Actualités de l'Urgence - APM

13/06 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE STRASBOURG, CH D'ARDÈCHE MÉRIDIONALE, CHU DE RENNES, CHI ELBEUF LOUVIERS VAL-DE-REUIL, CH DE SAINT-AMAND-MONTROND (CHER)

Le 13 juin 2024 (APMnews) -

GRAND EST: Le tribunal administratif de Strasbourg confirme la mise en demeure des HUS sur le décompte des praticiens hospitaliers

STRASBOURG - Le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé lundi son jugement en annulant la décision initiale des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) par laquelle l'établissement avait "refusé de mettre en place un décompte fiable et objectif du temps de travail" et a condamné le CHU à verser au syndicat Jeunes médecins Grand Est la somme de 1.500 euros pour ses frais de justice, a rapporté mardi le syndicat dans un communiqué.

Cette nouvelle décision du tribunal administratif confirme une première décision en référé rendue par la même chambre en février 2023 (cf dépêche du 21/02/2023 à 18:09).

Le syndicat avait saisi la justice en octobre 2022 afin que trois établissements -le CHU de Clermont-Ferrand, le centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables-d'Olonne (Vendée) et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg- "répondent devant les tribunaux de l'absence de dispositif permettant de s'assurer que les médecins n'excèdent pas le plafond des 48 heures hebdomadaires règlementaires" (cf dépêche du 04/10/2022 à 17:59).

Si le tribunal a confirmé sa décision, il a néanmoins reconnu dans son dernier jugement que les HUS avaient fait des efforts depuis sur le décompte du temps de travail des praticiens hospitaliers, relève Jeunes médecins.

Le syndicat mentionne notamment l'avis favorable rendu en mai 2023 par la commission médicale d'établissement (CME) des HUS pour la mise en place d'un "dispositif local de décompte du temps de travail consistant en l'établissement d'un tableau 'Excel' valorisant par défaut la demi-journée de travail à quatre heures, que les praticiens et internes sont libres de modifier en fonction de leur temps de travail effectif", et la généralisation de ce dispositif en juin 2023.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Ardèche méridionale certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Cham) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), avec le niveau "qualité des soins confirmée".

Le CH a rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 95% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% du chapitre 3 (l'établissement).

la HAS note notamment que "le patient reçoit une information claire et adaptée à son degré de discernement (en fonction de l’âge ou de l’état psychique) sur son état de santé, les hypothèses et confirmations diagnostiques". "Si son admission est faite en urgence, le patient est très majoritairement informé du délai de sa prise en charge", salue-t-elle.

Elle remarque que la pertinence des décisions de prise en charge est "argumentée au sein des équipes qui disposent de recommandations de bonnes pratiques pour l’ensemble des prises en charge dans le cadre des parcours définis et pour leurs actes et prescriptions (staffs internes pluriprofessionnels et pluridisciplinaires dans toutes les unités, à périodicité variable selon les besoins de la patientèle prise en charge, staff avec les HCL et le réseau de périnatalité régional en maternité)".

La sécurité de la prise en charge médicamenteuse du patient "bénéficie d’une conciliation des traitements médicamenteux initiée sur certaines patientèles (personnes âgées) avec le positionnement d’un pharmacien junior aux urgences", précise-t-elle.

"Les équipes se coordonnent dans le cas où un patient n’a pas été orienté dans l’unité adaptée faute de disponibilité", ajoute-t-elle.

Dans le troisième chapitre, elle constate que l’établissement "participe aux projets territoriaux de parcours", notamment au projet du nouveau GHT Drôme-Ardèche-Vercors sur six filières prioritaires, et qu'il déploie une politique "d’aller-vers".

Rappelant que l'établissement connaît "une problématique de démographie médicale importante ayant des répercussions en termes de fermeture de plusieurs nuits du service d'accueil aux urgences et fermeture de lits en médecine adultes", elle précise que "différents dispositifs sont en place pour remédier à cette difficulté (travail sur l’attractivité médicale, l’accueil et l’intégration, accueil des externes et internes...)".

En conclusion, elle encourage prioritairement l’établissement à "poursuive l’acculturation des professionnels à la culture d’analyse collective des résultats et des indicateurs (indicateurs de suivi de réalisation de la check-list...)", à "pérenniser la prise en charge de l’urgence vitale (évaluation du dispositif)" et à "poursuivre l’acculturation des professionnels à la maîtrise des risques numériques".

Rapport de certification du CH d'Ardèche méridionale, HAS, juin 2024

BRETAGNE: Le CHU de Rennes regroupe ses urgences générales et cardiologiques

RENNES - Le CHU de Rennes déménage ses urgences cardiologiques vers les urgences adultes sur le site de Pontchaillou pour améliorer l'orientation et l'accès en les rassemblant en un point unique, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

"A compter du mardi 18 juin à 8h30, les patients, usagers et transporteurs sanitaires se rendant à Pontchaillou pour une urgence cardiologique devront se présenter aux urgences adultes du CHU situées au centre urgences réanimations -CUR- (et non plus au centre cardio-pneumologique -CCP- voisin)", indique le CHU.

"Ce rassemblement des urgences adultes générales et cardiologiques en un point unique vise à favoriser la bonne orientation des patients et la lisibilité des accès et des parcours sur le site, dans le cadre du projet de reconstruction du CHU."

En 2023, 5.145 passages aux urgences cardiologiques ont été enregistrés au CCP (3,84% du total des passages aux urgences, toutes urgences confondues), soit 15 patients par jour qui seront dorénavant accueillis aux urgences adultes (CUR). Leur prise en charge sera désormais assurée par les équipes d’urgentistes et les cardiologues au sein d’une filière spécifique et organisée selon les mêmes protocoles qu’auparavant.

Les patients nécessitant une prise en charge en urgence (pose d’un stent ou d’un pacemaker par exemple) continueront d’avoir accès rapidement aux plateaux techniques spécifiques.

En cas d’hospitalisation nécessaire en cardiologie (soit 30% des passages relevant des urgences cardiologiques), les patients seront dans la mesure du possible transférés au CCP (à proximité immédiate du CUR) où officient les équipes de cardiologie, de chirurgie cardiaque et vasculaire, de pneumologie et d'imagerie, ce qui représente "un atout majeur pour une prise en charge optimale de l'insuffisance cardiaque, des pathologies coronaires ou valvulaires, des troubles du rythme cardiaque, des cardiopathies congénitales, de l'hypertension artérielle ou pulmonaire, etc.", souligne le CHU.

Pour faciliter la circulation et l’orientation sur le site de Pontchaillou des personnes venues pour une urgence cardiologique, un dispositif d’information global sera déployé avant le 18 juin avec une information préalable de l’ensemble des acteurs de santé du territoire, la mise à jour des documents, sites web faisant mention des modalités d’accès aux urgences cardiologiques, un affichage et une signalétique sur site aux emplacements stratégiques et une orientation sur le site et informations sur le transfert sur appel au 15.

Il est toujours recommandé d'appeler le 15 au préalable. Ainsi, 50% des patients relevant des urgences cardiologiques sont régulés en amont de leur venue au CHU par le 15 et orientés directement vers l’unité de cardiologie dont ils relèvent, sans passer par le service des urgences.

NORMANDIE: Le CH intercommunal Elbeuf Louviers Val-de-Reuil certifié avec mention

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Elbeuf Louviers Val-de-Reuil (Seine-Maritime et Eure) a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport de 60 pages mis en ligne lundi.

Il a atteint un taux de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 98% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre 1, les patients rencontrés par les experts visiteurs ont relevé être bien informés notamment sur leurs traitements: "en prévision de sa sortie, le patient reçoit dans la majorité des cas une information sur les éventuelles modifications de son traitement habituel, les traitements initiés en cours d’hospitalisation et le traitement à poursuivre après sa sortie". La sécurité de la prise en charge médicamenteuse du patient bénéficie d’une conciliation des traitements médicamenteux (systématique pour la chimiothérapie, à la demande des médecins en gériatrie).

Ils ont toutefois relevé que la traçabilité des directives anticipées demande à être améliorée et qu'aux urgences d’Elbeuf et Louviers, "les patients peuvent être amenés à attendre dans le couloir notamment en post-soins, ce qui ne permet pas entre autres un respect de l’intimité et de la dignité des patients".

Au chapitre 2, il est noté que les équipes s'appuient bien sur les recommandations de bonnes pratiques. Les différents échanges entre l'hospitalisation à domicile (HAD) de 30 places et les services sont facilités par le dossier patient informatisé (DPI) commun. De même, l’équipe des urgences utilise le DPI institutionnel et a donc accès aux données des patients ayant déjà séjourné ou consulté dans l’établissement. La réanimation a encore un dossier papier mais qui doit être informatisé en 2024. Une messagerie sécurisée (Omnidoc) permet les contacts dans le réseau et avec les praticiens de ville.

Le dispositif Optimédoc mis en oeuvre en mars 2023 permet d'optimiser des prescriptions médicamenteuses dans le parcours de soins de la personne âgée, relève le rapport.

Au chapitre 3, la HAS souligne que l'établissement établit les partenariats nécessaires à la fluidité des parcours et contribue à prévenir les passages évitables des personnes âgées aux urgences générales. Un coordonnateur de parcours pathologies chroniques en lien avec les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) a été recruté. La filière de soins gériatriques du territoire du groupement hospitalier de territoire (GHT) Val de Seine Plateaux de l'Eure est labellisée.

Une création d'équipe mobile d'expertise en réadaptation coportée par le CHI et l'Institut spécialisé de l'Eure est en projet afin de renforcer les filières médecine physique et de réadaptation (MPR) sur le GHT Val de Seine et Plateaux de l'Eure.

Aux urgences, "une filière de prise en charge pour les patients en fin de vie permet d’éviter un temps de passage inutile et de mettre le patient dans les meilleures conditions de confort possible", ont également repéré les experts visiteurs.

L’établissement élabore et met en œuvre une politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins avec une dimension locale et GHT en associant des professionnels.

Rapport de certification HAS du CHI Elbeuf Louviers Val-de-Reuil

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Saint-Amand-Montrond (Cher) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Amand-Montrond (Cher) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mercredi.

Le CH a rempli 96% des critères du chapitre 1 (le patient), 91% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans le premier chapitre, il apparaît qu'aux urgences, "les patients reçoivent des informations sur les délais de leur prise en charge, et un compte rendu de leur passage, s'il s'agit d'une consultation, leur est remis avec tous les éléments nécessaires à leur sortie".

"Les locaux datent de la fin des années 1970, sauf le bâtiment de la maternité qui a ouvert en 2003, ils sont donc dans leur grande majorité anciens et ne permettent pas de mettre une douche dans chaque chambre double", constate la HAS.

Le rapport remarque aussi que pour ce qui concerne la prise en charge des soins d'hygiène, les patients de l'unité de soins de longue durée (USLD) ne bénéficient que d'une seule douche par mois. "Toutefois les soins d'hygiène sont réalisés quotidiennement ou pluriquotidiennement si nécessaire au lit du patient ou au cabinet de toilette", est-il noté.

La HAS observe dans le deuxième chapitre que la prescription d'antibiotique est réalisée sur le logiciel institutionnel. "Cette prescription est soumise à un formulaire à remplir avec des items bloquants, si elle ne respecte pas les critères définis avant validation", est-il relevé.

Les équipes respectent les bonnes pratiques de prescription et dispensation des médicaments, souligne la HAS, et les postes de soins sont sécurisés.

Le rapport relève l'absence de bracelet pour les patients en USLD.

Dans le troisième chapitre, la HAS note qu'un nouveau service de SMR a réouvert dernièrement (sur une aile 17 lits de SMR polyvalent et quatre lits de médecine).

Globalement, plusieurs recommandations sont faites: sécuriser le circuit des médicaments; maîtriser le risque de dépendance iatrogène; ou encore renforcer la démarche qualité.

Rapport de certification HAS du CH de Saint-Amand-Montrond

/gl-san-sl-mg/ab/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE STRASBOURG, CH D'ARDÈCHE MÉRIDIONALE, CHU DE RENNES, CHI ELBEUF LOUVIERS VAL-DE-REUIL, CH DE SAINT-AMAND-MONTROND (CHER)

Le 13 juin 2024 (APMnews) -

GRAND EST: Le tribunal administratif de Strasbourg confirme la mise en demeure des HUS sur le décompte des praticiens hospitaliers

STRASBOURG - Le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé lundi son jugement en annulant la décision initiale des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) par laquelle l'établissement avait "refusé de mettre en place un décompte fiable et objectif du temps de travail" et a condamné le CHU à verser au syndicat Jeunes médecins Grand Est la somme de 1.500 euros pour ses frais de justice, a rapporté mardi le syndicat dans un communiqué.

Cette nouvelle décision du tribunal administratif confirme une première décision en référé rendue par la même chambre en février 2023 (cf dépêche du 21/02/2023 à 18:09).

Le syndicat avait saisi la justice en octobre 2022 afin que trois établissements -le CHU de Clermont-Ferrand, le centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables-d'Olonne (Vendée) et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg- "répondent devant les tribunaux de l'absence de dispositif permettant de s'assurer que les médecins n'excèdent pas le plafond des 48 heures hebdomadaires règlementaires" (cf dépêche du 04/10/2022 à 17:59).

Si le tribunal a confirmé sa décision, il a néanmoins reconnu dans son dernier jugement que les HUS avaient fait des efforts depuis sur le décompte du temps de travail des praticiens hospitaliers, relève Jeunes médecins.

Le syndicat mentionne notamment l'avis favorable rendu en mai 2023 par la commission médicale d'établissement (CME) des HUS pour la mise en place d'un "dispositif local de décompte du temps de travail consistant en l'établissement d'un tableau 'Excel' valorisant par défaut la demi-journée de travail à quatre heures, que les praticiens et internes sont libres de modifier en fonction de leur temps de travail effectif", et la généralisation de ce dispositif en juin 2023.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Ardèche méridionale certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Cham) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), avec le niveau "qualité des soins confirmée".

Le CH a rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 95% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% du chapitre 3 (l'établissement).

la HAS note notamment que "le patient reçoit une information claire et adaptée à son degré de discernement (en fonction de l’âge ou de l’état psychique) sur son état de santé, les hypothèses et confirmations diagnostiques". "Si son admission est faite en urgence, le patient est très majoritairement informé du délai de sa prise en charge", salue-t-elle.

Elle remarque que la pertinence des décisions de prise en charge est "argumentée au sein des équipes qui disposent de recommandations de bonnes pratiques pour l’ensemble des prises en charge dans le cadre des parcours définis et pour leurs actes et prescriptions (staffs internes pluriprofessionnels et pluridisciplinaires dans toutes les unités, à périodicité variable selon les besoins de la patientèle prise en charge, staff avec les HCL et le réseau de périnatalité régional en maternité)".

La sécurité de la prise en charge médicamenteuse du patient "bénéficie d’une conciliation des traitements médicamenteux initiée sur certaines patientèles (personnes âgées) avec le positionnement d’un pharmacien junior aux urgences", précise-t-elle.

"Les équipes se coordonnent dans le cas où un patient n’a pas été orienté dans l’unité adaptée faute de disponibilité", ajoute-t-elle.

Dans le troisième chapitre, elle constate que l’établissement "participe aux projets territoriaux de parcours", notamment au projet du nouveau GHT Drôme-Ardèche-Vercors sur six filières prioritaires, et qu'il déploie une politique "d’aller-vers".

Rappelant que l'établissement connaît "une problématique de démographie médicale importante ayant des répercussions en termes de fermeture de plusieurs nuits du service d'accueil aux urgences et fermeture de lits en médecine adultes", elle précise que "différents dispositifs sont en place pour remédier à cette difficulté (travail sur l’attractivité médicale, l’accueil et l’intégration, accueil des externes et internes...)".

En conclusion, elle encourage prioritairement l’établissement à "poursuive l’acculturation des professionnels à la culture d’analyse collective des résultats et des indicateurs (indicateurs de suivi de réalisation de la check-list...)", à "pérenniser la prise en charge de l’urgence vitale (évaluation du dispositif)" et à "poursuivre l’acculturation des professionnels à la maîtrise des risques numériques".

Rapport de certification du CH d'Ardèche méridionale, HAS, juin 2024

BRETAGNE: Le CHU de Rennes regroupe ses urgences générales et cardiologiques

RENNES - Le CHU de Rennes déménage ses urgences cardiologiques vers les urgences adultes sur le site de Pontchaillou pour améliorer l'orientation et l'accès en les rassemblant en un point unique, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

"A compter du mardi 18 juin à 8h30, les patients, usagers et transporteurs sanitaires se rendant à Pontchaillou pour une urgence cardiologique devront se présenter aux urgences adultes du CHU situées au centre urgences réanimations -CUR- (et non plus au centre cardio-pneumologique -CCP- voisin)", indique le CHU.

"Ce rassemblement des urgences adultes générales et cardiologiques en un point unique vise à favoriser la bonne orientation des patients et la lisibilité des accès et des parcours sur le site, dans le cadre du projet de reconstruction du CHU."

En 2023, 5.145 passages aux urgences cardiologiques ont été enregistrés au CCP (3,84% du total des passages aux urgences, toutes urgences confondues), soit 15 patients par jour qui seront dorénavant accueillis aux urgences adultes (CUR). Leur prise en charge sera désormais assurée par les équipes d’urgentistes et les cardiologues au sein d’une filière spécifique et organisée selon les mêmes protocoles qu’auparavant.

Les patients nécessitant une prise en charge en urgence (pose d’un stent ou d’un pacemaker par exemple) continueront d’avoir accès rapidement aux plateaux techniques spécifiques.

En cas d’hospitalisation nécessaire en cardiologie (soit 30% des passages relevant des urgences cardiologiques), les patients seront dans la mesure du possible transférés au CCP (à proximité immédiate du CUR) où officient les équipes de cardiologie, de chirurgie cardiaque et vasculaire, de pneumologie et d'imagerie, ce qui représente "un atout majeur pour une prise en charge optimale de l'insuffisance cardiaque, des pathologies coronaires ou valvulaires, des troubles du rythme cardiaque, des cardiopathies congénitales, de l'hypertension artérielle ou pulmonaire, etc.", souligne le CHU.

Pour faciliter la circulation et l’orientation sur le site de Pontchaillou des personnes venues pour une urgence cardiologique, un dispositif d’information global sera déployé avant le 18 juin avec une information préalable de l’ensemble des acteurs de santé du territoire, la mise à jour des documents, sites web faisant mention des modalités d’accès aux urgences cardiologiques, un affichage et une signalétique sur site aux emplacements stratégiques et une orientation sur le site et informations sur le transfert sur appel au 15.

Il est toujours recommandé d'appeler le 15 au préalable. Ainsi, 50% des patients relevant des urgences cardiologiques sont régulés en amont de leur venue au CHU par le 15 et orientés directement vers l’unité de cardiologie dont ils relèvent, sans passer par le service des urgences.

NORMANDIE: Le CH intercommunal Elbeuf Louviers Val-de-Reuil certifié avec mention

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Elbeuf Louviers Val-de-Reuil (Seine-Maritime et Eure) a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport de 60 pages mis en ligne lundi.

Il a atteint un taux de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 98% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre 1, les patients rencontrés par les experts visiteurs ont relevé être bien informés notamment sur leurs traitements: "en prévision de sa sortie, le patient reçoit dans la majorité des cas une information sur les éventuelles modifications de son traitement habituel, les traitements initiés en cours d’hospitalisation et le traitement à poursuivre après sa sortie". La sécurité de la prise en charge médicamenteuse du patient bénéficie d’une conciliation des traitements médicamenteux (systématique pour la chimiothérapie, à la demande des médecins en gériatrie).

Ils ont toutefois relevé que la traçabilité des directives anticipées demande à être améliorée et qu'aux urgences d’Elbeuf et Louviers, "les patients peuvent être amenés à attendre dans le couloir notamment en post-soins, ce qui ne permet pas entre autres un respect de l’intimité et de la dignité des patients".

Au chapitre 2, il est noté que les équipes s'appuient bien sur les recommandations de bonnes pratiques. Les différents échanges entre l'hospitalisation à domicile (HAD) de 30 places et les services sont facilités par le dossier patient informatisé (DPI) commun. De même, l’équipe des urgences utilise le DPI institutionnel et a donc accès aux données des patients ayant déjà séjourné ou consulté dans l’établissement. La réanimation a encore un dossier papier mais qui doit être informatisé en 2024. Une messagerie sécurisée (Omnidoc) permet les contacts dans le réseau et avec les praticiens de ville.

Le dispositif Optimédoc mis en oeuvre en mars 2023 permet d'optimiser des prescriptions médicamenteuses dans le parcours de soins de la personne âgée, relève le rapport.

Au chapitre 3, la HAS souligne que l'établissement établit les partenariats nécessaires à la fluidité des parcours et contribue à prévenir les passages évitables des personnes âgées aux urgences générales. Un coordonnateur de parcours pathologies chroniques en lien avec les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) a été recruté. La filière de soins gériatriques du territoire du groupement hospitalier de territoire (GHT) Val de Seine Plateaux de l'Eure est labellisée.

Une création d'équipe mobile d'expertise en réadaptation coportée par le CHI et l'Institut spécialisé de l'Eure est en projet afin de renforcer les filières médecine physique et de réadaptation (MPR) sur le GHT Val de Seine et Plateaux de l'Eure.

Aux urgences, "une filière de prise en charge pour les patients en fin de vie permet d’éviter un temps de passage inutile et de mettre le patient dans les meilleures conditions de confort possible", ont également repéré les experts visiteurs.

L’établissement élabore et met en œuvre une politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins avec une dimension locale et GHT en associant des professionnels.

Rapport de certification HAS du CHI Elbeuf Louviers Val-de-Reuil

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Saint-Amand-Montrond (Cher) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Amand-Montrond (Cher) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mercredi.

Le CH a rempli 96% des critères du chapitre 1 (le patient), 91% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans le premier chapitre, il apparaît qu'aux urgences, "les patients reçoivent des informations sur les délais de leur prise en charge, et un compte rendu de leur passage, s'il s'agit d'une consultation, leur est remis avec tous les éléments nécessaires à leur sortie".

"Les locaux datent de la fin des années 1970, sauf le bâtiment de la maternité qui a ouvert en 2003, ils sont donc dans leur grande majorité anciens et ne permettent pas de mettre une douche dans chaque chambre double", constate la HAS.

Le rapport remarque aussi que pour ce qui concerne la prise en charge des soins d'hygiène, les patients de l'unité de soins de longue durée (USLD) ne bénéficient que d'une seule douche par mois. "Toutefois les soins d'hygiène sont réalisés quotidiennement ou pluriquotidiennement si nécessaire au lit du patient ou au cabinet de toilette", est-il noté.

La HAS observe dans le deuxième chapitre que la prescription d'antibiotique est réalisée sur le logiciel institutionnel. "Cette prescription est soumise à un formulaire à remplir avec des items bloquants, si elle ne respecte pas les critères définis avant validation", est-il relevé.

Les équipes respectent les bonnes pratiques de prescription et dispensation des médicaments, souligne la HAS, et les postes de soins sont sécurisés.

Le rapport relève l'absence de bracelet pour les patients en USLD.

Dans le troisième chapitre, la HAS note qu'un nouveau service de SMR a réouvert dernièrement (sur une aile 17 lits de SMR polyvalent et quatre lits de médecine).

Globalement, plusieurs recommandations sont faites: sécuriser le circuit des médicaments; maîtriser le risque de dépendance iatrogène; ou encore renforcer la démarche qualité.

Rapport de certification HAS du CH de Saint-Amand-Montrond

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