Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les HCL dévoilent les premières réalisations de leur comité des enfants

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) doivent inaugurer mercredi les premières réalisations issues du comité des enfants qu'ils ont créé en septembre 2023 dans le but de laisser la parole aux jeunes patients pour améliorer la vie à l'hôpital.

Mercredi, seront ainsi inaugurés cinq aménagements de voirie aux abords de l'hôpital femme-mère-enfant, offrant une meilleure accessibilité au parvis de l'établissement aux personnes à mobilité réduite, en premier lieu des enfants.

Il s'agit par exemple de l'insertion d'un espace de "dépose-minute" en face du parvis, de la mise en place d'un cheminement plus roulant et plus confortable, ou encore de la création d'un passage "bateau" à l'entrée du parvis.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Haute-Savoie: près de 50 médecins généralistes participent à la maison médicale de garde du Mont-Blanc

SALLANCHES (Haute-Savoie) - Aujourd’hui, 46 médecins généralistes ainsi qu’un pool de remplaçants participent au fonctionnement de la maison médicale de garde (MMG) du Mont-Blanc, ont annoncé les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc, dans un communiqué lundi.

Cette information a été fournie à l'occasion de la célébration de l'anniversaire des 20 années de fonctionnement de la MMG par l’Association des médecins généralistes du Mont-Blanc (AMGMB) et les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc (HPMB), le 11 septembre.

Initiée en 2003 par les médecins généralistes, la MMG du Mont-Blanc a ouvert le 1er janvier 2004.

Lors de l'anniversaire, le Dr Bernard Brechignac, chef de service des urgences hospitalières à cette période, a rappelé "la volonté forte portée par les professionnels de l’établissement de santé afin que le projet de maison médicale puisse voir le jour sur le territoire du Pays du Mont-Blanc".

L’organisation initiale de la MMG prévoyait la présence du médecin généraliste en soirée, puis après quelques années de fonctionnement, l’amplitude de la prise en charge s’est élargie pour permettre un accueil des patients tous les soirs, 7j/7, de 19h à 23h, et les week-ends et jours fériés.

BRETAGNE: Le CHU de Rennes crée une équipe pour accompagner les partenariats entre professionnels de santé et patients

RENNES - Le CHU de Rennes a créé une équipe chargée d'accompagner les professionnels et patients impliqués dans un projet de partenariat, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé lundi.

Le partenariat entre patients, aidants et professionnels fait évoluer la relation entre ces personnes en améliorant la coordination, la qualité et la sécurisation des parcours de soins des personnes hospitalisées et/ou suivies au CHU de Rennes. Les champs d’intervention sont nombreux (éducation thérapeutique, enseignement, parcours de soins…) et les initiatives fleurissent à l'hôpital. Pour accompagner cet élan et permettre à des projets associant patients et soignants de s’épanouir, le CHU de Rennes a mis en place une équipe et une méthodologie spécifiques.

Il a créé une équipe baptisée "Pépites" (pour partenariat entre les patients, les aidants et les professionnels de santé) qui est composée à parts égales de cinq patients-partenaires et de cinq professionnels de santé.

Afin d’orienter et d’accompagner les souhaits ou projets d’engagement de patients, de professionnels médiaux et soignants ou encore de chercheurs, un binôme patient-partenaire/professionnel de santé assure une permanence hebdomadaire physique, mail et téléphonique (le vendredi après-midi de 14h à 16h30 en semaines paires et le mercredi matin de 9h à 11h30 en semaines impaires).

En fonction du besoin et des envies exprimés, ce binôme a pour mission d’aider à formaliser et sécuriser l’engagement, de former, de proposer la méthodologie la plus adaptée et de suivre les projets. L’équipe Pépites travaille de concert avec les autres acteurs du partenariat sur le territoire rennais et breton.

Plusieurs projets ont déjà été conduits en partenariat au CHU de Rennes comme la participation à la définition des parcours au sein du futur centre chirurgical et interventionnel (CCI) dans le cadre du projet de reconstruction du CHU, la participation à l’élaboration du projet d’établissement 2024-2028 du CHU, la coconstruction et co-animation de séances d’éducation thérapeutique, des interventions auprès de médecins et soignants en formation, ou encore la corédaction de livrets d’information thérapeutique remis aux patients.

"Au-delà de la valorisation de mon expérience de vie avec la maladie, mon engagement en partenariat permet de donner un sens là où la maladie n'a semé que douleur et chaos. Intégrer Pépites me donne le sentiment d’appartenir à une équipe qui oeuvre au mieux-être des patients et à la promotion du partenariat patient-professionnel de santé à tous les échelons du parcours de soin", témoigne Béatrice Allain, patiente partenaire membre de l’équipe Pépites, citée dans le communiqué.

GUYANE: Le CH de Cayenne va se doter d'une Uaped et d'un centre régional de psycho-traumatisme

CAYENNE - A l'occasion des premières Assises de la santé mentale et de la psychiatrie de Guyane, du 9 au 12 septembre, l'agence régionale de santé (ARS) Guyane a annoncé la création à venir d'une unité d'accueil pédiatrique enfance à danger (Uaped) au sein du centre hospitalier (CH) de Cayenne et l'inauguration d'un centre régional de psycho-traumatisme en novembre, selon la lettre d'information de l'agence de mardi.

"Les Uaped sont issues de l'instruction de 2021 qui demande de structurer le parcours des mineurs en danger. Le principe est de regrouper dans un espace commun toutes les prises en charge -policiers, médecins légistes, pédopsychiatres, psychologues, assistants sociaux- pour éviter qu'il y ait des ruptures de parcours", a expliqué le Dr Boubacar Diop, pédopsychiatre au CH de Cayenne, cité par l'ARS.

Selon un état des lieux réalisé par l'unité médico-judiciaire et la pédiatrie du CH, 4.000 mineurs victimes de tout type de violences auraient été recensés en Guyane depuis trois ans, selon le médecin. "Il faut que l'on puisse avancer vers ce dispositif rapidement", a-t-il insisté.

L'ARS a annoncé qu'elle financerait cette unité.

Afin de collecter davantage de données sur cette thématique, la création d'un observatoire des violences faites aux mineurs a également été évoquée.

Au cours de ces assises, le CH de Cayenne a également fait savoir que le centre régional de psycho-traumatisme sera inauguré d'ici à la fin 2024.

"Il s'agit d'un dispositif de prise en charge globale des personnes souffrant d'un trouble de stress post-traumatique", a précisé le Dr Vincent Bobillier, chef de pôle santé mentale au CH de Cayenne. Ce centre ressources intégrera également en son sein la cellule d'urgence médico-psychologique (Cump), a mis en avant l'ARS.

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