Actualités de l'Urgence - APM

04/10 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE MANTES-LA-JOLIE (YVELINES), HOSPITALITÉ SAINT-THOMAS-DE-VILLENEUVE, CH DE VICHY, HÔPITAL COCHIN PORT-ROYAL (AP-HP), HÔPITAL DE RAMBOUILLET (YVELINES)

Le 4 octobre 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le CH de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a inauguré le chantier de son prochain bâtiment des urgences

MANTES-LA-JOLIE (Yvelines) - La première pierre du nouveau bâtiment des urgences du centre hospitalier (CH) de Mantes-la-Jolie a été posée jeudi, a fait savoir l'établissement dans un communiqué.

La mise en service de ce bâtiment de deux niveaux et 4.000 m² est attendue "au premier trimestre 2026". Il abritera le service des urgences adultes, le Smur ainsi que la nouvelle chambre mortuaire. Il sera connecté au bâtiment existant et "directement accessible par le parking des visiteurs pour les usagers, avec un accès dédié pour les pompiers, les Samu et les ambulances".

"Les urgences pédiatriques et gynécologiques resteront dans leurs locaux actuels au sein du bâtiment principal, tandis que les urgences psychiatriques restent accueillies au sein de l'unité de crise du bâtiment Nicolas-de-Staël", précise le CH.

Le projet a été confié au groupement piloté par le cabinet Rabot Dutilleul (Ataub Architectes, bureau d'études Edeis, acousticien Acoustibel, bureau de contrôle Dekra, bureau SPS Quartet et assistant à maîtrise d'ouvrage Socofit), dans le cadre d'un marché global de conception et réalisation, pour un coût global de 27,5 millions d'euros (M€) TTC.

Il est financé à hauteur de 12,5 M€ par le ministère et l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France dans le cadre du plan d'investissement du Ségur de la santé et pour 15 M€ par l'établissement au travers d'un prêt de la Banque des territoires.

"Conçu pour 23.000 passages annuel, le service des urgences adultes en absorbe aujourd'hui 36.000 dans ses locaux actuels", souligne l'établissement. Le nouveau bâtiment sera dimensionné pour 48.000 passages.

"A l'été 2023, une enveloppe de 100.000 euros a permis de réaliser des travaux dans les locaux actuels du service des urgences pour améliorer les conditions d'accueil et les conditions de travail en réaménageant les zones d'accueil et en créant trois boxes d'attente supplémentaires ainsi qu'une zone pour les urgences de traumatologie pédiatrique", rappelle l'établissement.

"En juin dernier, la Haute autorité de santé a certifié et reconnu la qualité des soins de l'hôpital, mobilisé 24h sur 24 dans ses missions de service public" (cf dépêche du 21/06/2024 à 18:04), souligne Diane Petter, directrice du CH, en direction commune avec le CH intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye et le CHI de Meulan-Les Mureaux.

La mise en place d'une coordination territoriale entre les trois hôpitaux "permet de soutenir la chaîne de prise en charge et de répondre du mieux possible aux besoins de santé de la population". Pour le CH de Mantes-la-Jolie, "la construction de ce nouveau bâtiment va en parallèle libérer de nouveaux espaces au sein du bâtiment principal pour développer les activités dont notre territoire a besoin" (cf dépêche du 03/03/2023 à 18:32).

BRETAGNE: Groupe HSTV: pose de la première pierre des maisons Sainte-Anne à Tinténiac (Ille-et-Vilaine)

TINTÉNIAC (Ille-et-Vilaine) - L'Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve (HSTV) et le bailleur social BSB-Les Foyers du groupe CIB ont posé mercredi la première pierre des maisons pour personnes âgées Sainte-Anne à Tinténiac, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Les six maisons d'environ 600 m², conçues par les cabinets d'architectes Nem et Studio 1984, accueilleront chacune 14 ou 15 personnes âgées, et seront pleinement intégrées au cœur de l'éco-quartier des Blancherais à Tinténiac, commune de 3.500 habitants. Leur livraison est attendue à l'été 2026.

"En réflexion depuis l'été 2020, ce projet illustre l'ambition portée par l'Hospitalité d'une profonde transformation du lieu de vie des personnes âgées, tant sur le plan architectural que des services proposés, afin de dépasser l'ancien modèle de l'Ehpad. Il s'appuie sur deux axes, d'une part le développement d'une grande diversité de services pour proposer un parcours individualisé aux personnes accompagnées, d'autre part une approche domiciliaire nouvelle. Ces deux dimensions nécessitent une ouverture importante sur le territoire et des coopérations renforcées pour assurer la meilleure inclusion des personnes accompagnées dans la cité", explique HSTV.

Maisons Sainte-Anne
Maisons Sainte-Anne

Chaque maison s'ouvrira sur un espace commun, composé d'une grande cuisine ouverte, de deux salons, d'un jardin privatif ou d'une grande terrasse. Puis viendront les logements individuels, d'une surface de 23 m². Le tout sera équipé de mobilier domestique.

"Cette approche domiciliaire implique également de repenser les organisations de travail, avec notamment une équipe de professionnels dédiés à chaque maison, proposant un accompagnement global tout au long de la journée, avec pour objectif de soutenir l'autonomie des habitants dans leur vie quotidienne. Les espaces de soin pour les professionnels seront localisés en dehors des maisons dans un bâtiment de 320 m² (santé - bien-être)."

D'un coût total de 15 millions d'euros, ce projet bénéficie du soutien financier du conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, de la CNSA et de l'Union européenne.

Le projet a été pensé comme un centre de ressources territorial (CRT) avec pour ambition de contribuer au maintien à domicile des personnes âgées du territoire, en offrant un accompagnement personnalisé qui vient en complémentarité des actions des autres partenaires.

HSTV a choisi de collaborer avec le bailleur social BSB-Les Foyers, qui sera propriétaire du bâtiment et qui lui apporte son expertise et son savoir-faire dans le domaine de l'habitat spécifique et des impacts environnementaux. Cela permet de privilégier l'utilisation de matériaux biosourcés et une démarche d'économie circulaire.

Le bâtiment "santé - bien-être" sera réalisé en béton de chanvre avec une isolation en doublage de laine de lin. De la peinture aux algues et des enduits de terre crue viendront compléter cette réalisation.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vichy ouvre de nouveaux locaux pour l'hémodialyse et son pôle santé publique

VICHY (Allier) - Le centre hospitalier de Vichy a ouvert les nouveaux locaux de son service d'hémodialyse et de son pôle prévention éducation santé publique (PESP), à la suite d'une rénovation.

Le coût total de la rénovation du bâtiment ainsi que l'aménagement des voies d'accès et d'un parking est de 5 millions d'euros, financés intégralement sur fonds propres, précise l'établissement, dans un communiqué vendredi.

La rénovation du bâtiment, "qui accueillait l'ancien institut de formation des masseurs-kinésithérapeutes, constitue l'aboutissement des travaux engagés fin 2022".

Les équipes du pôle PESP ont intégré les locaux le 1er juillet.

Au sein de ce pôle se trouvent le service addictologie (consultations, hôpital de jour, Elsa), le Cegidd (centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH, les hépatites virales et les IST), le centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT), la Pass (permanence d'accès aux soins de santé) et l'unité transversale pour l'éducation thérapeutique du patient (Utep).

Le 29 septembre, ce fut au tour du service d'hémodialyse d'emménager au rez-de-chaussée de ce bâtiment. Les patients bénéficient désormais d'un accès à un espace moderne avec 14 postes de dialyse conçus pour offrir davantage de confort et d'intimité.

"C'est une ère nouvelle pour les services médicaux du CH de Vichy avec cet environnement plus adapté pour exercer les activités", se félicite le CH. Il précise qu'en 2023, ce sont 6.358 dialyses qui ont été effectuées pour les patients externes.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Cochin Port-Royal (AP-HP) inaugure une nouvelle plateforme chirurgicale

PARIS - Nicolas Revel, directeur général de l'AP-HP, a inauguré mercredi les locaux rénovés du bâtiment Ollier à l'hôpital Cochin Port-Royal, regroupant les activités de chirurgie viscérale, orthopédique, thoracique et d'anesthésie, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué.

"Inscrite dans le projet stratégique 2021-2025 du GHU AP-HP Centre - Université Paris Cité, la restructuration du bâtiment Ollier répond à la volonté de renforcer et d'adapter l'offre de soins chirurgicale" des hôpitaux du GHU, selon le communiqué. "Elle constitue l'aboutissement d'un long travail de réflexion et de concertation de nombreux acteurs issus d'horizons divers, sous l'impulsion d'un comité de pilotage pluriprofessionnel."

"Porté par la direction des investissements du GHU et le groupement d'architectes Atelier Circonflexe et BaSo groupe Ameller Dubois, ce chantier complexe de restructuration totale de trois niveaux du bâtiment Ollier, sur le site de Cochin, s'est achevé en mai 2024, après deux ans et demi de travaux en site occupé", explique l'AP-HP.

Avec un investissement de 17 millions d'euros, en travaux et équipements, le bâtiment dispose désormais d'un plateau de consultations "entièrement repensé au sous-sol, d'un bloc opératoire modernisé de 11 salles d'opération au premier étage" (cinq pour l'orthopédie, trois pour la chirurgie thoracique et la pneumologie interventionnelle, trois pour la chirurgie viscérale) et d'un service d'hospitalisation conventionnelle de chirurgie viscérale de 35 lits au deuxième étage.

Les nouveaux locaux restructurés comptent notamment un robot chirurgical pour la chirurgie thoracique et digestive, ce deuxième robot installé sur le site de Cochin venant "compléter l'offre de chirurgie robotique dont l'activité n'a cessé de croître ces trois dernières années".

La salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) est située au sein du bloc opératoire et dispose de 17 postes, dont deux box individuels.

"L'ensemble des infrastructures est conçu dans une démarche de développement durable avec une isolation thermique renforcée, un éclairage LED à faible consommation et des dispositifs de recyclage de l'air", précise l'AP-HP. La réorganisation du bâtiment Ollier "vise également à améliorer les parcours de soins des patients".

Au sous-sol, le plateau de consultations couvre cinq disciplines: anesthésie, douleurs péri-opératoires, chirurgie viscérale, chirurgie orthopédique et chirurgie thoracique. Il dispose de 15 box de consultations médicales, trois box d'infirmiers de parcours, sept box soins/bureaux infirmiers (plâtres, pansements) et un hôpital de jour spécialisé dans la douleur péri-opératoire. "Ce nouvel agencement permet de traiter jusqu'à 50.000 consultations médicales par an."

"Le parti pris d'un accueil 'J0 commun' entre les trois spécialités chirurgicales de neuf fauteuils permet de recevoir quotidiennement 20 patients le jour même de leur intervention, diminue les temps d'hospitalisation et favorise une gestion fluide, coordonnée et plus confortable de leurs parcours de soins", ajoute l'institution.

La nouvelle plateforme chirurgicale "consolide la position de l'hôpital Cochin Port-Royal en tant que centre d'expertise et de recours en chirurgie oncologique", fait-elle valoir.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Rambouillet (Yvelines) se dote d'un appareil de neuromodulation de traitement de la douleur

RAMBOUILLET (Yvelines) - Le centre hospitalier de Rambouillet s'est équipé d'un appareil de neuromodulation non invasive rTMS de traitement de la douleur, a-t-il présenté dans un communiqué fin septembre.

Dans le cadre du projet territorial porté par la filière douleur du groupe hospitalier de territoire (GHT) Yvelines Sud, la structure labellisée Consultations d'évaluation et de traitement de la douleur (CETD) de l'établissement a acquis une solution de neuromodulation non invasive rTMS (stimulation magnétique transcrânienne répétitive) pour permettre "une réponse thérapeutique supplémentaire dans la prise en charge de la douleur".

Cette technologie permet de traiter les douleurs neuropathiques, précise l'établissement.

La réponse à un appel à projets 2023 de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France "pour l'amélioration de la pertinence des parcours de soins et de la coordination ville-hôpital" lui a permis d'obtenir un financement de 60.000 euros, sur un coût total de 122.931 euros TTC en investissement et de 8.844 euros TTC par an en exploitation.

L'établissement précise envisager "d'ouvrir largement l'accès" à la rTMS sur le territoire des Yvelines. Il évoque ainsi le "maillage ville-hôpital avec les médecins de la CPTS" (communauté professionnelle territoriale de santé), partenaire du projet. Il s'agit notamment de mettre en place un "circuit court" afin d'"optimiser la prise en charge précoce des douleurs neuropathiques".

La rTMS offre aussi une perspective intéressante pour les patientes souffrant d'endométriose, sur laquelle l'établissement souhaite "développer un protocole de recherche". Elle pourra "également bénéficier aux patients souffrant de dépression résistante, dans une collaboration avec les équipes psychiatriques du GHT".

/mlb-sl-san/nc/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

04/10 2024
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE MANTES-LA-JOLIE (YVELINES), HOSPITALITÉ SAINT-THOMAS-DE-VILLENEUVE, CH DE VICHY, HÔPITAL COCHIN PORT-ROYAL (AP-HP), HÔPITAL DE RAMBOUILLET (YVELINES)

Le 4 octobre 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le CH de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a inauguré le chantier de son prochain bâtiment des urgences

MANTES-LA-JOLIE (Yvelines) - La première pierre du nouveau bâtiment des urgences du centre hospitalier (CH) de Mantes-la-Jolie a été posée jeudi, a fait savoir l'établissement dans un communiqué.

La mise en service de ce bâtiment de deux niveaux et 4.000 m² est attendue "au premier trimestre 2026". Il abritera le service des urgences adultes, le Smur ainsi que la nouvelle chambre mortuaire. Il sera connecté au bâtiment existant et "directement accessible par le parking des visiteurs pour les usagers, avec un accès dédié pour les pompiers, les Samu et les ambulances".

"Les urgences pédiatriques et gynécologiques resteront dans leurs locaux actuels au sein du bâtiment principal, tandis que les urgences psychiatriques restent accueillies au sein de l'unité de crise du bâtiment Nicolas-de-Staël", précise le CH.

Le projet a été confié au groupement piloté par le cabinet Rabot Dutilleul (Ataub Architectes, bureau d'études Edeis, acousticien Acoustibel, bureau de contrôle Dekra, bureau SPS Quartet et assistant à maîtrise d'ouvrage Socofit), dans le cadre d'un marché global de conception et réalisation, pour un coût global de 27,5 millions d'euros (M€) TTC.

Il est financé à hauteur de 12,5 M€ par le ministère et l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France dans le cadre du plan d'investissement du Ségur de la santé et pour 15 M€ par l'établissement au travers d'un prêt de la Banque des territoires.

"Conçu pour 23.000 passages annuel, le service des urgences adultes en absorbe aujourd'hui 36.000 dans ses locaux actuels", souligne l'établissement. Le nouveau bâtiment sera dimensionné pour 48.000 passages.

"A l'été 2023, une enveloppe de 100.000 euros a permis de réaliser des travaux dans les locaux actuels du service des urgences pour améliorer les conditions d'accueil et les conditions de travail en réaménageant les zones d'accueil et en créant trois boxes d'attente supplémentaires ainsi qu'une zone pour les urgences de traumatologie pédiatrique", rappelle l'établissement.

"En juin dernier, la Haute autorité de santé a certifié et reconnu la qualité des soins de l'hôpital, mobilisé 24h sur 24 dans ses missions de service public" (cf dépêche du 21/06/2024 à 18:04), souligne Diane Petter, directrice du CH, en direction commune avec le CH intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye et le CHI de Meulan-Les Mureaux.

La mise en place d'une coordination territoriale entre les trois hôpitaux "permet de soutenir la chaîne de prise en charge et de répondre du mieux possible aux besoins de santé de la population". Pour le CH de Mantes-la-Jolie, "la construction de ce nouveau bâtiment va en parallèle libérer de nouveaux espaces au sein du bâtiment principal pour développer les activités dont notre territoire a besoin" (cf dépêche du 03/03/2023 à 18:32).

BRETAGNE: Groupe HSTV: pose de la première pierre des maisons Sainte-Anne à Tinténiac (Ille-et-Vilaine)

TINTÉNIAC (Ille-et-Vilaine) - L'Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve (HSTV) et le bailleur social BSB-Les Foyers du groupe CIB ont posé mercredi la première pierre des maisons pour personnes âgées Sainte-Anne à Tinténiac, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Les six maisons d'environ 600 m², conçues par les cabinets d'architectes Nem et Studio 1984, accueilleront chacune 14 ou 15 personnes âgées, et seront pleinement intégrées au cœur de l'éco-quartier des Blancherais à Tinténiac, commune de 3.500 habitants. Leur livraison est attendue à l'été 2026.

"En réflexion depuis l'été 2020, ce projet illustre l'ambition portée par l'Hospitalité d'une profonde transformation du lieu de vie des personnes âgées, tant sur le plan architectural que des services proposés, afin de dépasser l'ancien modèle de l'Ehpad. Il s'appuie sur deux axes, d'une part le développement d'une grande diversité de services pour proposer un parcours individualisé aux personnes accompagnées, d'autre part une approche domiciliaire nouvelle. Ces deux dimensions nécessitent une ouverture importante sur le territoire et des coopérations renforcées pour assurer la meilleure inclusion des personnes accompagnées dans la cité", explique HSTV.

Maisons Sainte-Anne
Maisons Sainte-Anne

Chaque maison s'ouvrira sur un espace commun, composé d'une grande cuisine ouverte, de deux salons, d'un jardin privatif ou d'une grande terrasse. Puis viendront les logements individuels, d'une surface de 23 m². Le tout sera équipé de mobilier domestique.

"Cette approche domiciliaire implique également de repenser les organisations de travail, avec notamment une équipe de professionnels dédiés à chaque maison, proposant un accompagnement global tout au long de la journée, avec pour objectif de soutenir l'autonomie des habitants dans leur vie quotidienne. Les espaces de soin pour les professionnels seront localisés en dehors des maisons dans un bâtiment de 320 m² (santé - bien-être)."

D'un coût total de 15 millions d'euros, ce projet bénéficie du soutien financier du conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, de la CNSA et de l'Union européenne.

Le projet a été pensé comme un centre de ressources territorial (CRT) avec pour ambition de contribuer au maintien à domicile des personnes âgées du territoire, en offrant un accompagnement personnalisé qui vient en complémentarité des actions des autres partenaires.

HSTV a choisi de collaborer avec le bailleur social BSB-Les Foyers, qui sera propriétaire du bâtiment et qui lui apporte son expertise et son savoir-faire dans le domaine de l'habitat spécifique et des impacts environnementaux. Cela permet de privilégier l'utilisation de matériaux biosourcés et une démarche d'économie circulaire.

Le bâtiment "santé - bien-être" sera réalisé en béton de chanvre avec une isolation en doublage de laine de lin. De la peinture aux algues et des enduits de terre crue viendront compléter cette réalisation.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vichy ouvre de nouveaux locaux pour l'hémodialyse et son pôle santé publique

VICHY (Allier) - Le centre hospitalier de Vichy a ouvert les nouveaux locaux de son service d'hémodialyse et de son pôle prévention éducation santé publique (PESP), à la suite d'une rénovation.

Le coût total de la rénovation du bâtiment ainsi que l'aménagement des voies d'accès et d'un parking est de 5 millions d'euros, financés intégralement sur fonds propres, précise l'établissement, dans un communiqué vendredi.

La rénovation du bâtiment, "qui accueillait l'ancien institut de formation des masseurs-kinésithérapeutes, constitue l'aboutissement des travaux engagés fin 2022".

Les équipes du pôle PESP ont intégré les locaux le 1er juillet.

Au sein de ce pôle se trouvent le service addictologie (consultations, hôpital de jour, Elsa), le Cegidd (centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH, les hépatites virales et les IST), le centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT), la Pass (permanence d'accès aux soins de santé) et l'unité transversale pour l'éducation thérapeutique du patient (Utep).

Le 29 septembre, ce fut au tour du service d'hémodialyse d'emménager au rez-de-chaussée de ce bâtiment. Les patients bénéficient désormais d'un accès à un espace moderne avec 14 postes de dialyse conçus pour offrir davantage de confort et d'intimité.

"C'est une ère nouvelle pour les services médicaux du CH de Vichy avec cet environnement plus adapté pour exercer les activités", se félicite le CH. Il précise qu'en 2023, ce sont 6.358 dialyses qui ont été effectuées pour les patients externes.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Cochin Port-Royal (AP-HP) inaugure une nouvelle plateforme chirurgicale

PARIS - Nicolas Revel, directeur général de l'AP-HP, a inauguré mercredi les locaux rénovés du bâtiment Ollier à l'hôpital Cochin Port-Royal, regroupant les activités de chirurgie viscérale, orthopédique, thoracique et d'anesthésie, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué.

"Inscrite dans le projet stratégique 2021-2025 du GHU AP-HP Centre - Université Paris Cité, la restructuration du bâtiment Ollier répond à la volonté de renforcer et d'adapter l'offre de soins chirurgicale" des hôpitaux du GHU, selon le communiqué. "Elle constitue l'aboutissement d'un long travail de réflexion et de concertation de nombreux acteurs issus d'horizons divers, sous l'impulsion d'un comité de pilotage pluriprofessionnel."

"Porté par la direction des investissements du GHU et le groupement d'architectes Atelier Circonflexe et BaSo groupe Ameller Dubois, ce chantier complexe de restructuration totale de trois niveaux du bâtiment Ollier, sur le site de Cochin, s'est achevé en mai 2024, après deux ans et demi de travaux en site occupé", explique l'AP-HP.

Avec un investissement de 17 millions d'euros, en travaux et équipements, le bâtiment dispose désormais d'un plateau de consultations "entièrement repensé au sous-sol, d'un bloc opératoire modernisé de 11 salles d'opération au premier étage" (cinq pour l'orthopédie, trois pour la chirurgie thoracique et la pneumologie interventionnelle, trois pour la chirurgie viscérale) et d'un service d'hospitalisation conventionnelle de chirurgie viscérale de 35 lits au deuxième étage.

Les nouveaux locaux restructurés comptent notamment un robot chirurgical pour la chirurgie thoracique et digestive, ce deuxième robot installé sur le site de Cochin venant "compléter l'offre de chirurgie robotique dont l'activité n'a cessé de croître ces trois dernières années".

La salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) est située au sein du bloc opératoire et dispose de 17 postes, dont deux box individuels.

"L'ensemble des infrastructures est conçu dans une démarche de développement durable avec une isolation thermique renforcée, un éclairage LED à faible consommation et des dispositifs de recyclage de l'air", précise l'AP-HP. La réorganisation du bâtiment Ollier "vise également à améliorer les parcours de soins des patients".

Au sous-sol, le plateau de consultations couvre cinq disciplines: anesthésie, douleurs péri-opératoires, chirurgie viscérale, chirurgie orthopédique et chirurgie thoracique. Il dispose de 15 box de consultations médicales, trois box d'infirmiers de parcours, sept box soins/bureaux infirmiers (plâtres, pansements) et un hôpital de jour spécialisé dans la douleur péri-opératoire. "Ce nouvel agencement permet de traiter jusqu'à 50.000 consultations médicales par an."

"Le parti pris d'un accueil 'J0 commun' entre les trois spécialités chirurgicales de neuf fauteuils permet de recevoir quotidiennement 20 patients le jour même de leur intervention, diminue les temps d'hospitalisation et favorise une gestion fluide, coordonnée et plus confortable de leurs parcours de soins", ajoute l'institution.

La nouvelle plateforme chirurgicale "consolide la position de l'hôpital Cochin Port-Royal en tant que centre d'expertise et de recours en chirurgie oncologique", fait-elle valoir.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Rambouillet (Yvelines) se dote d'un appareil de neuromodulation de traitement de la douleur

RAMBOUILLET (Yvelines) - Le centre hospitalier de Rambouillet s'est équipé d'un appareil de neuromodulation non invasive rTMS de traitement de la douleur, a-t-il présenté dans un communiqué fin septembre.

Dans le cadre du projet territorial porté par la filière douleur du groupe hospitalier de territoire (GHT) Yvelines Sud, la structure labellisée Consultations d'évaluation et de traitement de la douleur (CETD) de l'établissement a acquis une solution de neuromodulation non invasive rTMS (stimulation magnétique transcrânienne répétitive) pour permettre "une réponse thérapeutique supplémentaire dans la prise en charge de la douleur".

Cette technologie permet de traiter les douleurs neuropathiques, précise l'établissement.

La réponse à un appel à projets 2023 de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France "pour l'amélioration de la pertinence des parcours de soins et de la coordination ville-hôpital" lui a permis d'obtenir un financement de 60.000 euros, sur un coût total de 122.931 euros TTC en investissement et de 8.844 euros TTC par an en exploitation.

L'établissement précise envisager "d'ouvrir largement l'accès" à la rTMS sur le territoire des Yvelines. Il évoque ainsi le "maillage ville-hôpital avec les médecins de la CPTS" (communauté professionnelle territoriale de santé), partenaire du projet. Il s'agit notamment de mettre en place un "circuit court" afin d'"optimiser la prise en charge précoce des douleurs neuropathiques".

La rTMS offre aussi une perspective intéressante pour les patientes souffrant d'endométriose, sur laquelle l'établissement souhaite "développer un protocole de recherche". Elle pourra "également bénéficier aux patients souffrant de dépression résistante, dans une collaboration avec les équipes psychiatriques du GHT".

/mlb-sl-san/nc/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.