Actualités de l'Urgence - APM

PACA: L'hôpital de la conception de l'AP-HM certifié avec mention

MARSEILLE - L'hôpital de la Conception de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", selon un rapport de certification mis en ligne jeudi.

L'hôpital a obtenu un score de 98% pour le chapitre 1 (patient), 96% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% pour le chapitre 3 (établissement).

S'agissant du chapitre 1, en maternité, "la rédaction d’un projet de naissance est proposée aux parents" et "cette information est tracée dans le dossier", est-il noté par les experts de la HAS.

Les affiches avec un QR code renvoient vers le livret d'accueil dématérialisé "et sont présentes dans les services et dans les chambres des patients", mais "certains patients rencontrés n'ont pas eu un livret d’accueil et ne se sont pas encore emparés de cette modalité QR code".

Concernant le chapitre 2, il est souligné que "les recommandations de bonnes pratiques actualisées sont facilement accessibles à partir du dossier informatisé du patient".

La HAS regrette toutefois que "l'hébergement de patientes de maternité en service de chirurgie limite l’accompagnement à la parentalité", évoquant le "peu de disponibilité de l’équipe et l'absence de lit accompagnant".

Au sein des blocs opératoires, "la check-list n'est pas toujours réalisée en présence des personnes concernées".

Dans le chapitre 3 il est souligné que "l'AP-HM a défini ses orientations stratégiques en cohérence avec son territoire". L'établissement "participe aux projets territoriaux de parcours dans le cadre du GHT avec de très nombreuses filières organisées et une politique 'd'aller-vers' les établissements médico-sociaux et la médecine de ville".

Egalement, l'"hôpital de la Conception participe au projet de santé publique en interface avec la ville, à travers ses nombreux programmes d’éducation thérapeutiques et des modalités d’accueil et de prise en charge pour des publics spécifiques".

Dans un communiqué diffusé jeudi, l'AP-HM a fait valoir des résultats satisfaisants pour ses différents sites visités par la HAS, évoquant un "grand chelem" en matière de certification.

Rapport de certification de l'hôpital de la Conception de l'AP-HM (HAS)

HAUTS-DE-FRANCE: Autorisation du lancement du GCS de cardiologie interventionnelle Côte d'Opale

CALAIS - L'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France a donné le feu vert à la convention constitutive du groupement de coopération sanitaire (GCS) de cardiologie interventionnelle Côte d'Opale , dans une décision du 19 novembre, publiée dans un recueil des actes administratifs du 21 novembre.

Ce GCS comprend le centre hospitalier (CH) de Calais et le centre médical chirurgical (CMC) Côte d'Opale (Vivalto Santé).

Le groupement vise à "améliorer la prise en charge des pathologies cardiovasculaires chroniques et aiguës au bénéfice de la population du Calaisis, et plus particulièrement des patients suivis et pris en charge par les praticiens" du CH, "afin de limiter les ruptures de parcours et le renoncement aux soins".

NOUVELLE-AQUITAINE: Feu vert au groupement de coopération sanitaire cliniques de Saujon

SAUJON (Charente-Maritime) - L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine a approuvé la convention constitutive du groupement de coopération sanitaire (GCS) cliniques de Saujon, selon un recueil des actes administratifs daté du 22 novembre.

Le GCS comprend les cliniques Villa du Parc (81 lits) et Hippocrate (57 lits), toutes les deux spécialisées en psychiatrie.

Le groupement de coopération, dont la convention constitutive avait été approuvée le 10 juin par les deux établissements, vise à "gérer les ressources communes dans les domaines des systèmes d'information, des activités de gestion administrative, technique, financière, comptable ou logistique".

L'objectif est également de "gérer les moyens à mettre en œuvre et l'autorisation d'exploiter la pharmacie à usage intérieur [PUI] située dans les locaux de la SA Les Thermes au profit des membres du GCS".

PACA: Le CH du Pays Salonais a acquis le terrain de son futur hôpital

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier (CH) du Pays Salonais a signé l'acte d'acquisition pour le terrain des Gabins pour son projet de reconstruction de l'hôpital, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé lundi.

Le terrain est situé au "sud-ouest de l’agglomération de Salon-de-Provence, en proximité urbaine", expose le CH, qui assure que ce lieu est "idéalement desservi".

La superficie du terrain, qui permettra d'accueillir l'hôpital et les partenaires du village santé", est de 9,5 hectares. Le nouvel hôpital occupera 6,5 hectares, "acquis pour un montant de 1,7 million d’euros [M€], financés par les 20 communes du territoire salonais".

Par ailleurs, le CH a annoncé que l'agence régionale de santé (ARS) Paca "a effectué le versement de la première tranche de la subvention d’investissement du Ségur de la santé". Cela représente un montant 11,1 M€ permettant de "sécuriser les premières dépenses liées au projet".

Le projet architectural retenu à l'issue du concours de maîtrise d’œuvre sera dévoilé "au printemps prochain".

ILE-DE-FRANCE: L'Institut du cerveau inaugure son IRM 7T

PARIS - L'Institut du cerveau, implanté au sein de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (AP-HP, Paris), a inauguré lundi son appareil IRM 7T, installé au sein de la plateforme de neuro-imagerie depuis juin, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

"Il s’agit du cinquième appareil IRM à très haut champ en France, et le seul situé au cœur d’un CHU en Ile-de-France", souligne l'institut. Il précise être "le premier utilisateur en France à bénéficier des dernières avancées de la technologie Magnetom Terra.X*" (Siemens Healthineers).

"Grâce à des techniques d’homogénéisation dynamique du signal, des gradients très puissants et une capacité d’imagerie multi-noyaux, l’appareil, marqué CE, fournira des images d’une précision inégalée à 7T et ouvre de nouveaux champs d’application comme l’imagerie à très haute résolution, l’imagerie du sodium dans les tumeurs cérébrales, ou le suivi précis des faisceaux de fibres neuronales."

Avec cet appareil, il est possible "d’observer avec précision des structures de quelques centaines de microns, bien plus petites que celles jusqu’à présent visibles en IRM 3T", explique Brian Lau, directeur scientifique et directeur des plateformes de l’institut, cité dans le communiqué. L'IRM 7T "permet d’envisager une cartographie cérébrale extrêmement précise, micro-anatomique", avec l'objectif d'"identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et étendre l’usage de la stimulation cérébrale profonde".

Le directeur médical de l’institut, Jean-Christophe Corvol, cité également dans le communiqué, évoque la caractérisation de "petites structures, comme le tronc cérébral", pour "en explorer les sous-parties anatomiques".

L'appareil, acquis grâce au soutien de la marque d'horlogerie suisse Richard Mille, doit aussi permettre de mieux subdiviser les cohortes de patients suivis à l'institut, dans le cadre d’étude sur les maladies neurodégénératives et neurogénétiques.

Son acquisition s’inscrit dans le projet Neuro@7T, lauréat du troisième appel à projets "Sésame filières France 2030" de l'Etat et de la Région Ile-de-France, piloté par l'Institut du cerveau et qui s'appuie sur l'expertise technologique en IRM du CEA-Neurospin. Ce projet, qui regroupera des instituts de recherche fondamentale et translationnelle en région parisienne, "vise à développer en Ile-de-France un pôle d’expertise d’imagerie IRM à très haut champ en neurosciences pour identifier de nouveaux marqueurs innovants d’imagerie diagnostique, pronostique et de suivi pour les essais thérapeutiques, au service des patients atteints de pathologies neurologiques et psychiatriques", est-il rappelé.

Parmi les sujets de recherche, l'institut évoque de nouveaux marqueurs pronostics et prédictifs des maladies du cerveau et de la moelle épinière, de nouvelles voies pour l’imagerie clinique dans la sclérose en plaques, les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, les maladies neurodégénératives et les maladies neurovasculaires, ainsi que l'étude de la spécialisation de certaines régions cérébrales pour la lecture, l'exploration des processus métaboliques associés à la fatigue mentale ou encore l'examen anatomique minutieux des ganglions de la base.

Enfin, le nouvel équipement sera utilisé pour constituer une vaste base de données de sujets sains, à partir d’une cohorte de 600 personnes âgées de 8 à 80 ans constituée en collaboration avec l'Institut-hôpital neurologique de l’université McGill, à Montréal. Cette base sera accessible à tous les chercheurs dans le cadre d’une approche de science ouverte.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Robert-Debré (AP-HP) se dote d’un robot de chirurgie du rachis

PARIS - L’hôpital Robert-Debré (AP-HP) à Paris a acquis un robot Mazor* (Medtronic) et l'a installé dans le service de chirurgie orthopédique pédiatrique pour des interventions sur des enfants et adolescents atteints de déformations de la colonne vertébrale (scoliose), a annoncé lundi l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.

Il s'agit du premier hôpital universitaire européen à s’équiper de ce robot, note l'institution, qui précise que le service est "l’un des centres de référence au niveau national avec environ 160 interventions (arthrodèses) annuelles".

Dix opérations ont déjà été réalisées sur des cas complexes de déformations sévères de la colonne vertébrale et chez des enfants de moins de 25 kilogrammes.

Le bras robotisé, fixé à la table opératoire, indique "la trajectoire choisie au préalable pour la mise en place de la vis, avec une précision inférieure au millimètre, mais c’est le chirurgien qui effectue le geste en restant maître de ses mouvements", est-il expliqué dans le communiqué.

"Cette précision a pour but de diminuer le taux d’implants mal positionnés (de l’ordre de 10% à 15% dans les cas complexes d’après la littérature) mais aussi et surtout de réduire le risque de complication neurologique", fait valoir le CHU francilien.

La mise en place d'implants dans les vertèbres afin de corriger les déformations de la colonne vertébrale est "grandement facilitée par le robot tout en assurant une sécurité optimale", souligne-t-elle.

"A terme, le robot pourra être utilisé dans toutes les chirurgies du rachis pour une sécurité accrue du patient et un meilleur confort pour l'équipe médicale pendant les opérations", ajoute l'AP-HP.

jyp-cb/ab/APMnews