Actualités de l'Urgence - APM

24/06 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE REIMS, HÔPITAL ROBERT-PAX (SARREGUEMINES), HÔPITAL PRIVÉ WALLERSTEIN, HCL, CH MÉTROPOLE SAVOIE, CH DE BOURGES

Le 24 juin 2024 (APMnews) -

GRAND EST: Le CHU de Reims inaugure son laboratoire numérique en anatomie et cytologie pathologiques

REIMS - Le CHU de Reims a inauguré vendredi le premier laboratoire numérique en anatomie et cytologie pathologiques du Grand Est, baptisé "LNPath", a fait savoir l'établissement dans un communiqué diffusé à cette occasion.

Le CHU poursuit ainsi "l'ambition de créer une plateforme régionale de pathologie numérique, East-iPath", en numérisant toute l'activité du laboratoire: "Désormais 100% des lames de verre, qui sont supports des coupes histologiques issues des prélèvements (tissu tumoral ou non, cellules, techniques de 'Fish' [fluorescent in situ hybridation], et d'immunofluorescence, …), sont numérisées."

"Ces lames numériques sont ensuite hébergées et distribuées vers des cockpits diagnostiques pour analyse par les médecins anatomo-pathologistes", a ajouté le CHU.

"Cette transformation numérique innovante permet d’améliorer la précision diagnostique grâce à des outils de mesure, de comparaison et à l’opportunité d’utilisation des outils d’IA d’aide à la prédiction diagnostique ou pronostique", a souligné l'établissement, en ajoutant que cette innovation permettait également d'améliorer "les conditions de travail des pathologistes qui reçoivent les images en haute définition dans un environnement numérique de pointe".

En créant cette plateforme régionale numérique East-iPath, le CHU veut aussi permettre "l'accueil, l'ébergement et la mise à disposition de lames numériques provenant d'autres laboratoires de pathologie, du Grand Est ou d'ailleurs", les laboratoires partenaires pouvant ainsi "focaliser leurs investissements sur les numériseurs et cockpits diagnostiques".

Enfin, ce laboratoire numérique permettra au CHU de poursuivre ses missions de recherche et d'enseignement avec sa future bibliothèque de lames numériques amenées à "enrichir les contenus pédagogiques et faciliter la diffusion des images notamment à destination des étudiants en médecine, renforçant la formation initiale tout comme la formation continue des professionnels". Ses images en haute définition permettront le développement et l'entraînement d'algorithmes d'intelligence artificielle (IA) pour l'analyse des images de pathologie numérique.

"LNPath s'inscrit parfaitement dans le pôle innovation et de recherche en IA du CHU de Reims et de l'université de Reims Champagne Ardenne (Urca), constitué par l’Institut d’intelligence artificielle en santé (iias.fr)", a pointé l'établissement.

Un investissement de 1,89 million d'euros (M€) a été engagé pour financer ce projet comprenant une infrastructure informatique (serveurs, réseau, hébergement...), des numériseurs de lames, et des postes de travail nécessaires aux cockpits diagnostiques, dont un peu plus d'1 M€ financé par la Région Grand Est et le Fonds européen de développement régional (Feder) et 750.000 € financés par l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est.

GRAND EST: L'hôpital CH Robert-Pax (Moselle) certifié par la HAS

SARREGUEMINES (Moselle) - Le centre hospitalier (CH) de Sarreguemines, spécialisé en santé mentale, a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne vendredi.

L'établissement a satisfait 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 89% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 88% du chapitre 3 (l'établissement).

La HAS a recommandé à l'établissement de "respecter les bonnes pratiques d'utilisation de contention" en utilisant "des équipements adaptés dans l'ensemble des unités", à "sécuriser le circuit des médicaments à risque y compris les thermosensibles", à "mettre en place des exercices de mises en situation sur les urgences vitales", à "développer des programmes intégrés d'acquisition et de maintien des compétences" et à "structurer la réflexion éthique".

Au chapitre 1, les experts visiteurs ont noté que le patient recevait "une information claire et adaptée à son degré de discernement sur les modalités de sa prise en charge", mais que "les patients accueillis en urgence ne sont pas systématiquement informés des délais de leur prise en charge".

A propos du respect de la confidentialité des informations concernant le patient, il a "été observé ponctuellement des pratiques risquant de compromettre la confidentialité", ont-ils ajouté. Ainsi "la salle de soins de cardiologie reste ouverte pour entendre les reports d'alarme; la feuille de surveillance de réanimation reste dans un tiroir non sécurisé dans chaque chambre", en notant que ce dernier point avait "été corrigé pendant la visite".

Enfin si "le recours initial à la contention mécanique fait l'objet d'une décision médicale", le rapport relève que la "réévaluation et la levée de la contention ne sont toutefois pas systématiquement motivées ni prescrites".

Au chapitre 2, le rapport souligne que "la pertinence des décisions de prise en charge est argumentée au sein des équipes", mais que les prises en charge complexes ne font pas en revanche l'objet "de concertation pluridisciplinaire systématique".

Un constat analogue est fait pour la prise en charge de la fin de vie, où "une démarche palliative pluridisciplinaire est mise en œuvre" mais "il n'existe pas de réunion de concertation pluriprofessionnelle et la coordination se fait directement entre l'équipe" et l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP).

Au chapitre 3, les experts visiteurs ont souligné que "la prise en charge opérationnelle des urgences vitales [était] maîtrisée dans l'enceinte de l’établissement", tout en relevant que les équipes ne réalisaient "pas d’exercices de mise en situation sauf aux urgences et en maternité" et qu'il n'existait "pas d'évaluation complète du dispositif de prise en charge des urgences vitales pour en valider l'efficacité".

Rapport de certification du CH Robert-Pax (HAS)

NOUVELLE-AQUITAINE: L'hôpital privé Wallerstein (Gironde) crée une nouvelle ligne de service d'accueil des urgences pour l'été

ARES (Gironde) - L'hôpital privé Wallerstein crée une quatrième ligne de service d'accueil des urgences pour cet été, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.

Cette quatrième ligne vise "à renforcer l’équipe médicale et paramédicale des urgences, à réduire le temps d'attente en traumatologie et à améliorer la prise en charge des patients du nord du bassin d'Arcachon, du sud du Médoc et de l'Ouest bordelais", a exposé l'établissement.

Cette nouvelle ligne de service d'accueil des urgences de 12 heures (9h-21h) sera ouverte tous les jours, du 6 juillet au 1er septembre inclus.

En parallèle, l'établissement "a investi dans un logiciel de radiologie augmentée par l'intelligence artificielle (IA)", un système "capable de détecter des fractures invisibles à l'œil nu", a-t-il ajouté.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Greffe rénale intrafamiliale: deux hôpitaux des HCL proposent un lieu unique de prélèvement et de greffe

LYON - Les équipes de transplantation de l’hôpital femme-mère-enfant, à Bron (métropole de Lyon), et celles de l’hôpital Edouard Herriot (HEH), à Lyon, ont modifié la procédure de greffe rénale intrafamiliale et proposent désormais un lieu unique de prélèvement et de greffe, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL), la semaine dernière dans un communiqué.

Jusqu’à présent, le parent qui souhaitait donner son rein à son enfant était prélevé par les équipes d’urologie et de transplantation adulte de l’hôpital Edouard Herriot, et hospitalisé sur le site. L’enfant était greffé par les équipes de transplantation pédiatrique et hospitalisé à l’hôpital femme-mère-enfant (HFME)

Les deux établissements "avaient un objectif commun pour les procédures de greffe rénale intrafamiliale: permettre au parent donneur d’être prélevé et hospitalisé dans le même établissement que son enfant", soulignent les HCL.

Le 19 juin, les urologues d’HEH se sont déplacés sur le site de Bron pour réaliser avec leurs homologues en pédiatrie la 2e greffe rénale pédiatrique "100% HFME". Désormais, les soignants d'HEH se déplaceront à l'hôpital femme-mère-enfant pour prélever le rein sur le donneur adulte directement là où l’enfant recevra le greffon, évitant ainsi une séparation familiale.

Ce regroupement permet aussi de gagner en temps d’ischémie du greffon puisque le délai de transport entre le donneur et le receveur est réduit.

Il permet en outre de libérer des places au sein du bloc consacré aux prélèvements sur donneur adulte de l’hôpital Edouard Herriot.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Greffes: le CH Métropole Savoie réalise des prélèvements ostéo-ligamentaires

CHAMBERY - Les chirurgiens orthopédiques du centre hospitalier Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) réalisent depuis mars des prélèvements de tendons, ligaments ou d'os, en collaboration avec l'équipe de coordination des prélèvement d'organes et de tissus.

Menée à l'initiative du Dr Florent Francony, soutenu par le Dr Eric Montbarbon (chef de service) et en collaboration avec l'équipe de coordination des prélèvement d'organes et de tissus du Dr Mattéo Miquet, "cette technique innovante, réalisée au bloc opératoire, consiste à effectuer ces prélèvements sur un donneur en état de mort cérébrale", explique le CHMS qui précise que "le plus souvent, ils sont faits en même temps que le prélèvement des organes, en vue d'une future greffe".

"Après conditionnement, ces prélèvements sont ensuite intégrés dans une banque de tissus, permettant de mettre à disposition des chirurgiens un 'stock' de greffons tissulaires validés. Ces greffons pourront ensuite être utilisés dans le cadre d'une opération programmée, par exemple, une reconstruction des ligaments croisés du genou".

Le CHMS précise que cette démarche est le "fruit d'un travail collaboratif avec les équipes du CHU de Clermont-Ferrand" et qu'il est actuellement "le seul centre périphérique autonome en Rhône-Alpes et en France à pratiquer cette technique innovante".

A ce jour, l'établissement a réalisé "avec succès" deux prélèvements.

Le CHMS qui a participé samedi à la journée sur le don d'organes a enregistré en 2023 15 donneurs potentiels recensés en mort encéphalique dont 10 qui ont fait don de leurs organes, soit 36 greffons prélevés au total. En matière de tissus, il fait part de 46 cornées prélevées sur 23 patients, deux valves et deux artères cardiaques.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Bourges instaure une régulation à l'entrée de ses urgences

BOURGES - Le centre hospitalier (CH) Jacques-Cœur de Bourges a commencé à réguler l'accès à ses urgences, notamment en raison des travaux qui ont lieu au sein de ce service et en prévision des congés estivaux, a annoncé lundi l'établissement au cours d'une conférence de presse.

Cette mesure se justifie par les travaux d'agrandissement des urgences, qui ont été lancés en avril (cf dépêche du 12/04/2024 à 18:28), et qui vont réduire la surface du service au cours des deux prochaines années.

Par ailleurs, les congés d'été risquent de réduire la main-d'œuvre de ce service, qui affiche déjà 40% de postes vacants. Le CH estime cependant être sur une lancée vertueuse, avec plusieurs recrutements réalisés récemment.

La fréquentation des urgences, elle, est "très importante […] avec de 100 à 140 passages par jour", selon l'établissement.

Pour accéder aux urgences polyvalentes du CH, il faut désormais obligatoirement composer le 15, a-t-il été expliqué. "Environ 40% des patients qui vont aux urgences ont déjà été régulés par le 15", a par ailleurs mis en avant le directeur de l'hôpital, Rémi Fauquembergue.

Cette régulation sera en place au moins un an. Un premier bilan de son efficacité pourra être réalisé dès cet automne, au moment où le CH compte mettre en place un service d'accès aux urgences (SAS).

/gl-jyp-san-mg/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

24/06 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE REIMS, HÔPITAL ROBERT-PAX (SARREGUEMINES), HÔPITAL PRIVÉ WALLERSTEIN, HCL, CH MÉTROPOLE SAVOIE, CH DE BOURGES

Le 24 juin 2024 (APMnews) -

GRAND EST: Le CHU de Reims inaugure son laboratoire numérique en anatomie et cytologie pathologiques

REIMS - Le CHU de Reims a inauguré vendredi le premier laboratoire numérique en anatomie et cytologie pathologiques du Grand Est, baptisé "LNPath", a fait savoir l'établissement dans un communiqué diffusé à cette occasion.

Le CHU poursuit ainsi "l'ambition de créer une plateforme régionale de pathologie numérique, East-iPath", en numérisant toute l'activité du laboratoire: "Désormais 100% des lames de verre, qui sont supports des coupes histologiques issues des prélèvements (tissu tumoral ou non, cellules, techniques de 'Fish' [fluorescent in situ hybridation], et d'immunofluorescence, …), sont numérisées."

"Ces lames numériques sont ensuite hébergées et distribuées vers des cockpits diagnostiques pour analyse par les médecins anatomo-pathologistes", a ajouté le CHU.

"Cette transformation numérique innovante permet d’améliorer la précision diagnostique grâce à des outils de mesure, de comparaison et à l’opportunité d’utilisation des outils d’IA d’aide à la prédiction diagnostique ou pronostique", a souligné l'établissement, en ajoutant que cette innovation permettait également d'améliorer "les conditions de travail des pathologistes qui reçoivent les images en haute définition dans un environnement numérique de pointe".

En créant cette plateforme régionale numérique East-iPath, le CHU veut aussi permettre "l'accueil, l'ébergement et la mise à disposition de lames numériques provenant d'autres laboratoires de pathologie, du Grand Est ou d'ailleurs", les laboratoires partenaires pouvant ainsi "focaliser leurs investissements sur les numériseurs et cockpits diagnostiques".

Enfin, ce laboratoire numérique permettra au CHU de poursuivre ses missions de recherche et d'enseignement avec sa future bibliothèque de lames numériques amenées à "enrichir les contenus pédagogiques et faciliter la diffusion des images notamment à destination des étudiants en médecine, renforçant la formation initiale tout comme la formation continue des professionnels". Ses images en haute définition permettront le développement et l'entraînement d'algorithmes d'intelligence artificielle (IA) pour l'analyse des images de pathologie numérique.

"LNPath s'inscrit parfaitement dans le pôle innovation et de recherche en IA du CHU de Reims et de l'université de Reims Champagne Ardenne (Urca), constitué par l’Institut d’intelligence artificielle en santé (iias.fr)", a pointé l'établissement.

Un investissement de 1,89 million d'euros (M€) a été engagé pour financer ce projet comprenant une infrastructure informatique (serveurs, réseau, hébergement...), des numériseurs de lames, et des postes de travail nécessaires aux cockpits diagnostiques, dont un peu plus d'1 M€ financé par la Région Grand Est et le Fonds européen de développement régional (Feder) et 750.000 € financés par l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est.

GRAND EST: L'hôpital CH Robert-Pax (Moselle) certifié par la HAS

SARREGUEMINES (Moselle) - Le centre hospitalier (CH) de Sarreguemines, spécialisé en santé mentale, a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne vendredi.

L'établissement a satisfait 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 89% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 88% du chapitre 3 (l'établissement).

La HAS a recommandé à l'établissement de "respecter les bonnes pratiques d'utilisation de contention" en utilisant "des équipements adaptés dans l'ensemble des unités", à "sécuriser le circuit des médicaments à risque y compris les thermosensibles", à "mettre en place des exercices de mises en situation sur les urgences vitales", à "développer des programmes intégrés d'acquisition et de maintien des compétences" et à "structurer la réflexion éthique".

Au chapitre 1, les experts visiteurs ont noté que le patient recevait "une information claire et adaptée à son degré de discernement sur les modalités de sa prise en charge", mais que "les patients accueillis en urgence ne sont pas systématiquement informés des délais de leur prise en charge".

A propos du respect de la confidentialité des informations concernant le patient, il a "été observé ponctuellement des pratiques risquant de compromettre la confidentialité", ont-ils ajouté. Ainsi "la salle de soins de cardiologie reste ouverte pour entendre les reports d'alarme; la feuille de surveillance de réanimation reste dans un tiroir non sécurisé dans chaque chambre", en notant que ce dernier point avait "été corrigé pendant la visite".

Enfin si "le recours initial à la contention mécanique fait l'objet d'une décision médicale", le rapport relève que la "réévaluation et la levée de la contention ne sont toutefois pas systématiquement motivées ni prescrites".

Au chapitre 2, le rapport souligne que "la pertinence des décisions de prise en charge est argumentée au sein des équipes", mais que les prises en charge complexes ne font pas en revanche l'objet "de concertation pluridisciplinaire systématique".

Un constat analogue est fait pour la prise en charge de la fin de vie, où "une démarche palliative pluridisciplinaire est mise en œuvre" mais "il n'existe pas de réunion de concertation pluriprofessionnelle et la coordination se fait directement entre l'équipe" et l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP).

Au chapitre 3, les experts visiteurs ont souligné que "la prise en charge opérationnelle des urgences vitales [était] maîtrisée dans l'enceinte de l’établissement", tout en relevant que les équipes ne réalisaient "pas d’exercices de mise en situation sauf aux urgences et en maternité" et qu'il n'existait "pas d'évaluation complète du dispositif de prise en charge des urgences vitales pour en valider l'efficacité".

Rapport de certification du CH Robert-Pax (HAS)

NOUVELLE-AQUITAINE: L'hôpital privé Wallerstein (Gironde) crée une nouvelle ligne de service d'accueil des urgences pour l'été

ARES (Gironde) - L'hôpital privé Wallerstein crée une quatrième ligne de service d'accueil des urgences pour cet été, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.

Cette quatrième ligne vise "à renforcer l’équipe médicale et paramédicale des urgences, à réduire le temps d'attente en traumatologie et à améliorer la prise en charge des patients du nord du bassin d'Arcachon, du sud du Médoc et de l'Ouest bordelais", a exposé l'établissement.

Cette nouvelle ligne de service d'accueil des urgences de 12 heures (9h-21h) sera ouverte tous les jours, du 6 juillet au 1er septembre inclus.

En parallèle, l'établissement "a investi dans un logiciel de radiologie augmentée par l'intelligence artificielle (IA)", un système "capable de détecter des fractures invisibles à l'œil nu", a-t-il ajouté.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Greffe rénale intrafamiliale: deux hôpitaux des HCL proposent un lieu unique de prélèvement et de greffe

LYON - Les équipes de transplantation de l’hôpital femme-mère-enfant, à Bron (métropole de Lyon), et celles de l’hôpital Edouard Herriot (HEH), à Lyon, ont modifié la procédure de greffe rénale intrafamiliale et proposent désormais un lieu unique de prélèvement et de greffe, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL), la semaine dernière dans un communiqué.

Jusqu’à présent, le parent qui souhaitait donner son rein à son enfant était prélevé par les équipes d’urologie et de transplantation adulte de l’hôpital Edouard Herriot, et hospitalisé sur le site. L’enfant était greffé par les équipes de transplantation pédiatrique et hospitalisé à l’hôpital femme-mère-enfant (HFME)

Les deux établissements "avaient un objectif commun pour les procédures de greffe rénale intrafamiliale: permettre au parent donneur d’être prélevé et hospitalisé dans le même établissement que son enfant", soulignent les HCL.

Le 19 juin, les urologues d’HEH se sont déplacés sur le site de Bron pour réaliser avec leurs homologues en pédiatrie la 2e greffe rénale pédiatrique "100% HFME". Désormais, les soignants d'HEH se déplaceront à l'hôpital femme-mère-enfant pour prélever le rein sur le donneur adulte directement là où l’enfant recevra le greffon, évitant ainsi une séparation familiale.

Ce regroupement permet aussi de gagner en temps d’ischémie du greffon puisque le délai de transport entre le donneur et le receveur est réduit.

Il permet en outre de libérer des places au sein du bloc consacré aux prélèvements sur donneur adulte de l’hôpital Edouard Herriot.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Greffes: le CH Métropole Savoie réalise des prélèvements ostéo-ligamentaires

CHAMBERY - Les chirurgiens orthopédiques du centre hospitalier Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) réalisent depuis mars des prélèvements de tendons, ligaments ou d'os, en collaboration avec l'équipe de coordination des prélèvement d'organes et de tissus.

Menée à l'initiative du Dr Florent Francony, soutenu par le Dr Eric Montbarbon (chef de service) et en collaboration avec l'équipe de coordination des prélèvement d'organes et de tissus du Dr Mattéo Miquet, "cette technique innovante, réalisée au bloc opératoire, consiste à effectuer ces prélèvements sur un donneur en état de mort cérébrale", explique le CHMS qui précise que "le plus souvent, ils sont faits en même temps que le prélèvement des organes, en vue d'une future greffe".

"Après conditionnement, ces prélèvements sont ensuite intégrés dans une banque de tissus, permettant de mettre à disposition des chirurgiens un 'stock' de greffons tissulaires validés. Ces greffons pourront ensuite être utilisés dans le cadre d'une opération programmée, par exemple, une reconstruction des ligaments croisés du genou".

Le CHMS précise que cette démarche est le "fruit d'un travail collaboratif avec les équipes du CHU de Clermont-Ferrand" et qu'il est actuellement "le seul centre périphérique autonome en Rhône-Alpes et en France à pratiquer cette technique innovante".

A ce jour, l'établissement a réalisé "avec succès" deux prélèvements.

Le CHMS qui a participé samedi à la journée sur le don d'organes a enregistré en 2023 15 donneurs potentiels recensés en mort encéphalique dont 10 qui ont fait don de leurs organes, soit 36 greffons prélevés au total. En matière de tissus, il fait part de 46 cornées prélevées sur 23 patients, deux valves et deux artères cardiaques.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Bourges instaure une régulation à l'entrée de ses urgences

BOURGES - Le centre hospitalier (CH) Jacques-Cœur de Bourges a commencé à réguler l'accès à ses urgences, notamment en raison des travaux qui ont lieu au sein de ce service et en prévision des congés estivaux, a annoncé lundi l'établissement au cours d'une conférence de presse.

Cette mesure se justifie par les travaux d'agrandissement des urgences, qui ont été lancés en avril (cf dépêche du 12/04/2024 à 18:28), et qui vont réduire la surface du service au cours des deux prochaines années.

Par ailleurs, les congés d'été risquent de réduire la main-d'œuvre de ce service, qui affiche déjà 40% de postes vacants. Le CH estime cependant être sur une lancée vertueuse, avec plusieurs recrutements réalisés récemment.

La fréquentation des urgences, elle, est "très importante […] avec de 100 à 140 passages par jour", selon l'établissement.

Pour accéder aux urgences polyvalentes du CH, il faut désormais obligatoirement composer le 15, a-t-il été expliqué. "Environ 40% des patients qui vont aux urgences ont déjà été régulés par le 15", a par ailleurs mis en avant le directeur de l'hôpital, Rémi Fauquembergue.

Cette régulation sera en place au moins un an. Un premier bilan de son efficacité pourra être réalisé dès cet automne, au moment où le CH compte mettre en place un service d'accès aux urgences (SAS).

/gl-jyp-san-mg/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.