Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE DE LA SAUVEGARDE (LYON), CH DE SAINT-NAZAIRE, CH DE LAVAL, CLINIQUE SAINT-FRANÇOIS DE CHÂTEAUROUX, CHU DE NANCY, AP-HP, CHI TOULON/LA SEYNE-SUR-MER
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: Manuela De Oliveira nouvelle directrice de la clinique de la Sauvegarde
LYON - Manuela De Oliveira, qui était directrice de la clinique Convert à Bourg-en-Bresse, a pris la tête de la clinique de la Sauvegarde à Lyon (IXe arrondissement), a annoncé Ramsay Santé dans un communiqué lundi.Elle a succédé le 1er mars à Caroline Paindestre qui dirigeait l'établissement depuis juillet 2019 (cf dépêche du 15/11/2019 à 13:57).

En janvier 2017, elle a intégré la clinique du Grand Large à Décines (métropole de Lyon) en tant qu’attachée de direction, avant d’être nommée en septembre 2017 directrice adjointe de la clinique de la Sauvegarde à Lyon, puis directrice de la clinique Convert à Bourg-en-Bresse en mars 2020.
La clinique de la Sauvegarde fait partie du pôle Lyon du groupe Ramsay Santé qui comprend 6 établissements dans le département du Rhône et est placé sous la responsabilité d'Eric Calderon.
Créée en 1970 et située au nord-ouest de Lyon, la clinique est "un établissement de santé privé pluridisciplinaire de proximité reconnu pour ses nombreuses filières spécialisées", indique Ramsay Santé qui cite la filière cardio-vasculaire, l'oncologie pluridisciplinaire, la chirurgie orthopédique spécialisée dans la pathologie de l’arthrose et des sports ou la chirurgie de l’appareil digestif et endocrinien. L’établissement est également labellisé centre spécialisé de l’obésité (CSO).
Avec une capacité d’accueil de 235 lits et places, un service d’urgences ouvert 7j/7 et 24h/24 et des moyens de traitements et d’exploration sur le même site (radiologie, scanner, IRM, laboratoire d’analyses, médecine nucléaire...), elle offre une prise en charge globale et dispose par ailleurs d’une hélistation permettant de prendre en charge les urgences vitales.
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Saint-Nazaire confronté à une forte activité aux urgences
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire est confronté à une forte activité aux urgences avec un nombre de passages quotidiens autour de 200 et rencontre des difficultés à orienter les patients nécessitant une hospitalisation, a-t-il indiqué dans un communiqué lundi."Comme cela s’est déjà produit en fin de vague Covid, la hausse brutale du nombre de passages, associée à une proportion plus importante de malades requérant une hospitalisation, génère une situation de saturation du service d’accueil des urgences comme des services de spécialités", rapporte l'établissement.
Le nombre de passages aux urgences tourne autour du seuil de 200 par jour depuis le 14 mars, bien au-dessus de l'activité relevée en 2021:
"Des mesures exceptionnelles sont mises en oeuvre pour faciliter la libération de lits d’hospitalisation au sein du CH permettant d’accueillir les patients le nécessitant (accueil temporaire en Ehpad, orientation des patients sortants en fin de prise en charge vers l’hospitalisation à domicile, transferts vers d’autres établissements…). Toutefois dans la situation actuelle, les usagers pourront être confrontés à des délais d’attente très longs (pour les urgences non vitales) ou se voir conseiller de rejoindre la structure de soin qui les suit habituellement (patient atteint d’une maladie chronique)", prévient la direction.
Elle rappelle les réflexes indispensables à observer par la population s’agissant de l’accès aux soins (en semaine de 8h à 20h: appeler d'abord son médecin traitant, un autre cabinet ou SOS Médecins et en cas d'urgence seulement le 15; le soir après 20h, le week-end et jours fériés et pendant les ponts: si le problème médical ne peut pas attendre l'ouverture des cabinets médicaux, appeler le 116.117 ou 36.24 pour le médecin de garde et le 15 en cas d'urgence vitale) pour permettre au service des urgences de remplir sa mission prioritaire qui est de prendre en charge les urgences vitales.
Les équipes invitent également à cette occasion la population à continuer à respecter les gestes barrières dans l’enceinte de l’établissement, "la circulation du virus restant encore vivace et faisant peser un risque supplémentaire sur les possibilités de prises en charge".
PAYS DE LA LOIRE: Deux Ehpad neufs en construction au CH de Laval
LAVAL - Le centre hospitalier (CH) de Laval modernise son offre médico-sociale avec la construction de deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) neufs pour début 2023, a indiqué l'établissement lundi à l'occasion d'une visite de chantier en présence de Sébastien Treguenard, directeur du CH, Olivier Richefou, président du conseil départemental de la Mayenne et Florian Bercault, maire de Laval et président du conseil de surveillance du CH.Les chantiers ont débuté simultanément à l’automne 2020 dans un contexte sanitaire exceptionnel. L'accueil des résidents au sein des deux Ehpad, prévu initialement pour juin 2021 (cf dépêche du 24/04/2019 à 16:40), est maintenant programmé au cours du premier trimestre 2023, précise le CH dans un dossier de presse.
Le coût total de ces deux opérations est estimé à 35,1 millions d'euros (M€). Elles bénéficient de subventions: 2,55 M€ de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, 1,59 M€ de la CNSA et de l'ARS au titre du Ségur de la santé, 385.000 € de subvention ARS frais financiers (exploitation) et d'une subvention d'investissement du conseil départemental de 3,56 M€, soit un total d'aides de plus de 8 M€. Le prix de journée d'hébergement à l'ouverture sera de 58,5 € contre 57,5 € à ce jour.
Acteur majeur du territoire dans l’accueil et l’hébergement de personnes âgées, le CH de Laval totalise 464 places réparties à ce jour dans les 4 Ehpad suivants: 72 places au Rocher Fleuri, 192 places à Jeanne-Jugan, 140 places au Faubourg Saint-Vénérand, 60 places aux Charmilles (Changé).
L’ouverture de deux Ehpad neufs, en remplacement des résidences Jeanne-Jugan et Rocher Fleuri, va permettre d’offrir des conditions d’accueil diversifiées et qualitatives, ainsi que des conditions de travail adaptées dans un environnement moderne. Organisées en maisonnées, les unités seront centrées autour de lieux de vies spacieux et lumineux. Cette organisation favorisera le bien-être des résidents et la personnalisation de leur accompagnement, développe le CH.
Les travaux portent sur 4.800 m² de surface utile pour chacun des Ehpad en construction. Ils accueilleront 264 résidents (132 dans chaque structure), sans changement de la capacité totale mais en rééquilibrant le nombre de résidents par site, et 140 professionnels hospitaliers travailleront dans ces deux structures. Les travaux ont été confiés au cabinet CRR.


Ces deux nouvelles structures permettront de développer des accompagnements spécifiques, en adéquation avec les besoins du territoire:
- création de 24 places (contre 16 aujourd’hui) en Upad, réparties sur les deux sites, pour l’accueil de personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées
- création de 30 lits en unités pour personnes handicapées vieillissantes (UPHV), répartis sur les deux sites, qui permettront de proposer une prise en charge adaptée aux résidents déjà présents et d’accueillir de nouveaux résidents, comme par exemple ceux en provenance de foyer de vie et d’établissement et service d'aide par le travail (Esat)-˃dans chacune des résidences: création d’un espace Snoezelen, salle de stimulation sensorielle rassurante et sécurisée.
Chaque niveau dispose de 60 chambres réparties en 4 maisonnées de 15 chambres individuelles avec un patio central. Par niveau, 2 chambres communicantes sont prévues pour l’accueil des couples ou de familles. Au centre de chaque niveau, un espace de vie de 200 m², composé d’une partie restauration et de salles d’activité et agrémenté d’une terrasse, favorisera la vie sociale des résidents.
Les Upad de 12 chambres auront des lieux de vie réservés avec salle de restauration et d’activité dont une cuisine thérapeutique, et s’ouvriront sur un jardin privatif ou terrasse privative.
Dans chaque structure, un plateau, composé d’une grande salle d’animation d’un salon de coiffure, d’une salle et terrasse de kinésithérapie, des bureaux des professionnels, tel que psychologues, ergothérapeutes, diététiciens, d’un espace Snoezelen, permettra d’allier prise en charge en soins et maintien de la vie sociale.
Les résidents et les professionnels ont été associés au projet et ont pu s’exprimer sur leurs besoins et attentes. Que ce soit dans les équipements, l’agencement ou les choix des matériaux, les besoins des professionnels ont été pris en compte dans un souci d’ergonomie et d’amélioration des conditions de travail, gage d’attractivité pour le pole médico-social.
CENTRE-VAL DE LOIRE: La clinique Saint-François (Châteauroux) prend désormais en charge les colopathies
CHÂTEAUROUX - La clinique Saint-François de Châteauroux (groupe Elsan) ouvre "un nouveau programme de soins en hôpital de jour (HDJ) pour les personnes atteintes de colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable" à compter d'avril, a-t-elle annoncé dans un communiqué transmis la semaine dernière.Le parcours de soin de quatre demi-journées comprend des ateliers collectifs en petits groupes et des consultations individuelles de médecine, psychologie, diététique, kinésithérapie et avec une infirmière formée à l'hypnose. Un "suivi ultérieur" sera proposé.
"Grâce à une approche médicale et alternative proposée par une équipe pluridisciplinaire, ce parcours de soins va permettre aux patients de comprendre leur maladie, 'qui n’est pas que dans la tête' et d’en diminuer les effets. Avec le suivi diététique, ils pourront éviter de consommer les aliments qui aggravent leurs symptômes. Ils pourront aussi avoir un suivi psychologique, des consultations en hypnose pour apprendre l’autohypnose et une évaluation de leur activité physique dont les bienfaits sont reconnus pour cette pathologie", développe l'établissement.
Il ajoute que la colopathie concerne 5 millions de Français et représente en moyenne trois jours d'arrêt maladie et 800 € de frais médicaux par an et par patient.
"Avec cette approche innovante, qui n’existe qu’à Lyon et Paris, les symptômes ne disparaîtront pas mais nous apprendrons aux patients à vivre avec et à les limiter", promet la clinique.
GRAND EST: Le CHU de Nancy accueille quatre jeunes patients venus d'Ukraine en oncologie
NANCY - Le CHU de Nancy accueille mardi quatre jeunes patients ukrainiens au sein de son hôpital pédiatrique "dans le cadre de leur suivi de soins", en oncologie principalement, annonce-t-il dans un communiqué transmis mardi."Ils seront accompagnés de leur famille pour qui un hébergement a été trouvé par le CHU", précise ce dernier.
Ces quatre jeunes patients font partie du groupe d'une "vingtaine d'enfants ukrainiens atteints de cancers et de leucémies, en provenance de l'Unicorn center en Pologne", selon l'annonce du ministère des solidarités et de la santé envoyée lundi.
Ils ont été accueillis mardi soir à l'aéroport d'Orly et leur transport sur le territoire national a été réalisé par la Croix-Rouge française.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP met en place un office de l'intégrité scientifique
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) met en place un office de l'intégrité scientifique, en cours d'installation, qui devrait tenir son premier "webinar" en avril, selon les informations communiquées en commission médicale d'établissement (CME) de l'institution.Le Pr Nicolas Danchin, cardiologue à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), qui avait été chargé d’une mission de préfiguration de cet office en mars 2020, et Milan Lazarevic, directeur par intérim de la direction de la recherche clinique et de l’innovation (DRCI), ont présenté cette nouvelle structure, en cours d’installation, lors de la CME du 8 mars, selon le compte rendu de la réunion, en ligne sur le site de l'instance.
L'office devrait comprendre une vingtaine de personnes (issues de l'AP-HP, du monde universitaire, de l'Inserm, du Conseil français de l'intégrité scientifique, personnalités qualifiées…)
Ses missions seront de sensibiliser "la communauté AP-HP aux valeurs et enjeux de l’intégrité scientifique (actions de formation, 'webinar', conférences)", de définir une feuille de route annuelle, en lien avec les universités (portant notamment sur une charte AP-HP de l'intégrité scientifique et une charte de publication en open data), de suivre les indicateurs de publication des résultats des études promues par l'AP-HP, ou encore de "gérer les conflits et désaccords entre investigateurs dans le champ de l’intégrité scientifique".
L’office pourra aussi être "sollicité pour analyser si un lien d’intérêt ou un conflit a nui à l’intégrité de la recherche. Il travaillera également en étroite collaboration avec le collège de déontologie pour contribuer à la politique de prévention des conflits d’intérêts au sein de l’AP-HP".
Un premier "webinar" sur l'intégrité scientifique est prévu le jeudi 21 avril (avec notamment un état des lieux à l'AP-HP) et des séminaires sont annoncés pour mai et juin.
PACA: CHI Toulon/La Seyne-sur-Mer: le soutien financier du Ségur va permettre de sortir d'un emprunt "toxique"
TOULON - Le soutien financier du Ségur de la santé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer va permettre à l'établissement de sortir d'un emprunt "toxique" qui avait été contracté en 2008, a expliqué vendredi l'hôpital dans un communiqué.Le CHI doit recevoir 85,9 millions d'euros (M€) au titre de la restauration de ses capacités financières. Il doit en outre obtenir 18 M€ pour la mise en oeuvre d'un projet médical commun (en cours d'élaboration) avec le CH d'Hyères (Var) dont il assure la direction commune, d'après le plan régional Ségur qui a été présenté en décembre 2021 par le gouvernement (cf dépêche du 16/12/2021 à 13:00).
Avec ce soutien comptable de 85,9 M€, l'hôpital intercommunal "confirme la sortie de l'emprunt structuré, dit 'toxique' qui dégradait ses comptes depuis près de 15 ans et limitait sa capacité à investir", explique le CHI.
Cet emprunt, contracté en 2008 (à échéance 2043) auprès de la Caisse française de financement pour un montant de 30 M€, dans le cadre du financement de la construction du nouvel hôpital Sainte-Musse à Toulon (inauguré en 2011), était indexé sur la parité euro/franc suisse. Or la chute de l'euro par rapport au franc suisse a provoqué la variabilité et l'augmentation du taux d'intérêt de cet emprunt, au détriment du CHI.
"Les intérêts de ce seul emprunt représentent plus du tiers des intérêts totaux acquittés par l'hôpital alors même qu’il représente moins de 10% de l’encours de la dette", a souligné en décembre 2021 dans un rapport la chambre régionale des comptes (CRC) Paca.
La sécurisation de cet emprunt est donc devenue "au fil des années" un "préalable indispensable pour envisager sereinement la mise en œuvre" des projets du CHI, écrit l'établissement dans son communiqué.
/san-sl-bd-mlb-syl/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE DE LA SAUVEGARDE (LYON), CH DE SAINT-NAZAIRE, CH DE LAVAL, CLINIQUE SAINT-FRANÇOIS DE CHÂTEAUROUX, CHU DE NANCY, AP-HP, CHI TOULON/LA SEYNE-SUR-MER
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: Manuela De Oliveira nouvelle directrice de la clinique de la Sauvegarde
LYON - Manuela De Oliveira, qui était directrice de la clinique Convert à Bourg-en-Bresse, a pris la tête de la clinique de la Sauvegarde à Lyon (IXe arrondissement), a annoncé Ramsay Santé dans un communiqué lundi.Elle a succédé le 1er mars à Caroline Paindestre qui dirigeait l'établissement depuis juillet 2019 (cf dépêche du 15/11/2019 à 13:57).

En janvier 2017, elle a intégré la clinique du Grand Large à Décines (métropole de Lyon) en tant qu’attachée de direction, avant d’être nommée en septembre 2017 directrice adjointe de la clinique de la Sauvegarde à Lyon, puis directrice de la clinique Convert à Bourg-en-Bresse en mars 2020.
La clinique de la Sauvegarde fait partie du pôle Lyon du groupe Ramsay Santé qui comprend 6 établissements dans le département du Rhône et est placé sous la responsabilité d'Eric Calderon.
Créée en 1970 et située au nord-ouest de Lyon, la clinique est "un établissement de santé privé pluridisciplinaire de proximité reconnu pour ses nombreuses filières spécialisées", indique Ramsay Santé qui cite la filière cardio-vasculaire, l'oncologie pluridisciplinaire, la chirurgie orthopédique spécialisée dans la pathologie de l’arthrose et des sports ou la chirurgie de l’appareil digestif et endocrinien. L’établissement est également labellisé centre spécialisé de l’obésité (CSO).
Avec une capacité d’accueil de 235 lits et places, un service d’urgences ouvert 7j/7 et 24h/24 et des moyens de traitements et d’exploration sur le même site (radiologie, scanner, IRM, laboratoire d’analyses, médecine nucléaire...), elle offre une prise en charge globale et dispose par ailleurs d’une hélistation permettant de prendre en charge les urgences vitales.
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Saint-Nazaire confronté à une forte activité aux urgences
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire est confronté à une forte activité aux urgences avec un nombre de passages quotidiens autour de 200 et rencontre des difficultés à orienter les patients nécessitant une hospitalisation, a-t-il indiqué dans un communiqué lundi."Comme cela s’est déjà produit en fin de vague Covid, la hausse brutale du nombre de passages, associée à une proportion plus importante de malades requérant une hospitalisation, génère une situation de saturation du service d’accueil des urgences comme des services de spécialités", rapporte l'établissement.
Le nombre de passages aux urgences tourne autour du seuil de 200 par jour depuis le 14 mars, bien au-dessus de l'activité relevée en 2021:
"Des mesures exceptionnelles sont mises en oeuvre pour faciliter la libération de lits d’hospitalisation au sein du CH permettant d’accueillir les patients le nécessitant (accueil temporaire en Ehpad, orientation des patients sortants en fin de prise en charge vers l’hospitalisation à domicile, transferts vers d’autres établissements…). Toutefois dans la situation actuelle, les usagers pourront être confrontés à des délais d’attente très longs (pour les urgences non vitales) ou se voir conseiller de rejoindre la structure de soin qui les suit habituellement (patient atteint d’une maladie chronique)", prévient la direction.
Elle rappelle les réflexes indispensables à observer par la population s’agissant de l’accès aux soins (en semaine de 8h à 20h: appeler d'abord son médecin traitant, un autre cabinet ou SOS Médecins et en cas d'urgence seulement le 15; le soir après 20h, le week-end et jours fériés et pendant les ponts: si le problème médical ne peut pas attendre l'ouverture des cabinets médicaux, appeler le 116.117 ou 36.24 pour le médecin de garde et le 15 en cas d'urgence vitale) pour permettre au service des urgences de remplir sa mission prioritaire qui est de prendre en charge les urgences vitales.
Les équipes invitent également à cette occasion la population à continuer à respecter les gestes barrières dans l’enceinte de l’établissement, "la circulation du virus restant encore vivace et faisant peser un risque supplémentaire sur les possibilités de prises en charge".
PAYS DE LA LOIRE: Deux Ehpad neufs en construction au CH de Laval
LAVAL - Le centre hospitalier (CH) de Laval modernise son offre médico-sociale avec la construction de deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) neufs pour début 2023, a indiqué l'établissement lundi à l'occasion d'une visite de chantier en présence de Sébastien Treguenard, directeur du CH, Olivier Richefou, président du conseil départemental de la Mayenne et Florian Bercault, maire de Laval et président du conseil de surveillance du CH.Les chantiers ont débuté simultanément à l’automne 2020 dans un contexte sanitaire exceptionnel. L'accueil des résidents au sein des deux Ehpad, prévu initialement pour juin 2021 (cf dépêche du 24/04/2019 à 16:40), est maintenant programmé au cours du premier trimestre 2023, précise le CH dans un dossier de presse.
Le coût total de ces deux opérations est estimé à 35,1 millions d'euros (M€). Elles bénéficient de subventions: 2,55 M€ de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, 1,59 M€ de la CNSA et de l'ARS au titre du Ségur de la santé, 385.000 € de subvention ARS frais financiers (exploitation) et d'une subvention d'investissement du conseil départemental de 3,56 M€, soit un total d'aides de plus de 8 M€. Le prix de journée d'hébergement à l'ouverture sera de 58,5 € contre 57,5 € à ce jour.
Acteur majeur du territoire dans l’accueil et l’hébergement de personnes âgées, le CH de Laval totalise 464 places réparties à ce jour dans les 4 Ehpad suivants: 72 places au Rocher Fleuri, 192 places à Jeanne-Jugan, 140 places au Faubourg Saint-Vénérand, 60 places aux Charmilles (Changé).
L’ouverture de deux Ehpad neufs, en remplacement des résidences Jeanne-Jugan et Rocher Fleuri, va permettre d’offrir des conditions d’accueil diversifiées et qualitatives, ainsi que des conditions de travail adaptées dans un environnement moderne. Organisées en maisonnées, les unités seront centrées autour de lieux de vies spacieux et lumineux. Cette organisation favorisera le bien-être des résidents et la personnalisation de leur accompagnement, développe le CH.
Les travaux portent sur 4.800 m² de surface utile pour chacun des Ehpad en construction. Ils accueilleront 264 résidents (132 dans chaque structure), sans changement de la capacité totale mais en rééquilibrant le nombre de résidents par site, et 140 professionnels hospitaliers travailleront dans ces deux structures. Les travaux ont été confiés au cabinet CRR.


Ces deux nouvelles structures permettront de développer des accompagnements spécifiques, en adéquation avec les besoins du territoire:
- création de 24 places (contre 16 aujourd’hui) en Upad, réparties sur les deux sites, pour l’accueil de personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées
- création de 30 lits en unités pour personnes handicapées vieillissantes (UPHV), répartis sur les deux sites, qui permettront de proposer une prise en charge adaptée aux résidents déjà présents et d’accueillir de nouveaux résidents, comme par exemple ceux en provenance de foyer de vie et d’établissement et service d'aide par le travail (Esat)-˃dans chacune des résidences: création d’un espace Snoezelen, salle de stimulation sensorielle rassurante et sécurisée.
Chaque niveau dispose de 60 chambres réparties en 4 maisonnées de 15 chambres individuelles avec un patio central. Par niveau, 2 chambres communicantes sont prévues pour l’accueil des couples ou de familles. Au centre de chaque niveau, un espace de vie de 200 m², composé d’une partie restauration et de salles d’activité et agrémenté d’une terrasse, favorisera la vie sociale des résidents.
Les Upad de 12 chambres auront des lieux de vie réservés avec salle de restauration et d’activité dont une cuisine thérapeutique, et s’ouvriront sur un jardin privatif ou terrasse privative.
Dans chaque structure, un plateau, composé d’une grande salle d’animation d’un salon de coiffure, d’une salle et terrasse de kinésithérapie, des bureaux des professionnels, tel que psychologues, ergothérapeutes, diététiciens, d’un espace Snoezelen, permettra d’allier prise en charge en soins et maintien de la vie sociale.
Les résidents et les professionnels ont été associés au projet et ont pu s’exprimer sur leurs besoins et attentes. Que ce soit dans les équipements, l’agencement ou les choix des matériaux, les besoins des professionnels ont été pris en compte dans un souci d’ergonomie et d’amélioration des conditions de travail, gage d’attractivité pour le pole médico-social.
CENTRE-VAL DE LOIRE: La clinique Saint-François (Châteauroux) prend désormais en charge les colopathies
CHÂTEAUROUX - La clinique Saint-François de Châteauroux (groupe Elsan) ouvre "un nouveau programme de soins en hôpital de jour (HDJ) pour les personnes atteintes de colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable" à compter d'avril, a-t-elle annoncé dans un communiqué transmis la semaine dernière.Le parcours de soin de quatre demi-journées comprend des ateliers collectifs en petits groupes et des consultations individuelles de médecine, psychologie, diététique, kinésithérapie et avec une infirmière formée à l'hypnose. Un "suivi ultérieur" sera proposé.
"Grâce à une approche médicale et alternative proposée par une équipe pluridisciplinaire, ce parcours de soins va permettre aux patients de comprendre leur maladie, 'qui n’est pas que dans la tête' et d’en diminuer les effets. Avec le suivi diététique, ils pourront éviter de consommer les aliments qui aggravent leurs symptômes. Ils pourront aussi avoir un suivi psychologique, des consultations en hypnose pour apprendre l’autohypnose et une évaluation de leur activité physique dont les bienfaits sont reconnus pour cette pathologie", développe l'établissement.
Il ajoute que la colopathie concerne 5 millions de Français et représente en moyenne trois jours d'arrêt maladie et 800 € de frais médicaux par an et par patient.
"Avec cette approche innovante, qui n’existe qu’à Lyon et Paris, les symptômes ne disparaîtront pas mais nous apprendrons aux patients à vivre avec et à les limiter", promet la clinique.
GRAND EST: Le CHU de Nancy accueille quatre jeunes patients venus d'Ukraine en oncologie
NANCY - Le CHU de Nancy accueille mardi quatre jeunes patients ukrainiens au sein de son hôpital pédiatrique "dans le cadre de leur suivi de soins", en oncologie principalement, annonce-t-il dans un communiqué transmis mardi."Ils seront accompagnés de leur famille pour qui un hébergement a été trouvé par le CHU", précise ce dernier.
Ces quatre jeunes patients font partie du groupe d'une "vingtaine d'enfants ukrainiens atteints de cancers et de leucémies, en provenance de l'Unicorn center en Pologne", selon l'annonce du ministère des solidarités et de la santé envoyée lundi.
Ils ont été accueillis mardi soir à l'aéroport d'Orly et leur transport sur le territoire national a été réalisé par la Croix-Rouge française.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP met en place un office de l'intégrité scientifique
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) met en place un office de l'intégrité scientifique, en cours d'installation, qui devrait tenir son premier "webinar" en avril, selon les informations communiquées en commission médicale d'établissement (CME) de l'institution.Le Pr Nicolas Danchin, cardiologue à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), qui avait été chargé d’une mission de préfiguration de cet office en mars 2020, et Milan Lazarevic, directeur par intérim de la direction de la recherche clinique et de l’innovation (DRCI), ont présenté cette nouvelle structure, en cours d’installation, lors de la CME du 8 mars, selon le compte rendu de la réunion, en ligne sur le site de l'instance.
L'office devrait comprendre une vingtaine de personnes (issues de l'AP-HP, du monde universitaire, de l'Inserm, du Conseil français de l'intégrité scientifique, personnalités qualifiées…)
Ses missions seront de sensibiliser "la communauté AP-HP aux valeurs et enjeux de l’intégrité scientifique (actions de formation, 'webinar', conférences)", de définir une feuille de route annuelle, en lien avec les universités (portant notamment sur une charte AP-HP de l'intégrité scientifique et une charte de publication en open data), de suivre les indicateurs de publication des résultats des études promues par l'AP-HP, ou encore de "gérer les conflits et désaccords entre investigateurs dans le champ de l’intégrité scientifique".
L’office pourra aussi être "sollicité pour analyser si un lien d’intérêt ou un conflit a nui à l’intégrité de la recherche. Il travaillera également en étroite collaboration avec le collège de déontologie pour contribuer à la politique de prévention des conflits d’intérêts au sein de l’AP-HP".
Un premier "webinar" sur l'intégrité scientifique est prévu le jeudi 21 avril (avec notamment un état des lieux à l'AP-HP) et des séminaires sont annoncés pour mai et juin.
PACA: CHI Toulon/La Seyne-sur-Mer: le soutien financier du Ségur va permettre de sortir d'un emprunt "toxique"
TOULON - Le soutien financier du Ségur de la santé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer va permettre à l'établissement de sortir d'un emprunt "toxique" qui avait été contracté en 2008, a expliqué vendredi l'hôpital dans un communiqué.Le CHI doit recevoir 85,9 millions d'euros (M€) au titre de la restauration de ses capacités financières. Il doit en outre obtenir 18 M€ pour la mise en oeuvre d'un projet médical commun (en cours d'élaboration) avec le CH d'Hyères (Var) dont il assure la direction commune, d'après le plan régional Ségur qui a été présenté en décembre 2021 par le gouvernement (cf dépêche du 16/12/2021 à 13:00).
Avec ce soutien comptable de 85,9 M€, l'hôpital intercommunal "confirme la sortie de l'emprunt structuré, dit 'toxique' qui dégradait ses comptes depuis près de 15 ans et limitait sa capacité à investir", explique le CHI.
Cet emprunt, contracté en 2008 (à échéance 2043) auprès de la Caisse française de financement pour un montant de 30 M€, dans le cadre du financement de la construction du nouvel hôpital Sainte-Musse à Toulon (inauguré en 2011), était indexé sur la parité euro/franc suisse. Or la chute de l'euro par rapport au franc suisse a provoqué la variabilité et l'augmentation du taux d'intérêt de cet emprunt, au détriment du CHI.
"Les intérêts de ce seul emprunt représentent plus du tiers des intérêts totaux acquittés par l'hôpital alors même qu’il représente moins de 10% de l’encours de la dette", a souligné en décembre 2021 dans un rapport la chambre régionale des comptes (CRC) Paca.
La sécurisation de cet emprunt est donc devenue "au fil des années" un "préalable indispensable pour envisager sereinement la mise en œuvre" des projets du CHI, écrit l'établissement dans son communiqué.
/san-sl-bd-mlb-syl/ab/APMnews