Actualités de l'Urgence - APM
DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CARCASSONNE ET DE CASTELNAUDARY, CLINIQUE BLOMET (RAMSAY SANTÉ, PARIS), CHIC ALENÇON-MAMERS, CHU DE MONTPELLIER, CH DE VIERZON (CHER)
OCCITANIE: Les CH de Carcassonne et de Castelnaudary créent un pôle urgences-Smur
CARCASSONNE - Les centres hospitaliers (CH) de Carcassonne et de Castelnaudary ont créé, dans le cadre du groupement hospitalier Ouest-Audois, un pôle inter-établissements sur les urgences et le Smur, a appris APMnews auprès du directeur du CH de Carcassonne, Jean-Marie Bolliet.Ce pôle s'inscrit dans le prolongement de l'équipe territoriale des urgences de l'Aude, mise en place en 2020 entre les hôpitaux de Carcassonne, Castelnaudary et Narbonne (lequel ne fait pas partie du même GHT) (cf dépêche du 23/07/2020 à 18:01). Cette équipe "a montré toute son efficacité notamment dans la couverture médicale du Smur de Quillan [dans la haute vallée de l'Aude], intégralement assurée cet été", souligne le directeur.
Les CH de Carcassonne et de Castelnaudary ont décidé de renforcer la gouvernance et les coopérations médicales et paramédicales sur leurs activités d'accueil des urgences et de Smur afin "de répondre encore plus efficacement aux besoins de santé urgents de la population du territoire".
Le pôle inter-établissements a comme objectifs "d'améliorer l'ancrage territorial des activités d'urgence et de Smur pour garantir une réponse aux soins urgents 24h/24, 7 jours/7, 365 jours/an; recruter des urgentistes en proposant des activités diversifiées sur les différents sites d'urgence; mettre en œuvre une équipe paramédicale de médecine d'urgence de territoire; garantir la qualité, la pertinence et l'efficience des soins".
Actuellement, à Castelnaudary, l'antenne Smur ouverte en journée doit parfois se convertir en antenne paramédicale faute de médecins, et dans ce cas, elle comprend un infirmier sapeur-pompier (ISP) et non un infirmier hospitalier, précise Jean-Marie Bolliet. "Cela fait partie des leviers que nous pourrions mettre en place avec le pôle inter-établissements."
L'équipe territoriale sera accompagnée par un plan de formation "ambitieux et adapté" aux exigences en compétences liées aux soins d'urgence et de médecine de catastrophe.
"L'idée force de ce nouveau partenariat est de créer une dynamique d'attractivité pour l'ensemble de ce pôle afin de recruter un volant de personnels correspondant aux volumes d'absence moyens annuels afin de pourvoir à leur remplacement de manière fluide et assurer la continuité et la qualité des deux structures d'urgence du pôle territorial", explique Jean-Marie Bolliet.
Le pôle inter-établissements, qui a signé son contrat le 3 septembre et a trois mois pour établir son projet, sera placé sous la responsabilité du chef de pôle réanimation, urgences, Samu, Smur du CH de Carcassonne, le Dr Jérôme Alex.
Le chef de service des urgences du CH de Castelnaudary, le Dr Falk Eisterlehner, sera son adjoint "afin d'assurer un lien permanent avec le terrain et partager les décisions nécessaires pour piloter un tel dispositif".
Une évaluation sera faite à l'issue d'une année de fonctionnement.
Le service d'urgences du CH de Carcassonne enregistre plus de 40.000 passages par an et celui du CH de Castelnaudary (situé à une quarantaine de kilomètres) près de 15.000.
ILE-DE-FRANCE: La clinique Blomet transfère ses activités chirurgicales vers des cliniques du pôle Paris de Ramsay Santé
PARIS - La clinique Blomet a transféré ses activités chirurgicales vers d’autres établissements du pôle Paris de Ramsay Santé à compter du 1er septembre et maintient son plateau d’imagerie et de consultations, a annoncé le groupe de cliniques mardi dans un communiqué.Ce "transfert des seules activités chirurgicales s’inscrit dans le projet médical du pôle Paris de Ramsay Santé, qui vise à proposer des parcours de soins optimaux aux patients en les redirigeant vers des établissements voisins disposant de plateaux techniques de pointe", sur lesquels le groupe centralise ses investissements.
Le pôle Paris (868 lits, 886 médecins, 122.000 séjours et 31.500 prises en charge en soins non programmés) est composé de plusieurs cliniques parisiennes (Jouvenet, de La Muette, Maussins Nollet, les Peupliers, Geoffroy Saint-Hilaire et du Sport) ainsi que de la clinique Marcel-Sembat à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et de la clinique du Landy à Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).
Le personnel soignant et non soignant de la clinique Blomet (55 salariés) est transféré vers les autres établissements du groupe. Onze chirurgiens qui consultaient et opéraient jusqu’alors au sein de l'établissement continueront d’y assurer leurs consultations.
La clinique Blomet a en effet maintenu ses consultations médicales "liées aux interventions de chirurgie digestive, orthopédique, urologique, ORL, et cardiologie" (30.000 patients par an), ainsi que son centre d’imagerie (IRM, scanner et radiologie) en partenariat avec le groupe IMPC Bachaumont, explique le groupe.
Le centre d'imagerie a récemment installé une IRM et ouvert un centre d’infiltration sous contrôle de l’imagerie. "Il propose désormais un plateau diagnostic complet spécialisé en particulier en imagerie de la femme et ostéo-articulaire", note Ramsay Santé.
NORMANDIE: Le Chic Alençon-Mamers certifié sous conditions par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (Chic) Alençon-Mamers a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne jeudi.Au chapitre 1 qui concerne le patient, la HAS relève que de façon générale et quel que soit le secteur d’activité, les droits du patient sont respectés et au cours de sa prise en charge, les besoins spécifiques sont pris en compte de la même façon que ses attentes et ses préférences. Mais la désignation de la personne de confiance n’est pas systématiquement retrouvée dans le dossier. Les représentants des usagers restent peu connus des patients.
Au chapitre 2 qui porte sur les équipes de soins, les soins sont bien justifiés. Concernant les transfusions, l’analyse bénéfice/risque est réalisée mais l’analyse des pertinences des actes transfusionnels est absente, notent les experts visiteurs.
"Le circuit du médicament est remarquablement organisé par une équipe de la pharmacie, dynamique, très investie et particulièrement présente sur le terrain. La pharmacie se charge de la gestion des armoires à pharmacie au sein des services de soins. Aucun médicament périmé n’a été retrouvé", relèvent-ils dans leur rapport. Cependant, l’administration du médicament n’est pas toujours vérifiée et tracée.
Au chapitre 3 sur l'établissement, il est noté que les coopérations sont bien organisées dans le territoire. L’établissement possède une politique qualité en cours de révision dans le cadre du nouveau projet d’établissement et les axes stratégiques du pôle qualité ont été définis dans le projet médical 2023-2028. L’établissement s’est doté d’un pôle qualité au sein de sa structuration.
Après un diagnostic développement durable réalisé en 2023, un plan d'action a été établi avec par exemple sur Alençon un réseau de chaleur urbain qui a remplacé les chaudières à gaz. A l’initiative d’un médecin des urgences, un projet d’application (intitulée Follow me) permettant le suivi du parcours du patient aux urgences est en cours de développement.
D'ici la prochaine visite qui sera programmée dans l'année, la HAS encourage prioritairement l’établissement à:
- développer une véritable culture qualité auprès de ses équipes en l’impulsant au niveau de la gouvernance, en les encourageant à évaluer leurs pratiques d’après l’ensemble des données cliniques disponibles
- améliorer la maîtrise du risque infectieux
- faire des analyses de pertinence des produits sanguins labiles
- améliorer la qualité de la lettre de liaison (pas toujours générée à la sortie)
- s’assurer de la bonne gestion du risque de discontinuité de la prise en charge médicamenteuse du patient vulnérable à sa sortie.
Rapport de certification HAS Chic Alençon-Mamers
OCCITANIE: Le CHU de Montpellier a ouvert sa maison des parents
MONTPELLIER - Le CHU de Montpellier a inauguré vendredi une maison des parents qui permet d'accueillir les parents des jeunes patients hospitalisés dans ses murs, a-t-il annoncé dans un communiqué.Cette structure est composée de 10 chambres familiales (2 à 4 places par chambre). Elle propose également "plusieurs espaces de vie communs pour permettre aux familles de se retrouver et d'échanger" ainsi qu'un espace de coworking, est-il détaillé.
Sa gestion a été confiée à l'association La Pasquière, spécialisée dans l'hébergement hospitalier. La maison est située à l'intérieur de l'enceinte du CHU, "à 5 minutes en voiture et 20 minutes à pied des hôpitaux Arnaud de Villeneuve, Lapeyronie, Gui de Chauliac et Saint Eloi".
Le coût total du projet, travaux et équipements compris, s'est élevé à 1,2 million d'euros. "La Fondation des Hôpitaux, via l'appel à projets des Pièces jaunes, a financé la moitié du projet", a noté le CHU.
CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Vierzon (Cher) certifié par la HAS
VIERZON (Cher) - Le centre hospitalier (CH) de Vierzon a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié vendredi.L'établissement a rempli 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 92% des critères du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% des critères du troisième chapitre (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS relève que les différents éléments du projet de soins du patient sont discutés avec lui, et après accord du patient, avec sa personne de confiance s'il en a désigné une. "Ce projet est revu autant de fois que nécessaire en cas de parcours de soins complexes", est-il souligné.
"Malgré des locaux vétustes et anciens, avec un certain nombre de chambres doubles, le respect de l'intimité et la dignité des patients est constant", est-il en outre mis en avant.
La HAS constate dans le deuxième chapitre que les locaux des urgences sont "très sécures, ils sont fermés à toutes personnes voulant entrer de l'extérieur".
Si l'équipe soignante a accès à l'antériorité du dossier patient si ce dernier est déjà venu, "il n'y a pas d'accès possible actuellement au dossier médical partagé (DMP)", est-il pointé. Cette évolution du logiciel métier est prévue à court terme, selon l'établissement.
Si le projet médico-soignant du CH a été révisé depuis sa première mouture, le projet d'établissement qui s'est achevé en 2020 est encore en cours de révision. Il doit être revu en même temps que le projet médical partagé du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Cher, a remarqué la HAS dans le troisième chapitre.
la HAS encourage globalement l'établissement à pérenniser les mesures correctives mises en place sur le circuit du médicament, à systématiser la remise de la lettre de liaison et à renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité.
Rapport de certification du CH de Vierzon (Cher), HAS, septembre 2024
/san-cb-sl-mg/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CARCASSONNE ET DE CASTELNAUDARY, CLINIQUE BLOMET (RAMSAY SANTÉ, PARIS), CHIC ALENÇON-MAMERS, CHU DE MONTPELLIER, CH DE VIERZON (CHER)
OCCITANIE: Les CH de Carcassonne et de Castelnaudary créent un pôle urgences-Smur
CARCASSONNE - Les centres hospitaliers (CH) de Carcassonne et de Castelnaudary ont créé, dans le cadre du groupement hospitalier Ouest-Audois, un pôle inter-établissements sur les urgences et le Smur, a appris APMnews auprès du directeur du CH de Carcassonne, Jean-Marie Bolliet.Ce pôle s'inscrit dans le prolongement de l'équipe territoriale des urgences de l'Aude, mise en place en 2020 entre les hôpitaux de Carcassonne, Castelnaudary et Narbonne (lequel ne fait pas partie du même GHT) (cf dépêche du 23/07/2020 à 18:01). Cette équipe "a montré toute son efficacité notamment dans la couverture médicale du Smur de Quillan [dans la haute vallée de l'Aude], intégralement assurée cet été", souligne le directeur.
Les CH de Carcassonne et de Castelnaudary ont décidé de renforcer la gouvernance et les coopérations médicales et paramédicales sur leurs activités d'accueil des urgences et de Smur afin "de répondre encore plus efficacement aux besoins de santé urgents de la population du territoire".
Le pôle inter-établissements a comme objectifs "d'améliorer l'ancrage territorial des activités d'urgence et de Smur pour garantir une réponse aux soins urgents 24h/24, 7 jours/7, 365 jours/an; recruter des urgentistes en proposant des activités diversifiées sur les différents sites d'urgence; mettre en œuvre une équipe paramédicale de médecine d'urgence de territoire; garantir la qualité, la pertinence et l'efficience des soins".
Actuellement, à Castelnaudary, l'antenne Smur ouverte en journée doit parfois se convertir en antenne paramédicale faute de médecins, et dans ce cas, elle comprend un infirmier sapeur-pompier (ISP) et non un infirmier hospitalier, précise Jean-Marie Bolliet. "Cela fait partie des leviers que nous pourrions mettre en place avec le pôle inter-établissements."
L'équipe territoriale sera accompagnée par un plan de formation "ambitieux et adapté" aux exigences en compétences liées aux soins d'urgence et de médecine de catastrophe.
"L'idée force de ce nouveau partenariat est de créer une dynamique d'attractivité pour l'ensemble de ce pôle afin de recruter un volant de personnels correspondant aux volumes d'absence moyens annuels afin de pourvoir à leur remplacement de manière fluide et assurer la continuité et la qualité des deux structures d'urgence du pôle territorial", explique Jean-Marie Bolliet.
Le pôle inter-établissements, qui a signé son contrat le 3 septembre et a trois mois pour établir son projet, sera placé sous la responsabilité du chef de pôle réanimation, urgences, Samu, Smur du CH de Carcassonne, le Dr Jérôme Alex.
Le chef de service des urgences du CH de Castelnaudary, le Dr Falk Eisterlehner, sera son adjoint "afin d'assurer un lien permanent avec le terrain et partager les décisions nécessaires pour piloter un tel dispositif".
Une évaluation sera faite à l'issue d'une année de fonctionnement.
Le service d'urgences du CH de Carcassonne enregistre plus de 40.000 passages par an et celui du CH de Castelnaudary (situé à une quarantaine de kilomètres) près de 15.000.
ILE-DE-FRANCE: La clinique Blomet transfère ses activités chirurgicales vers des cliniques du pôle Paris de Ramsay Santé
PARIS - La clinique Blomet a transféré ses activités chirurgicales vers d’autres établissements du pôle Paris de Ramsay Santé à compter du 1er septembre et maintient son plateau d’imagerie et de consultations, a annoncé le groupe de cliniques mardi dans un communiqué.Ce "transfert des seules activités chirurgicales s’inscrit dans le projet médical du pôle Paris de Ramsay Santé, qui vise à proposer des parcours de soins optimaux aux patients en les redirigeant vers des établissements voisins disposant de plateaux techniques de pointe", sur lesquels le groupe centralise ses investissements.
Le pôle Paris (868 lits, 886 médecins, 122.000 séjours et 31.500 prises en charge en soins non programmés) est composé de plusieurs cliniques parisiennes (Jouvenet, de La Muette, Maussins Nollet, les Peupliers, Geoffroy Saint-Hilaire et du Sport) ainsi que de la clinique Marcel-Sembat à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et de la clinique du Landy à Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).
Le personnel soignant et non soignant de la clinique Blomet (55 salariés) est transféré vers les autres établissements du groupe. Onze chirurgiens qui consultaient et opéraient jusqu’alors au sein de l'établissement continueront d’y assurer leurs consultations.
La clinique Blomet a en effet maintenu ses consultations médicales "liées aux interventions de chirurgie digestive, orthopédique, urologique, ORL, et cardiologie" (30.000 patients par an), ainsi que son centre d’imagerie (IRM, scanner et radiologie) en partenariat avec le groupe IMPC Bachaumont, explique le groupe.
Le centre d'imagerie a récemment installé une IRM et ouvert un centre d’infiltration sous contrôle de l’imagerie. "Il propose désormais un plateau diagnostic complet spécialisé en particulier en imagerie de la femme et ostéo-articulaire", note Ramsay Santé.
NORMANDIE: Le Chic Alençon-Mamers certifié sous conditions par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (Chic) Alençon-Mamers a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne jeudi.Au chapitre 1 qui concerne le patient, la HAS relève que de façon générale et quel que soit le secteur d’activité, les droits du patient sont respectés et au cours de sa prise en charge, les besoins spécifiques sont pris en compte de la même façon que ses attentes et ses préférences. Mais la désignation de la personne de confiance n’est pas systématiquement retrouvée dans le dossier. Les représentants des usagers restent peu connus des patients.
Au chapitre 2 qui porte sur les équipes de soins, les soins sont bien justifiés. Concernant les transfusions, l’analyse bénéfice/risque est réalisée mais l’analyse des pertinences des actes transfusionnels est absente, notent les experts visiteurs.
"Le circuit du médicament est remarquablement organisé par une équipe de la pharmacie, dynamique, très investie et particulièrement présente sur le terrain. La pharmacie se charge de la gestion des armoires à pharmacie au sein des services de soins. Aucun médicament périmé n’a été retrouvé", relèvent-ils dans leur rapport. Cependant, l’administration du médicament n’est pas toujours vérifiée et tracée.
Au chapitre 3 sur l'établissement, il est noté que les coopérations sont bien organisées dans le territoire. L’établissement possède une politique qualité en cours de révision dans le cadre du nouveau projet d’établissement et les axes stratégiques du pôle qualité ont été définis dans le projet médical 2023-2028. L’établissement s’est doté d’un pôle qualité au sein de sa structuration.
Après un diagnostic développement durable réalisé en 2023, un plan d'action a été établi avec par exemple sur Alençon un réseau de chaleur urbain qui a remplacé les chaudières à gaz. A l’initiative d’un médecin des urgences, un projet d’application (intitulée Follow me) permettant le suivi du parcours du patient aux urgences est en cours de développement.
D'ici la prochaine visite qui sera programmée dans l'année, la HAS encourage prioritairement l’établissement à:
- développer une véritable culture qualité auprès de ses équipes en l’impulsant au niveau de la gouvernance, en les encourageant à évaluer leurs pratiques d’après l’ensemble des données cliniques disponibles
- améliorer la maîtrise du risque infectieux
- faire des analyses de pertinence des produits sanguins labiles
- améliorer la qualité de la lettre de liaison (pas toujours générée à la sortie)
- s’assurer de la bonne gestion du risque de discontinuité de la prise en charge médicamenteuse du patient vulnérable à sa sortie.
Rapport de certification HAS Chic Alençon-Mamers
OCCITANIE: Le CHU de Montpellier a ouvert sa maison des parents
MONTPELLIER - Le CHU de Montpellier a inauguré vendredi une maison des parents qui permet d'accueillir les parents des jeunes patients hospitalisés dans ses murs, a-t-il annoncé dans un communiqué.Cette structure est composée de 10 chambres familiales (2 à 4 places par chambre). Elle propose également "plusieurs espaces de vie communs pour permettre aux familles de se retrouver et d'échanger" ainsi qu'un espace de coworking, est-il détaillé.
Sa gestion a été confiée à l'association La Pasquière, spécialisée dans l'hébergement hospitalier. La maison est située à l'intérieur de l'enceinte du CHU, "à 5 minutes en voiture et 20 minutes à pied des hôpitaux Arnaud de Villeneuve, Lapeyronie, Gui de Chauliac et Saint Eloi".
Le coût total du projet, travaux et équipements compris, s'est élevé à 1,2 million d'euros. "La Fondation des Hôpitaux, via l'appel à projets des Pièces jaunes, a financé la moitié du projet", a noté le CHU.
CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Vierzon (Cher) certifié par la HAS
VIERZON (Cher) - Le centre hospitalier (CH) de Vierzon a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié vendredi.L'établissement a rempli 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 92% des critères du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% des critères du troisième chapitre (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS relève que les différents éléments du projet de soins du patient sont discutés avec lui, et après accord du patient, avec sa personne de confiance s'il en a désigné une. "Ce projet est revu autant de fois que nécessaire en cas de parcours de soins complexes", est-il souligné.
"Malgré des locaux vétustes et anciens, avec un certain nombre de chambres doubles, le respect de l'intimité et la dignité des patients est constant", est-il en outre mis en avant.
La HAS constate dans le deuxième chapitre que les locaux des urgences sont "très sécures, ils sont fermés à toutes personnes voulant entrer de l'extérieur".
Si l'équipe soignante a accès à l'antériorité du dossier patient si ce dernier est déjà venu, "il n'y a pas d'accès possible actuellement au dossier médical partagé (DMP)", est-il pointé. Cette évolution du logiciel métier est prévue à court terme, selon l'établissement.
Si le projet médico-soignant du CH a été révisé depuis sa première mouture, le projet d'établissement qui s'est achevé en 2020 est encore en cours de révision. Il doit être revu en même temps que le projet médical partagé du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Cher, a remarqué la HAS dans le troisième chapitre.
la HAS encourage globalement l'établissement à pérenniser les mesures correctives mises en place sur le circuit du médicament, à systématiser la remise de la lettre de liaison et à renforcer l'appropriation des professionnels à la démarche qualité.
Rapport de certification du CH de Vierzon (Cher), HAS, septembre 2024
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