Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL SAINT-CAMILLE (VAL-DE-MARNE), HÔPITAL PAUL-BROUSSE (VAL-DE-MARNE), KORIAN ET CH DE CHERBOURG, CH DE CHÂTEAU-DU-LOIR (SARTHE), HCL ET CENTRE LÉON-BÉRARD
ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Saint-Camille (Val-de-Marne) prévoit de renforcer ses capacités des urgences et d'aval
BRY-SUR-MARNE (Val-de-Marne) - L'hôpital Saint-Camille, établissement privé à but non lucratif situé à Bry-sur-Marne, prévoit de renforcer ses capacités d'accueil aux urgences, en médecine post-urgence et en réanimation, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi."Recentrer l’offre de soins sur les filières de spécialités autour des urgences, en valorisant les expertises médicales et chirurgicales et en renforçant les capacités d’accueil de médecine post-urgence et de réanimation" est l'un des objectifs de son projet d'établissement 2020-2024, validé fin janvier par son conseil d'administration.
Il prévoit dans ce cadre "une restructuration architecturale ambitieuse mais rapide, dont le montant est évalué à un peu moins de 7 millions d'euros [M€] sur 3 ans, intégrant notamment un agrandissement du service des urgences ainsi qu’une augmentation des lits de médecine d’aval et de réanimation". Leur nombre est "très nettement insuffisant au regard du volume d’urgences et du taux d’hospitalisation par les urgences (22% chez les adultes)", ajoute l'établissement.
L'objectif est "d’ouvrir le concours d’architecture dès le mois de juin afin de démarrer les travaux au plus tard au début de l’année suivante", a précisé l'établissement à APMnews. Le service des urgences (1.800 m² et plus de 83.000 passages par an) devrait voir sa surface augmenter de 20%, ce qui "permettra de disposer de 18 lits d’unités d'hospitalisation de courte durée (UHCD) adultes (12 aujourd’hui) et 6 vrais lits d’UHCD pédiatrique (uniquement des box ouverts actuellement)".
En aval des urgences, 12 à 14 lits de médecine supplémentaires sont prévus (l'établissement compte actuellement 146 lits de médecine sur un total de 280 lits et places).
"Des opérations tiroirs permettront également la création d’un nouveau plateau pour les activités ambulatoires avec un pôle de consultations entièrement neuf". L'actuel pôle de consultations sera transformé en unité de médecine ambulatoire, "permettant une augmentation de la surface de 200 m² (soit +50%), sachant que l’activité a bondi de 10% en 2020 et 15% en 2 ans", a expliqué l'établissement à APMnews. Les consultations seront alors relocalisées dans un bâtiment modulaire neuf, "à l’extérieur du bâtiment central, et les recettes générées par l’activité nouvelle permettront de financer le loyer. Aucun coût d’investissement ne sera donc à la charge de l’établissement".
Le budget de l'hôpital Saint-Camille s’élevait à 94 M€ en 2019, avec un déficit de 900.000 € (après 8 années d’équilibre), a-t-il précisé. "En 2020, en dépit de la crise, l’établissement stabilise son déficit à 800.000 €, conformément à ses prévisions".
ILE-DE-FRANCE: Création d'une chaire innovation "Bloc opératoire augmenté" (Bopa) à l'hôpital Paul-Brousse (AP-HP)
VILLEJUIF (Val-de-Marne) - La chaire innovation "Bloc opératoire augmenté" (Bopa) est un projet créé par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et l’Institut Mines-Télécom (IMT) qui a pour objectif de "transformer la manière dont on fait des traitements invasifs, la chirurgie en premier lieu", expose le Pr Eric Vibert, responsable de la chaire, dans un communiqué de l'AP-HP publié mercredi.Lancée en janvier, cette chaire vise à transformer le rapport à l’erreur en chirurgie et à "augmenter" les professionnels. Elle souhaite accélérer le développement de technologies numériques, en gestation ou bien déjà existantes, qui permettent d’augmenter les sens (l'image, la voix, le toucher et l'analyse de la lumière) des différents acteurs du bloc.
Les dispositifs d’aide à l’amélioration des pratiques sont testés au sein d’un espace de 158 m², incluant un "bloc opératoire factice", mis à disposition par l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif, Val-de-Marne). Ils sont finalisés puis validés au bloc opératoire du centre hépato-biliaire. Les solutions expérimentées sont ensuite diffusées à l’ensemble de l’AP-HP, dans l’ensemble des disciplines chirurgicales, adultes et pédiatriques.
Bopa s’articule autour de six blocs systémiques: le "bloc human factor", le "bloc viz", le "bloc bot", le "bloc light", le "bloc touch" et le "bloc box" (par analogie avec la boîte noire en aéronautique). Ils couvrent les domaines de la communication entre chirurgien et patient, la captation d’images chirurgicales, l’analyse du langage naturel dans le bloc opératoire, la réalité augmentée par l’utilisation de jumeaux numériques ou de la lumière fluorescente, la robotique collaborative ou cobotique (conception de robots collaboratifs) et la protection des données du bloc et des patients. Ces outils permettent une plus grande précision du geste en couplant par exemple des jumeaux numériques d’organes qui reproduisent la déformation des tissus en fonction des mouvements du chirurgien sur l’organe réel avec des cobots (plateformes d'assistance) développés par la start-up Moon Surgical.
La chaire Bopa développe également, avec la société Lettria, un agent conversationnel (ou chatbot) et un dispositif permettant d’analyser la vision du chirurgien pendant l’intervention. La collecte de données et la captation d’images permettent par ailleurs d’enrichir les protocoles et de retracer, pas à pas, les étapes d’une intervention, tout en facilitant la transmission des connaissances auprès des chirurgiens en formation, des professionnels de santé et des patients. Ces derniers pourront mieux appréhender le contexte de leur intervention.
Le projet Bopa est financé par la Fondation de l'AP-HP et la Fondation Mines-Télécom, grâce au mécénat de Sham (groupe Relyens) et Boston Scientific Foundation Europe d’une part, et d'Orange Healthcare, Medtronic et Richard Wolf d’autre part. Ils soutiennent le projet pour 4 ans et s’engagent chacun à verser chaque année des contributions pour un montant de près de 200.000 euros. À cela s’ajoute un mécénat de compétences et en don de matériels de Getinge et de Capgemini Invent.
NORMANDIE: Ouverture du service de réhabilitation respiratoire Korian dans les locaux du CH de Cherbourg
CHERBOURG-EN-COTENTIN - Le service de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisé en réhabilitation respiratoire proposé par la clinique de l’Estran a ouvert ses portes fin 2020 au sein du centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg, a fait savoir Korian mercredi dans un communiqué.Korian a repris l'activité de SSR spécialisée dans les affections respiratoires de l'hôpital. Ce dernier avait eu une autorisation mais n'avait pas pu la mettre en œuvre faute de moyens, rappelle-t-on. Le groupe a conduit des travaux en 2020 pour 1 million d'euros au 5e étage du CHPC, dont il est locataire (cf dépêche du 07/02/2020 à 18:12).
"Cette nouvelle offre de soins, qui bénéficie du soutien de l’agence régionale de santé (ARS) Normandie, donne accès à une prise en charge de proximité pour les patients du territoire du Nord-Cotentin. Elle se concrétise par une collaboration étroite entre les équipes Korian et celles du CHPC", détaille Korian.

Selon leur état de santé, les patients sont accueillis en hospitalisation complète (20 lits) ou en hôpital de jour (5 places). Les programmes de réhabilitation respiratoire proposés améliorent l’autonomie et la qualité de vie des patients présentant une gêne respiratoire (dyspnée). Ils s'adressent aux personnes atteintes de pathologies respiratoires chroniques dont l’insuffisance respiratoire, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), la bronchite chronique, l’asthme, le syndrome d'apnée du sommeil. Ils peuvent être également prescrits en préparation à une chirurgie thoracique.
Cette prise en charge est proposée par une équipe soignante pluridisciplinaire, constituée d’enseignants en activité physique adaptée, de kinésithérapeutes, d’infirmières, d’une diététicienne et d’une psychologue, sous la responsabilité d’un médecin pneumologue et d’un médecin spécialiste de la réhabilitation respiratoire. Elle comprend des activités de réentraînement à l’effort, d’éducation thérapeutique (compréhension de la maladie, gestion des traitements…) ainsi qu’un suivi nutritionnel, psychologique et social.
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Château-du-Loir (Sarthe) élargit son offre de consultations spécialisées
MONTVAL-SUR-LOIR (Sarthe) - Le centre hospitalier (CH) de Château-du-Loir élargit son offre en consultations spécialisées afin de mieux répondre aux besoins de santé des habitants, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.Le Dr Marie David, gynécologue du CH du Mans, est présente une journée par semaine, le mercredi. Des consultations de sages-femmes sont également proposées une journée tous les 15 jours, le jeudi, détaille l'établissement.
Le Dr Massimo Torreggiani, néphrologue, consulte une journée par semaine, le jeudi et le Dr Patricia Lafaye, dermatologue, intervient une journée de plus par mois.
Ces consultations viennent en complément de l’offre déjà présente au CH de Château-du-Loir: addictologie, cardiologie, chirurgie viscérale et thoracique, diététique, douleur, endocrinologie, gastro-entérologie, médecine physique et réadaptation, mémoire, neurologie, orthopédie et traumatologie, ORL, pneumologie, psychiatrie, rhumatologie et urologie, précise l'hôpital.
Le CH de Château-du-Loir (345 lits et places dont 30 lits de médecine) fait partie d'une direction commune rassemblant aussi les CH du Mans, du Lude, de Saint-Calais et l'Ehpad de Bessé-sur-Braye.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: création d'une unité consacrée à l'étude des traitements anticancéreux chez l'enfant et l'adolescent
LYON - L’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique de Lyon (IHOPe) a annoncé mercredi la création en 2020 d’une nouvelle unité consacrée à l’étude des traitements anticancéreux chez l’enfant et l’adolescent.L’IHOPe est un groupement de coopération sanitaire (GCS) des Hospices civils de Lyon (HCL) et du centre Léon-Bérard, consacré à la prise en charge globale des cancers et hémopathies malignes et non malignes de l’enfant et de l’adolescent (250 patients par an). Son organisation se répartit sur deux sites: celui du centre Léon-Bérard pour la partie hospitalisation et radiothérapie, et celui de l’hôpital femme-mère-enfant des HCL pour les consultations médicales.
La nouvelle unité, de modélisation PK/PD (pharmacocinétique-pharmacodynamique), est localisée à la pharmacie du centre de lutte contre le cancer. Elle a été créée afin de parvenir à "mieux adapter et personnaliser les posologies des traitements anticancéreux chez l’enfant et l’adolescent".
Ses principaux objectifs sont de construire des modèles explicatifs et prédictifs visant, d’une part, à mieux comprendre l’effet thérapeutique selon l’exposition au médicament et les caractéristiques individuelles du patient, et, d’autre part, à prédire cet effet thérapeutique à l’échelle individuelle et populationnelle, en vue d’optimiser les posologies de ces médicaments de manière personnalisée.
"Ce projet repose sur une équipe ayant déjà une solide expertise de l’optimisation de traitements en oncohématologie. Les travaux de cette équipe ont notamment conduit à la création d’un logiciel dédié de modélisation PK/PD et d’adaptation posologique de traitements", soulignent les HCL et le centre Léon-Bérard.
Le Dr Michael Philippe est pharmacien responsable et le Dr Pierre Leblond médecin coordinateur de l’unité (pédiatre oncologue). Deux techniciennes sont également impliquées dans cette unité.
Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier de deux associations: l'association philanthropique de parents d'enfants atteints de leucémie ou autres cancers (Appel) et les 111 des Arts. Des financements par des appels à projets sont aussi prévus.
Sa création a représenté 100.000 € en budget de lancement et 50.000 € annuels en frais de fonctionnement les années suivantes, a précisé le centre Léon-Bérard à APMnews. "Le budget est adaptable dans l’avenir en fonction des projets retenus".
/mlb-gdl-sl/nc/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Podcast
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Recommandations
- Recommandations SFMU
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL SAINT-CAMILLE (VAL-DE-MARNE), HÔPITAL PAUL-BROUSSE (VAL-DE-MARNE), KORIAN ET CH DE CHERBOURG, CH DE CHÂTEAU-DU-LOIR (SARTHE), HCL ET CENTRE LÉON-BÉRARD
ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Saint-Camille (Val-de-Marne) prévoit de renforcer ses capacités des urgences et d'aval
BRY-SUR-MARNE (Val-de-Marne) - L'hôpital Saint-Camille, établissement privé à but non lucratif situé à Bry-sur-Marne, prévoit de renforcer ses capacités d'accueil aux urgences, en médecine post-urgence et en réanimation, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi."Recentrer l’offre de soins sur les filières de spécialités autour des urgences, en valorisant les expertises médicales et chirurgicales et en renforçant les capacités d’accueil de médecine post-urgence et de réanimation" est l'un des objectifs de son projet d'établissement 2020-2024, validé fin janvier par son conseil d'administration.
Il prévoit dans ce cadre "une restructuration architecturale ambitieuse mais rapide, dont le montant est évalué à un peu moins de 7 millions d'euros [M€] sur 3 ans, intégrant notamment un agrandissement du service des urgences ainsi qu’une augmentation des lits de médecine d’aval et de réanimation". Leur nombre est "très nettement insuffisant au regard du volume d’urgences et du taux d’hospitalisation par les urgences (22% chez les adultes)", ajoute l'établissement.
L'objectif est "d’ouvrir le concours d’architecture dès le mois de juin afin de démarrer les travaux au plus tard au début de l’année suivante", a précisé l'établissement à APMnews. Le service des urgences (1.800 m² et plus de 83.000 passages par an) devrait voir sa surface augmenter de 20%, ce qui "permettra de disposer de 18 lits d’unités d'hospitalisation de courte durée (UHCD) adultes (12 aujourd’hui) et 6 vrais lits d’UHCD pédiatrique (uniquement des box ouverts actuellement)".
En aval des urgences, 12 à 14 lits de médecine supplémentaires sont prévus (l'établissement compte actuellement 146 lits de médecine sur un total de 280 lits et places).
"Des opérations tiroirs permettront également la création d’un nouveau plateau pour les activités ambulatoires avec un pôle de consultations entièrement neuf". L'actuel pôle de consultations sera transformé en unité de médecine ambulatoire, "permettant une augmentation de la surface de 200 m² (soit +50%), sachant que l’activité a bondi de 10% en 2020 et 15% en 2 ans", a expliqué l'établissement à APMnews. Les consultations seront alors relocalisées dans un bâtiment modulaire neuf, "à l’extérieur du bâtiment central, et les recettes générées par l’activité nouvelle permettront de financer le loyer. Aucun coût d’investissement ne sera donc à la charge de l’établissement".
Le budget de l'hôpital Saint-Camille s’élevait à 94 M€ en 2019, avec un déficit de 900.000 € (après 8 années d’équilibre), a-t-il précisé. "En 2020, en dépit de la crise, l’établissement stabilise son déficit à 800.000 €, conformément à ses prévisions".
ILE-DE-FRANCE: Création d'une chaire innovation "Bloc opératoire augmenté" (Bopa) à l'hôpital Paul-Brousse (AP-HP)
VILLEJUIF (Val-de-Marne) - La chaire innovation "Bloc opératoire augmenté" (Bopa) est un projet créé par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et l’Institut Mines-Télécom (IMT) qui a pour objectif de "transformer la manière dont on fait des traitements invasifs, la chirurgie en premier lieu", expose le Pr Eric Vibert, responsable de la chaire, dans un communiqué de l'AP-HP publié mercredi.Lancée en janvier, cette chaire vise à transformer le rapport à l’erreur en chirurgie et à "augmenter" les professionnels. Elle souhaite accélérer le développement de technologies numériques, en gestation ou bien déjà existantes, qui permettent d’augmenter les sens (l'image, la voix, le toucher et l'analyse de la lumière) des différents acteurs du bloc.
Les dispositifs d’aide à l’amélioration des pratiques sont testés au sein d’un espace de 158 m², incluant un "bloc opératoire factice", mis à disposition par l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif, Val-de-Marne). Ils sont finalisés puis validés au bloc opératoire du centre hépato-biliaire. Les solutions expérimentées sont ensuite diffusées à l’ensemble de l’AP-HP, dans l’ensemble des disciplines chirurgicales, adultes et pédiatriques.
Bopa s’articule autour de six blocs systémiques: le "bloc human factor", le "bloc viz", le "bloc bot", le "bloc light", le "bloc touch" et le "bloc box" (par analogie avec la boîte noire en aéronautique). Ils couvrent les domaines de la communication entre chirurgien et patient, la captation d’images chirurgicales, l’analyse du langage naturel dans le bloc opératoire, la réalité augmentée par l’utilisation de jumeaux numériques ou de la lumière fluorescente, la robotique collaborative ou cobotique (conception de robots collaboratifs) et la protection des données du bloc et des patients. Ces outils permettent une plus grande précision du geste en couplant par exemple des jumeaux numériques d’organes qui reproduisent la déformation des tissus en fonction des mouvements du chirurgien sur l’organe réel avec des cobots (plateformes d'assistance) développés par la start-up Moon Surgical.
La chaire Bopa développe également, avec la société Lettria, un agent conversationnel (ou chatbot) et un dispositif permettant d’analyser la vision du chirurgien pendant l’intervention. La collecte de données et la captation d’images permettent par ailleurs d’enrichir les protocoles et de retracer, pas à pas, les étapes d’une intervention, tout en facilitant la transmission des connaissances auprès des chirurgiens en formation, des professionnels de santé et des patients. Ces derniers pourront mieux appréhender le contexte de leur intervention.
Le projet Bopa est financé par la Fondation de l'AP-HP et la Fondation Mines-Télécom, grâce au mécénat de Sham (groupe Relyens) et Boston Scientific Foundation Europe d’une part, et d'Orange Healthcare, Medtronic et Richard Wolf d’autre part. Ils soutiennent le projet pour 4 ans et s’engagent chacun à verser chaque année des contributions pour un montant de près de 200.000 euros. À cela s’ajoute un mécénat de compétences et en don de matériels de Getinge et de Capgemini Invent.
NORMANDIE: Ouverture du service de réhabilitation respiratoire Korian dans les locaux du CH de Cherbourg
CHERBOURG-EN-COTENTIN - Le service de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisé en réhabilitation respiratoire proposé par la clinique de l’Estran a ouvert ses portes fin 2020 au sein du centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg, a fait savoir Korian mercredi dans un communiqué.Korian a repris l'activité de SSR spécialisée dans les affections respiratoires de l'hôpital. Ce dernier avait eu une autorisation mais n'avait pas pu la mettre en œuvre faute de moyens, rappelle-t-on. Le groupe a conduit des travaux en 2020 pour 1 million d'euros au 5e étage du CHPC, dont il est locataire (cf dépêche du 07/02/2020 à 18:12).
"Cette nouvelle offre de soins, qui bénéficie du soutien de l’agence régionale de santé (ARS) Normandie, donne accès à une prise en charge de proximité pour les patients du territoire du Nord-Cotentin. Elle se concrétise par une collaboration étroite entre les équipes Korian et celles du CHPC", détaille Korian.

Selon leur état de santé, les patients sont accueillis en hospitalisation complète (20 lits) ou en hôpital de jour (5 places). Les programmes de réhabilitation respiratoire proposés améliorent l’autonomie et la qualité de vie des patients présentant une gêne respiratoire (dyspnée). Ils s'adressent aux personnes atteintes de pathologies respiratoires chroniques dont l’insuffisance respiratoire, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), la bronchite chronique, l’asthme, le syndrome d'apnée du sommeil. Ils peuvent être également prescrits en préparation à une chirurgie thoracique.
Cette prise en charge est proposée par une équipe soignante pluridisciplinaire, constituée d’enseignants en activité physique adaptée, de kinésithérapeutes, d’infirmières, d’une diététicienne et d’une psychologue, sous la responsabilité d’un médecin pneumologue et d’un médecin spécialiste de la réhabilitation respiratoire. Elle comprend des activités de réentraînement à l’effort, d’éducation thérapeutique (compréhension de la maladie, gestion des traitements…) ainsi qu’un suivi nutritionnel, psychologique et social.
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Château-du-Loir (Sarthe) élargit son offre de consultations spécialisées
MONTVAL-SUR-LOIR (Sarthe) - Le centre hospitalier (CH) de Château-du-Loir élargit son offre en consultations spécialisées afin de mieux répondre aux besoins de santé des habitants, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.Le Dr Marie David, gynécologue du CH du Mans, est présente une journée par semaine, le mercredi. Des consultations de sages-femmes sont également proposées une journée tous les 15 jours, le jeudi, détaille l'établissement.
Le Dr Massimo Torreggiani, néphrologue, consulte une journée par semaine, le jeudi et le Dr Patricia Lafaye, dermatologue, intervient une journée de plus par mois.
Ces consultations viennent en complément de l’offre déjà présente au CH de Château-du-Loir: addictologie, cardiologie, chirurgie viscérale et thoracique, diététique, douleur, endocrinologie, gastro-entérologie, médecine physique et réadaptation, mémoire, neurologie, orthopédie et traumatologie, ORL, pneumologie, psychiatrie, rhumatologie et urologie, précise l'hôpital.
Le CH de Château-du-Loir (345 lits et places dont 30 lits de médecine) fait partie d'une direction commune rassemblant aussi les CH du Mans, du Lude, de Saint-Calais et l'Ehpad de Bessé-sur-Braye.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: création d'une unité consacrée à l'étude des traitements anticancéreux chez l'enfant et l'adolescent
LYON - L’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique de Lyon (IHOPe) a annoncé mercredi la création en 2020 d’une nouvelle unité consacrée à l’étude des traitements anticancéreux chez l’enfant et l’adolescent.L’IHOPe est un groupement de coopération sanitaire (GCS) des Hospices civils de Lyon (HCL) et du centre Léon-Bérard, consacré à la prise en charge globale des cancers et hémopathies malignes et non malignes de l’enfant et de l’adolescent (250 patients par an). Son organisation se répartit sur deux sites: celui du centre Léon-Bérard pour la partie hospitalisation et radiothérapie, et celui de l’hôpital femme-mère-enfant des HCL pour les consultations médicales.
La nouvelle unité, de modélisation PK/PD (pharmacocinétique-pharmacodynamique), est localisée à la pharmacie du centre de lutte contre le cancer. Elle a été créée afin de parvenir à "mieux adapter et personnaliser les posologies des traitements anticancéreux chez l’enfant et l’adolescent".
Ses principaux objectifs sont de construire des modèles explicatifs et prédictifs visant, d’une part, à mieux comprendre l’effet thérapeutique selon l’exposition au médicament et les caractéristiques individuelles du patient, et, d’autre part, à prédire cet effet thérapeutique à l’échelle individuelle et populationnelle, en vue d’optimiser les posologies de ces médicaments de manière personnalisée.
"Ce projet repose sur une équipe ayant déjà une solide expertise de l’optimisation de traitements en oncohématologie. Les travaux de cette équipe ont notamment conduit à la création d’un logiciel dédié de modélisation PK/PD et d’adaptation posologique de traitements", soulignent les HCL et le centre Léon-Bérard.
Le Dr Michael Philippe est pharmacien responsable et le Dr Pierre Leblond médecin coordinateur de l’unité (pédiatre oncologue). Deux techniciennes sont également impliquées dans cette unité.
Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier de deux associations: l'association philanthropique de parents d'enfants atteints de leucémie ou autres cancers (Appel) et les 111 des Arts. Des financements par des appels à projets sont aussi prévus.
Sa création a représenté 100.000 € en budget de lancement et 50.000 € annuels en frais de fonctionnement les années suivantes, a précisé le centre Léon-Bérard à APMnews. "Le budget est adaptable dans l’avenir en fonction des projets retenus".
/mlb-gdl-sl/nc/APMnews