Actualités de l'Urgence - APM

07/11 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CHÂTEAU-THIERRY, CHU DE CLERMONT-FERRAND, CH DE BOULOGNE-SUR-MER, CHU DE ROUEN, CH DE CHOLET

Le 7 novembre 2024 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: Le président du conseil de surveillance du CH de Château-Thierry redemande une mission d'enquête à l'ARS sur la gestion de l'établissement

CHÂTEAU-THIERRY (Aisne) - Le président du conseil de surveillance du centre hospitalier (CH) de Château-Thierry et maire de la ville, Sébastien Eugène, va soumettre au prochain conseil de surveillance une délibération demandant à l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France une mission d'enquête sur la gestion de l'établissement, mentionne-t-il dans un courrier adressé à l'ancien député-maire et ancien président du conseil de surveillance Jacques Krabal, dont APMnews a eu copie.

Il va demander une mission "qui couvrirait la période de la direction par intérim [en cours] ainsi que la gestion des années précédentes ayant conduit à la mise en place de cette direction dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Château-Thierry-Soissons créé en 2016".

Le prochain conseil de surveillance est prévu jeudi 12 décembre, précise Sébastien Eugène à APMnews.

Sébastien Eugène avait demandé une telle mission d'enquête en 2023, ainsi qu'un "examen par la chambre régionale des comptes", alors qu'il était déjà maire mais n'était pas encore président du conseil de surveillance (cf dépêche du 29/11/2023 à 17:34).

La chambre régionale des comptes (CRC) était présente ces derniers mois au sein de l'établissement.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Plusieurs services du CHU de Clermont-Ferrand en grève ou en préavis contre une nouvelle organisation des cycles de travail

CLERMONT-FERRAND - Plusieurs services du CHU de Clermont-Ferrand se sont mis en grève depuis le 8 octobre, ou ont déposé un préavis pour les jours prochains, pour protester contre la volonté de la direction générale "d'imposer" un nouveau rythme de travail aux personnels à compter du 1er janvier 2025, et pour demander le retrait du projet, a-t-on appris auprès du syndicat CGT qui est en intersyndicale avec FO et SUD sur ce sujet.

Alors que le personnel est à 80% féminin et parfois mono-parental, cela revient à ne plus pouvoir répondre à certaines obligations familiales, comme pour les parents qui ont leurs enfants en garde alternée, commente Christophe Cibert, représentant CGT.

"Sous couvert de vouloir respecter la réglementation, la direction générale impose des règles institutionnelles qui entraînent en fait plus de contraintes que n'en prévoit la réglementation", dénonce-t-il.

"Pour éviter une convergence de tous les mécontents, tous les services ne sont pas au courant de ce que seront leurs trames et cycles de travail", ajoute-t-il en justifiant ainsi pourquoi les services se mettent en grève à tour de rôle. Selon la liste établie mercredi, 15 services étaient soit en grève, soit en préavis.

Une pétition en ligne lancée le 3 novembre avait recueilli jeudi matin près de 1.600 signatures.

Les personnels ont reçu aussi le soutien de trois députés du Puy-de-Dôme (Marianne Maximi -LFI-, Christine Pirès Beaune -socialiste- et Nicolas Bonnet -écologiste) qui ont écrit une lettre commune à la directrice générale du CHU. Une délégation devait aussi rencontrer la sénatrice Marion Canales.

Dans leur lettre, les députés rappellent que "le personnel médical et paramédical évolue dans des conditions de travail difficiles où la surcharge de travail et les tensions avec les patients sont récurrentes, comme en atteste l'agression d'un agent de sécurité à l'automne dernier". "Face à ces conditions de travail déjà dégradées, les membres du personnel ont appris que leurs plannings seraient bouleversés dès début 2025, avec des cycles de travail plus longs et une impossibilité de choisir leurs journées de récupération -alors qu'ils accumulent déjà des heures supplémentaires ni récupérées ni payées".

"Cette modification détériorera les conditions de travail des agents […], augmentera la difficulté de concilier leurs obligations professionnelles avec leurs impératifs familiaux" et risque de provoquer "l'épuisement des personnels soumis à ces nouveaux rythmes de travail", s'inquiètent-ils.

"Nous savons que cette décision, prise dans un cadre budgétaire restreint, est la conséquence directe des politiques d'austérité menées ces dernières années par le pouvoir exécutif", assurent-ils en précisant qu'ils portent les revendications de la Fédération hospitalière de France (FHF) visant à accorder 6,3 milliards d'euros supplémentaires pour assurer le fonctionnement de l'hôpital public.

Contactée mercredi, la direction du CHU n'a pas souhaité dans l'immédiat apporter de commentaires.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Boulogne-sur-Mer a inauguré son unité de soins palliatifs

BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer a inauguré mardi son unité de soins palliatifs (USP), selon des communiqués de l'établissement et de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.

Cette unité, qui compte 10 lits en chambre particulière, est située au deuxième étage du bâtiment de soins médicaux et de réadaptation du CH.

L'établissement accueille des patients atteints d'une maladie grave, évolutive ou terminale depuis mai dans cette unité appelée Epione.

En 2024, trois unités de soins palliatifs supplémentaires ont été mises en place dans la région, a précisé l'ARS, évoquant celles des CH de Villiers-Saint-Denis (Aisne) et à la polyclinique de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais).

Les Hauts-de-France disposent désormais de 33 unités de soins palliatifs (353 lits au total).

NORMANDIE: Le CHU de Rouen alloue près d'un million d'euros à huit projets innovants

ROUEN - Le CHU de Rouen alloue 940.000 euros pour financer huit projets de développement d'activités médicales, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

"Pour la deuxième année consécutive, le CHU de Rouen poursuit le développement d'activités médicales". Ce financement vise à accompagner des projets structurants portés par ses équipes, avec pour objectif de répondre aux besoins des patients du territoire, d'innover, et d'améliorer l'organisation des soins. En 2023, 11 projets avaient été retenus.

Lancé en janvier, l'appel à projets interne "Développement d'activités" a permis à un comité composé de membres de la commission médicale d'établissement (CME) et de représentants de la direction générale de sélectionner huit projets lauréats pour 2024.

Les projets répondent à un objectif de développement de l'offre de soins et d'amélioration du parcours de santé des patients, avec une approche médico-économique soutenable. Tous s'inscrivent dans les priorités institutionnelles du projet stratégique et médical du CHU. Il s'agit soit de nouvelles activités médico-techniques de recours, soit de nouvelles organisations de prise en charge ou d'accueil:

  • centre intégré d'immunothérapie cellulaire (CAR-T cells): développer un centre dévolu au traitement des maladies auto-immunes (lupus, sclérodermie, myosites) par des thérapies cellulaires innovantes avec le Centre Henri-Becquerel
  • hospitalisation de jour (HDJ) post-réanimation: identifier et mieux accompagner les patients à risque de développer un syndrome post-réanimation en hospitalisation de jour, afin de prévenir les troubles incapacitants éventuels
  • HDJ de pharmacie clinique: proposer de nouvelles consultations avec le pharmacien pour garantir le bon usage des médicaments pour les patients en situation complexe, tant sur le plan médical que psycho-social, pour améliorer l'adhésion thérapeutique
  • onco-dermatologie: développer des thérapies innovantes et améliorer le parcours et les délais de prise en charge des cancers cutanés par une meilleure programmation des soins
  • récupération post-chirurgie digestive: développer la réhabilitation active par kinésithérapie respiratoire et/ou motrice après une intervention lourde, pour mieux récupérer et plus vite
  • ophtalmologie: créer trois circuits spécifiques en hospitalisation de jour pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), les pathologies inflammatoires chroniques intraoculaires et la rétinopathie des enfants prématurés
  • implants cochléaires (service ORL): optimiser le suivi des patients en situation de handicap auditif sévère ayant bénéficié d'une implantation cochléaire et développer les capacités de prise en charge au CHU, seule structure à proposer cette intervention en Normandie
  • création de deux places d'HDJ de soins palliatifs: favoriser l'accès précoce aux soins palliatifs en accueillant les patients en ambulatoire et leur permettre de rester dans leur lieu de vie tout en anticipant les complications.

Tous ces projets seront mis en œuvre d'ici janvier 2025 et suivront une évaluation rigoureuse pour garantir leur pérennité.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Cholet lance des travaux d'extension aux urgences

CHOLET (Maine-et-Loire) - Le centre hospitalier (CH) de Cholet a lancé début novembre des travaux d'extension et de rénovation de son service des urgences, a annoncé l'établissement dans un communiqué transmis mercredi.

La surface des urgences sera agrandie de "50% supplémentaires". Le service disposera de 25 box contre 12 actuellement.

Le budget du chantier "avoisine les 11 millions d'euros", dont 6 millions sont subventionnés par l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire.

Les travaux doivent durer 26 mois. Ils ont été rendus nécessaires par "la hausse continue et importante du nombre de passages et d'hospitalisations depuis des années". Le service a enregistré 65.515 passages en 2023 aux urgences générales (67.055 en 2022) contre 61.453 en 2017, note-t-on.

L'hôpital indique avoir préparé ce chantier "depuis plusieurs années en lien avec l'agence régionale de santé".

"Les locaux de la maison médicale de garde et du centre de soins non programmés, anciennement annexés au bâtiment des urgences, ont été déplacés à une centaine de mètres et sont désormais installés entre les deux bâtiments du pôle santé mentale", complète l'établissement.

/bd-san-jyp-sl-al/nc/APMnews

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Le 7 novembre 2024 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: Le président du conseil de surveillance du CH de Château-Thierry redemande une mission d'enquête à l'ARS sur la gestion de l'établissement

CHÂTEAU-THIERRY (Aisne) - Le président du conseil de surveillance du centre hospitalier (CH) de Château-Thierry et maire de la ville, Sébastien Eugène, va soumettre au prochain conseil de surveillance une délibération demandant à l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France une mission d'enquête sur la gestion de l'établissement, mentionne-t-il dans un courrier adressé à l'ancien député-maire et ancien président du conseil de surveillance Jacques Krabal, dont APMnews a eu copie.

Il va demander une mission "qui couvrirait la période de la direction par intérim [en cours] ainsi que la gestion des années précédentes ayant conduit à la mise en place de cette direction dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Château-Thierry-Soissons créé en 2016".

Le prochain conseil de surveillance est prévu jeudi 12 décembre, précise Sébastien Eugène à APMnews.

Sébastien Eugène avait demandé une telle mission d'enquête en 2023, ainsi qu'un "examen par la chambre régionale des comptes", alors qu'il était déjà maire mais n'était pas encore président du conseil de surveillance (cf dépêche du 29/11/2023 à 17:34).

La chambre régionale des comptes (CRC) était présente ces derniers mois au sein de l'établissement.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Plusieurs services du CHU de Clermont-Ferrand en grève ou en préavis contre une nouvelle organisation des cycles de travail

CLERMONT-FERRAND - Plusieurs services du CHU de Clermont-Ferrand se sont mis en grève depuis le 8 octobre, ou ont déposé un préavis pour les jours prochains, pour protester contre la volonté de la direction générale "d'imposer" un nouveau rythme de travail aux personnels à compter du 1er janvier 2025, et pour demander le retrait du projet, a-t-on appris auprès du syndicat CGT qui est en intersyndicale avec FO et SUD sur ce sujet.

Alors que le personnel est à 80% féminin et parfois mono-parental, cela revient à ne plus pouvoir répondre à certaines obligations familiales, comme pour les parents qui ont leurs enfants en garde alternée, commente Christophe Cibert, représentant CGT.

"Sous couvert de vouloir respecter la réglementation, la direction générale impose des règles institutionnelles qui entraînent en fait plus de contraintes que n'en prévoit la réglementation", dénonce-t-il.

"Pour éviter une convergence de tous les mécontents, tous les services ne sont pas au courant de ce que seront leurs trames et cycles de travail", ajoute-t-il en justifiant ainsi pourquoi les services se mettent en grève à tour de rôle. Selon la liste établie mercredi, 15 services étaient soit en grève, soit en préavis.

Une pétition en ligne lancée le 3 novembre avait recueilli jeudi matin près de 1.600 signatures.

Les personnels ont reçu aussi le soutien de trois députés du Puy-de-Dôme (Marianne Maximi -LFI-, Christine Pirès Beaune -socialiste- et Nicolas Bonnet -écologiste) qui ont écrit une lettre commune à la directrice générale du CHU. Une délégation devait aussi rencontrer la sénatrice Marion Canales.

Dans leur lettre, les députés rappellent que "le personnel médical et paramédical évolue dans des conditions de travail difficiles où la surcharge de travail et les tensions avec les patients sont récurrentes, comme en atteste l'agression d'un agent de sécurité à l'automne dernier". "Face à ces conditions de travail déjà dégradées, les membres du personnel ont appris que leurs plannings seraient bouleversés dès début 2025, avec des cycles de travail plus longs et une impossibilité de choisir leurs journées de récupération -alors qu'ils accumulent déjà des heures supplémentaires ni récupérées ni payées".

"Cette modification détériorera les conditions de travail des agents […], augmentera la difficulté de concilier leurs obligations professionnelles avec leurs impératifs familiaux" et risque de provoquer "l'épuisement des personnels soumis à ces nouveaux rythmes de travail", s'inquiètent-ils.

"Nous savons que cette décision, prise dans un cadre budgétaire restreint, est la conséquence directe des politiques d'austérité menées ces dernières années par le pouvoir exécutif", assurent-ils en précisant qu'ils portent les revendications de la Fédération hospitalière de France (FHF) visant à accorder 6,3 milliards d'euros supplémentaires pour assurer le fonctionnement de l'hôpital public.

Contactée mercredi, la direction du CHU n'a pas souhaité dans l'immédiat apporter de commentaires.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Boulogne-sur-Mer a inauguré son unité de soins palliatifs

BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer a inauguré mardi son unité de soins palliatifs (USP), selon des communiqués de l'établissement et de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.

Cette unité, qui compte 10 lits en chambre particulière, est située au deuxième étage du bâtiment de soins médicaux et de réadaptation du CH.

L'établissement accueille des patients atteints d'une maladie grave, évolutive ou terminale depuis mai dans cette unité appelée Epione.

En 2024, trois unités de soins palliatifs supplémentaires ont été mises en place dans la région, a précisé l'ARS, évoquant celles des CH de Villiers-Saint-Denis (Aisne) et à la polyclinique de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais).

Les Hauts-de-France disposent désormais de 33 unités de soins palliatifs (353 lits au total).

NORMANDIE: Le CHU de Rouen alloue près d'un million d'euros à huit projets innovants

ROUEN - Le CHU de Rouen alloue 940.000 euros pour financer huit projets de développement d'activités médicales, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

"Pour la deuxième année consécutive, le CHU de Rouen poursuit le développement d'activités médicales". Ce financement vise à accompagner des projets structurants portés par ses équipes, avec pour objectif de répondre aux besoins des patients du territoire, d'innover, et d'améliorer l'organisation des soins. En 2023, 11 projets avaient été retenus.

Lancé en janvier, l'appel à projets interne "Développement d'activités" a permis à un comité composé de membres de la commission médicale d'établissement (CME) et de représentants de la direction générale de sélectionner huit projets lauréats pour 2024.

Les projets répondent à un objectif de développement de l'offre de soins et d'amélioration du parcours de santé des patients, avec une approche médico-économique soutenable. Tous s'inscrivent dans les priorités institutionnelles du projet stratégique et médical du CHU. Il s'agit soit de nouvelles activités médico-techniques de recours, soit de nouvelles organisations de prise en charge ou d'accueil:

  • centre intégré d'immunothérapie cellulaire (CAR-T cells): développer un centre dévolu au traitement des maladies auto-immunes (lupus, sclérodermie, myosites) par des thérapies cellulaires innovantes avec le Centre Henri-Becquerel
  • hospitalisation de jour (HDJ) post-réanimation: identifier et mieux accompagner les patients à risque de développer un syndrome post-réanimation en hospitalisation de jour, afin de prévenir les troubles incapacitants éventuels
  • HDJ de pharmacie clinique: proposer de nouvelles consultations avec le pharmacien pour garantir le bon usage des médicaments pour les patients en situation complexe, tant sur le plan médical que psycho-social, pour améliorer l'adhésion thérapeutique
  • onco-dermatologie: développer des thérapies innovantes et améliorer le parcours et les délais de prise en charge des cancers cutanés par une meilleure programmation des soins
  • récupération post-chirurgie digestive: développer la réhabilitation active par kinésithérapie respiratoire et/ou motrice après une intervention lourde, pour mieux récupérer et plus vite
  • ophtalmologie: créer trois circuits spécifiques en hospitalisation de jour pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), les pathologies inflammatoires chroniques intraoculaires et la rétinopathie des enfants prématurés
  • implants cochléaires (service ORL): optimiser le suivi des patients en situation de handicap auditif sévère ayant bénéficié d'une implantation cochléaire et développer les capacités de prise en charge au CHU, seule structure à proposer cette intervention en Normandie
  • création de deux places d'HDJ de soins palliatifs: favoriser l'accès précoce aux soins palliatifs en accueillant les patients en ambulatoire et leur permettre de rester dans leur lieu de vie tout en anticipant les complications.

Tous ces projets seront mis en œuvre d'ici janvier 2025 et suivront une évaluation rigoureuse pour garantir leur pérennité.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Cholet lance des travaux d'extension aux urgences

CHOLET (Maine-et-Loire) - Le centre hospitalier (CH) de Cholet a lancé début novembre des travaux d'extension et de rénovation de son service des urgences, a annoncé l'établissement dans un communiqué transmis mercredi.

La surface des urgences sera agrandie de "50% supplémentaires". Le service disposera de 25 box contre 12 actuellement.

Le budget du chantier "avoisine les 11 millions d'euros", dont 6 millions sont subventionnés par l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire.

Les travaux doivent durer 26 mois. Ils ont été rendus nécessaires par "la hausse continue et importante du nombre de passages et d'hospitalisations depuis des années". Le service a enregistré 65.515 passages en 2023 aux urgences générales (67.055 en 2022) contre 61.453 en 2017, note-t-on.

L'hôpital indique avoir préparé ce chantier "depuis plusieurs années en lien avec l'agence régionale de santé".

"Les locaux de la maison médicale de garde et du centre de soins non programmés, anciennement annexés au bâtiment des urgences, ont été déplacés à une centaine de mètres et sont désormais installés entre les deux bâtiments du pôle santé mentale", complète l'établissement.

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