 79 lits et places de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisés, a-t-on appris auprès de l'agence et d'Orpea.

Orpea a indiqué à APMnews mardi que l'activité des services SSR spécialisés dans la prise en charge des affections cardiovasculaires (30 lits et 5 places) et SSR de médecine (39 lits et 5 places) de l'Institut médical spécialisé d'Eure-et-Loir avait été "temporairement suspendue" par la direction d'établissement au printemps 2022.

Et ce, en raison des difficultés "à recruter les médecins nécessaires pour assurer la bonne prise en charge des patients", explique Orpea. La suspension ayant duré plus de six mois, l'ARS "a notifié sa décision de rendre caduques" les autorisations des activités de SSR concernées.

La situation de l'institut "fait l'objet d'échanges entre l'ARS et les acteurs concernés depuis de nombreux mois", a relaté l'agence à APMnews jeudi. Ces échanges "se poursuivent avec l'établissement afin d'augmenter ses capacités en lits de SSR polyvalent et, ainsi, répondre aux besoins de la population dans le cadre des tensions hospitalières actuelles", précise l'ARS.

Orpea confirme que "la direction de l'établissement et son équipe travaillent depuis plusieurs mois, en collaboration avec l'ARS et les acteurs du territoire", notamment le centre hospitalier (CH) de Dreux, "sur de nouvelles orientations de ces 70 lits dans le cadre d'un projet médical de territoire".

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Des "investigations complémentaires" après le décès d'un patient aux urgences du CHU de Besançon

BESANÇON - La direction du CHU de Besançon mène des investigations complémentaires pour faire la lumière sur le décès d'un octogénaire survenu la semaine dernière dans le service des urgences de l'établissement, a-t-elle indiqué lundi à APMnews, niant toutefois avoir laissé le patient "18 heures sans prise en charge".

Après un premier passage aux urgences du CHU de Besançon le 31 décembre 2022, au cours duquel un médecin l'a examiné et a prononcé un retour à domicile, le patient de 84 ans serait retourné aux urgences le mercredi 4 janvier vers 23h, se plaignant de douleurs abdominales.

Il est décédé le lendemain en fin d'après-midi, peu après avoir réalisé un scanner, a confirmé l'établissement.

"Les premiers éléments recueillis à ce stade ne permettent pas de faire le lien entre les tensions très fortes que subissent les urgences, y compris ces jours-là, et le décès de ce patient", a néanmoins affirmé la direction.

Celle-ci rejette de fait les accusations d'une soignante du CHU, interrogée la semaine dernière par L'Est républicain, qui avance que l'octogénaire est décédé "après avoir attendu 18 heures sur un brancard".

Si la direction reconnaît que le patient a, en tout, passé 18 heures aux urgences, elle assure que l'homme a été pris en charge "10 minutes après son arrivée par une infirmière qui lui a pris ses constantes".

L'octogénaire a par ailleurs été vu "à plusieurs reprises pendant la nuit par des médecins" et ses constantes ont été prises "toutes les trois heures", soutient la direction.

"Le CHU examinera dans les prochains jours l'ensemble des faits afin de déterminer les circonstances exactes du décès et n'exclut aucune hypothèse", fait néanmoins valoir l'établissement. Les résultats de la revue de morbi-mortalité sont ainsi attendus prochainement.

A ce stade, aucune plainte ne vise le CHU de Besançon.

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