Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: une maison médicale de garde installée au sein de l'hôpital Edouard-Herriot

LYON - Une maison médicale de garde (MMG) a été installée au sein de l'hôpital Edouard-Herriot, dans le même pavillon que le nouveau service d'accès aux urgences, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL), dans un communiqué la semaine dernière.

Cette MMG était située auparavant dans des locaux en dehors de l'hôpital Edouard-Herriot, boulevard Jean XXIII (Lyon, VIIIe arrondissement).

Quelques mois après l'ouverture du nouveau service d'accès aux urgences au sein de son pavillon N (cf dépêche du 16/10/2023 à 11:40), l'hôpital Edouard-Herriot a accueilli le 14 mai cette MMG qui a été installée au premier étage du même pavillon.

"La structure a été pensée comme un dispositif supplémentaire dans l'offre de soins non programmés", expliquent les HCL.

Ils précisent que l'"expérience" a montré qu'une réorientation depuis les urgences était "d'autant plus suivie par les patients, que la MMG est proche".

Rebaptisée "Grange Blanche", la MMG conserve le même fonctionnement, fondé sur une orientation sur rendez-vous, pris par le service d'accès aux soins (SAS) (cf dépêche du 22/02/2021 à 18:54) ou par l'infirmière d'accueil et d'orientation du service d'urgence du pavillon N, pendant les horaires de la permanence des soins (soir, week-ends et jours fériés).

"Sa nouvelle implantation va permettre de fluidifier l'activité des urgences de l'hôpital, qui totalisent près de 250 passages par 24 heures."

"C'est aussi un maillon supplémentaire dans le renforcement des liens entre l'hôpital et la médecine de ville, puisque les consultations de la MMG seront assurées par près d'une trentaine de médecins généralistes qui se relaieront", relèvent les HCL.

Un médecin généraliste est ainsi présent chaque soir de 20h à 22h, le samedi de 12h à 22h, et les dimanches et jours fériés de 8h à 22h.

Il est prévu d'étendre les horaires d'ouverture jusqu'à minuit, dans un second temps.

ILE-DE-FRANCE: IA et recherche en oncologie: le GH Paris Saint-Joseph et Marie-Lannelongue s'allient à Lifen

PARIS - La société Lifen, spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) en santé, a annoncé lundi un partenariat avec les hôpitaux Paris Saint-Joseph et Marie-Lannelongue pour intégrer la cohorte LuCC (Lung cancer Cohort Consortium), qui vise à constituer une base de données de premier plan sur le cancer du poumon en France.

Ce projet est issu du partenariat entre le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Gustave-Roussy et Lifen. Noué dans le cadre du plan France 2030 et lancé officiellement début décembre 2023 à Toulouse, il porte sur l'utilisation de l'outil DataLab* de Lifen, permettant aux établissements partenaires d'analyser en continu des comptes rendus médicaux afin d'identifier les patients éligibles à un projet de recherche en oncologie et d'en structurer les données, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/12/2023 à 16:17).

Il prévoit d'inclure 5.000 patients à horizon fin 2024 à travers plusieurs centres investigateurs et d'en analyser le parcours de soins sur plus de 200 critères.

"L'intégration des hôpitaux Paris Saint-Joseph et Marie-Lannelongue représente une étape majeure pour ce projet ambitieux, qui envisage de s'étendre à de nombreux autres centres de tailles et de natures diverses", a salué Lifen dans un communiqué.

"Nous voyons dans ce nouveau partenariat avec Lifen un intérêt dans le domaine de la recherche et celui du soin. En effet, il permettra au travers de cas d'usages spécifiques, d'automatiser une partie des tâches traditionnellement allouées aux attachés de recherche clinique, mais également de travailler avec les médecins pour enrichir le contenu des comptes rendus médicaux", a déclaré Antoine Agathon, directeur recherche, innovation et formation des hôpitaux parisiens, cité dans le communiqué.

"Lifen DataLab* fait partie des outils modernes dont nous souhaitons nous doter pour développer notre recherche clinique", a-t-il ajouté.

NORMANDIE: Le CHU de Rouen se dote d'une salle immersive pour la simulation

ROUEN - Le Medical Training Center (MTC) du CHU de Rouen s'est doté d’un système de vidéo-projection immersive et interactive pour la formation et l’entraînement des professionnels exposés à la gestion des risques et aux situations sanitaires exceptionnelles, a-t-il présenté lundi lors d'une inauguration.

L’acquisition de cette installation pour le centre d’entraînement et de formation par la simulation est le fruit d’un mécénat porté par la Fondation Charles-Nicolle, précise le CHU dans un communiqué.

La réalité virtuelle est en plein essor dans le domaine de la simulation en santé. Il est en effet démontré que l’entraînement et l’apprentissage au sein d’un environnement virtuel influence positivement la motivation, les émotions, l’acquisition des connaissances.

Ce système de vidéo-projection immersive et interactive vise à optimiser la formation et l’entraînement des professionnels exposés, en équipe, à la gestion des risques et aux situations sanitaires exceptionnelles.

Une caméra à 360° permet de filmer tous les environnements professionnels souhaités, le logiciel permet de les télécharger et les projeter du sol au plafond dans la salle immersive sans déformation. Le logiciel permet également d’ajouter et créer du contenu depuis une tablette et d'ajouter des actions interactives (QCM, imagerie, sons, vidéos), décrit le CHU.

La multitude de milieux pouvant être reproduits par ce système permettra de toucher un très large public impliqué dans la gestion des situations à risque, en dehors du monde de la santé: professionnels de la sécurité civile, pompiers, militaires, secteurs industriels, accidentologie, catastrophe naturelle, attentats.

Un module "bruit, odeur, fumée" comprend une suite complète d’effets faisant intervenir des lumières, des odeurs, du vent, de la neige, du grondement, du brouillard, de la fumée, de la chaleur. Cela permet d’accentuer le réalisme de l’apprentissage en suscitant l’intérêt des apprenants par la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher, en plus d’offrir des possibilités d’interaction et de collaboration uniques, souligne le CHU.