Actualités de l'Urgence - APM

BRETAGNE: Un employé du CHU de Rennes tué dans un accident au sein de l'établissement

RENNES - Le CHU de Rennes a annoncé avec un "profond regret" le décès brutal d'un professionnel du CHU, technicien hospitalier à la direction du patrimoine et de la sécurité (atelier plomberie, chauffage et gaz médicaux), jeudi à la suite d’un accident qui s'est déroulé dans l’enceinte du site de Pontchaillou.

"Le CHU exprime sa très grande tristesse et adresse ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux collègues du professionnel décédé."

Un soutien psychologique est apporté aux personnes et aux équipes concernées, très choquées par cet accident dramatique.

Une enquête judiciaire est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident, précise le CHU.

PAYS DE LA LOIRE: En Loire-Atlantique, la régulation d'accès aux urgences la nuit prolongée jusqu'au 13 juillet

NANTES - L'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire a annoncé la prolongation de l'accès régulé la nuit par le 15 dans tous les services d'urgence de Loire-Atlantique jusqu'au 13 juillet, dans un communiqué publié jeudi.

Les services d'urgence concernés sont ceux du CHU de Nantes, du centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire, du CH de Châteaubriant-Nozay-Pouancé, du CH Erdre-et-Loire à Ancenis et de l'hôpital privé du Confluent à Nantes (groupe Vivalto Santé).

L'ARS avait déjà décidé de réguler l'accès aux urgences la nuit entre le 13 janvier et le 24 février, dans un contexte de forte activité liée aux épidémies hivernales, puis de prolonger le dispositif jusqu'au 12 avril.

Dans le département, l’accès aux services des urgences la nuit se fait uniquement sur avis médical, de 20h à 8h, et du lundi au dimanche.

La décision de prolonger a été prise "au regard de l’évaluation favorable de ce dispositif,", indique l'ARS. Celle-ci a mis en lumière une diminution "de l'ordre de 10% en moyenne" de l'activité nocturne pendant les deux premiers mois d'évaluation du dispositif, corrélée à une augmentation des appels au Samu "de l’ordre de 9% à 12%".

"Cette augmentation du nombre d’appels était attendue, elle a pu être absorbée grâce aux renforts de médecins régulateurs urgentistes, généralistes et d’assistants de régulation médicale déployés au centre 15", complète l'ARS.

L'agence note aussi une absence de report de patients qui attendraient la fin de l’accès régulé pour se présenter aux urgences le matin dès 8h. "Aucune réclamation de patients ni événement indésirable en lien avec cette organisation n’ont été relevés", ajoute-t-elle.

Entre le 13 janvier et le 16 mars, 1.591 personnes se sont présentées sans appel préalable au 15 sur les sites d’urgences du département. Les deux tiers d'entre eux sont entrés aux urgences.

Le tiers restant a bénéficié, dans 64% des cas, d’un conseil médical simple ou d’une proposition de rendez-vous le lendemain. Les 36% restants ont été orientés vers SOS Médecins ou vers une maison médicale de garde.

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