Actualités de l'Urgence - APM

15/04 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE POITIERS, CLINIQUE DE MONTARGIS, CH DE VICHY, CH DE VOIRON, IUCT-ONCOPOLE (TOULOUSE)

Le 15 avril 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers contraint de fermer les urgences à Montmorillon les 15 et 22 avril

MONTMORILLON (Vienne) - Le CHU de Poitiers a annoncé la fermeture des urgences du site de Montmorillon pour les 15 et 22 avril, faute d'effectifs suffisants pour les faire fonctionner, selon un communiqué diffusé mercredi sur son site internet.

Ce service des urgences sera fermé ces deux jours pendant 24 heures, à partir de 8h30, est-il précisé.

"Malgré les efforts de la direction et de l'encadrement médical de l'équipe territoriale des urgences, les ressources disponibles en interne et en externe n'ont pas permis de pourvoir les postes vacants sur ces deux jours", est-il indiqué par le CHU.

Ce dernier rappelle qu'il "est confronté aux difficultés que rencontre la grande majorité des hôpitaux sur les recrutements de personnel médical et paramédical (cf dépêche du 08/04/2022 à 19:08)".

Le CHU avait été également contraint de fermer jeudi 3 mars pendant 24 heures le service des urgences du site de Montmorillon, en raison du manque d'effectifs, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/04/2022 à 19:43).

CENTRE-VAL DE LOIRE: La HAS refuse la certification à la clinique de Montargis

MONTARGIS (Loiret) - La Haute autorité de santé (HAS) a refusé la certification à la clinique de Montargis (64 lits et places en chirurgie et 35 lits en soins de suite et de réadaptation -SSR) en raison d'une qualité des soins insuffisante, dans un rapport court mis en ligne le 5 avril.

Elle estime notamment qu'il faut renforcer "la culture qualité qui n'est pas ancrée, continue et pérenne", "le respect de l'intimité et de la dignité du patient", "la lutte contre la maltraitance ordinaire", "la maîtrise de l'utilisation des médicaments à risque au bloc opératoire et l'accès à la PUI [pharmacie à usage intérieur] par des personnes non habilitées", "la maîtrise de la prise en charge des urgences vitales", "la maîtrise du risque de dépendance iatrogène" ou encore "l'évaluation de la pertinence du maintien en SSR, de la transfusion et des prescriptions d'antibiotiques".

La HAS relève notamment l'absence de paravents garantissant l'intimité des patients dans des chambres d'hospitalisation à deux ou trois lits et rappelle avoir émis une recommandation à ce sujet lors de sa précédente visite en 2017 (l'établissement avait alors été certifié B, avec recommandations d'amélioration).

"Le transfert en SSR est uniquement administratif car le patient reste hospitalisé dans les locaux du service de chirurgie. En conséquence, il n'existe pas d'évaluation pluriprofessionnelle à l'admission ni de projet de soins et de vie formalisé [...], la pertinence du maintien en SSR n'est pas assortie d'une réévaluation de la pertinence de l'hospitalisation", constate la HAS.

Elle ajoute qu'en chirurgie "le chlorure de potassium est toujours stocké à proximité des électrolytes, constat déjà effectué lors de la précédente visite de certification". " Par ailleurs, la préparation des médicaments à risques, notamment injectables, n'est pas assortie d'une barrière de sécurité telle que la double vérification", poursuit-elle.

"La clinique a mis en place de nombreuses actions d'amélioration post-visite dont la mise en œuvre effective et pérenne n'a pas pu être vérifiée", note toutefois la HAS.

Joint jeudi par APMnews, le directeur de l'établissement, Franck Mottin, fait part de son effarement et de sa volonté de faire un recours gracieux, alors que l'établissement atteint le score global de 69,47%.

"Il n'y a aucun point majeur qui pose souci. Le rapport ne tient pas compte de nos remarques. On a répondu sur pratiquement toutes les remarques qu'ils nous avaient faites [...]. Il y a plein d'incohérences. Ils nous ont demandé de faire un plan d'amélioration de la qualité, ce qu'on avait [réalisé]. Eux ont dit qu'il n'y en avait pas, parce qu'ils voulaient absolument que le plan d'amélioration de la qualité soit structuré selon les chapitres de la HAS, mais ça n'est pas une obligation!", réagit-il.

Il assure notamment que le service de SSR était fermé lors de la visite de la HAS.

"Leur outil Calista ne permet pas de rentrer tous les justificatifs", fait-il valoir, regrettant par ailleurs que cette "intransigeance" contribue à "démobiliser les équipes" de son établissement. Il explique continuer à fournir au fur et à mesure les justificatifs relatifs aux démarches qualité entreprises dans l'optique d'une contre-visite après un an.

Le rapport de la HAS

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vichy certifié avec la mention "haute qualité des soins"

VICHY (Allier) - Le centre hospitalier de Vichy a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.

"La visite de certification s'est déroulée du 17 au 21 janvier 2022, après une phase de préparation perturbée dans le contexte de crise sanitaire", relate l'établissement. Lors de leur visite, qui a duré une semaine, les huit experts visiteurs "ont eu recours à 72 investigations (24 patients traceurs, 13 parcours traceurs, 18 traceurs ciblés et 17 audits système) et sont passés dans la quasi-totalité des services afin d'observer les pratiques et rencontrer les professionnels ainsi que des patients".

"A l'issue de leur visite, les experts visiteurs n'ont relevé aucune anomalie, ont observé des critères impératifs intégralement satisfaits et ont notifié certains points d'amélioration à intégrer au plan d'action qualité et sécurité des soins".

L'établissement a atteint 96% des objectifs pour le chapitre 1 (le patient), 95% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 92% pour le chapitre 3 (l'établissement).

L'hôpital précise que les experts visiteurs ont souligné son engagement dans la mobilisation de l'expertise de patients. Le CH est doté d'un groupe de travail "partenariat patient", a une communication centrée sur le patient tout au long de son parcours, et implique des représentants des usagers au travers de divers comités et groupe de travail.

"Nous mesurons, en cette période de crise sanitaire, l'importance de ce regard extérieur sur le centre hospitalier de Vichy [...]. C'est un résultat qui nous rend d'autant plus fiers que nous avons fait le pari de maintenir cette visite en janvier dernier alors même que nous étions encore très mobilisés par la crise sanitaire. Mais nous étions confiants compte tenu des démarches engagées en faveur de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que du professionnalisme et du haut niveau de compétences de l'ensemble de nos professionnels", a commenté le directeur du CH, Jérôme Trapeaux, cité dans le communiqué.

"De cette visite, je retiens l'engagement de tous en faveur de la qualité et de la sécurité des soins, pleinement intégrées à nos pratiques" ainsi que "l'efficacité de notre organisation vis-à-vis des patients, des soignants et à l'échelle de l'établissement", a souligné le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Dr Didier Aguilera. "Ces résultats mettent en avant la qualité du travail d'équipe", a ajouté Séverine Gérieux, coordonnatrice générale des soins.

La certification du CH de Vichy est conjointe à tous les établissements du GHT Territoires d'Auvergne. Il est le seul, avec l'hôpital Cœur du Bourbonnais, à avoir obtenu, à ce jour, la mention "haute qualité des soins".

Rapport de certification du CH de Vichy

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'ouverture des urgences du CH de Voiron une nouvelle fois adaptée les nuits, pendant le week-end

GRENOBLE - L'ouverture du service d'urgence de l'hôpital de Voiron (Isère) fera une nouvelle fois l'objet de restrictions certaines nuits, pendant la période du 18 avril au 1er mai, a annoncé le CHU Grenoble Alpes (qui a fusionné avec l'hôpital de Voiron), dans un communiqué vendredi.

Pour ces deux semaines, le service aura un fonctionnement "normal" du lundi 8h au vendredi 20 h. En revanche, du vendredi 20h au lundi 8h, il aura un fonctionnement "adapté" de 20h à 8h.

En fonctionnement "adapté", les urgences du Chuga-Voiron continuent de fonctionner mais sans nouvelle admission de patient entre 20h et 8h, sauf pour les urgences régulées par le centre 15, les urgences vitales, les urgences pédiatriques hors traumatologie lourde et les urgences maternité, est-il expliqué.

Ce fonctionnement est rendu possible "grâce au maintien de l'ouverture des soins continus et du service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) et de l’ensemble des services d'hospitalisation de médecine et de chirurgie de Voiron qui continuent de fonctionner normalement pour assurer la prise en charge des patients les plus graves, y compris en admission directe".

Le service d'urgence connaît ce type d'adaptation depuis plusieurs mois en raison de problèmes d'effectifs, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19, dépêche du 15/11/2021 à 10:58).

OCCITANIE: Deux nouveaux directeurs adjoints rejoignent l'IUCT-Oncopole (Toulouse)

TOULOUSE - Catherine Lonquety a rejoint l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT)-Oncopole en tant que directrice des affaires financières de l'Institut Claudius-Regaud et Arnaud Vogt a été nommé directeur des ressources matérielles, a annoncé l'IUCT vendredi dans un communiqué.

Catherine Lonquety, 49 ans, a rejoint les équipes de l'IUCT-Oncopole le 11 avril, comme directrice des affaires financières de l'Institut Claudius-Regaud (qui forme l'IUCT avec plusieurs équipes du CHU de Toulouse). Ses principales missions sont "d'assurer la gestion budgétaire et financière de l'institut, contribuer à la fluidification du parcours patient, accompagner la modernisation des logiciels de recettes hospitalières, poursuivre et adapter le modèle économique et financier du GCS [groupement de coopération sanitaire] IUCT-Oncopole et développer la recherche de financements externes", est-il précisé dans le communiqué.

Elle a commencé sa carrière dans la grande distribution avant de rejoindre le secteur de la santé en 2000 comme contrôleuse de gestion, puis directrice adjointe chargée des affaires financières du centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). En 2010, elle a rejoint le CH de Sarlat (Dordogne) pour en prendre la direction en 2012, dans le cadre de la direction commune établie avec le CH de Périgueux.

En 2016, elle est devenue directrice des affaires financières du groupe hospitalier de La Rochelle-Ré-Aunis, avec un périmètre étendu aux CH de Rochefort et Marennes en 2018. "Experte dans la gestion financière hospitalière multi-entité juridique, elle a également pu expérimenter, tout au long de son parcours professionnel, la gestion de GCS privés de radiothérapie et d'imagerie en tant qu'administrateur". Catherine Lonquety est diplômée de l'Inseec Bordeaux et d'un "executive mastère" Management d'une unité stratégique (MUST) à HEC.

Arnaud Vogt, 47 ans, a rejoint les équipes de l'IUCT-Oncopole le 1er mars, en qualité de directeur des ressources matérielles de l'Institut Claudius-Regaud. Il a pour mission de "piloter la performance et la pertinence des achats, de garantir la fluidité, la qualité et la sécurité de fonctionnement de toute la logistique hôtelière". Il sera également référent des sujets de développement durable en collaboration avec les directions de la communication et de la qualité.

Après une première expérience au ministère de la santé et à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en tant qu'évaluateur matériovigilance dans le domaine de l'anesthésie-réanimation et de l'imagerie interventionnelle, il a commencé une carrière hospitalière fin 2001 à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) en tant qu'acheteur et expert technique dans le domaine de l'anesthésie-réanimation.

Au sein de l'AP-HP, il a pris ensuite la responsabilité du service d'ingénierie biomédicale de l'hôpital Saint-Antoine, puis des Hôpitaux universitaires de l'Est parisien "pour lesquels il a mis en place une organisation complètement dématérialisée du processus achat et maintenance", avant de devenir en 2019 le directeur adjoint de la direction des équipements du groupe hospitalo-universitaire Sorbonne Université. Arnaud Vogt est diplômé en ingénierie biomédicale de l'Université de technologie de Compiègne (1998).

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE POITIERS, CLINIQUE DE MONTARGIS, CH DE VICHY, CH DE VOIRON, IUCT-ONCOPOLE (TOULOUSE)

Le 15 avril 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers contraint de fermer les urgences à Montmorillon les 15 et 22 avril

MONTMORILLON (Vienne) - Le CHU de Poitiers a annoncé la fermeture des urgences du site de Montmorillon pour les 15 et 22 avril, faute d'effectifs suffisants pour les faire fonctionner, selon un communiqué diffusé mercredi sur son site internet.

Ce service des urgences sera fermé ces deux jours pendant 24 heures, à partir de 8h30, est-il précisé.

"Malgré les efforts de la direction et de l'encadrement médical de l'équipe territoriale des urgences, les ressources disponibles en interne et en externe n'ont pas permis de pourvoir les postes vacants sur ces deux jours", est-il indiqué par le CHU.

Ce dernier rappelle qu'il "est confronté aux difficultés que rencontre la grande majorité des hôpitaux sur les recrutements de personnel médical et paramédical (cf dépêche du 08/04/2022 à 19:08)".

Le CHU avait été également contraint de fermer jeudi 3 mars pendant 24 heures le service des urgences du site de Montmorillon, en raison du manque d'effectifs, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/04/2022 à 19:43).

CENTRE-VAL DE LOIRE: La HAS refuse la certification à la clinique de Montargis

MONTARGIS (Loiret) - La Haute autorité de santé (HAS) a refusé la certification à la clinique de Montargis (64 lits et places en chirurgie et 35 lits en soins de suite et de réadaptation -SSR) en raison d'une qualité des soins insuffisante, dans un rapport court mis en ligne le 5 avril.

Elle estime notamment qu'il faut renforcer "la culture qualité qui n'est pas ancrée, continue et pérenne", "le respect de l'intimité et de la dignité du patient", "la lutte contre la maltraitance ordinaire", "la maîtrise de l'utilisation des médicaments à risque au bloc opératoire et l'accès à la PUI [pharmacie à usage intérieur] par des personnes non habilitées", "la maîtrise de la prise en charge des urgences vitales", "la maîtrise du risque de dépendance iatrogène" ou encore "l'évaluation de la pertinence du maintien en SSR, de la transfusion et des prescriptions d'antibiotiques".

La HAS relève notamment l'absence de paravents garantissant l'intimité des patients dans des chambres d'hospitalisation à deux ou trois lits et rappelle avoir émis une recommandation à ce sujet lors de sa précédente visite en 2017 (l'établissement avait alors été certifié B, avec recommandations d'amélioration).

"Le transfert en SSR est uniquement administratif car le patient reste hospitalisé dans les locaux du service de chirurgie. En conséquence, il n'existe pas d'évaluation pluriprofessionnelle à l'admission ni de projet de soins et de vie formalisé [...], la pertinence du maintien en SSR n'est pas assortie d'une réévaluation de la pertinence de l'hospitalisation", constate la HAS.

Elle ajoute qu'en chirurgie "le chlorure de potassium est toujours stocké à proximité des électrolytes, constat déjà effectué lors de la précédente visite de certification". " Par ailleurs, la préparation des médicaments à risques, notamment injectables, n'est pas assortie d'une barrière de sécurité telle que la double vérification", poursuit-elle.

"La clinique a mis en place de nombreuses actions d'amélioration post-visite dont la mise en œuvre effective et pérenne n'a pas pu être vérifiée", note toutefois la HAS.

Joint jeudi par APMnews, le directeur de l'établissement, Franck Mottin, fait part de son effarement et de sa volonté de faire un recours gracieux, alors que l'établissement atteint le score global de 69,47%.

"Il n'y a aucun point majeur qui pose souci. Le rapport ne tient pas compte de nos remarques. On a répondu sur pratiquement toutes les remarques qu'ils nous avaient faites [...]. Il y a plein d'incohérences. Ils nous ont demandé de faire un plan d'amélioration de la qualité, ce qu'on avait [réalisé]. Eux ont dit qu'il n'y en avait pas, parce qu'ils voulaient absolument que le plan d'amélioration de la qualité soit structuré selon les chapitres de la HAS, mais ça n'est pas une obligation!", réagit-il.

Il assure notamment que le service de SSR était fermé lors de la visite de la HAS.

"Leur outil Calista ne permet pas de rentrer tous les justificatifs", fait-il valoir, regrettant par ailleurs que cette "intransigeance" contribue à "démobiliser les équipes" de son établissement. Il explique continuer à fournir au fur et à mesure les justificatifs relatifs aux démarches qualité entreprises dans l'optique d'une contre-visite après un an.

Le rapport de la HAS

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vichy certifié avec la mention "haute qualité des soins"

VICHY (Allier) - Le centre hospitalier de Vichy a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.

"La visite de certification s'est déroulée du 17 au 21 janvier 2022, après une phase de préparation perturbée dans le contexte de crise sanitaire", relate l'établissement. Lors de leur visite, qui a duré une semaine, les huit experts visiteurs "ont eu recours à 72 investigations (24 patients traceurs, 13 parcours traceurs, 18 traceurs ciblés et 17 audits système) et sont passés dans la quasi-totalité des services afin d'observer les pratiques et rencontrer les professionnels ainsi que des patients".

"A l'issue de leur visite, les experts visiteurs n'ont relevé aucune anomalie, ont observé des critères impératifs intégralement satisfaits et ont notifié certains points d'amélioration à intégrer au plan d'action qualité et sécurité des soins".

L'établissement a atteint 96% des objectifs pour le chapitre 1 (le patient), 95% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 92% pour le chapitre 3 (l'établissement).

L'hôpital précise que les experts visiteurs ont souligné son engagement dans la mobilisation de l'expertise de patients. Le CH est doté d'un groupe de travail "partenariat patient", a une communication centrée sur le patient tout au long de son parcours, et implique des représentants des usagers au travers de divers comités et groupe de travail.

"Nous mesurons, en cette période de crise sanitaire, l'importance de ce regard extérieur sur le centre hospitalier de Vichy [...]. C'est un résultat qui nous rend d'autant plus fiers que nous avons fait le pari de maintenir cette visite en janvier dernier alors même que nous étions encore très mobilisés par la crise sanitaire. Mais nous étions confiants compte tenu des démarches engagées en faveur de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que du professionnalisme et du haut niveau de compétences de l'ensemble de nos professionnels", a commenté le directeur du CH, Jérôme Trapeaux, cité dans le communiqué.

"De cette visite, je retiens l'engagement de tous en faveur de la qualité et de la sécurité des soins, pleinement intégrées à nos pratiques" ainsi que "l'efficacité de notre organisation vis-à-vis des patients, des soignants et à l'échelle de l'établissement", a souligné le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Dr Didier Aguilera. "Ces résultats mettent en avant la qualité du travail d'équipe", a ajouté Séverine Gérieux, coordonnatrice générale des soins.

La certification du CH de Vichy est conjointe à tous les établissements du GHT Territoires d'Auvergne. Il est le seul, avec l'hôpital Cœur du Bourbonnais, à avoir obtenu, à ce jour, la mention "haute qualité des soins".

Rapport de certification du CH de Vichy

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'ouverture des urgences du CH de Voiron une nouvelle fois adaptée les nuits, pendant le week-end

GRENOBLE - L'ouverture du service d'urgence de l'hôpital de Voiron (Isère) fera une nouvelle fois l'objet de restrictions certaines nuits, pendant la période du 18 avril au 1er mai, a annoncé le CHU Grenoble Alpes (qui a fusionné avec l'hôpital de Voiron), dans un communiqué vendredi.

Pour ces deux semaines, le service aura un fonctionnement "normal" du lundi 8h au vendredi 20 h. En revanche, du vendredi 20h au lundi 8h, il aura un fonctionnement "adapté" de 20h à 8h.

En fonctionnement "adapté", les urgences du Chuga-Voiron continuent de fonctionner mais sans nouvelle admission de patient entre 20h et 8h, sauf pour les urgences régulées par le centre 15, les urgences vitales, les urgences pédiatriques hors traumatologie lourde et les urgences maternité, est-il expliqué.

Ce fonctionnement est rendu possible "grâce au maintien de l'ouverture des soins continus et du service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) et de l’ensemble des services d'hospitalisation de médecine et de chirurgie de Voiron qui continuent de fonctionner normalement pour assurer la prise en charge des patients les plus graves, y compris en admission directe".

Le service d'urgence connaît ce type d'adaptation depuis plusieurs mois en raison de problèmes d'effectifs, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19, dépêche du 15/11/2021 à 10:58).

OCCITANIE: Deux nouveaux directeurs adjoints rejoignent l'IUCT-Oncopole (Toulouse)

TOULOUSE - Catherine Lonquety a rejoint l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT)-Oncopole en tant que directrice des affaires financières de l'Institut Claudius-Regaud et Arnaud Vogt a été nommé directeur des ressources matérielles, a annoncé l'IUCT vendredi dans un communiqué.

Catherine Lonquety, 49 ans, a rejoint les équipes de l'IUCT-Oncopole le 11 avril, comme directrice des affaires financières de l'Institut Claudius-Regaud (qui forme l'IUCT avec plusieurs équipes du CHU de Toulouse). Ses principales missions sont "d'assurer la gestion budgétaire et financière de l'institut, contribuer à la fluidification du parcours patient, accompagner la modernisation des logiciels de recettes hospitalières, poursuivre et adapter le modèle économique et financier du GCS [groupement de coopération sanitaire] IUCT-Oncopole et développer la recherche de financements externes", est-il précisé dans le communiqué.

Elle a commencé sa carrière dans la grande distribution avant de rejoindre le secteur de la santé en 2000 comme contrôleuse de gestion, puis directrice adjointe chargée des affaires financières du centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). En 2010, elle a rejoint le CH de Sarlat (Dordogne) pour en prendre la direction en 2012, dans le cadre de la direction commune établie avec le CH de Périgueux.

En 2016, elle est devenue directrice des affaires financières du groupe hospitalier de La Rochelle-Ré-Aunis, avec un périmètre étendu aux CH de Rochefort et Marennes en 2018. "Experte dans la gestion financière hospitalière multi-entité juridique, elle a également pu expérimenter, tout au long de son parcours professionnel, la gestion de GCS privés de radiothérapie et d'imagerie en tant qu'administrateur". Catherine Lonquety est diplômée de l'Inseec Bordeaux et d'un "executive mastère" Management d'une unité stratégique (MUST) à HEC.

Arnaud Vogt, 47 ans, a rejoint les équipes de l'IUCT-Oncopole le 1er mars, en qualité de directeur des ressources matérielles de l'Institut Claudius-Regaud. Il a pour mission de "piloter la performance et la pertinence des achats, de garantir la fluidité, la qualité et la sécurité de fonctionnement de toute la logistique hôtelière". Il sera également référent des sujets de développement durable en collaboration avec les directions de la communication et de la qualité.

Après une première expérience au ministère de la santé et à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en tant qu'évaluateur matériovigilance dans le domaine de l'anesthésie-réanimation et de l'imagerie interventionnelle, il a commencé une carrière hospitalière fin 2001 à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) en tant qu'acheteur et expert technique dans le domaine de l'anesthésie-réanimation.

Au sein de l'AP-HP, il a pris ensuite la responsabilité du service d'ingénierie biomédicale de l'hôpital Saint-Antoine, puis des Hôpitaux universitaires de l'Est parisien "pour lesquels il a mis en place une organisation complètement dématérialisée du processus achat et maintenance", avant de devenir en 2019 le directeur adjoint de la direction des équipements du groupe hospitalo-universitaire Sorbonne Université. Arnaud Vogt est diplômé en ingénierie biomédicale de l'Université de technologie de Compiègne (1998).

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