Actualités de l'Urgence - APM

04/10 2021
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL LYON SUD (HCL), HÔPITAL HENRY-GABRIELLE (HCL), CENTRE FRANÇOIS-BACLESSE (CAEN), CHU DE NANTES

Le 4 octobre 2021 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Déménagement provisoire des urgences de l’hôpital Lyon Sud dans le cadre du projet Bauréals

LYON - Le service d’accueil des urgences (SAU) de l’hôpital Lyon Sud déménage provisoirement dans un autre bâtiment dans le cadre de la mise en œuvre du projet Bauréals visant à la transformation des blocs opératoires, de l’accueil des urgences et de la réanimation jusqu’en 2026.

Le déménagement des urgences qui sera effectué jeudi 7 octobre est prévu pour une durée de "24 mois", indiquent les Hospices civils de Lyon (HCL), dans un communiqué lundi.

"Après le lancement des études de conception à l’été 2019, les travaux du SAU provisoire se sont déroulés de septembre 2020 à octobre 2021", expliquent-ils. "Après le déménagement, le service provisoire des urgences sera doté de 5 box de consultation en filière courte, dont 1 box pour les plâtres et 1 box dédié à la gynécologie; 9 box en filière médico-chirurgicale, dont 1 pour la prise en charge des urgences vitales. Il fonctionnera toujours 24h/24 et 7jours /7 grâce à 9 infirmières diplômées d’Etat et 6 médecins urgentistes".

Ce déménagement fait partie des opérations préalables et permet de mener le chantier du SAU Bauréals définitif, qui ouvrira en 2023, concomitamment à l’arrivée du métro B dans le cadre de l’aménagement du Vallon des Hôpitaux. En 2023, le nouveau service des urgences pourra "assurer une meilleure absorption des flux de patients en arrivée, par la mise en place du tri dans des box spécifiques", "diminuer le temps d’attente", "fluidifier les parcours des patients avec la mise en œuvre du principe de la marche en avant", "améliorer les conditions de travail des équipes" et "proposer une meilleure sécurisation de l’accès aux locaux et de protection des professionnels".

Le projet Bauréals est prévu jusqu’en 2026. Il est établi par un groupe de 180 membres dont le travail est basé sur la méthodologie du lean design (adoptée pour la structuration et l’animation du projet) (cf dépêche du 15/03/2019 à 18:36). Les patients sont également associés à cette démarche participative.

L'Atelier d'architecture Michel Rémon & Associés (associé à VK Architects) a remporté le concours "avec une double contrainte": "réhabiliter et rénover des secteurs du bâtiment chirurgical 3A et construire un nouveau bâtiment neuf lié à la façade du 3A pour abriter le plateau technique (blocs, urgences et réanimation)".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L’hôpital Henry-Gabrielle (HCL) se dote du premier exosquelette lyonnais

LYON - L’hôpital Henry-Gabrielle (HCL), spécialisé dans la rééducation des affections neurologiques, les prises en charge des blessures médullaires, traumatismes crâniens, suivis post-AVC, pathologies tumorales et dégénératives et en rééducation neuro-périnéale et sexologique, s’est doté d’un exosquelette équipé d’une assistance robotisée qui permet la reprise de la marche, en décuplant la force musculaire du patient.

L’exosquelette est le modèle HAL* (société Cyberdyne). Grâce à des électrodes placées sur la peau, il détecte les intentions de mouvement du patient et déclenche le mouvement. "C’est le cerveau du patient qui contrôle le robot et non un ordinateur", est-il précisé dans un communiqué des HCL.

L’acquisition de l'exosquelette a représenté un investissement de 219.000 euros, financé à 93.000 € par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, 90.000 € par l’agence régionale de santé (ARS) et 36.000 € par les HCL.

Après l'hôpital Renée-Sabran, l'hôpital Henry-Gabrielle a également signé, lundi, la charte Romain Jacob pour l'accès aux soins des personnes en situation de handicap, montrant "une nouvelle fois la volonté des [HCL] d’aller plus loin dans leur politique d’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des personnes en situation de handicap".

"Cet engagement du CHU en faveur du handicap fait pleinement partie de la démarche de responsabilité sociale et environnementale que nous avons engagée", souligne Raymond Le Moign, directeur général des HCL, cité dans le communiqué.

NORMANDIE: Le DG du Centre François-Baclesse de Caen élu président de l’association Archade

CAEN - Le Pr Marc-André Mahé, directeur général du Centre François-Baclesse, a été élu président de l’association Archade pour le développement de l’hadronthérapie, a annoncé le centre de lutte contre le cancer (CLCC) normand vendredi dans un communiqué de presse.

Il succède dans cette fonction au Pr Khaled Meflah, qui occupait ce poste depuis 2011.

Médecin oncologue spécialisé en radiothérapie et professeur des universités à la faculté de médecine de Nantes, le Pr Mahé est directeur général du Centre François-Baclesse de Caen depuis juillet 2018. Ancien responsable du département de radiothérapie à l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) à Nantes, il a été également président de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) de 2014 à 2015.

Archade (Advanced Ressource Centre for Hadrontherapy in Europe) est une association de loi 1901 dont les membres sont les partenaires institutionnels du volet scientifique du programme Archade axé sur la recherche et le traitement du cancer par hadronthérapie, traitement de radiothérapie qui utilise des faisceaux de protons et d’ions accélérés (des ions d’hélium et de carbone) pour traiter des tumeurs résistantes aux rayons ou actuellement inopérables, en particulier chez l’enfant.

Ce programme, débuté en 2013, prévoit la conception et la construction à Caen d’ici 2025 d’un système de recherche et traitement en hadronthérapie basé sur un équipement de nouvelle génération, unique au monde: le cyclotron "C 400 ions" (cf dépêche du 05/07/2018 à 09:30).

Les membres d’Archade sont ceux du campus d’excellence dans les domaines de la physique nucléaire fondamentale, de l’imagerie, de la biologie et du traitement du cancer, situé sur le plateau Epopea et qui regroupe l’université de Caen Normandie, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (EnsiCaen), le Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil), Normandie Energies, le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le CHU de Caen et le CLCC François-Baclesse.

Le Pr Mahé souhaite consolider et pérenniser l’association avec ces principaux objectifs :

  • renforcer au niveau national les collaborations dans le soin et la recherche avec les acteurs de l’innovation en radiothérapie avec les deux autres CLCC qui, comme le Centre François-Baclesse, font du traitement et de la recherche en protonthérapie (l’Institut Curie à Paris et le Centre Antoine-Lacassagne à Nice) et avec le réseau national de recherche préclinique Radiotransnet porté par la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO), la Société française de physique médicale (SFPM) et les équipes de recherche du projet France Hadron
  • développer l’ouverture à l’international du programme Archade en partenariat avec des sociétés savantes en oncologie radiothérapie (l’European Society for Therapeutic Radiology and Oncology, ESTRO) ou spécialisées en hadronthérapie (The European Network for Light Ion Hadron Therapy, Enlight, par exemple) et les centres européens d’hadronthérapie, notamment italiens et allemands
  • assurer la continuité de fonctionnement des laboratoires de recherche et la coordination de l’accueil des chercheurs extérieurs
  • mettre en place un conseil scientifique intégrant les chercheurs permanents du programme
  • promouvoir des actions de formation au niveau national pour assurer l’expertise des acteurs actuels et futurs en hadronthérapie.

PAYS DE LA LOIRE: La création de Nantes Université autorisée par décret

NANTES - La création du nouvel établissement public d’enseignement supérieur et de recherche Nantes Université, dont le CHU de Nantes est membre fondateur, est officialisée par un décret publié dimanche au Journal officiel.

L'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental Nantes Université est créé lundi. Cet établissement se substitue à l'université de Nantes et intègre en tant qu'établissements-composantes l'Ecole centrale de Nantes, l'Ecole des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire et l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes à compter du 1er janvier 2022.

Le décret approuve aussi ses statuts expérimentant de nouveaux modes d'organisation et de fonctionnement. Ils avaient été approuvés en juin par les sept membres constituant Nantes Université (cf dépêche du 11/06/2021 à 18:15). Après un échec rencontré en décembre 2019, le projet de création de Nantes Université a pu reprendre en octobre 2020 (cf APMP SL9QIG9G8-1) et être mené à son terme.

L'université de Nantes, l'Ecole centrale de Nantes, le CHU de Nantes, l'Inserm, l'Ecole des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire (EBANSN), l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes (ENSA Nantes) et l'Institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne s'allient pour créer Nantes Université, "convaincus de la nécessité d'unir leurs forces pour mieux relever ensemble les défis du monde contemporain".

L'objectif est de faire "émerger un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial à Nantes, appuyé sur le territoire et l'écosystème local", afin de "renforcer les axes d'excellence de la recherche nantaise, notamment pour penser et construire la santé et l'industrie du futur".

Cette université va développer "de nouvelles thématiques et mettre le progrès scientifique et l'innovation au service de la société", précisent les statuts publiés en annexe.

"Forte de ses compétences et de son expertise dans le domaine de la santé, des sciences, de l'ingénierie et des technologies, des sciences humaines et sociales, de l'architecture et de l'environnement, des arts et de la culture, elle promeut le libre accès de tous à la connaissance, forme des citoyens éclairés, développe la recherche et l'innovation pour partager les savoirs, diffuser la culture scientifique, contribuer à la réflexion critique sur l'évolution du monde et être actrice de celle-ci, spécialement en s'emparant des enjeux attachés au développement durable."

Nantes Université doit porter "des valeurs fortes, constitutives de son identité: elle repose sur un fonctionnement démocratique, elle est écoresponsable, inclusive, exemplaire dans l'application de l'égalité femmes-hommes, elle garantit la liberté académique et cherche constamment à améliorer les conditions d'étude et de travail.

(Journal officiel, dimanche 3 octobre, texte 14)

/san-sl/ab/APMnews

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Le 4 octobre 2021 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Déménagement provisoire des urgences de l’hôpital Lyon Sud dans le cadre du projet Bauréals

LYON - Le service d’accueil des urgences (SAU) de l’hôpital Lyon Sud déménage provisoirement dans un autre bâtiment dans le cadre de la mise en œuvre du projet Bauréals visant à la transformation des blocs opératoires, de l’accueil des urgences et de la réanimation jusqu’en 2026.

Le déménagement des urgences qui sera effectué jeudi 7 octobre est prévu pour une durée de "24 mois", indiquent les Hospices civils de Lyon (HCL), dans un communiqué lundi.

"Après le lancement des études de conception à l’été 2019, les travaux du SAU provisoire se sont déroulés de septembre 2020 à octobre 2021", expliquent-ils. "Après le déménagement, le service provisoire des urgences sera doté de 5 box de consultation en filière courte, dont 1 box pour les plâtres et 1 box dédié à la gynécologie; 9 box en filière médico-chirurgicale, dont 1 pour la prise en charge des urgences vitales. Il fonctionnera toujours 24h/24 et 7jours /7 grâce à 9 infirmières diplômées d’Etat et 6 médecins urgentistes".

Ce déménagement fait partie des opérations préalables et permet de mener le chantier du SAU Bauréals définitif, qui ouvrira en 2023, concomitamment à l’arrivée du métro B dans le cadre de l’aménagement du Vallon des Hôpitaux. En 2023, le nouveau service des urgences pourra "assurer une meilleure absorption des flux de patients en arrivée, par la mise en place du tri dans des box spécifiques", "diminuer le temps d’attente", "fluidifier les parcours des patients avec la mise en œuvre du principe de la marche en avant", "améliorer les conditions de travail des équipes" et "proposer une meilleure sécurisation de l’accès aux locaux et de protection des professionnels".

Le projet Bauréals est prévu jusqu’en 2026. Il est établi par un groupe de 180 membres dont le travail est basé sur la méthodologie du lean design (adoptée pour la structuration et l’animation du projet) (cf dépêche du 15/03/2019 à 18:36). Les patients sont également associés à cette démarche participative.

L'Atelier d'architecture Michel Rémon & Associés (associé à VK Architects) a remporté le concours "avec une double contrainte": "réhabiliter et rénover des secteurs du bâtiment chirurgical 3A et construire un nouveau bâtiment neuf lié à la façade du 3A pour abriter le plateau technique (blocs, urgences et réanimation)".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L’hôpital Henry-Gabrielle (HCL) se dote du premier exosquelette lyonnais

LYON - L’hôpital Henry-Gabrielle (HCL), spécialisé dans la rééducation des affections neurologiques, les prises en charge des blessures médullaires, traumatismes crâniens, suivis post-AVC, pathologies tumorales et dégénératives et en rééducation neuro-périnéale et sexologique, s’est doté d’un exosquelette équipé d’une assistance robotisée qui permet la reprise de la marche, en décuplant la force musculaire du patient.

L’exosquelette est le modèle HAL* (société Cyberdyne). Grâce à des électrodes placées sur la peau, il détecte les intentions de mouvement du patient et déclenche le mouvement. "C’est le cerveau du patient qui contrôle le robot et non un ordinateur", est-il précisé dans un communiqué des HCL.

L’acquisition de l'exosquelette a représenté un investissement de 219.000 euros, financé à 93.000 € par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, 90.000 € par l’agence régionale de santé (ARS) et 36.000 € par les HCL.

Après l'hôpital Renée-Sabran, l'hôpital Henry-Gabrielle a également signé, lundi, la charte Romain Jacob pour l'accès aux soins des personnes en situation de handicap, montrant "une nouvelle fois la volonté des [HCL] d’aller plus loin dans leur politique d’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des personnes en situation de handicap".

"Cet engagement du CHU en faveur du handicap fait pleinement partie de la démarche de responsabilité sociale et environnementale que nous avons engagée", souligne Raymond Le Moign, directeur général des HCL, cité dans le communiqué.

NORMANDIE: Le DG du Centre François-Baclesse de Caen élu président de l’association Archade

CAEN - Le Pr Marc-André Mahé, directeur général du Centre François-Baclesse, a été élu président de l’association Archade pour le développement de l’hadronthérapie, a annoncé le centre de lutte contre le cancer (CLCC) normand vendredi dans un communiqué de presse.

Il succède dans cette fonction au Pr Khaled Meflah, qui occupait ce poste depuis 2011.

Médecin oncologue spécialisé en radiothérapie et professeur des universités à la faculté de médecine de Nantes, le Pr Mahé est directeur général du Centre François-Baclesse de Caen depuis juillet 2018. Ancien responsable du département de radiothérapie à l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) à Nantes, il a été également président de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) de 2014 à 2015.

Archade (Advanced Ressource Centre for Hadrontherapy in Europe) est une association de loi 1901 dont les membres sont les partenaires institutionnels du volet scientifique du programme Archade axé sur la recherche et le traitement du cancer par hadronthérapie, traitement de radiothérapie qui utilise des faisceaux de protons et d’ions accélérés (des ions d’hélium et de carbone) pour traiter des tumeurs résistantes aux rayons ou actuellement inopérables, en particulier chez l’enfant.

Ce programme, débuté en 2013, prévoit la conception et la construction à Caen d’ici 2025 d’un système de recherche et traitement en hadronthérapie basé sur un équipement de nouvelle génération, unique au monde: le cyclotron "C 400 ions" (cf dépêche du 05/07/2018 à 09:30).

Les membres d’Archade sont ceux du campus d’excellence dans les domaines de la physique nucléaire fondamentale, de l’imagerie, de la biologie et du traitement du cancer, situé sur le plateau Epopea et qui regroupe l’université de Caen Normandie, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (EnsiCaen), le Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil), Normandie Energies, le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le CHU de Caen et le CLCC François-Baclesse.

Le Pr Mahé souhaite consolider et pérenniser l’association avec ces principaux objectifs :

  • renforcer au niveau national les collaborations dans le soin et la recherche avec les acteurs de l’innovation en radiothérapie avec les deux autres CLCC qui, comme le Centre François-Baclesse, font du traitement et de la recherche en protonthérapie (l’Institut Curie à Paris et le Centre Antoine-Lacassagne à Nice) et avec le réseau national de recherche préclinique Radiotransnet porté par la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO), la Société française de physique médicale (SFPM) et les équipes de recherche du projet France Hadron
  • développer l’ouverture à l’international du programme Archade en partenariat avec des sociétés savantes en oncologie radiothérapie (l’European Society for Therapeutic Radiology and Oncology, ESTRO) ou spécialisées en hadronthérapie (The European Network for Light Ion Hadron Therapy, Enlight, par exemple) et les centres européens d’hadronthérapie, notamment italiens et allemands
  • assurer la continuité de fonctionnement des laboratoires de recherche et la coordination de l’accueil des chercheurs extérieurs
  • mettre en place un conseil scientifique intégrant les chercheurs permanents du programme
  • promouvoir des actions de formation au niveau national pour assurer l’expertise des acteurs actuels et futurs en hadronthérapie.

PAYS DE LA LOIRE: La création de Nantes Université autorisée par décret

NANTES - La création du nouvel établissement public d’enseignement supérieur et de recherche Nantes Université, dont le CHU de Nantes est membre fondateur, est officialisée par un décret publié dimanche au Journal officiel.

L'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental Nantes Université est créé lundi. Cet établissement se substitue à l'université de Nantes et intègre en tant qu'établissements-composantes l'Ecole centrale de Nantes, l'Ecole des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire et l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes à compter du 1er janvier 2022.

Le décret approuve aussi ses statuts expérimentant de nouveaux modes d'organisation et de fonctionnement. Ils avaient été approuvés en juin par les sept membres constituant Nantes Université (cf dépêche du 11/06/2021 à 18:15). Après un échec rencontré en décembre 2019, le projet de création de Nantes Université a pu reprendre en octobre 2020 (cf APMP SL9QIG9G8-1) et être mené à son terme.

L'université de Nantes, l'Ecole centrale de Nantes, le CHU de Nantes, l'Inserm, l'Ecole des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire (EBANSN), l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes (ENSA Nantes) et l'Institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne s'allient pour créer Nantes Université, "convaincus de la nécessité d'unir leurs forces pour mieux relever ensemble les défis du monde contemporain".

L'objectif est de faire "émerger un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial à Nantes, appuyé sur le territoire et l'écosystème local", afin de "renforcer les axes d'excellence de la recherche nantaise, notamment pour penser et construire la santé et l'industrie du futur".

Cette université va développer "de nouvelles thématiques et mettre le progrès scientifique et l'innovation au service de la société", précisent les statuts publiés en annexe.

"Forte de ses compétences et de son expertise dans le domaine de la santé, des sciences, de l'ingénierie et des technologies, des sciences humaines et sociales, de l'architecture et de l'environnement, des arts et de la culture, elle promeut le libre accès de tous à la connaissance, forme des citoyens éclairés, développe la recherche et l'innovation pour partager les savoirs, diffuser la culture scientifique, contribuer à la réflexion critique sur l'évolution du monde et être actrice de celle-ci, spécialement en s'emparant des enjeux attachés au développement durable."

Nantes Université doit porter "des valeurs fortes, constitutives de son identité: elle repose sur un fonctionnement démocratique, elle est écoresponsable, inclusive, exemplaire dans l'application de l'égalité femmes-hommes, elle garantit la liberté académique et cherche constamment à améliorer les conditions d'étude et de travail.

(Journal officiel, dimanche 3 octobre, texte 14)

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