Actualités de l'Urgence - APM

11/12 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHS DE MONTFAVET, CH CHARLES-PERRENS, HÔPITAL SAINT-JOSEPH (MARSEILLE), CH DE WISSEMBOURG, UNEOS (EX-HÔPITAUX PRIVÉS DE METZ), HÔPITAUX DU SUD-MANCHE

Le 11 décembre 2024 (APMnews) -

PACA: Le CHS de Montfavet (Vaucluse) contraint de réduire la voilure sur son site de Carpentras

MONTFAVET, CARPENTRAS (Vaucluse) - Le centre hospitalier spécialisé (CHS) de Montfavet, en périphérie d'Avignon, se voit contraint de réduire son offre de soins sur son site de Carpentras, compte tenu de difficultés de démographie médicale limitant à deux praticiens les effectifs médicaux en hospitalisation complète au pôle de psychiatrie adulte "des Aigues et du Ventoux".

"En dépit du manque actuel de psychiatres, il est acté de maintenir 17 lits d’hospitalisation complète [sur une quarantaine] en les transférant sur le site de Montfavet, de réaffecter du personnel sur les principaux services restant sur Carpentras (accueil de jour existant, centre médico-psychologique, équipes mobiles), et de créer 10 places supplémentaires d’hospitalisation de jour qui fonctionneront sept jours sur sept", a précisé mardi soir à APMnews le directeur des affaires financières du CHS et référent pour le pôle de Carpentras, Benoît Ménard.

Cette décision a été prise à l'issue d'une "démarche de coconstruction avec les équipes qui s'est déroulée durant tout le mois de novembre", explique-t-il.

"Une cellule RH, associant les partenaires sociaux, est mise en place pour faciliter les mobilités, tandis qu’un projet d’accompagnement au changement en lien avec la psychologue du travail est engagé."

Contacté précédemment par APMnews, le responsable précisait que le CHS comptait bien recruter des psychiatres, et que les aménagements nécessaires après les départs de plusieurs praticiens auraient vocation à être temporaires.

Les difficultés de démographie médicale sont dues à un départ en retraite à venir, à une demande de mise en disponibilité concomitante, à trois changements de pôle de praticiens en interne et à deux recrutements qui ne se sont pas concrétisés, avec pour toile de fond de récentes tensions de gouvernance médicale ayant entraîné le départ de la cheffe de pôle.

NOUVELLE-AQUITAINE: Ouverture d'une unité de post-urgence pour les mineurs au CH Charles-Perrens

BORDEAUX - Le centre hospitalier (CH) Charles-Perrens à Bordeaux a mis en place une unité de post-urgence réservée aux mineurs de 11 à 16 ans, a annoncé l'établissement public de santé mentale dans un communiqué daté de jeudi.

Cette unité du pôle universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (Pupea) compte huit lits. Elle "est située dans un bâtiment entièrement rénové et agencée d'un jardin extérieur et d'un salon pour les familles", est-il précisé.

Les patients mineurs résidant en Gironde sur les intersecteurs infantojuvéniles dépendant du CH Charles-Perrens, du CH de Cadillac et du CH de Libourne seront accueillis. "L’objectif est d’intervenir pour réduire la crise avec des soins adaptés et sur la base d’une durée moyenne d’hospitalisation cible de cinq jours", explique le CH.

A l'issue de son hospitalisation, le patient mineur pourra "soit retourner à son domicile et être suivi en ambulatoire, [...] soit être hospitalisé dans l'unité pour adolescents [Upsilon] du CH Charles-Perrens ou d’autres unités ou établissements pour enfants et adolescents en Gironde".

L'unité compte 24 professionnels dont trois pédopsychiatres.

PACA: L'hôpital Saint-Joseph (Marseille) a inauguré une extension consacrée à l'imagerie médicale

MARSEILLE - L'hôpital Saint-Joseph à Marseille a inauguré le 3 décembre le bâtiment Buès porte B, une extension consacrée à l'imagerie médicale, selon un communiqué de presse diffusé début décembre.

Cette "extension de 2.500 m² de l'historique bâtiment Buès" regroupe au total trois appareils d'IRM, dont deux de 3 teslas (Siemens Magnetom Vida 64*) et trois scanners.

"Les espaces ont été aménagés pour [...] offrir un environnement apaisant [aux patients] avant, pendant et après [les] examens, et ainsi réduire l’anxiété", fait valoir l'établissement.

"Le financement du projet a été réalisé par la Fondation hôpital Saint-Joseph pour la construction du bâtiment avec l'aide de donateurs particuliers, et par l'hôpital pour les connexions entre les bâtiments, les équipements et matériels avec le soutien de l’agence régionale de santé [...], et de donateurs de l’institution", est-il souligné.

Cette extension a représenté un investissement de 14,6 millions d'euros (M€). Les deux appareils d'IRM 3 T ont coûté 5,3 M€.

GRAND EST: Le CHI de Wissembourg certifié par la HAS

WISSEMBOURG (Bas-Rhin) - Le centre hospitalier intercommunal de La Lauter (CHIL), à Wissembourg, a été certifié au niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié en novembre.

Le CHIL a obtenu les scores de 97% au chapitre 1 relatif au patient, 99% concernant le chapitre 2 (équipes de soins) et 96% au troisième chapitre relatif à l'établissement et son environnement.

D'ici la prochaine visite de certification dans quatre ans, la HAS a simplement encouragé le CHIL à "pérenniser la traçabilité de la prescription, de l'évaluation et du maintien de la contention mécanique", "développer les revues de pertinence des admissions et des séjours ainsi que l'analyse des réhospitalisations à 48h", "favoriser l'appropriation de la démarche éthique par les représentants des usagers" et "renforcer l'appropriation par les patients de leurs droits".

"Dans la foulée, l'ensemble des Ehpad ainsi que le service d'accueil de jour et le Csapa du CHIL se sont également vu attribuer d’excellents résultats, avec une moyenne de 3,7/4, à la suite d’une procédure d’évaluation analogue conduite par des évaluateurs formés et mandatés par la HAS", a indiqué le CHIL dans un communiqué.

Rapport de certification du CHI La Lauter (CHIL) d'octobre 2024 (HAS)

GRAND EST: Olivier Benkert nommé directeur par intérim du groupe Uneos (Metz)

METZ - Olivier Benkert a été nommé directeur par intérim du groupe Uneos, en attendant l'arrivée d'un nouveau directeur général prévue en 2025, a fait savoir le groupe privé non lucratif de l'agglomération messine dans un communiqué diffusé mercredi.

Le groupe Uneos rassemble deux établissements hospitaliers messins, les cliniques Robert-Schuman et Belle-Isle, un réseau d'Ehpad partenaire (réseau iUNGO), le service d'hospitalisation à domicile de l’agglomération messine (Hadam), deux centres d’imagerie médicale ainsi qu’un service de dialyse partenaire, l’Association Saint-André.

La direction du groupe était auparavant assurée par George-Hubert Delporte depuis septembre 2022 (cf dépêche du 08/09/2022 à 18:23), qui avait précédemment exercé comme directeur adjoint des établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ardenne au moment de la fusion de ces établissements (cf dépêche du 28/12/2018 à 14:20 et dépêche du 12/03/2019 à 18:25), puis directeur de la polyclinique du Val de Sambre à Maubeuge (Nord).

Olivier Benkert (crédits Uneos)
Olivier Benkert (crédits Uneos)

"Diplômé de Sciences Po Lille en 2015, Olivier Benkert a d'abord évolué dans le secteur juridique, avant de se tourner vers le domaine de la santé en 2019", a rapporté le groupe Uneos, qu'il a rejoint en février comme directeur financier.

Le groupe a souligné que les deux principales missions comme directeur par intérim seront "d'offrir un nouveau cadre de travail propice à la sérénité et au dialogue au sein des équipes", de "renforcer le collectif et la collaboration afin de mobiliser les énergies autour d’objectifs communs" et de "préparer l'arrivée du futur directeur dénéral, en assurant une transition fluide et efficace".

"Cette période de transition est cruciale pour Uneos, qui souhaite maintenir un haut niveau de performance tout en consolidant sa dynamique collective", a souligné le groupe privé non lucratif.

NORMANDIE: Pose de la première pierre d'un bâtiment de médecine nucléaire à Avranches

AVRANCHES (Manche) - Les Hôpitaux Sud-Manche (centre hospitalier Avranches-Granville) ont posé la première pierre d'un bâtiment de médecine nucléaire à Avranches, lundi pour y accueillir un tomographe émission de positons couplé à un scanner (TEP-Scan) fin 2026.

Le projet était en préparation depuis 2017 à l'initiative du Dr Johan Vandevivere, médecin nucléaire belge installé à Avranches en 2006. Depuis 2018, il réalise des diagnostics en médecine nucléaire pour les patients de la Manche grâce à la collaboration avec les acteurs caennais (CHU et CLCC de Caen), expliquent les Hôpitaux du Sud-Manche dans un dossier de presse.

Les travaux seront achevés fin 2026. Le service accueillera un TEP-Scan, a indiqué l'établissement à APMnews.

Ce TEP-Scan installé dans le territoire bas-normand réduira de façon significative les délais d'attente pour les patients, leur évitera de longs trajets pénibles et coûteux vers Caen ou Rennes et favorisera l'approche pluridisciplinaire de leur dossier médical, fait valoir l'établissement. Il sera notamment intégré à la fédération de cancérologie des Hôpitaux du Sud-Manche.

L'autorisation a été délivrée au groupement de coopération sanitaire (GCS) MN² constitué par les Hôpitaux du Sud-Manche, le CHU de Caen, le CH Memorial France Etats-Unis à Saint-Lô, les acteurs privés réunis dans une société d'exercice libéral par actions simplifiée (Selas) Vandevivere-Allioux et l'Association Ambition Santé Sud-Manche.

La machine de dernière génération qui sera installée est le Biograph Horizon* de Siemens Healthineers. Son installation réalisée en collaboration avec le CHU de Caen nécessite la construction d'un bâtiment particulier de 870 m² sur le terrain du CH d'Avranches. La mise à disposition du terrain est assurée par une convention temporaire d'occupation des sols entre les Hôpitaux du Sud-Manche et le GCS.

Inséré entre la ville et l'hôpital, le futur bâtiment sera "un modèle d'ergonomie et de confort pour les patients et les professionnels, faisant recours à la géothermie". Le projet a été "pensé et peaufiné par les jeunes praticiens en s'inspirant de ce qu'ils ont vu de mieux à Caen, Paris ou leurs autres lieux d'exercice", indique l'établissement.

Le bâtiment nécessite un investissement de 4,6 M€, y compris pour les dispositifs de géothermie. Les équipements médicaux principaux (TEP-Scan) seront en location. Ces équipements sont obtenus dans le cadre de marché régionaux pilotés par le CHU de Caen et l'expertise médicale du Pr Denis Agostini, chef de service de médecine nucléaire du CHU, a précisé la direction des Hôpitaux du Sud-Manche à APMnews.

/bd-jyp-gl-sl/ab/APMnews

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Le 11 décembre 2024 (APMnews) -

PACA: Le CHS de Montfavet (Vaucluse) contraint de réduire la voilure sur son site de Carpentras

MONTFAVET, CARPENTRAS (Vaucluse) - Le centre hospitalier spécialisé (CHS) de Montfavet, en périphérie d'Avignon, se voit contraint de réduire son offre de soins sur son site de Carpentras, compte tenu de difficultés de démographie médicale limitant à deux praticiens les effectifs médicaux en hospitalisation complète au pôle de psychiatrie adulte "des Aigues et du Ventoux".

"En dépit du manque actuel de psychiatres, il est acté de maintenir 17 lits d’hospitalisation complète [sur une quarantaine] en les transférant sur le site de Montfavet, de réaffecter du personnel sur les principaux services restant sur Carpentras (accueil de jour existant, centre médico-psychologique, équipes mobiles), et de créer 10 places supplémentaires d’hospitalisation de jour qui fonctionneront sept jours sur sept", a précisé mardi soir à APMnews le directeur des affaires financières du CHS et référent pour le pôle de Carpentras, Benoît Ménard.

Cette décision a été prise à l'issue d'une "démarche de coconstruction avec les équipes qui s'est déroulée durant tout le mois de novembre", explique-t-il.

"Une cellule RH, associant les partenaires sociaux, est mise en place pour faciliter les mobilités, tandis qu’un projet d’accompagnement au changement en lien avec la psychologue du travail est engagé."

Contacté précédemment par APMnews, le responsable précisait que le CHS comptait bien recruter des psychiatres, et que les aménagements nécessaires après les départs de plusieurs praticiens auraient vocation à être temporaires.

Les difficultés de démographie médicale sont dues à un départ en retraite à venir, à une demande de mise en disponibilité concomitante, à trois changements de pôle de praticiens en interne et à deux recrutements qui ne se sont pas concrétisés, avec pour toile de fond de récentes tensions de gouvernance médicale ayant entraîné le départ de la cheffe de pôle.

NOUVELLE-AQUITAINE: Ouverture d'une unité de post-urgence pour les mineurs au CH Charles-Perrens

BORDEAUX - Le centre hospitalier (CH) Charles-Perrens à Bordeaux a mis en place une unité de post-urgence réservée aux mineurs de 11 à 16 ans, a annoncé l'établissement public de santé mentale dans un communiqué daté de jeudi.

Cette unité du pôle universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (Pupea) compte huit lits. Elle "est située dans un bâtiment entièrement rénové et agencée d'un jardin extérieur et d'un salon pour les familles", est-il précisé.

Les patients mineurs résidant en Gironde sur les intersecteurs infantojuvéniles dépendant du CH Charles-Perrens, du CH de Cadillac et du CH de Libourne seront accueillis. "L’objectif est d’intervenir pour réduire la crise avec des soins adaptés et sur la base d’une durée moyenne d’hospitalisation cible de cinq jours", explique le CH.

A l'issue de son hospitalisation, le patient mineur pourra "soit retourner à son domicile et être suivi en ambulatoire, [...] soit être hospitalisé dans l'unité pour adolescents [Upsilon] du CH Charles-Perrens ou d’autres unités ou établissements pour enfants et adolescents en Gironde".

L'unité compte 24 professionnels dont trois pédopsychiatres.

PACA: L'hôpital Saint-Joseph (Marseille) a inauguré une extension consacrée à l'imagerie médicale

MARSEILLE - L'hôpital Saint-Joseph à Marseille a inauguré le 3 décembre le bâtiment Buès porte B, une extension consacrée à l'imagerie médicale, selon un communiqué de presse diffusé début décembre.

Cette "extension de 2.500 m² de l'historique bâtiment Buès" regroupe au total trois appareils d'IRM, dont deux de 3 teslas (Siemens Magnetom Vida 64*) et trois scanners.

"Les espaces ont été aménagés pour [...] offrir un environnement apaisant [aux patients] avant, pendant et après [les] examens, et ainsi réduire l’anxiété", fait valoir l'établissement.

"Le financement du projet a été réalisé par la Fondation hôpital Saint-Joseph pour la construction du bâtiment avec l'aide de donateurs particuliers, et par l'hôpital pour les connexions entre les bâtiments, les équipements et matériels avec le soutien de l’agence régionale de santé [...], et de donateurs de l’institution", est-il souligné.

Cette extension a représenté un investissement de 14,6 millions d'euros (M€). Les deux appareils d'IRM 3 T ont coûté 5,3 M€.

GRAND EST: Le CHI de Wissembourg certifié par la HAS

WISSEMBOURG (Bas-Rhin) - Le centre hospitalier intercommunal de La Lauter (CHIL), à Wissembourg, a été certifié au niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié en novembre.

Le CHIL a obtenu les scores de 97% au chapitre 1 relatif au patient, 99% concernant le chapitre 2 (équipes de soins) et 96% au troisième chapitre relatif à l'établissement et son environnement.

D'ici la prochaine visite de certification dans quatre ans, la HAS a simplement encouragé le CHIL à "pérenniser la traçabilité de la prescription, de l'évaluation et du maintien de la contention mécanique", "développer les revues de pertinence des admissions et des séjours ainsi que l'analyse des réhospitalisations à 48h", "favoriser l'appropriation de la démarche éthique par les représentants des usagers" et "renforcer l'appropriation par les patients de leurs droits".

"Dans la foulée, l'ensemble des Ehpad ainsi que le service d'accueil de jour et le Csapa du CHIL se sont également vu attribuer d’excellents résultats, avec une moyenne de 3,7/4, à la suite d’une procédure d’évaluation analogue conduite par des évaluateurs formés et mandatés par la HAS", a indiqué le CHIL dans un communiqué.

Rapport de certification du CHI La Lauter (CHIL) d'octobre 2024 (HAS)

GRAND EST: Olivier Benkert nommé directeur par intérim du groupe Uneos (Metz)

METZ - Olivier Benkert a été nommé directeur par intérim du groupe Uneos, en attendant l'arrivée d'un nouveau directeur général prévue en 2025, a fait savoir le groupe privé non lucratif de l'agglomération messine dans un communiqué diffusé mercredi.

Le groupe Uneos rassemble deux établissements hospitaliers messins, les cliniques Robert-Schuman et Belle-Isle, un réseau d'Ehpad partenaire (réseau iUNGO), le service d'hospitalisation à domicile de l’agglomération messine (Hadam), deux centres d’imagerie médicale ainsi qu’un service de dialyse partenaire, l’Association Saint-André.

La direction du groupe était auparavant assurée par George-Hubert Delporte depuis septembre 2022 (cf dépêche du 08/09/2022 à 18:23), qui avait précédemment exercé comme directeur adjoint des établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ardenne au moment de la fusion de ces établissements (cf dépêche du 28/12/2018 à 14:20 et dépêche du 12/03/2019 à 18:25), puis directeur de la polyclinique du Val de Sambre à Maubeuge (Nord).

Olivier Benkert (crédits Uneos)
Olivier Benkert (crédits Uneos)

"Diplômé de Sciences Po Lille en 2015, Olivier Benkert a d'abord évolué dans le secteur juridique, avant de se tourner vers le domaine de la santé en 2019", a rapporté le groupe Uneos, qu'il a rejoint en février comme directeur financier.

Le groupe a souligné que les deux principales missions comme directeur par intérim seront "d'offrir un nouveau cadre de travail propice à la sérénité et au dialogue au sein des équipes", de "renforcer le collectif et la collaboration afin de mobiliser les énergies autour d’objectifs communs" et de "préparer l'arrivée du futur directeur dénéral, en assurant une transition fluide et efficace".

"Cette période de transition est cruciale pour Uneos, qui souhaite maintenir un haut niveau de performance tout en consolidant sa dynamique collective", a souligné le groupe privé non lucratif.

NORMANDIE: Pose de la première pierre d'un bâtiment de médecine nucléaire à Avranches

AVRANCHES (Manche) - Les Hôpitaux Sud-Manche (centre hospitalier Avranches-Granville) ont posé la première pierre d'un bâtiment de médecine nucléaire à Avranches, lundi pour y accueillir un tomographe émission de positons couplé à un scanner (TEP-Scan) fin 2026.

Le projet était en préparation depuis 2017 à l'initiative du Dr Johan Vandevivere, médecin nucléaire belge installé à Avranches en 2006. Depuis 2018, il réalise des diagnostics en médecine nucléaire pour les patients de la Manche grâce à la collaboration avec les acteurs caennais (CHU et CLCC de Caen), expliquent les Hôpitaux du Sud-Manche dans un dossier de presse.

Les travaux seront achevés fin 2026. Le service accueillera un TEP-Scan, a indiqué l'établissement à APMnews.

Ce TEP-Scan installé dans le territoire bas-normand réduira de façon significative les délais d'attente pour les patients, leur évitera de longs trajets pénibles et coûteux vers Caen ou Rennes et favorisera l'approche pluridisciplinaire de leur dossier médical, fait valoir l'établissement. Il sera notamment intégré à la fédération de cancérologie des Hôpitaux du Sud-Manche.

L'autorisation a été délivrée au groupement de coopération sanitaire (GCS) MN² constitué par les Hôpitaux du Sud-Manche, le CHU de Caen, le CH Memorial France Etats-Unis à Saint-Lô, les acteurs privés réunis dans une société d'exercice libéral par actions simplifiée (Selas) Vandevivere-Allioux et l'Association Ambition Santé Sud-Manche.

La machine de dernière génération qui sera installée est le Biograph Horizon* de Siemens Healthineers. Son installation réalisée en collaboration avec le CHU de Caen nécessite la construction d'un bâtiment particulier de 870 m² sur le terrain du CH d'Avranches. La mise à disposition du terrain est assurée par une convention temporaire d'occupation des sols entre les Hôpitaux du Sud-Manche et le GCS.

Inséré entre la ville et l'hôpital, le futur bâtiment sera "un modèle d'ergonomie et de confort pour les patients et les professionnels, faisant recours à la géothermie". Le projet a été "pensé et peaufiné par les jeunes praticiens en s'inspirant de ce qu'ils ont vu de mieux à Caen, Paris ou leurs autres lieux d'exercice", indique l'établissement.

Le bâtiment nécessite un investissement de 4,6 M€, y compris pour les dispositifs de géothermie. Les équipements médicaux principaux (TEP-Scan) seront en location. Ces équipements sont obtenus dans le cadre de marché régionaux pilotés par le CHU de Caen et l'expertise médicale du Pr Denis Agostini, chef de service de médecine nucléaire du CHU, a précisé la direction des Hôpitaux du Sud-Manche à APMnews.

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