Actualités de l'Urgence - APM

28/03 2025
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: AP-HP, CH ANNECY GENEVOIS (CHANGE), HÔPITAL PRIVÉ DE VERSAILLES ET HÔPITAL PRIVÉ DE PARLY 2, CH DE VIENNE (ISÈRE), HÔPITAL DU PAYS SALONAIS, HÔPITAL NORD FRANCHE-COMTÉ (HNFC)

Le 28 mars 2025 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP se dote d'une charte des accompagnants des patients aux urgences

PARIS - Une charte des accompagnants des patients dans les services d'accueil des urgences (SAU) a été signée en mars par le directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Nicolas Revel, et le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Pr Rémi Salomon.

Cette charte, approuvée par la collégiale des urgentistes et diffusée par la CME, considère les accompagnants comme de "véritables acteurs contribuant à l'amélioration de la prise en charge du patient". Elle est organisée en trois parties: la définition d'un accompagnant, son rôle et son accueil.

S'agissant du rôle, l'AP-HP reconnaît la place de l'accompagnant "dans le respect des impératifs liés aux soins". Il ne peut pas donner de traitement médicamenteux personnel au patient mais il peut "assurer un rôle d'information dans la remontée des antécédents et des suspicions d'allergies médicamenteuses à l'équipe du service". Sa présence "ne doit jamais perturber ni la prise en charge des autres patients, ni les missions de l'ensemble des équipes du service" et, "à défaut", il pourra être "invité à quitter le service".

En matière d'accueil des accompagnants, chaque service identifie les meilleures manières de les intégrer au parcours des patients dans le service, avec une réévaluation périodique par l'encadrement et, au minimum, une information de la commission des usagers et de la direction chargée de la qualité du site ou du GHU.

La charte liste les patients ayant des besoins spécifiques et pour lesquels les accompagnants sont fortement recommandés. Dans les SAU pédiatriques, les accompagnants sont présents de droit lors des soins mais "leur présence peut être limitée en fonction du flux et des espaces disponibles et peut être refusée pour des motifs liés à la sécurité des soins".

"Les organisations sont définies en équipe au regard des contraintes architecturales" et peuvent être adaptées à la fréquentation du service. "Les informations sont délivrées aux accompagnants dans le cadre du respect du secret médical et après accord du patient."

La charte appelle à porter une attention particulière à la communication de la présence d'un accompagnant auprès de l'équipe et à sa traçabilité dans le dossier patient. Les conditions d'accueil et le nombre maximum d'accompagnants par patient doivent être affichés de façon visible à l'accueil du service. Enfin, chaque service doit s'assurer que les conditions d'attente de l'accompagnant soient bonnes, "adaptées aux flux de patients" et équivalentes à celles des patients (accès à un point d'eau et aux sanitaires signalés).

La CME souhaite que cette charte, qui tient sur une page, soit étendue et adaptée aux autres spécialités, en particulier en gériatrie, est-il indiqué dans le compte rendu de la réunion du 11 mars de la commission.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Annecy Genevois a ouvert son nouveau plateau technique interventionnel de cardiologie

ANNECY - Le centre hospitalier Annecy Genevois a ouvert un nouveau plateau technique interventionnel (PTI) dans son pôle de cardiologie, a-t-il annoncé dans un communiqué le 25 mars.

"Ce nouveau PTI se donne pour ambition d'améliorer les parcours et les délais de prise en charge des patients, dans un environnement moderne, doté d'équipements et des technologies les plus récentes dans le domaine de la cardiologie", précise-t-il.

Situé dans les locaux des anciennes urgences du site d'Annecy, qui ont été relocalisées dans un nouveau bâtiment en 2022, le PTI est composé de quatre salles interventionnelles: deux consacrées aux coronarographies et angioplasties et deux de rythmologie. Il s'y ajoute une salle de préparation et de surveillance de 14 places et une salle de réveil ou SSPI (salle de surveillance post intervention) pour la rythmologie sous anesthésie de quatre places.

Cette opération a permis "d'augmenter le nombre de salles dédiées à ces activités et de regrouper certaines d'entre elles qui étaient auparavant réalisées au bloc opératoire (rythmologie)", explique le Change.

"Elle s'accompagne également de l'ouverture en parallèle d'une nouvelle salle de radiologie interventionnelle dans le service d'imagerie, permettant de recentrer l'activité de la salle hybride du bloc opératoire sur les prises en charge les plus lourdes, et d'offrir plus de temps opératoire pour la cardiologie structurelle", ajoute-t-il.

En septembre 2025, les unités d'hospitalisation de jour et de semaine de cardiologie déménageront à proximité immédiate du PTI afin de faciliter les flux de patients.

Ce nouveau plateau technique continuera de fonctionner pour les activités de coronarographie et d'angioplastie dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (GCS) réunissant le Change et le groupe Ramsay Santé pour la clinique d'Argonay et l'Hôpital privé des Pays de Savoie, "venant ainsi conforter une coopération privilégiée entre les secteurs public et privé sur notre territoire".

"Il permet aussi d'accueillir un praticien exerçant une activité clinique au CH Alpes Léman, dans le cadre d'une politique coordonnée d'appui à la consolidation de la cardiologie dans le nord du département", ajoute le Change.

Le projet de PTI a nécessité plus de deux ans de travaux portés par le Change en maîtrise d'ouvrage publique dans le cadre d'un marché de conception-réalisation dont Eiffage Construction Alpes Dauphiné est le mandataire, accompagné par l'agence Chabanne Architectes, le bureau d'études Egis et la société A2MO en tant qu'assistant à maîtrise d'ouvrage.

En 2024, le Change (GCS compris) a enregistré 5.935 actes de cardiologie interventionnelle dont 685 actes de rythmologie, 174 défibrillateurs posés et 227 procédures Tavi (implantation de valves transaortiques par voie artérielle). En outre, 579 actes de circulation extracorporelle (CEC) ont été pratiqués.

ILE-DE-FRANCE: Ramsay Santé confirme la fusion de ses deux maternités des Yvelines au 1er juillet

VERSAILLES, LE CHESNAY-ROCQUENCOURT (Yvelines) - Les activités de maternité de Ramsay Santé dans les Yvelines vont être regroupées au 1er juillet à l'Hôpital privé de Parly 2, au Chesnay-Rocquencourt, a confirmé le groupe de cliniques jeudi dans un communiqué, précisant les contours de ce rapprochement.

Le maire de Versailles, François de Mazières (divers droite), avait fustigé à la mi-mars la fusion des hôpitaux privés Les Franciscaines, à Versailles, et de Parly 2. Il s'est opposé à ce projet impliquant la fin des accouchements à Versailles -puisque le CH André-Mignot se situe également au Chesnay-, né selon lui uniquement de "considérations de rentabilité" (cf dépêche du 18/03/2025 à 17:09).

"Face à la baisse continue du nombre de naissances en France et plus particulièrement dans les Yvelines, le maintien de deux maternités situées à seulement 15 minutes l'une de l'autre […] ne permet plus de garantir des conditions de prises en charge optimales", explique le groupe Ramsay Santé.

Ce regroupement "sera effectif au 1er juillet 2025. D'ici là, toutes les équipes des deux établissements sont mobilisées pour garantir une transition fluide et sereine pour les patientes et les équipes médicales".

Le rapprochement des équipes et des moyens au sein de l'Hôpital privé de Parly 2 "permettra de concentrer l'expertise médicale sur un seul site, favorisant ainsi un accompagnement périnatal renforcé, avec des équipes médicales et paramédicales mieux coordonnées", justifie le groupe.

Il précise que l'Hôpital privé de Parly 2 "dispose d'une maternité de niveau 2A, dotée d'un plateau technique complet, répondant aux exigences les plus strictes en matière de soins périnataux".

"Avec une capacité d'accueil de 1.500 naissances par an, le service comprend quatre salles de naissances, 26 lits en suites de couche, un service de néonatologie à proximité immédiate ainsi qu'un centre de procréation médicalement assistée (PMA)", détaille-t-il.

Par ailleurs, "la présence d'une équipe de médecins vasculaires 24h/24 permet une prise en charge immédiate des éventuelles complications". Le regroupement des équipes médicales "garantira une présence continue et renforcée de gynécologues-obstétriciens, pédiatres, anesthésistes-réanimateurs et sages-femmes", assure le groupe.

"Un investissement de 700.000 euros" est engagé pour "moderniser le service post-partum, afin de garantir un séjour optimal et un environnement propice à la récupération de la maman et de son enfant".

"Dans une logique de proximité, les consultations de suivi de grossesse seront maintenues à l'Hôpital privé de Versailles", souligne Ramsay Santé.

Le développement d'autres activités est prévu à l'Hôpital privé de Versailles. "Dès juillet 2025, l'établissement ouvrira un service de médecine polyvalente de 20 lits, venant ainsi compléter la filière des urgences accessibles 24h/24 et 7j/7."

Le renforcement de cette filière "se fera en étroite coordination avec le centre hospitalier public afin d'optimiser la gestion des urgences hospitalières".

Parallèlement, l'Hôpital privé de Versailles développe son offre chirurgicale autour de deux grands axes: "la neurochirurgie du dos, afin de consolider la réputation d'excellence de son centre de référence", et la chirurgie ambulatoire "tête et cou, pour répondre aux besoins croissants des patients dans cette spécialité".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vienne (Isère) signe une convention de partenariat avec une CPTS

VIENNE (Isère) - Le président de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Vienne, Sébastien Gibert, le président de la CME du CH de Vienne, le Dr Léopold Adélaïde, et la directrice du centre hospitalier de cette ville, Céline Vigné, ont signé le 25 mars une convention de partenariat visant à définir les projets portés collectivement en faveur de l'amélioration de l'accès aux soins, a annoncé le CH dans un communiqué vendredi.

Le partenariat repose en particulier sur "trois projets phares":

  • Améliorer le parcours de la personne âgée pour faciliter l'organisation du parcours de prise en charge et repérer les fragilités
  • Faciliter l'organisation des parcours de soins urgents et des soins non programmés en développant les admissions directes dans les services pour éviter le passage par les urgences notamment par la proposition d'avis de télé-expertises aux médecins de ville ou en facilitant la programmation des consultations (annuaire, hotline dans les services…). "La réorientation des patients ne relevant pas des urgences vers des rendez-vous de soins non programmés, proposés par la CPTS ou la maison médicale de garde présente sur le site de l'hôpital, sera également facilitée en fonction de l'état de santé du patient", ajoute le CH.
  • Développer des actions en faveur de la prévention et de la santé publique.

Le CH précise qu'il étend son offre de télé-expertise à de nouvelles spécialités, par le biais du GCS Sara: chirurgie orthopédique, rhumatologie, médecine interne et infectieuse, neurologie, pédiatrie…. Cette nouvelle offre vient compléter le dispositif de télé-expertise déjà proposé de longue date par les services de dermatologie, endocrinologie-obésité, cardiologie.

Par ailleurs, la CPTS et le centre hospitalier de Vienne entendent conduire des actions communes pour attirer de nouveaux professionnels de santé sur le territoire et leur proposer des actions de formation.

"Les actions en faveur de l'amélioration de la qualité des soins du parcours ville-hôpital seront poursuivies, sur le modèle des revues d'expériences organisées par les professionnels de ville et les professionnels hospitaliers, de longue date", ajoute-t-il en précisant que des actions de communication en commun et une représentation institutionnelle des partenaires dans leurs instances respectives sont également prévues.

ILE-DE-FRANCE: L'HAD de l'AP-HP compte augmenter sa capacité de 60% d'ici 2028

PARIS - L'hospitalisation à domicile (HAD) de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) compte augmenter de 60% le nombre de patients pris en charge par jour d'ici 2028, dans le cadre d'un projet de transformation visant à anticiper les admissions et les parcours, selon le compte rendu de la dernière réunion de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU.

L'HAD de l'AP-HP a pour ambition de prendre en charge plus de 1.200 patients par jour en 2028, soit une augmentation de 60% par rapport à janvier 2024, selon ce compte rendu de la réunion du 11 mars de la CME, en ligne sur le site de l'instance.

Selon une présentation faite par les responsables de cet établissement de l'AP-HP, l'HAD a pris en charge jusqu'à plus de 850 patients par jour en octobre et novembre 2024. Elle fait état d'"une activité qui dépasse désormais le plus haut historique de 2019".

Si les recrutements médicaux et paramédicaux ont favorisé cette hausse, les unités de soins de l'hospitalisation à domicile arrivent "aux limites de ce qu'elles peuvent faire", est-il expliqué.

L'HAD a d'ores et déjà mis en place, à la mi-mars, une nouvelle procédure d'admission: les demandes doivent être faites sur le dossier patient informatisé (DPI) Orbis* et elles sont traitées par une cellule d'admission médicalisée (médecin, pharmacien, infirmier). Le rôle des infirmiers de coordination dans les hôpitaux du CHU reste de maintenir "un lien direct et un premier contact rapide avec le patient et ses proches".

L'objectif est d'améliorer les délais de réponse ("donner une date d'admission crédible et rapide dans un délai de 36 heures maximum") et de prise en charge. Il s'agit aussi d'"ajuster le projet de soin avant l'entrée au domicile en lien avec le prescripteur".

Un nouveau dossier patient informatisé (Domilink*, Dicsit Informatique) est déployé pour permettre de faire remonter automatiquement une synthèse médicale quotidienne de l'HAD dans le dossier patient sur Orbis.

"Une très grande partie des transferts sont du faux non-programmé. Nous pouvons les programmer dans des parcours coconstruits", est-il noté dans le document présenté en CME. A moyen terme, le délai de réactivité de l'HAD pourrait être de "zéro jour puisque les sorties seront anticipées".

Cette évolution s'inscrit en effet dans un projet de transformation globale de l'HAD, qui vise des "parcours programmés depuis la première consultation".

L'AP-HP souhaite par ailleurs articuler l'HAD avec le développement dès 2026 d'autres modalités de prise en charge à domicile, dont les soins infirmiers à domicile et l'aide à domicile, est-il noté dans le document.

PACA: Partenariat entre le CH de Salon-de-Provence et CDC Habitat concernant le logement des agents

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'hôpital du Pays salonais (380 lits et places) et le groupe CDC Habitat, "opérateur global de l'habitat d'intérêt public" et filière de la Caisse des dépôts, ont signé vendredi une convention de partenariat relatif à l'accès du personnel du centre hospitalier (CH) aux logements du bailleur situés à proximité, annoncent-ils dans un communiqué commun.

CDC Habitat "mettra à disposition du personnel hospitalier son parc locatif (intermédiaire, abordable ou libre) à proximité de l'hôpital du Pays salonais sur le territoire de la commune de Salon-de-Provence mais également les communes limitrophes de l'agglomération […] en tenant compte de leurs besoins individuels et familiaux, tant en termes d'adaptation à leurs ressources qu'en termes de typologie et de proximité géographique par rapport à leur lieu d'exercice professionnel".

Ils citent comme exemple un programme de construction de 51 logements proches de l'hôpital, dont la livraison devrait commencer fin 2027.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'Hôpital Nord Franche-Comté certifié par la HAS

TRÉVENANS (Territoire de Belfort) - La Haute autorité de santé a certifié l'Hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) et le centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) Le Chênois (Bavilliers) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne sur le site de la HAS le 25 mars.

Les établissements francs-comtois en direction commune ont rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 94% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% du chapitre 3 (l'établissement).

En attendant une nouvelle visite, la HAS encourage prioritairement l'établissement à:

  • systématiser l'analyse pharmaceutique à l'ensemble des prescriptions médicales
  • systématiser la remise de la lettre de liaison
  • renforcer la démarche qualité
  • développer et partager le questionnement éthique.

HAS, rapport de certification de l'HNFC et du CHSLD Le Chênois

cb-san-mlb-bd-gl/nc/APMnews

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ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP se dote d'une charte des accompagnants des patients aux urgences

PARIS - Une charte des accompagnants des patients dans les services d'accueil des urgences (SAU) a été signée en mars par le directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Nicolas Revel, et le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Pr Rémi Salomon.

Cette charte, approuvée par la collégiale des urgentistes et diffusée par la CME, considère les accompagnants comme de "véritables acteurs contribuant à l'amélioration de la prise en charge du patient". Elle est organisée en trois parties: la définition d'un accompagnant, son rôle et son accueil.

S'agissant du rôle, l'AP-HP reconnaît la place de l'accompagnant "dans le respect des impératifs liés aux soins". Il ne peut pas donner de traitement médicamenteux personnel au patient mais il peut "assurer un rôle d'information dans la remontée des antécédents et des suspicions d'allergies médicamenteuses à l'équipe du service". Sa présence "ne doit jamais perturber ni la prise en charge des autres patients, ni les missions de l'ensemble des équipes du service" et, "à défaut", il pourra être "invité à quitter le service".

En matière d'accueil des accompagnants, chaque service identifie les meilleures manières de les intégrer au parcours des patients dans le service, avec une réévaluation périodique par l'encadrement et, au minimum, une information de la commission des usagers et de la direction chargée de la qualité du site ou du GHU.

La charte liste les patients ayant des besoins spécifiques et pour lesquels les accompagnants sont fortement recommandés. Dans les SAU pédiatriques, les accompagnants sont présents de droit lors des soins mais "leur présence peut être limitée en fonction du flux et des espaces disponibles et peut être refusée pour des motifs liés à la sécurité des soins".

"Les organisations sont définies en équipe au regard des contraintes architecturales" et peuvent être adaptées à la fréquentation du service. "Les informations sont délivrées aux accompagnants dans le cadre du respect du secret médical et après accord du patient."

La charte appelle à porter une attention particulière à la communication de la présence d'un accompagnant auprès de l'équipe et à sa traçabilité dans le dossier patient. Les conditions d'accueil et le nombre maximum d'accompagnants par patient doivent être affichés de façon visible à l'accueil du service. Enfin, chaque service doit s'assurer que les conditions d'attente de l'accompagnant soient bonnes, "adaptées aux flux de patients" et équivalentes à celles des patients (accès à un point d'eau et aux sanitaires signalés).

La CME souhaite que cette charte, qui tient sur une page, soit étendue et adaptée aux autres spécialités, en particulier en gériatrie, est-il indiqué dans le compte rendu de la réunion du 11 mars de la commission.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Annecy Genevois a ouvert son nouveau plateau technique interventionnel de cardiologie

ANNECY - Le centre hospitalier Annecy Genevois a ouvert un nouveau plateau technique interventionnel (PTI) dans son pôle de cardiologie, a-t-il annoncé dans un communiqué le 25 mars.

"Ce nouveau PTI se donne pour ambition d'améliorer les parcours et les délais de prise en charge des patients, dans un environnement moderne, doté d'équipements et des technologies les plus récentes dans le domaine de la cardiologie", précise-t-il.

Situé dans les locaux des anciennes urgences du site d'Annecy, qui ont été relocalisées dans un nouveau bâtiment en 2022, le PTI est composé de quatre salles interventionnelles: deux consacrées aux coronarographies et angioplasties et deux de rythmologie. Il s'y ajoute une salle de préparation et de surveillance de 14 places et une salle de réveil ou SSPI (salle de surveillance post intervention) pour la rythmologie sous anesthésie de quatre places.

Cette opération a permis "d'augmenter le nombre de salles dédiées à ces activités et de regrouper certaines d'entre elles qui étaient auparavant réalisées au bloc opératoire (rythmologie)", explique le Change.

"Elle s'accompagne également de l'ouverture en parallèle d'une nouvelle salle de radiologie interventionnelle dans le service d'imagerie, permettant de recentrer l'activité de la salle hybride du bloc opératoire sur les prises en charge les plus lourdes, et d'offrir plus de temps opératoire pour la cardiologie structurelle", ajoute-t-il.

En septembre 2025, les unités d'hospitalisation de jour et de semaine de cardiologie déménageront à proximité immédiate du PTI afin de faciliter les flux de patients.

Ce nouveau plateau technique continuera de fonctionner pour les activités de coronarographie et d'angioplastie dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (GCS) réunissant le Change et le groupe Ramsay Santé pour la clinique d'Argonay et l'Hôpital privé des Pays de Savoie, "venant ainsi conforter une coopération privilégiée entre les secteurs public et privé sur notre territoire".

"Il permet aussi d'accueillir un praticien exerçant une activité clinique au CH Alpes Léman, dans le cadre d'une politique coordonnée d'appui à la consolidation de la cardiologie dans le nord du département", ajoute le Change.

Le projet de PTI a nécessité plus de deux ans de travaux portés par le Change en maîtrise d'ouvrage publique dans le cadre d'un marché de conception-réalisation dont Eiffage Construction Alpes Dauphiné est le mandataire, accompagné par l'agence Chabanne Architectes, le bureau d'études Egis et la société A2MO en tant qu'assistant à maîtrise d'ouvrage.

En 2024, le Change (GCS compris) a enregistré 5.935 actes de cardiologie interventionnelle dont 685 actes de rythmologie, 174 défibrillateurs posés et 227 procédures Tavi (implantation de valves transaortiques par voie artérielle). En outre, 579 actes de circulation extracorporelle (CEC) ont été pratiqués.

ILE-DE-FRANCE: Ramsay Santé confirme la fusion de ses deux maternités des Yvelines au 1er juillet

VERSAILLES, LE CHESNAY-ROCQUENCOURT (Yvelines) - Les activités de maternité de Ramsay Santé dans les Yvelines vont être regroupées au 1er juillet à l'Hôpital privé de Parly 2, au Chesnay-Rocquencourt, a confirmé le groupe de cliniques jeudi dans un communiqué, précisant les contours de ce rapprochement.

Le maire de Versailles, François de Mazières (divers droite), avait fustigé à la mi-mars la fusion des hôpitaux privés Les Franciscaines, à Versailles, et de Parly 2. Il s'est opposé à ce projet impliquant la fin des accouchements à Versailles -puisque le CH André-Mignot se situe également au Chesnay-, né selon lui uniquement de "considérations de rentabilité" (cf dépêche du 18/03/2025 à 17:09).

"Face à la baisse continue du nombre de naissances en France et plus particulièrement dans les Yvelines, le maintien de deux maternités situées à seulement 15 minutes l'une de l'autre […] ne permet plus de garantir des conditions de prises en charge optimales", explique le groupe Ramsay Santé.

Ce regroupement "sera effectif au 1er juillet 2025. D'ici là, toutes les équipes des deux établissements sont mobilisées pour garantir une transition fluide et sereine pour les patientes et les équipes médicales".

Le rapprochement des équipes et des moyens au sein de l'Hôpital privé de Parly 2 "permettra de concentrer l'expertise médicale sur un seul site, favorisant ainsi un accompagnement périnatal renforcé, avec des équipes médicales et paramédicales mieux coordonnées", justifie le groupe.

Il précise que l'Hôpital privé de Parly 2 "dispose d'une maternité de niveau 2A, dotée d'un plateau technique complet, répondant aux exigences les plus strictes en matière de soins périnataux".

"Avec une capacité d'accueil de 1.500 naissances par an, le service comprend quatre salles de naissances, 26 lits en suites de couche, un service de néonatologie à proximité immédiate ainsi qu'un centre de procréation médicalement assistée (PMA)", détaille-t-il.

Par ailleurs, "la présence d'une équipe de médecins vasculaires 24h/24 permet une prise en charge immédiate des éventuelles complications". Le regroupement des équipes médicales "garantira une présence continue et renforcée de gynécologues-obstétriciens, pédiatres, anesthésistes-réanimateurs et sages-femmes", assure le groupe.

"Un investissement de 700.000 euros" est engagé pour "moderniser le service post-partum, afin de garantir un séjour optimal et un environnement propice à la récupération de la maman et de son enfant".

"Dans une logique de proximité, les consultations de suivi de grossesse seront maintenues à l'Hôpital privé de Versailles", souligne Ramsay Santé.

Le développement d'autres activités est prévu à l'Hôpital privé de Versailles. "Dès juillet 2025, l'établissement ouvrira un service de médecine polyvalente de 20 lits, venant ainsi compléter la filière des urgences accessibles 24h/24 et 7j/7."

Le renforcement de cette filière "se fera en étroite coordination avec le centre hospitalier public afin d'optimiser la gestion des urgences hospitalières".

Parallèlement, l'Hôpital privé de Versailles développe son offre chirurgicale autour de deux grands axes: "la neurochirurgie du dos, afin de consolider la réputation d'excellence de son centre de référence", et la chirurgie ambulatoire "tête et cou, pour répondre aux besoins croissants des patients dans cette spécialité".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vienne (Isère) signe une convention de partenariat avec une CPTS

VIENNE (Isère) - Le président de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Vienne, Sébastien Gibert, le président de la CME du CH de Vienne, le Dr Léopold Adélaïde, et la directrice du centre hospitalier de cette ville, Céline Vigné, ont signé le 25 mars une convention de partenariat visant à définir les projets portés collectivement en faveur de l'amélioration de l'accès aux soins, a annoncé le CH dans un communiqué vendredi.

Le partenariat repose en particulier sur "trois projets phares":

  • Améliorer le parcours de la personne âgée pour faciliter l'organisation du parcours de prise en charge et repérer les fragilités
  • Faciliter l'organisation des parcours de soins urgents et des soins non programmés en développant les admissions directes dans les services pour éviter le passage par les urgences notamment par la proposition d'avis de télé-expertises aux médecins de ville ou en facilitant la programmation des consultations (annuaire, hotline dans les services…). "La réorientation des patients ne relevant pas des urgences vers des rendez-vous de soins non programmés, proposés par la CPTS ou la maison médicale de garde présente sur le site de l'hôpital, sera également facilitée en fonction de l'état de santé du patient", ajoute le CH.
  • Développer des actions en faveur de la prévention et de la santé publique.

Le CH précise qu'il étend son offre de télé-expertise à de nouvelles spécialités, par le biais du GCS Sara: chirurgie orthopédique, rhumatologie, médecine interne et infectieuse, neurologie, pédiatrie…. Cette nouvelle offre vient compléter le dispositif de télé-expertise déjà proposé de longue date par les services de dermatologie, endocrinologie-obésité, cardiologie.

Par ailleurs, la CPTS et le centre hospitalier de Vienne entendent conduire des actions communes pour attirer de nouveaux professionnels de santé sur le territoire et leur proposer des actions de formation.

"Les actions en faveur de l'amélioration de la qualité des soins du parcours ville-hôpital seront poursuivies, sur le modèle des revues d'expériences organisées par les professionnels de ville et les professionnels hospitaliers, de longue date", ajoute-t-il en précisant que des actions de communication en commun et une représentation institutionnelle des partenaires dans leurs instances respectives sont également prévues.

ILE-DE-FRANCE: L'HAD de l'AP-HP compte augmenter sa capacité de 60% d'ici 2028

PARIS - L'hospitalisation à domicile (HAD) de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) compte augmenter de 60% le nombre de patients pris en charge par jour d'ici 2028, dans le cadre d'un projet de transformation visant à anticiper les admissions et les parcours, selon le compte rendu de la dernière réunion de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU.

L'HAD de l'AP-HP a pour ambition de prendre en charge plus de 1.200 patients par jour en 2028, soit une augmentation de 60% par rapport à janvier 2024, selon ce compte rendu de la réunion du 11 mars de la CME, en ligne sur le site de l'instance.

Selon une présentation faite par les responsables de cet établissement de l'AP-HP, l'HAD a pris en charge jusqu'à plus de 850 patients par jour en octobre et novembre 2024. Elle fait état d'"une activité qui dépasse désormais le plus haut historique de 2019".

Si les recrutements médicaux et paramédicaux ont favorisé cette hausse, les unités de soins de l'hospitalisation à domicile arrivent "aux limites de ce qu'elles peuvent faire", est-il expliqué.

L'HAD a d'ores et déjà mis en place, à la mi-mars, une nouvelle procédure d'admission: les demandes doivent être faites sur le dossier patient informatisé (DPI) Orbis* et elles sont traitées par une cellule d'admission médicalisée (médecin, pharmacien, infirmier). Le rôle des infirmiers de coordination dans les hôpitaux du CHU reste de maintenir "un lien direct et un premier contact rapide avec le patient et ses proches".

L'objectif est d'améliorer les délais de réponse ("donner une date d'admission crédible et rapide dans un délai de 36 heures maximum") et de prise en charge. Il s'agit aussi d'"ajuster le projet de soin avant l'entrée au domicile en lien avec le prescripteur".

Un nouveau dossier patient informatisé (Domilink*, Dicsit Informatique) est déployé pour permettre de faire remonter automatiquement une synthèse médicale quotidienne de l'HAD dans le dossier patient sur Orbis.

"Une très grande partie des transferts sont du faux non-programmé. Nous pouvons les programmer dans des parcours coconstruits", est-il noté dans le document présenté en CME. A moyen terme, le délai de réactivité de l'HAD pourrait être de "zéro jour puisque les sorties seront anticipées".

Cette évolution s'inscrit en effet dans un projet de transformation globale de l'HAD, qui vise des "parcours programmés depuis la première consultation".

L'AP-HP souhaite par ailleurs articuler l'HAD avec le développement dès 2026 d'autres modalités de prise en charge à domicile, dont les soins infirmiers à domicile et l'aide à domicile, est-il noté dans le document.

PACA: Partenariat entre le CH de Salon-de-Provence et CDC Habitat concernant le logement des agents

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'hôpital du Pays salonais (380 lits et places) et le groupe CDC Habitat, "opérateur global de l'habitat d'intérêt public" et filière de la Caisse des dépôts, ont signé vendredi une convention de partenariat relatif à l'accès du personnel du centre hospitalier (CH) aux logements du bailleur situés à proximité, annoncent-ils dans un communiqué commun.

CDC Habitat "mettra à disposition du personnel hospitalier son parc locatif (intermédiaire, abordable ou libre) à proximité de l'hôpital du Pays salonais sur le territoire de la commune de Salon-de-Provence mais également les communes limitrophes de l'agglomération […] en tenant compte de leurs besoins individuels et familiaux, tant en termes d'adaptation à leurs ressources qu'en termes de typologie et de proximité géographique par rapport à leur lieu d'exercice professionnel".

Ils citent comme exemple un programme de construction de 51 logements proches de l'hôpital, dont la livraison devrait commencer fin 2027.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'Hôpital Nord Franche-Comté certifié par la HAS

TRÉVENANS (Territoire de Belfort) - La Haute autorité de santé a certifié l'Hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) et le centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) Le Chênois (Bavilliers) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne sur le site de la HAS le 25 mars.

Les établissements francs-comtois en direction commune ont rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 94% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% du chapitre 3 (l'établissement).

En attendant une nouvelle visite, la HAS encourage prioritairement l'établissement à:

  • systématiser l'analyse pharmaceutique à l'ensemble des prescriptions médicales
  • systématiser la remise de la lettre de liaison
  • renforcer la démarche qualité
  • développer et partager le questionnement éthique.

HAS, rapport de certification de l'HNFC et du CHSLD Le Chênois

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