Actualités de l'Urgence - APM

02/10 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE TOULOUSE, CH DE LAVAUR (TARN), CH LOIRE VENDÉE OCÉAN, HÔPITAL LOCAL DUMONTE-ILE D'YEU, HÔPITAL LOCAL DE NOIRMOUTIER, HÔPITAUX CIVILS DE COLMAR (HCC) ET CH DE GUEBWILLER, CH DE TOURCOING

Le 2 octobre 2024 (APMnews) -

OCCITANIE: Grève illimitée des sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier (CHU de Toulouse)

TOULOUSE - Une majorité des sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier du CHU de Toulouse sont en grève illimitée depuis lundi 23 septembre, réclamant des renforts en ressources humaines supplémentaires par rapport à ce qui a été proposé par la direction de l'établissement, a-t-on appris mardi et mercredi.

Cette grève illimitée a été lancée à l'initiative de l'Unsa santé sociaux du CHU de Toulouse. Selon le syndicat, 70% des 144 sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier, sur le site Purpan, auraient pris part à ce mouvement. Durant cette période, la prise en charge des patientes reste toutefois pleinement assurée.

Les grévistes réclament des effectifs supplémentaires pour assurer les plannings de novembre et décembre 2024 et pour 2025, évoquant des sages-femmes "déjà à bout physiquement et moralement".

Le CHU a fait valoir que six équivalents temps plein (ETP) avaient été ajoutés en 2023 pour renforcer les équipes. Malgré ces six ETP, "si les sages-femmes ayant effectué leur OAT (obligation annuelle de travail) devaient se mettre en arrêt, et si les temps partiels respectaient strictement leur quotité, il ne resterait même pas la moitié des sages-femmes en poste pour couvrir les deux derniers mois de l'année", a répondu le syndicat, contacté mardi.

Depuis l'annonce de cette grève, un premier échange a eu lieu entre les sages-femmes et la direction du CHU. Cette dernière a ainsi annoncé jeudi 26 septembre que "le pool de suppléance de sages-femmes sera revalorisé à hauteur de +2 ETP supplémentaires, portant ainsi à 4 ETP dédiés à cette catégorie professionnelle".

Pour l'Unsa santé sociaux, "l'attribution de 2 ETP […] est en deçà des besoins minimaux que nous avons évoqués". "La situation est devenue telle que nous constatons un risque accru d'événements indésirables, compromettant la sécurité des soins", a alerté le syndicat. Il estime à 8 à 10 ETP les besoins supplémentaires pour 2025.

Jointe mercredi, la direction du CHU a précisé que des renforts avaient aussi été organisés en septembre et octobre, avec l'arrivée de trois professionnels, "permettant aux sages-femmes de prendre leurs congés et de poser leurs récupérations".

L'établissement toulousain a par ailleurs mis en avant sa démarche de fidélisation, faisant valoir que "sur un total de 155 sages-femmes, 144 sont titulaires ou en CDI, 11 sont en CDD". "Parmi celles-ci, deux se verront prochainement proposer un CDI, tandis que les neuf autres CDD assurent des remplacements, sans occuper des postes vacants", a noté le CHU.

Une nouvelle rencontre est prévue prochainement avec les sages-femmes grévistes "afin d'évaluer les mesures prises".

OCCITANIE: Le CH de Lavaur (Tarn) certifié "sous conditions" par la HAS

LAVAUR (Tarn) - Le centre hospitalier (CH) de Lavaur a été certifié sous conditions avec le niveau "qualité des soins à améliorer" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié mardi.

A la suite de sa visite, la HAS encourage prioritairement le CH à: permettre au mineur de bénéficier d'un environnement adapté à tous moments; permettre aux professionnels de disposer de l'ensemble des informations pour la prise en charge du patient en temps utile; renforcer la sécurisation de l'utilisation des médicaments à risque; et à renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité.

Dans le premier chapitre sur le patient, il est relevé que "peu de messages de santé publique et de prévention primaire […] sont affichés et diffusés auprès des patients". Le travail d'explicitation des directives anticipées "n'a pas été réalisé auprès des patients" et "celles-ci ne sont pas tracées dans les dossiers", est-il noté. La HAS constate par ailleurs l'absence de communication sur le don d'organes.

"Les conditions d'accueil dans certaines unités sont impactées par l'état vétuste de certains bâtiments", est-il décrit, la HAS pointant notamment l'état "très dégradé" des unités de psychiatrie de Le Pech et La Gravette.

"La formalisation des objectifs thérapeutiques rédigés à l'admission et la réévaluation en cours de séjour ne sont pas retrouvées", a observé la HAS dans le deuxième chapitre sur les équipes de soins.

La cohabitation du dossier patient et du dossier informatique "ne permet pas aux professionnels un accès simultané aux données patients en maternité, au bloc opératoire et en psychiatrie", est-il remarqué. En psychiatrie, la lettre de liaison n'est pas systématiquement remise le jour de la sortie et le bilan thérapeutique n'est pas systématiquement présent, a déploré la HAS.

Dans le troisième chapitre sur l'établissement, la HAS souligne que la filière gériatrique est "bien identifiée sur le territoire" grâce à des partenariats anciens.

"En 2023, on note une diminution du recours à l'intérim et la mise en place d'une cellule de recrutement qui a permis le recrutement de 49 professionnels", selon le rapport. L'agence note en outre que l'état des lieux des questionnements éthiques n'a pas été réalisé et que les professionnels rencontrés sont "peu sensibilisés à ces questions".

Une nouvelle visite sera programmée dans un délai de 6 à 12 mois.

Rapport de certification du CH de Lavaur (Tarn), HAS, octobre 2024

PAYS DE LA LOIRE: Le CH Loire Vendée Océan, l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et l'hôpital local de Noirmoutier certifiés par la HAS

CHALLANS (Vendée) - Le centre hospitalier (CH) Loire Vendée Océan à Challans, l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et l'hôpital local de Noirmoutier ont été certifiés "qualité des soins confirmés" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne le jeudi sur le site de la HAS.

Ces établissements publics en direction commune évalués ensemble ont atteint un taux de 94% pour le chapitre 1 (le patient), 93% pour le chapitre 2 (l'équipe de soin), et 91% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre 1, la HAS a expliqué que "les prises en charge des mineurs sont adaptées dans les secteurs adulte, notamment aux urgences et en chirurgie ambulatoire", mais a relevé que "la salle de surveillance post-interventionnelle ne permet pas de séparer suffisamment les enfants des patients adultes".

Au chapitre 2, les experts ont noté que "les différents secteurs d’hospitalisation produisent une lettre de liaison à la sortie", mais que cette lettre "n’est pas systématiquement remise au patient en psychiatrie" et que "le comparatif entre les traitements d’entrée et de sortie manque de lisibilité pour les patients vulnérables".

Au chapitre 3, il est rapporté que "la promotion de la bientraitance et la lutte contre toutes les formes de maltraitance sont des priorités affirmées au niveau des objectifs stratégiques et partagées entre le management et les professionnels", mais "sans évaluation annuelle des situations de maltraitance".

"La maternité est mise en avant avec la prise en considération du projet de naissance des futurs parents mais également les secteurs de rééducation et de longs séjours avec des prises en charge centrées sur le projet personnel du patient. Le rapport met aussi l’accent sur 'le secteur de santé mentale [qui] organise également les prises en charge de manière pluridisciplinaire afin de maintenir et de renforcer la vie sociale des patients, par le biais de médiations à visée thérapeutique, ou encore les activités sportives adaptées'", se félicitent les établissements dans un communiqué.

D'ici la prochaine visite, la HAS encourage prioritairement l’établissement à "sécuriser l’organisation des parcours des mineurs au bloc", à "sécuriser la prise en charge de la douleur en précisant les conditions de mise en œuvre des prescriptions en si besoin", et à "mettre en place les évaluations annuelles des situations de maltraitance".

Rapport de certification du CH Loire Vendée Océan à Challans (Vendée), de l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et de l'hôpital local de Noirmoutier, HAS, octobre 2024

GRAND EST: Les Hôpitaux civils de Colmar (HCC) et le centre hospitalier (CH) de Guebwiller certifiés par la HAS

COLMAR - Les Hôpitaux civils de Colmar (HCC) et le centre hospitalier (CH) de Guebwiller ont été certifiés par la Haute autorité de santé (HAS) "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne fin septembre.

Les deux établissements en direction commune ont effectué conjointement leur certification, comme l'avait indiqué début janvier leur directeur, Jean-Michel Scherrer (cf dépêche du 16/01/2024 à 13:45).

Ces deux hôpitaux, qui partagent notamment une équipe commune de chirurgie, ont atteint un score de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 91% pour le chapitre 2 (l'équipe de soin), et 94% pour le chapitre 3 (l'établissement).

En conclusion de son rapport, la HAS a encouragé les deux établissement à "sécuriser le circuit du médicament", "améliorer la prescription et la réevaluation du recours à la contention", "améliorer la traçabilité de l'analyse de pertinence des PSL [produits sanguins labiles]", "améliorer la maîtrise des flux au bloc opératoire", "renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité".

Rapport de certification des HCC et le CH de Guebwiller

HAUTS-DE-FRANCE: La présidente de la CME du CH de Tourcoing suspendue de ses fonctions de praticien hospitalier pour 5 mois

TOURCOING (Nord) - La Dr Isabelle Vérin, médecin DIM et présidente de la commission médicale d'établissement (CME) du centre hospitalier (CH) de Tourcoing, a été suspendue le 23 juillet de ses fonctions de praticien hospitalier (PH) par le Centre national de gestion (CNG) pour cinq mois, apprend-on à la lecture du recueil des actes administratifs de la préfecture de région du 25 septembre.

Un arrêté signé le 24 septembre par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, Hugo Gilardi, réduit l'échéance de son mandat de présidente de CME d'un an, du 25 novembre 2025 au 25 novembre 2024.

Cette décision est expliquée par "la suspension du Dr Vérin de ses fonctions de praticien hospitalier au CH de Tourcoing, par le CNG à compter du 23 juillet 2024 et pour une durée de cinq mois maximum, sauf en cas de poursuite pénales" et "la procédure disciplinaire engagée à l'encontre du Dr Vérin par le CNG", considérant que la Dr Vérin est "empêchée d'exercer ses fonctions de PCME du CH de Tourcoing".

"Quelles que soient les décisions prises à l’issue de la procédure disciplinaire, les motifs ayant conduit à la suspension et à l’engagement de cette procédure ne permettent plus au Dr Vérin d’exercer ses fonctions de présidente de la CME du CH de Tourcoing", constate l'ARS, qui ajoute que l'intérim exercé par la vice-présidente (la Dr Laurence Thirard, chef du pôle médecine et du service de pneumologie) ne peut être que temporaire.

Sollicitée par APMnews, la Dr Vérin n'a pas souhaité s'exprimer. Le CNG refuse de commenter. Le CH et l'ARS n'ont pour l'heure pas répondu.

De sources concordantes, la suspension de la Dr Vérin par le CNG serait relative à sa présidence de la CME, et non pas à ses fonctions médicales.

/mg-al-gl-bd/sl/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE TOULOUSE, CH DE LAVAUR (TARN), CH LOIRE VENDÉE OCÉAN, HÔPITAL LOCAL DUMONTE-ILE D'YEU, HÔPITAL LOCAL DE NOIRMOUTIER, HÔPITAUX CIVILS DE COLMAR (HCC) ET CH DE GUEBWILLER, CH DE TOURCOING

Le 2 octobre 2024 (APMnews) -

OCCITANIE: Grève illimitée des sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier (CHU de Toulouse)

TOULOUSE - Une majorité des sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier du CHU de Toulouse sont en grève illimitée depuis lundi 23 septembre, réclamant des renforts en ressources humaines supplémentaires par rapport à ce qui a été proposé par la direction de l'établissement, a-t-on appris mardi et mercredi.

Cette grève illimitée a été lancée à l'initiative de l'Unsa santé sociaux du CHU de Toulouse. Selon le syndicat, 70% des 144 sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier, sur le site Purpan, auraient pris part à ce mouvement. Durant cette période, la prise en charge des patientes reste toutefois pleinement assurée.

Les grévistes réclament des effectifs supplémentaires pour assurer les plannings de novembre et décembre 2024 et pour 2025, évoquant des sages-femmes "déjà à bout physiquement et moralement".

Le CHU a fait valoir que six équivalents temps plein (ETP) avaient été ajoutés en 2023 pour renforcer les équipes. Malgré ces six ETP, "si les sages-femmes ayant effectué leur OAT (obligation annuelle de travail) devaient se mettre en arrêt, et si les temps partiels respectaient strictement leur quotité, il ne resterait même pas la moitié des sages-femmes en poste pour couvrir les deux derniers mois de l'année", a répondu le syndicat, contacté mardi.

Depuis l'annonce de cette grève, un premier échange a eu lieu entre les sages-femmes et la direction du CHU. Cette dernière a ainsi annoncé jeudi 26 septembre que "le pool de suppléance de sages-femmes sera revalorisé à hauteur de +2 ETP supplémentaires, portant ainsi à 4 ETP dédiés à cette catégorie professionnelle".

Pour l'Unsa santé sociaux, "l'attribution de 2 ETP […] est en deçà des besoins minimaux que nous avons évoqués". "La situation est devenue telle que nous constatons un risque accru d'événements indésirables, compromettant la sécurité des soins", a alerté le syndicat. Il estime à 8 à 10 ETP les besoins supplémentaires pour 2025.

Jointe mercredi, la direction du CHU a précisé que des renforts avaient aussi été organisés en septembre et octobre, avec l'arrivée de trois professionnels, "permettant aux sages-femmes de prendre leurs congés et de poser leurs récupérations".

L'établissement toulousain a par ailleurs mis en avant sa démarche de fidélisation, faisant valoir que "sur un total de 155 sages-femmes, 144 sont titulaires ou en CDI, 11 sont en CDD". "Parmi celles-ci, deux se verront prochainement proposer un CDI, tandis que les neuf autres CDD assurent des remplacements, sans occuper des postes vacants", a noté le CHU.

Une nouvelle rencontre est prévue prochainement avec les sages-femmes grévistes "afin d'évaluer les mesures prises".

OCCITANIE: Le CH de Lavaur (Tarn) certifié "sous conditions" par la HAS

LAVAUR (Tarn) - Le centre hospitalier (CH) de Lavaur a été certifié sous conditions avec le niveau "qualité des soins à améliorer" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié mardi.

A la suite de sa visite, la HAS encourage prioritairement le CH à: permettre au mineur de bénéficier d'un environnement adapté à tous moments; permettre aux professionnels de disposer de l'ensemble des informations pour la prise en charge du patient en temps utile; renforcer la sécurisation de l'utilisation des médicaments à risque; et à renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité.

Dans le premier chapitre sur le patient, il est relevé que "peu de messages de santé publique et de prévention primaire […] sont affichés et diffusés auprès des patients". Le travail d'explicitation des directives anticipées "n'a pas été réalisé auprès des patients" et "celles-ci ne sont pas tracées dans les dossiers", est-il noté. La HAS constate par ailleurs l'absence de communication sur le don d'organes.

"Les conditions d'accueil dans certaines unités sont impactées par l'état vétuste de certains bâtiments", est-il décrit, la HAS pointant notamment l'état "très dégradé" des unités de psychiatrie de Le Pech et La Gravette.

"La formalisation des objectifs thérapeutiques rédigés à l'admission et la réévaluation en cours de séjour ne sont pas retrouvées", a observé la HAS dans le deuxième chapitre sur les équipes de soins.

La cohabitation du dossier patient et du dossier informatique "ne permet pas aux professionnels un accès simultané aux données patients en maternité, au bloc opératoire et en psychiatrie", est-il remarqué. En psychiatrie, la lettre de liaison n'est pas systématiquement remise le jour de la sortie et le bilan thérapeutique n'est pas systématiquement présent, a déploré la HAS.

Dans le troisième chapitre sur l'établissement, la HAS souligne que la filière gériatrique est "bien identifiée sur le territoire" grâce à des partenariats anciens.

"En 2023, on note une diminution du recours à l'intérim et la mise en place d'une cellule de recrutement qui a permis le recrutement de 49 professionnels", selon le rapport. L'agence note en outre que l'état des lieux des questionnements éthiques n'a pas été réalisé et que les professionnels rencontrés sont "peu sensibilisés à ces questions".

Une nouvelle visite sera programmée dans un délai de 6 à 12 mois.

Rapport de certification du CH de Lavaur (Tarn), HAS, octobre 2024

PAYS DE LA LOIRE: Le CH Loire Vendée Océan, l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et l'hôpital local de Noirmoutier certifiés par la HAS

CHALLANS (Vendée) - Le centre hospitalier (CH) Loire Vendée Océan à Challans, l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et l'hôpital local de Noirmoutier ont été certifiés "qualité des soins confirmés" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne le jeudi sur le site de la HAS.

Ces établissements publics en direction commune évalués ensemble ont atteint un taux de 94% pour le chapitre 1 (le patient), 93% pour le chapitre 2 (l'équipe de soin), et 91% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre 1, la HAS a expliqué que "les prises en charge des mineurs sont adaptées dans les secteurs adulte, notamment aux urgences et en chirurgie ambulatoire", mais a relevé que "la salle de surveillance post-interventionnelle ne permet pas de séparer suffisamment les enfants des patients adultes".

Au chapitre 2, les experts ont noté que "les différents secteurs d’hospitalisation produisent une lettre de liaison à la sortie", mais que cette lettre "n’est pas systématiquement remise au patient en psychiatrie" et que "le comparatif entre les traitements d’entrée et de sortie manque de lisibilité pour les patients vulnérables".

Au chapitre 3, il est rapporté que "la promotion de la bientraitance et la lutte contre toutes les formes de maltraitance sont des priorités affirmées au niveau des objectifs stratégiques et partagées entre le management et les professionnels", mais "sans évaluation annuelle des situations de maltraitance".

"La maternité est mise en avant avec la prise en considération du projet de naissance des futurs parents mais également les secteurs de rééducation et de longs séjours avec des prises en charge centrées sur le projet personnel du patient. Le rapport met aussi l’accent sur 'le secteur de santé mentale [qui] organise également les prises en charge de manière pluridisciplinaire afin de maintenir et de renforcer la vie sociale des patients, par le biais de médiations à visée thérapeutique, ou encore les activités sportives adaptées'", se félicitent les établissements dans un communiqué.

D'ici la prochaine visite, la HAS encourage prioritairement l’établissement à "sécuriser l’organisation des parcours des mineurs au bloc", à "sécuriser la prise en charge de la douleur en précisant les conditions de mise en œuvre des prescriptions en si besoin", et à "mettre en place les évaluations annuelles des situations de maltraitance".

Rapport de certification du CH Loire Vendée Océan à Challans (Vendée), de l'hôpital local Dumonte-Ile d'Yeu et de l'hôpital local de Noirmoutier, HAS, octobre 2024

GRAND EST: Les Hôpitaux civils de Colmar (HCC) et le centre hospitalier (CH) de Guebwiller certifiés par la HAS

COLMAR - Les Hôpitaux civils de Colmar (HCC) et le centre hospitalier (CH) de Guebwiller ont été certifiés par la Haute autorité de santé (HAS) "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne fin septembre.

Les deux établissements en direction commune ont effectué conjointement leur certification, comme l'avait indiqué début janvier leur directeur, Jean-Michel Scherrer (cf dépêche du 16/01/2024 à 13:45).

Ces deux hôpitaux, qui partagent notamment une équipe commune de chirurgie, ont atteint un score de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 91% pour le chapitre 2 (l'équipe de soin), et 94% pour le chapitre 3 (l'établissement).

En conclusion de son rapport, la HAS a encouragé les deux établissement à "sécuriser le circuit du médicament", "améliorer la prescription et la réevaluation du recours à la contention", "améliorer la traçabilité de l'analyse de pertinence des PSL [produits sanguins labiles]", "améliorer la maîtrise des flux au bloc opératoire", "renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité".

Rapport de certification des HCC et le CH de Guebwiller

HAUTS-DE-FRANCE: La présidente de la CME du CH de Tourcoing suspendue de ses fonctions de praticien hospitalier pour 5 mois

TOURCOING (Nord) - La Dr Isabelle Vérin, médecin DIM et présidente de la commission médicale d'établissement (CME) du centre hospitalier (CH) de Tourcoing, a été suspendue le 23 juillet de ses fonctions de praticien hospitalier (PH) par le Centre national de gestion (CNG) pour cinq mois, apprend-on à la lecture du recueil des actes administratifs de la préfecture de région du 25 septembre.

Un arrêté signé le 24 septembre par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, Hugo Gilardi, réduit l'échéance de son mandat de présidente de CME d'un an, du 25 novembre 2025 au 25 novembre 2024.

Cette décision est expliquée par "la suspension du Dr Vérin de ses fonctions de praticien hospitalier au CH de Tourcoing, par le CNG à compter du 23 juillet 2024 et pour une durée de cinq mois maximum, sauf en cas de poursuite pénales" et "la procédure disciplinaire engagée à l'encontre du Dr Vérin par le CNG", considérant que la Dr Vérin est "empêchée d'exercer ses fonctions de PCME du CH de Tourcoing".

"Quelles que soient les décisions prises à l’issue de la procédure disciplinaire, les motifs ayant conduit à la suspension et à l’engagement de cette procédure ne permettent plus au Dr Vérin d’exercer ses fonctions de présidente de la CME du CH de Tourcoing", constate l'ARS, qui ajoute que l'intérim exercé par la vice-présidente (la Dr Laurence Thirard, chef du pôle médecine et du service de pneumologie) ne peut être que temporaire.

Sollicitée par APMnews, la Dr Vérin n'a pas souhaité s'exprimer. Le CNG refuse de commenter. Le CH et l'ARS n'ont pour l'heure pas répondu.

De sources concordantes, la suspension de la Dr Vérin par le CNG serait relative à sa présidence de la CME, et non pas à ses fonctions médicales.

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