Actualités de l'Urgence - APM

20/11 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CHALON-SUR-SAÔNE, GHT PSY NORD PAS-DE-CALAIS, CH BRETAGNE ATLANTIQUE, EPSM DE CAEN, CH DE CAYENNE, CHU DE SAINT-ETIENNE, CH ALPES LÉMAN/ÉTABLISSEMENT MGEN À EVIAN/HÔPITAL DE REIGNIER

Le 20 novembre 2024 (APMnews) -

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Chalon-sur-Saône fait l'acquisition d'un robot Da Vinci XI*

CHALON-SUR-SAÔNE (Saône-et-Loire) - Le centre hospitalier William-Morey (CHWM) de Chalon-sur-Saône fait l'acquisition d'un robot Da Vinci XI* (Intuitive Surgical), a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé jeudi.

Cette acquisition a été permise grâce à un investissement de près de 2,2 millions d'euros (M€), dont 1,8 M€ d'achat biomédical, avec un accompagnement financier du conseil départemental de Saône-et-Loire.

"Ce robot Da Vinci* sera particulièrement utilisé en chirurgie urologique et viscérale", a souligné le CHWM dans son communiqué. "Cette technologie de pointe permettra d'améliorer encore la précision des interventions, de réduire les temps de récupération et d'offrir des soins de qualité et sécurisés pour les patients du territoire."

Le robot a été livré et installé mi-novembre, hors du bloc opératoire, pour un démarrage en salle opératoire et un premier patient prévu à la mi-janvier 2025 après la réalisation du programme de formation des professionnels du bloc et des opérateurs, a précisé la direction du CH de Chalon, contactée mercredi par APMnews.

Le robot Da Vinci Xi* double console "vient compléter le portefeuille des technologies et techniques opératoires déjà présentes sur le plateau de chirurgie du CH de Chalon-sur-Saône", a-t-elle ajouté alors que l'établissement avait déjà fait précédemment l'acquisition d'un robot Mako* (Stryker) en juin pour la chirurgie orthopédique.

HAUTS-DE-FRANCE: Le GHT Psychiatrie Nord Pas-de-Calais veut approfondir ses coopérations avec le "projet Pluton"

SAINT-VENANT (Pas-de-Calais), LILLE, ARMENTIÈRES (Nord) - Avec le projet hospitalo-universitaire "Pluton", le groupement hospitalier de territoire (GHT) Psychiatrie Nord Pas-de-Calais (59-62) veut "repenser le soin, les carrières médicales et la formation afin de lutter contre la désertification, en proposant le projet innovant de projection hospitalo-universitaire sur son territoire", a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

Le GHT Psychiatrie 59-62 regroupe les établissements publics de santé mentale (EPSM) Val de Lys-Artois (Saint-Venant, Pas-de-Calais), de l'agglomération lilloise, Lille-Métropole (en direction commune), et des Flandres (Bailleul, Nord).

Avec le projet Pluton, le GHT ambitionne d'enrichir l'activité de ces quatre secteurs d'une "activité transversale de territoire afin de mutualiser les moyens existants et de développer des activités nouvelles, répondant à la fois à des missions de soins, d’enseignement et de recherche".

"D'un point de vue clinique", ce projet devrait permettre de développer une activité d’enseignement universitaire sur les quatre secteurs, qui deviendraient "des terrains de stages en services universitaires pour les nouveaux internes et les docteurs juniors".

"Ces stages universitaires complètent l’offre de stages obligatoires en service universitaire jusqu’alors localisée uniquement sur le CHU de Lille", a ajouté le GHT, en ajoutant que ce projet se voulait duplicable "dans une démarche de coopération et de travail collectif autour de l'attractivité".

BRETAGNE: Inauguration du SAS Morbihan à Vannes

VANNES - Le service d'accès aux soins (SAS) Morbihan (56) a été inauguré en novembre, un an après son déploiement, au sein de locaux restructurés, a indiqué le centre hospitalier (CH) Bretagne Atlantique à Vannes-Auray dans un communiqué.

Menés depuis octobre 2023, les travaux de restructuration et de modernisation des locaux du SAS 56, réalisés en site occupé, ont permis d’augmenter le nombre de postes de régulation avec 34 postes de travail au lieu de 21, organisés en îlots fonctionnels (îlot AMU, îlot médecine générale, îlot accueil…), conduisant ainsi à une réponse plus adaptée aux besoins des patients, et en conformité avec le cahier des charges des SAS.

"La mise en place du SAS a été facilitée par des relations pérennes et éprouvées entre les filières hospitalière et médecine de ville, notamment à travers la présence au sein du centre 15 d’une cohabitation entre l’aide médicale urgente (assurée par le Samu 56) et la permanence des soins (assurée par l’Association départementale de permanence et de continuité des soins -ADPCS 56)", explique le CHBA.

La mise en place du SAS, ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 12h, a permis de renforcer les équipes à hauteur de 10,13 équivalents temps plein (ETP): 6,6 ETP d'ARM (assistant de régulation médicale), 1,55 ETP d'ARM superviseur et 1,98 ETP de coordonnateur ambulancier.

Le montant des dépenses à ce jour s’élève à 658.696 €, dont un budget investissement (postes de travail, informatique, téléphonie) de 227.879 € TTC et un budget travaux (agrandissement et modulaire hors location mensuelle) de 430.817 €, détaille le communiqué.

Les premières données d'activité rapportent un nombre d’appels reçus par le centre 15 et de dossiers de régulation qui a augmenté de 12% au 1er semestre 2024 par rapport au 1er semestre 2023.

Au 1er semestre 2024, sur les 108.781 dossiers de régulation médicale, 57% (61.978 dossiers) relevaient de la filière aide médicale urgente (régulés par un médecin urgentiste) et 43% (46.803 dossiers) relevaient de la filière médecine générale (régulées par un médecin généraliste).

Parmi les 46.803 dossiers de la filière médecine générale, 42% ont abouti à une orientation vers une consultation ou visite de médecine générale, 41% ont permis de donner des conseils médicaux simples délivrés par la filière médecine générale.

Le service d'accueil des urgences (SAU) comptabilise un total de 35.197 passages en 2024 (à fin juin) contre 34.580 passages en 2023 (à fin juin) soit +617 passages (+1,8%), a précisé l'établissement à APMnews.

En dehors des urgences gynécologiques et pédiatriques, le SAU comptabilise 26.828 passages en 2023 contre 26.976 en 2024, soit 148 passages de plus (+0,6%).

NORMANDIE: L'EPSM de Caen signe des conventions d'aide financière pour son projet immobilier

CAEN - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen a signé lundi une convention de financement et un protocole d’accord transactionnel en partenariat avec l’agence régionale de santé (ARS) Normandie et la communauté urbaine Caen-la-Mer pour soutenir son projet de construction lié au nouveau trajet du tramway.

Cet accord s'inscrit dans le cadre du projet d'extension du tramway intitulé Tramway 2028, qui nécessite une restructuration partielle du site principal de l’EPSM afin d'assurer la continuité, la qualité et la sécurité des soins dispensés aux patients. Le futur trajet du tramway doit passer sur le terrain de l'EPSM, isolant un bâtiment, rappelle-t-on (cf dépêche du 24/04/2024 à 16:35).

Le projet, qui a été élaboré par l’établissement et a reçu un accord de financement suite à des négociations avec la communauté urbaine et l’ARS, prévoit la construction d’un nouveau bâtiment comprenant trois services de 25 lits, situé au sud du tracé du tramway et sur le site principal de l’EPSM, expliquent les partenaires dans un communiqué.

Cette nouvelle infrastructure permettra de relocaliser les services de moyen-long séjours hébergés dans le bâtiment Jamet ainsi que les activités du bâtiment L'Annexe qui intègrent des ateliers d’ergothérapie, un espace Snoezelen et une cafétéria. De plus, le service Emergence et l’équipe mobile Emillaa, réservés à l’accueil d’adultes autistes seront relocalisés dans le bâtiment d’hospitalisation Bourneville qui sera réhabilité et agrandi pour répondre à ces nouveaux besoins.

La convention définit les modalités de l’aide financière, avec un coût global du projet estimé à 19,44 millions d’euros (M€) TTC. L’EPSM contribuera au financement à hauteur 4,8 M€ grâce à la vente du bâtiment Jamet et aux cessions immobilières liées au tracé du tramway. La communauté urbaine versera une indemnité de 8,75 M€ pour compenser le préjudice engendré par l’abandon du bâtiment Jamet, tandis que l'ARS Normandie apportera une aide financière complémentaire de 5,9 M€.

Les travaux débuteront en septembre 2026, avec une livraison de la réhabilitation-extension du bâtiment Bourneville attendue en décembre 2027, et la construction du nouveau bâtiment prévue pour septembre 2028.

Le transfert des activités du bâtiment Jamet interviendra avant la mise en service du tramway à l’été 2029.

"La signature de ces conventions permet désormais à l'EPSM de se projeter avec sérénité. Le passage du tramway et la reconstruction d’un bâtiment constituent un catalyseur pour repenser la prise en charge et l'accompagnement des patients au sein du site hospitalier. Cet accord représente une opportunité majeure et un élément de renouveau dans le cadre des orientations du futur projet d’établissement pour la période 2026-2030", indique la direction.

GUYANE : Une équipe opératoire du service de santé des armées en appui au CH de Cayenne

CAYENNE - Le centre hospitalier (CH) de Cayenne bénéficie de l’appui d’une équipe de bloc opératoire du service de santé des armées (SSA) depuis octobre, a annoncé l’agence régionale de santé (ARS) Guyane dans sa lettre d’information diffusée mardi.

L’équipe du SSA est composée d’un médecin anesthésiste réanimateur, d’un chirurgien orthopédiste, d’un chirurgien viscéral, de deux infirmiers d’anesthésie (Iade) et de deux infirmiers de bloc opératoire (Ibode).

Ce dispositif "présente le double avantage de renforcer le CH de Cayenne et de permettre aux professionnels de santé des armées de maintenir leurs compétences opérationnelles", est-il décrit.

Pour l’heure, ce renfort du SSA est prévu pour durer deux mois.

Par ailleurs, "cette collaboration avec l’armée va continuer de se développer", selon l’ARS.

Une convention a ainsi été signée entre l’agence et le SSA, décrivant plusieurs actions de coopération à venir dont un renforcement de l’accès, de la qualité et de la pertinence du système de santé au profit de la communauté de défense et du territoire de santé; la formation; la mise en place de programme de recherche; le développement de la réserve militaire et sa promotion; ou encore appui au système de santé civil en cas d’afflux massif de militaires blessés ou malades.

"La participation du service de santé des armées, notamment aux différentes instances régionales et territoriales, témoigne de la volonté d’une synergie d’action et d’inscription territoriale aux côtés des acteurs du système de santé civil", est-il décrit.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne inaugure un robot stéréotaxique dans son service de neurochirurgie

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a inauguré en début de semaine le robot Neuromate* (Renishaw) dans son service de neurochirurgie, a-t-il annoncé dans un communiqué.

"Ce robot stéréotaxique apporte une réponse ultraperformante aux impératifs de précision en neurochirurgie", souligne le CHU.

Robot de neurochirurgie (Photo CHU de Saint-Etienne)
Robot de neurochirurgie (Photo CHU de Saint-Etienne)

Il "permet de réaliser des actes diagnostiques et thérapeutiques au niveau de cibles intracrâniennes particulièrement exigeantes du fait de leur petite dimension, de leur localisation profonde dans le cerveau et/ou de leur environnement anatomique hautement fonctionnel voire vital".

Le robot a "de nombreux champs d’application", en oncologie (réalisation de biopsies), en infectiologie (réalisation de ponctions pour le diagnostic bactériologique d’un abcès afin de prescrire le traitement antibiotique adapté), en neurologie (implantation d’électrodes pour traiter certains handicaps moteurs comme la maladie de Parkinson, le tremblement essentiel ou les dystonies).

Le CHU de Saint-Etienne précise que "grâce à ce robot stéréotaxique dédié à la neurochirurgie", il "se positionne parmi les hôpitaux universitaires français les mieux équipés et poursuit sa dynamique en lien constant avec les dernières avancées technologiques, pour continuer à offrir les meilleurs soins possibles aux patients de son territoire".

Le montant de l’investissement pour le robot est de 550.000 €, a-t-il précisé à APMnews.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Trois hôpitaux de Haute-Savoie signent une convention sur la prise en charge des patients âgés victimes d'un AVC

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - Le centre hospitalier Alpes Léman (Chal), l’établissement de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de la MGEN à Evian et l’Hôpital départemental de Reignier ont signé, mercredi, une convention visant à "optimiser et coordonner" le parcours en santé des patients les plus vulnérables pour qui le retour à domicile, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), est inenvisageable.

"Cette collaboration inter-établissements permet une meilleure prise en compte des problématiques liées au handicap sévère post-AVC tout en facilitant l’accès aux soins de rééducation et de réadaptation dans les structures adaptées", souligne le Chal dans un communiqué.

"Au-delà de la qualité des soins prodigués, cette organisation contribue à diminuer la tension sur les lits d’aval afin de garantir une meilleure disponibilité des lits d’hospitalisation au Chal", ajoute-t-il.

En 2023, le Chal a accueilli plus de 330 patients dans le cadre du parcours AVC neurogériatrie. Sur ce nombre, 90% des patients ont été transférés vers des structures d’aval spécialisées pour poursuivre leur prise en charge après leur hospitalisation.

Le parcours patient AVC neurogériatrie est organisé sur le nord de la Haute-Savoie depuis 2014.

Initié "dans l’intérêt direct des patients et des professionnels hospitaliers dans un contexte de tension sur les lits d’aval", ce partenariat répond à trois objectifs prioritaires:

  • améliorer l’accès aux soins de rééducation/réhabilitation pour les personnes les plus vulnérables, présentant un handicap sévère suite à un AVC, conformément aux recommandations de la HAS
  • optimiser la qualité de vie des patients et de leur entourage
  • garantir une meilleure disponibilité des lits dans chaque établissement.

Le parcours de soins est structuré sur "une prise en charge graduelle", avec "des indicateurs cibles de suivi et l’implication des patients et de leur famille dans le respect du circuit de soins". "Accueilli en résidence Ehpad au terme du parcours, la continuité des soins et la qualité de vie du patient est assurée", affirme l'établissement.

/gl-sl-mg-san/sl/ab/APMnews

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Le 20 novembre 2024 (APMnews) -

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Chalon-sur-Saône fait l'acquisition d'un robot Da Vinci XI*

CHALON-SUR-SAÔNE (Saône-et-Loire) - Le centre hospitalier William-Morey (CHWM) de Chalon-sur-Saône fait l'acquisition d'un robot Da Vinci XI* (Intuitive Surgical), a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé jeudi.

Cette acquisition a été permise grâce à un investissement de près de 2,2 millions d'euros (M€), dont 1,8 M€ d'achat biomédical, avec un accompagnement financier du conseil départemental de Saône-et-Loire.

"Ce robot Da Vinci* sera particulièrement utilisé en chirurgie urologique et viscérale", a souligné le CHWM dans son communiqué. "Cette technologie de pointe permettra d'améliorer encore la précision des interventions, de réduire les temps de récupération et d'offrir des soins de qualité et sécurisés pour les patients du territoire."

Le robot a été livré et installé mi-novembre, hors du bloc opératoire, pour un démarrage en salle opératoire et un premier patient prévu à la mi-janvier 2025 après la réalisation du programme de formation des professionnels du bloc et des opérateurs, a précisé la direction du CH de Chalon, contactée mercredi par APMnews.

Le robot Da Vinci Xi* double console "vient compléter le portefeuille des technologies et techniques opératoires déjà présentes sur le plateau de chirurgie du CH de Chalon-sur-Saône", a-t-elle ajouté alors que l'établissement avait déjà fait précédemment l'acquisition d'un robot Mako* (Stryker) en juin pour la chirurgie orthopédique.

HAUTS-DE-FRANCE: Le GHT Psychiatrie Nord Pas-de-Calais veut approfondir ses coopérations avec le "projet Pluton"

SAINT-VENANT (Pas-de-Calais), LILLE, ARMENTIÈRES (Nord) - Avec le projet hospitalo-universitaire "Pluton", le groupement hospitalier de territoire (GHT) Psychiatrie Nord Pas-de-Calais (59-62) veut "repenser le soin, les carrières médicales et la formation afin de lutter contre la désertification, en proposant le projet innovant de projection hospitalo-universitaire sur son territoire", a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

Le GHT Psychiatrie 59-62 regroupe les établissements publics de santé mentale (EPSM) Val de Lys-Artois (Saint-Venant, Pas-de-Calais), de l'agglomération lilloise, Lille-Métropole (en direction commune), et des Flandres (Bailleul, Nord).

Avec le projet Pluton, le GHT ambitionne d'enrichir l'activité de ces quatre secteurs d'une "activité transversale de territoire afin de mutualiser les moyens existants et de développer des activités nouvelles, répondant à la fois à des missions de soins, d’enseignement et de recherche".

"D'un point de vue clinique", ce projet devrait permettre de développer une activité d’enseignement universitaire sur les quatre secteurs, qui deviendraient "des terrains de stages en services universitaires pour les nouveaux internes et les docteurs juniors".

"Ces stages universitaires complètent l’offre de stages obligatoires en service universitaire jusqu’alors localisée uniquement sur le CHU de Lille", a ajouté le GHT, en ajoutant que ce projet se voulait duplicable "dans une démarche de coopération et de travail collectif autour de l'attractivité".

BRETAGNE: Inauguration du SAS Morbihan à Vannes

VANNES - Le service d'accès aux soins (SAS) Morbihan (56) a été inauguré en novembre, un an après son déploiement, au sein de locaux restructurés, a indiqué le centre hospitalier (CH) Bretagne Atlantique à Vannes-Auray dans un communiqué.

Menés depuis octobre 2023, les travaux de restructuration et de modernisation des locaux du SAS 56, réalisés en site occupé, ont permis d’augmenter le nombre de postes de régulation avec 34 postes de travail au lieu de 21, organisés en îlots fonctionnels (îlot AMU, îlot médecine générale, îlot accueil…), conduisant ainsi à une réponse plus adaptée aux besoins des patients, et en conformité avec le cahier des charges des SAS.

"La mise en place du SAS a été facilitée par des relations pérennes et éprouvées entre les filières hospitalière et médecine de ville, notamment à travers la présence au sein du centre 15 d’une cohabitation entre l’aide médicale urgente (assurée par le Samu 56) et la permanence des soins (assurée par l’Association départementale de permanence et de continuité des soins -ADPCS 56)", explique le CHBA.

La mise en place du SAS, ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 12h, a permis de renforcer les équipes à hauteur de 10,13 équivalents temps plein (ETP): 6,6 ETP d'ARM (assistant de régulation médicale), 1,55 ETP d'ARM superviseur et 1,98 ETP de coordonnateur ambulancier.

Le montant des dépenses à ce jour s’élève à 658.696 €, dont un budget investissement (postes de travail, informatique, téléphonie) de 227.879 € TTC et un budget travaux (agrandissement et modulaire hors location mensuelle) de 430.817 €, détaille le communiqué.

Les premières données d'activité rapportent un nombre d’appels reçus par le centre 15 et de dossiers de régulation qui a augmenté de 12% au 1er semestre 2024 par rapport au 1er semestre 2023.

Au 1er semestre 2024, sur les 108.781 dossiers de régulation médicale, 57% (61.978 dossiers) relevaient de la filière aide médicale urgente (régulés par un médecin urgentiste) et 43% (46.803 dossiers) relevaient de la filière médecine générale (régulées par un médecin généraliste).

Parmi les 46.803 dossiers de la filière médecine générale, 42% ont abouti à une orientation vers une consultation ou visite de médecine générale, 41% ont permis de donner des conseils médicaux simples délivrés par la filière médecine générale.

Le service d'accueil des urgences (SAU) comptabilise un total de 35.197 passages en 2024 (à fin juin) contre 34.580 passages en 2023 (à fin juin) soit +617 passages (+1,8%), a précisé l'établissement à APMnews.

En dehors des urgences gynécologiques et pédiatriques, le SAU comptabilise 26.828 passages en 2023 contre 26.976 en 2024, soit 148 passages de plus (+0,6%).

NORMANDIE: L'EPSM de Caen signe des conventions d'aide financière pour son projet immobilier

CAEN - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen a signé lundi une convention de financement et un protocole d’accord transactionnel en partenariat avec l’agence régionale de santé (ARS) Normandie et la communauté urbaine Caen-la-Mer pour soutenir son projet de construction lié au nouveau trajet du tramway.

Cet accord s'inscrit dans le cadre du projet d'extension du tramway intitulé Tramway 2028, qui nécessite une restructuration partielle du site principal de l’EPSM afin d'assurer la continuité, la qualité et la sécurité des soins dispensés aux patients. Le futur trajet du tramway doit passer sur le terrain de l'EPSM, isolant un bâtiment, rappelle-t-on (cf dépêche du 24/04/2024 à 16:35).

Le projet, qui a été élaboré par l’établissement et a reçu un accord de financement suite à des négociations avec la communauté urbaine et l’ARS, prévoit la construction d’un nouveau bâtiment comprenant trois services de 25 lits, situé au sud du tracé du tramway et sur le site principal de l’EPSM, expliquent les partenaires dans un communiqué.

Cette nouvelle infrastructure permettra de relocaliser les services de moyen-long séjours hébergés dans le bâtiment Jamet ainsi que les activités du bâtiment L'Annexe qui intègrent des ateliers d’ergothérapie, un espace Snoezelen et une cafétéria. De plus, le service Emergence et l’équipe mobile Emillaa, réservés à l’accueil d’adultes autistes seront relocalisés dans le bâtiment d’hospitalisation Bourneville qui sera réhabilité et agrandi pour répondre à ces nouveaux besoins.

La convention définit les modalités de l’aide financière, avec un coût global du projet estimé à 19,44 millions d’euros (M€) TTC. L’EPSM contribuera au financement à hauteur 4,8 M€ grâce à la vente du bâtiment Jamet et aux cessions immobilières liées au tracé du tramway. La communauté urbaine versera une indemnité de 8,75 M€ pour compenser le préjudice engendré par l’abandon du bâtiment Jamet, tandis que l'ARS Normandie apportera une aide financière complémentaire de 5,9 M€.

Les travaux débuteront en septembre 2026, avec une livraison de la réhabilitation-extension du bâtiment Bourneville attendue en décembre 2027, et la construction du nouveau bâtiment prévue pour septembre 2028.

Le transfert des activités du bâtiment Jamet interviendra avant la mise en service du tramway à l’été 2029.

"La signature de ces conventions permet désormais à l'EPSM de se projeter avec sérénité. Le passage du tramway et la reconstruction d’un bâtiment constituent un catalyseur pour repenser la prise en charge et l'accompagnement des patients au sein du site hospitalier. Cet accord représente une opportunité majeure et un élément de renouveau dans le cadre des orientations du futur projet d’établissement pour la période 2026-2030", indique la direction.

GUYANE : Une équipe opératoire du service de santé des armées en appui au CH de Cayenne

CAYENNE - Le centre hospitalier (CH) de Cayenne bénéficie de l’appui d’une équipe de bloc opératoire du service de santé des armées (SSA) depuis octobre, a annoncé l’agence régionale de santé (ARS) Guyane dans sa lettre d’information diffusée mardi.

L’équipe du SSA est composée d’un médecin anesthésiste réanimateur, d’un chirurgien orthopédiste, d’un chirurgien viscéral, de deux infirmiers d’anesthésie (Iade) et de deux infirmiers de bloc opératoire (Ibode).

Ce dispositif "présente le double avantage de renforcer le CH de Cayenne et de permettre aux professionnels de santé des armées de maintenir leurs compétences opérationnelles", est-il décrit.

Pour l’heure, ce renfort du SSA est prévu pour durer deux mois.

Par ailleurs, "cette collaboration avec l’armée va continuer de se développer", selon l’ARS.

Une convention a ainsi été signée entre l’agence et le SSA, décrivant plusieurs actions de coopération à venir dont un renforcement de l’accès, de la qualité et de la pertinence du système de santé au profit de la communauté de défense et du territoire de santé; la formation; la mise en place de programme de recherche; le développement de la réserve militaire et sa promotion; ou encore appui au système de santé civil en cas d’afflux massif de militaires blessés ou malades.

"La participation du service de santé des armées, notamment aux différentes instances régionales et territoriales, témoigne de la volonté d’une synergie d’action et d’inscription territoriale aux côtés des acteurs du système de santé civil", est-il décrit.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne inaugure un robot stéréotaxique dans son service de neurochirurgie

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a inauguré en début de semaine le robot Neuromate* (Renishaw) dans son service de neurochirurgie, a-t-il annoncé dans un communiqué.

"Ce robot stéréotaxique apporte une réponse ultraperformante aux impératifs de précision en neurochirurgie", souligne le CHU.

Robot de neurochirurgie (Photo CHU de Saint-Etienne)
Robot de neurochirurgie (Photo CHU de Saint-Etienne)

Il "permet de réaliser des actes diagnostiques et thérapeutiques au niveau de cibles intracrâniennes particulièrement exigeantes du fait de leur petite dimension, de leur localisation profonde dans le cerveau et/ou de leur environnement anatomique hautement fonctionnel voire vital".

Le robot a "de nombreux champs d’application", en oncologie (réalisation de biopsies), en infectiologie (réalisation de ponctions pour le diagnostic bactériologique d’un abcès afin de prescrire le traitement antibiotique adapté), en neurologie (implantation d’électrodes pour traiter certains handicaps moteurs comme la maladie de Parkinson, le tremblement essentiel ou les dystonies).

Le CHU de Saint-Etienne précise que "grâce à ce robot stéréotaxique dédié à la neurochirurgie", il "se positionne parmi les hôpitaux universitaires français les mieux équipés et poursuit sa dynamique en lien constant avec les dernières avancées technologiques, pour continuer à offrir les meilleurs soins possibles aux patients de son territoire".

Le montant de l’investissement pour le robot est de 550.000 €, a-t-il précisé à APMnews.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Trois hôpitaux de Haute-Savoie signent une convention sur la prise en charge des patients âgés victimes d'un AVC

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - Le centre hospitalier Alpes Léman (Chal), l’établissement de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de la MGEN à Evian et l’Hôpital départemental de Reignier ont signé, mercredi, une convention visant à "optimiser et coordonner" le parcours en santé des patients les plus vulnérables pour qui le retour à domicile, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), est inenvisageable.

"Cette collaboration inter-établissements permet une meilleure prise en compte des problématiques liées au handicap sévère post-AVC tout en facilitant l’accès aux soins de rééducation et de réadaptation dans les structures adaptées", souligne le Chal dans un communiqué.

"Au-delà de la qualité des soins prodigués, cette organisation contribue à diminuer la tension sur les lits d’aval afin de garantir une meilleure disponibilité des lits d’hospitalisation au Chal", ajoute-t-il.

En 2023, le Chal a accueilli plus de 330 patients dans le cadre du parcours AVC neurogériatrie. Sur ce nombre, 90% des patients ont été transférés vers des structures d’aval spécialisées pour poursuivre leur prise en charge après leur hospitalisation.

Le parcours patient AVC neurogériatrie est organisé sur le nord de la Haute-Savoie depuis 2014.

Initié "dans l’intérêt direct des patients et des professionnels hospitaliers dans un contexte de tension sur les lits d’aval", ce partenariat répond à trois objectifs prioritaires:

  • améliorer l’accès aux soins de rééducation/réhabilitation pour les personnes les plus vulnérables, présentant un handicap sévère suite à un AVC, conformément aux recommandations de la HAS
  • optimiser la qualité de vie des patients et de leur entourage
  • garantir une meilleure disponibilité des lits dans chaque établissement.

Le parcours de soins est structuré sur "une prise en charge graduelle", avec "des indicateurs cibles de suivi et l’implication des patients et de leur famille dans le respect du circuit de soins". "Accueilli en résidence Ehpad au terme du parcours, la continuité des soins et la qualité de vie du patient est assurée", affirme l'établissement.

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