Actualités de l'Urgence - APM

Pr Karim Asehnoune (Photo: CHU de Nantes)

Le Pr Asehnoune présidait déjà la CME depuis juillet 2020 (cf dépêche du 01/07/2020 à 18:36).

Il est chef du service d'anesthésie et réanimation chirurgicale à l'Hôtel-Dieu et à l'hôpital mère-enfant-adolescent du CHU de Nantes depuis 2014 et a été chef de pôle (médecine intensive, anesthésie, réanimation et blocs opératoire) de 2016 à 2020. Il préside par ailleurs le Comité national de coordination de la recherche (CNCR) depuis mars 2023.

BRETAGNE: Le centre de fertilité d'Armor ouvrira fin septembre au CH de Saint-Brieuc

SAINT-BRIEUC - Un centre d'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA) ouvrira à Saint-Brieuc fin septembre dans le cadre d'un partenariat entre le centre hospitalier (CH) Saint-Brieuc - Paimpol - Tréguier, l'Hôpital privé des Côtes-d'Armor (groupe Hospi Grand Ouest) et le laboratoire Cerballiance, a annoncé l'établissement.

Le 25 juin, la signature de la convention constitutive d’un groupement de coopération sanitaire (GCS) public/privé a scellé l’ouverture d’un centre clinico-biologique d’assistance médicale à la procréation pour les Côtes-d’Armor qui ne disposent pas de cette offre de service.

Le centre de fertilité d’Armor ouvrira fin septembre sur le site briochin du CH et va permettre "d’apporter une nouvelle offre de soins en proximité et de répondre aux évolutions sociétales en cohérence avec les révisions de la loi de bioéthique et le projet régional de santé" (PRS) 2018-2022, indique le CH dans un communiqué.

La création de ce centre s’inscrit dans une démarche partenariale public/privé pour garantir une réponse aux besoins de santé en proximité autour d’un parcours patient sur un site unique. Le partenariat réunit, au sein du GCS, le CH de Saint-Brieuc, l’hôpital privé des Côtes-d’Armor à Plérin pour la partie activités cliniques, et le laboratoire Cerballiance pour la partie activités biologiques.

"Cette coopération s’est construite autour d’une équipe renouvelée de gynécologues et de biologistes permettant une mise en commun d’expertises et de savoir-faire au service de l’assistance médicale à la procréation. Ce projet fédérateur participe également à l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé", expliquent les partenaires.

Le projet est soutenu par l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne et s’est construit en lien avec le CHU de Rennes, qui est doté d’un centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humains (Cecos).

Il existe six centres autorisés pour cette activité de PMA en Bretagne.

GUYANE: Des appels à projets pour la création de deux Ehpad à Maripasoula et Saint-Georges (Guyane)

CAYENNE - L'agence régionale de santé (ARS) Guyane et la collectivité territoriale de Guyane (CTG) ont lancé deux appels à projets pour la création et gestion de deux Ehpad situés à Maripasoula et Saint-Georges, a fait savoir l'ARS dans sa lettre d'information diffusée mardi.

Les deux établissements seront financés dans le cadre du plan d'aide à l'investissement du Ségur et du plan de rattrapage outre-mer et Corse visant à faire évoluer l'offre d'accueil et d'hébergement en faveur des personnes âgées, est-il précisé. En Guyane, le nombre de personnes de plus de 65 ans va être multiplié par six en 2050 par rapport à 2018.

Les deux Ehpad doivent être construits par le centre hospitalier (CH) de Cayenne, à côté de ses hôpitaux de proximité, "vraisemblablement sur la parcelle actuelle à Maripasoula et sur un nouveau terrain où l'hôpital sera reconstruit à Saint-Georges", détaille l'ARS.

Ce sont donc des Ehpad "clefs en main" qui seront confiés aux porteurs de projet retenus, est-il souligné.

A Maripasoula, l'Ehpad comprendra 35 lits et places, dont 15 lits d'Ehpad, 10 places d'accueil de jour et l'équivalent de 10 places pour une démarche d'accompagnement hors les murs favorisant le maintien à domicile.

A Saint-Georges, l'établissement comptera 42 places et lits: 10 lits d'Ehpad, 10 places d'accueil de jour, l'équivalent de 10 places pour un Ehpad hors les murs et 12 lits d'unité d'hébergement renforcé (UHR) pour des personnes souffrant de symptômes psycho-comportementaux sévères consécutifs d'une maladie neurodégénérative associée à un syndrome démentiel.

"Dans les deux projets, les candidats doivent prévoir l'accompagnement des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer, maladies apparentées ou autres maladies neurodégénératives", met en avant l'ARS.

Les candidats ont deux mois pour répondre à ces appels à projets.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Les urgences du CH de Chartres sont saturées

CHARTRES - Le centre hospitalier (CH) de Chartres connaît une saturation de son service de médecine d'urgence, a-t-il annoncé jeudi sur ses réseaux sociaux.

Cette saturation se traduit par "des délais d'attente très longs et des lits dans les unités d'hospitalisation eux-mêmes tous occupés", a fait savoir l'établissement.

Le CH appelle donc les personnes à "une vigilance redoublée". "Les patients, seuls ou accompagnés, sont donc priés de se déplacer à l'hôpital qu'en cas de réelle nécessité", insiste-t-il.

Concrètement, l'hôpital demande aux patients de consulter dans un premier temps un professionnel de santé de ville (médecin, pharmacien, infirmier) "autant que possible".

En cas de douleurs thoraciques inhabituelles pouvant évoluer dans le bras gauche, le dos ou la mâchoire ou en cas de perte de connaissance, ou apparition soudaine et brutale des symptômes suivants (déformation de la bouche, faiblesse d'un côté du corps, troubles de la parole ou de l'équilibre, maux de tête intenses, ou perte de la vision), "il faut immédiatement appeler le 15", est-il souligné.

HAUTS-DE-FRANCE: La clinique Victor-Pauchet (Amiens) a inauguré une salle hybride de chirurgie vasculaire

AMIENS - La clinique Victor-Pauchet à Amiens a inauguré mi-juin une salle hybride de chirurgie vasculaire, annonce-t-elle dans un communiqué transmis lundi.

Elle doit permettre aux chirurgiens de la clinique de "réaliser des interventions mini-invasives dites 'endovasculaires' en associant si nécessaire des techniques chirurgicales conventionnelles".

Ce type de salle hybride a "depuis longtemps montré une nette diminution de la radiation ainsi qu'un fort taux de succès techniques", notamment grâce à "la planification et la reconstruction des vaisseaux en 3D afin de faciliter les interventions tout en se guidant par l'intermédiaire d'une image de fusion, c'est-à-dire un 'calque' projeté en temps réel sur l'image radiologique".

L'établissement table sur 700 interventions annuelles pour les pathologies artérielles, a-t-il précisé mardi à APMnews.

Interrogé sur le montant de l'investissement que représente cette nouvelle salle hybride, la clinique n'a pas souhaité communiquer sur ce sujet.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Rambouillet inaugure deux équipements utilisant l'IA en cancérologie

RAMBOUILLET (Yvelines) - Le centre hospitalier de Rambouillet a inauguré vendredi deux équipements utilisant l'intelligence artificielle pour le dépistage des cancers digestifs et la sécurisation des chimiothérapies, a-t-il annoncé dans un communiqué.

L'acquisition du module Cad Eye* de la société Fujifilm a été soutenue par la Ligue contre le cancer, "qui a accordé un financement à hauteur de 60% du coût total, soit 21.595,80 €", précise l'établissement dans le communiqué.

Ce système "aide à reconnaître les lésions et les polypes pendant l'endoscopie. Une fois qu'un polype suspect est détecté, [il] réalise une caractérisation pour aider le praticien au diagnostic en comparant les caractéristiques du polype avec des bases de données intégrées".

Cette technologie "va augmenter notre capacité à dépister les cancers et améliorer la précision pour l'opérateur. En détectant et en agissant plus tôt, nous pourrons éviter des cancers invasifs", se félicite le Dr Olivier Ribière, chef de service de gastro-entérologie du CH de Rambouillet, cité dans le communiqué.

L'hôpital s'est également équipé de deux postes de préparation de chimiothérapie Drugcam*, dotés "d'une technologie vidéo-numérique de la société Eurekam conçue pour sécuriser la préparation des chimiothérapies".

L'unité de reconstitution des cytotoxiques (URC) de la pharmacie à usage intérieur (PUI) du CH de Rambouillet "fabrique annuellement 5.000 chimiothérapies anti-cancéreuses injectables", souligne-t-il.

Cette technologie "renforce l'expertise humaine par un double contrôle visuel, en apportant une preuve irréfutable de tous les contrôles réalisés à chaque étape de la préparation". Les avantages sont "une précision accrue, une assistance interactive guidant les préparateurs en pharmacie hospitalière (PPH) tout au long du processus, et une traçabilité vidéo complète accessible en ligne, permettant une supervision à distance par les pharmaciens", fait voir le CH de Rambouillet.

Pour cet outil, "la Ligue a financé deux postes à hauteur de 72.479 €, soit 60% du montant total de l'investissement (hors consommables)", a-t-il précisé à APMnews.

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