Actualités de l'Urgence - APM

PAYS DE LA LOIRE: Réouverture du service d'urgence du site de Montaigu (CHD de Vendée)

MONTAIGU (Vendée) - Le service d'urgence du site de Montaigu du centre hospitalier départemental (CHD) de Vendée a rouvert mardi matin, a annoncé l'établissement dans un communiqué.

Le site de Montaigu avait suspendu l'accueil de ses urgences depuis le 13 juillet. Il espérait les rouvrir le lundi 19 août, mais a dû reporter d'une journée, en raison de la "défection de médecins remplaçants".

Contacté mardi par APMnews, le syndicat FO Pays de la Loire a dénoncé des "problèmes d'effectifs médicaux et paramédicaux" sur le site, et s'est inquiété d'une nouvelle suspension potentielle du service à partir du vendredi.

L'accueil des urgences du site de Montaigu est déjà suspendu la nuit depuis octobre 2021, a rappelé le CHD dans son communiqué. Le site de Luçon, intégré au CHD de Vendée, a également suspendu l'accueil des urgences la nuit de lundi à mardi entre 16h30 et 8h30.

NOUVELLE-AQUITAINE: Multiplication des régulations des urgences du CH de Sarlat

SARLAT (Dordogne) - Les urgences du centre hospitalier (CH) ont été régulées à de multiples reprises en août en raison d'effectifs médicaux insuffisants, avec de nouvelles restrictions d'accès du mercredi 21 au vendredi 23 août, selon un communiqué diffusé mardi sur le site internet de l'établissement.

De mercredi 8h30 à vendredi 8h30, les usagers ne pourront pas se présenter "spontanément" aux urgences et devront contacter au préalable le 15, explique le CH.

L'accès aux urgences avait également été limité du 7 au 8 août (8h30 à 8h30), 8 au 9 août (20h30 à 8h30), 13 au 14 août (8h30 à 8h30) et du 17 au 19 août (20h30 à 8h30).

En outre, l'activité du plateau obstétrical du CH est suspendu jusqu'au lundi 9 septembre à 8h30, rappelle-t-on.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'hôpital Nord Franche-Comté déclenche son plan blanc

TREVENANS (Territoire de Belfort) - Face à la saturation de ses capacités d'hospitalisation, l'hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) a déclenché samedi son plan blanc, a-t-il annoncé sur ses réseaux sociaux.

"Le plan blanc a été activé pour répondre au nombre de patients pris en charge au service d'accueil des urgences, à la saturation des capacités d'hospitalisation, aux tensions exercées sur la gestion des effectifs et aux mesures d'exception à engager pour répondre aux besoins de santé de la population", a expliqué l'hôpital.

Contacté mardi par APMnews, la direction n'a pas souhaité donner davantage de précisions.

Concrètement, le HNFC appelle tous les usagers à contacter le 15 ou leur médecin traitant avant de se rendre aux urgences.

La saturation des capacités d'hospitalisation de l'hôpital serait due à un "manque d'effectifs médicaux et paramédicaux", selon la déléguée CFDT du HNFC, Mélanie Meier, interrogée mardi matin sur France Inter.

Elle a évoqué des fermetures de lits en raison de ce déficit de personnel, qui auraient provoqué "un embouteillage aux urgences" et "des patients qui attendant dans les couloirs" parfois "des journées entières sur brancards, 50-60 heures à attendre aux urgences".

Pour rappel, le HNFC avait déjà déclenché son plan blanc à plusieurs reprises en 2023, dont en octobre dernier (cf dépêche du 12/10/2023 à 17:40).

"La situation des services d'urgences de la région […] en 2024 est globalement identique à la situation de l'été 2023, même s'il est constaté une détérioration de la situation au CH de Nevers en raison d'un manque de personnels médicaux", a fait savoir de son côté l'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, jointe mardi.

Pour faire face aux tensions rencontrées et améliorer la prise en charge des patients, une régulation à l'accès aux urgences est ainsi en place dans de nombreux établissements de la région, notamment aux CH de Mâcon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Autun, Montceau-les-Mines, du Pays Charolais Brionnais, Hôtel Dieu Le Creusot et au CHU de Dijon.

"Au regard de l’évolution de la situation [du HNFC], un arrêté pourra être pris prochainement après échanges avec le [centre 15] de Besançon et l’établissement" concernant la régulation des urgences, a fait savoir l'ARS.

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