Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE RENNES, HÔPITAUX PRIVÉS RENNAIS, CH DU MANS
BRETAGNE: La régulation nocturne s'installe aux urgences du CHU et des cliniques de Rennes
RENNES - L'appel obligatoire au 15 avant d'accéder aux services d'urgence de la métropole rennaise entre 18h et 8h est reconduit pour trois mois, ont indiqué le CHU de Rennes et les Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire et Cesson-Sévigné (groupe Vivalto Santé) jeudi dans un communiqué.Depuis les fêtes de Noël, l'appel au 15 avant de se rendre aux urgences adultes et pédiatriques est rendu obligatoire sur cette tranche horaire nocturne. La régulation de l'accès à ces trois services a été initiée en raison de la cohabitation des épidémies hivernales (grippe, Covid-19, bronchiolite) qui augmentait l'activité.
L'objectif de cette mesure, qui avait déjà été mise en place sur d'autres périodes de tension, est de garantir les bonnes conditions d’accueil aux urgences des patients nécessitant une prise en charge hospitalière en proposant la solution la mieux adaptée à toutes les autres situations.
Depuis début 2025, la mesure d'organisation a été renouvelée à plusieurs reprises. Elle l'est une nouvelle fois à compter de vendredi pour une durée de trois mois.
BRETAGNE: Deux nouveaux directeurs aux Hôpitaux privés rennais
RENNES - Yann Béchu a été nommé directeur général des Hôpitaux privés rennais-Saint-Grégoire à partir du 1er avril et Anne-Sophie Quiguer aux Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné, a annoncé Vivalto Santé sur LinkedIn.Yann Béchu dirigeait les Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné depuis 2018. Il succède à Artus de Saint-Pern, qui a pris la direction du territoire Bretagne, lequel rassemble 10 établissements Vivalto Santé et qui a été élu président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), rappelle-t-on (cf dépêche du 01/04/2025 à 17:10).

Diplômé de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Yann Béchu, 54 ans, a été directeur adjoint "clientèle" et référent du pôle "femme-mère-enfants" du CH Bretagne-Atlantique à Vannes de juillet 2010 à juin 2013. Il a aussi été directeur des ressources humaines au CH Ferdinand-Grall à Landerneau (Finistère). De juillet 2013 à septembre 2018, il a dirigé la clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest, HGO), avant de prendre la direction de la clinique Vivalto à Cesson-Sévigné.
Anne-Sophie Quiguer, qui était directrice générale adjointe depuis neuf ans au sein des Hôpitaux privés rennais-Saint-Grégoire, succède à Yann Béchu à la tête des Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné en revenant dans cette clinique où elle a débuté sa carrière.

Titulaire d'un DESS économie et gestion des établissements sanitaires et sociaux de l'université de Rennes-1, Anne-Sophie Quiguer a travaillé pour la clinique Sévigné à partir de 2004 quand elle appartenait à Générale de santé (devenue Ramsay Santé) en tant que responsable "qualité et gestion des risques", puis directrice des opérations. En avril 2014, elle a rejoint Vivalto Santé à la cliqiue Saint-Grégoire comme responsable "projets", avant d'en devenir la directrice générale adjointe en septembre 2015 et directrice adjointe du pôle "Santé Ouest".
PAYS DE LA LOIRE: Une centaine de personnels du CH du Mans réclament davantage de moyens pour les urgences
LE MANS - Une centaine de personnels du service d’accueil des urgences (SAU) adultes du centre hospitalier (CH) du Mans demandent, dans une lettre ouverte rédigée, "davantage de moyens humains, matériels et sécuritaires" après "un viol présumé aux urgences" le 7 mars.Cette lettre a été adressée au ministre délégué chargé de la santé et de l'accès aux soins, Yannick Neuder, au directeur de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, à la direction générale de l’offre de soins (DGOS), au préfet du Mans, au maire du Mans et au directeur général de l'établissement.
"Vendredi 7 mars, une patiente contentionnée, en attente de place en psychiatrie, a été victime d’un viol présumé par un autre patient en errance, faute de lits adaptés", font part les 111 signataires de la lettre. "Cet acte ignoble, commis dans nos murs, illustre l’insécurité à laquelle nous sommes confrontés chaque jour", s'insurgent-ils.
"Cette fois-ci, c’est une patiente qui a été agressée. Qui sera la prochaine victime? Cette insécurité permanente met en péril notre intégrité physique et psychologique", dénoncent-ils.
"Cette initiative vise à dénoncer une situation devenue insupportable au sein de ce service: surcharge permanente, absence de moyens, patients psychiatriques sans prise en charge adaptée et récemment un drame d’une extrême gravité survenu le 7 mars", fustige de son côté le syndicat Force ouvrière.
Les signataires réclament la création d’un service d’accueil à l’établissement public de santé mentale (EPSM) d’Allonnes, "avec des soignants en nombre, où les patients pourront être envoyés sans limitation du nombre de places dès que l’indication d’hospitalisation en psychiatrie est posée". Ils estiment que cette initiative réduirait la fréquentation moyenne de 24 patients par jour.
Ils souhaitent également créer un "binôme infirmier-aide-soignant à l’accueil" des urgences, ainsi qu'un "nouveau binôme supplémentaire au service des urgences vitales la nuit".
Ils demandent notamment la réouverture de lits d'hospitalisation en aval des urgences.
Contactée par APMnews, la direction de l'établissement n'avait pas encore répondu vendredi.
/sl-al/sl/lb/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE RENNES, HÔPITAUX PRIVÉS RENNAIS, CH DU MANS
BRETAGNE: La régulation nocturne s'installe aux urgences du CHU et des cliniques de Rennes
RENNES - L'appel obligatoire au 15 avant d'accéder aux services d'urgence de la métropole rennaise entre 18h et 8h est reconduit pour trois mois, ont indiqué le CHU de Rennes et les Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire et Cesson-Sévigné (groupe Vivalto Santé) jeudi dans un communiqué.Depuis les fêtes de Noël, l'appel au 15 avant de se rendre aux urgences adultes et pédiatriques est rendu obligatoire sur cette tranche horaire nocturne. La régulation de l'accès à ces trois services a été initiée en raison de la cohabitation des épidémies hivernales (grippe, Covid-19, bronchiolite) qui augmentait l'activité.
L'objectif de cette mesure, qui avait déjà été mise en place sur d'autres périodes de tension, est de garantir les bonnes conditions d’accueil aux urgences des patients nécessitant une prise en charge hospitalière en proposant la solution la mieux adaptée à toutes les autres situations.
Depuis début 2025, la mesure d'organisation a été renouvelée à plusieurs reprises. Elle l'est une nouvelle fois à compter de vendredi pour une durée de trois mois.
BRETAGNE: Deux nouveaux directeurs aux Hôpitaux privés rennais
RENNES - Yann Béchu a été nommé directeur général des Hôpitaux privés rennais-Saint-Grégoire à partir du 1er avril et Anne-Sophie Quiguer aux Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné, a annoncé Vivalto Santé sur LinkedIn.Yann Béchu dirigeait les Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné depuis 2018. Il succède à Artus de Saint-Pern, qui a pris la direction du territoire Bretagne, lequel rassemble 10 établissements Vivalto Santé et qui a été élu président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), rappelle-t-on (cf dépêche du 01/04/2025 à 17:10).

Diplômé de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Yann Béchu, 54 ans, a été directeur adjoint "clientèle" et référent du pôle "femme-mère-enfants" du CH Bretagne-Atlantique à Vannes de juillet 2010 à juin 2013. Il a aussi été directeur des ressources humaines au CH Ferdinand-Grall à Landerneau (Finistère). De juillet 2013 à septembre 2018, il a dirigé la clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest, HGO), avant de prendre la direction de la clinique Vivalto à Cesson-Sévigné.
Anne-Sophie Quiguer, qui était directrice générale adjointe depuis neuf ans au sein des Hôpitaux privés rennais-Saint-Grégoire, succède à Yann Béchu à la tête des Hôpitaux privés rennais-Cesson-Sévigné en revenant dans cette clinique où elle a débuté sa carrière.

Titulaire d'un DESS économie et gestion des établissements sanitaires et sociaux de l'université de Rennes-1, Anne-Sophie Quiguer a travaillé pour la clinique Sévigné à partir de 2004 quand elle appartenait à Générale de santé (devenue Ramsay Santé) en tant que responsable "qualité et gestion des risques", puis directrice des opérations. En avril 2014, elle a rejoint Vivalto Santé à la cliqiue Saint-Grégoire comme responsable "projets", avant d'en devenir la directrice générale adjointe en septembre 2015 et directrice adjointe du pôle "Santé Ouest".
PAYS DE LA LOIRE: Une centaine de personnels du CH du Mans réclament davantage de moyens pour les urgences
LE MANS - Une centaine de personnels du service d’accueil des urgences (SAU) adultes du centre hospitalier (CH) du Mans demandent, dans une lettre ouverte rédigée, "davantage de moyens humains, matériels et sécuritaires" après "un viol présumé aux urgences" le 7 mars.Cette lettre a été adressée au ministre délégué chargé de la santé et de l'accès aux soins, Yannick Neuder, au directeur de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, à la direction générale de l’offre de soins (DGOS), au préfet du Mans, au maire du Mans et au directeur général de l'établissement.
"Vendredi 7 mars, une patiente contentionnée, en attente de place en psychiatrie, a été victime d’un viol présumé par un autre patient en errance, faute de lits adaptés", font part les 111 signataires de la lettre. "Cet acte ignoble, commis dans nos murs, illustre l’insécurité à laquelle nous sommes confrontés chaque jour", s'insurgent-ils.
"Cette fois-ci, c’est une patiente qui a été agressée. Qui sera la prochaine victime? Cette insécurité permanente met en péril notre intégrité physique et psychologique", dénoncent-ils.
"Cette initiative vise à dénoncer une situation devenue insupportable au sein de ce service: surcharge permanente, absence de moyens, patients psychiatriques sans prise en charge adaptée et récemment un drame d’une extrême gravité survenu le 7 mars", fustige de son côté le syndicat Force ouvrière.
Les signataires réclament la création d’un service d’accueil à l’établissement public de santé mentale (EPSM) d’Allonnes, "avec des soignants en nombre, où les patients pourront être envoyés sans limitation du nombre de places dès que l’indication d’hospitalisation en psychiatrie est posée". Ils estiment que cette initiative réduirait la fréquentation moyenne de 24 patients par jour.
Ils souhaitent également créer un "binôme infirmier-aide-soignant à l’accueil" des urgences, ainsi qu'un "nouveau binôme supplémentaire au service des urgences vitales la nuit".
Ils demandent notamment la réouverture de lits d'hospitalisation en aval des urgences.
Contactée par APMnews, la direction de l'établissement n'avait pas encore répondu vendredi.
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