Actualités de l'Urgence - APM

14/01 2025
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DANS L'OISE, LE GHPSO MISE SUR SES PROJETS POUR REDORER SON IMAGE

(Par Bruno DECOTTIGNIES, à Creil)

CREIL (Oise), 14 janvier 2025 (APMnews) - Le Groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), marqué ces dernières années par la fermeture de la maternité de Creil puis des urgences de Senlis, s'applique à démontrer son dynamisme et son attractivité via ses différents projets.

"Nous avions un déficit de communication et d'image mais, avec détermination et rigueur, nous avons tout au long de cette année 2024 amélioré nos vecteurs de communication, permettant ainsi de mettre en valeur le travail réalisé par les équipes du GHPSO. Nous avons des pépites, à nous de les mettre en valeur", a déclaré le directeur du GHPSO, Pascal Rio, mardi, lors de la cérémonie des vœux 2025.

Pascal Rio. Photo: Bruno Decottignies
Pascal Rio. Photo: Bruno Decottignies

Il s’est notamment réjoui du renforcement des équipes des urgences, qui ont permis "un Smur opérationnel à quasi 100% sur Creil [et] la réouverture du Smur de Senlis depuis le 12 novembre" (cf dépêche du 12/11/2024 à 17:38).

Ce dernier a effectué 235 sorties, soit cinq sorties quotidiennes en moyenne, ce qui démontre le besoin et la pertinence de ce dispositif, selon le directeur.

Pascal Rio a ajouté auprès d'APMnews que ce Smur senlisien constitue le deuxième niveau de réponse à la fermeture des urgences de Senlis, l'ouverture d'un service de consultations médicales sans rendez-vous fin 2023 ayant constitué une première réponse.

"Il y aura une troisième réponse, on travaillera dans le cadre du dépôt des autorisations sur un projet d'urgences sur Senlis, dans l'idéal", a-t-il confié.

Un programme immobilier ambitieux

D'ici là, le programme s'annonce riche pour le GHPSO, avec la livraison à Creil, courant 2025, de sa nouvelle pharmacie à usage intérieur (PUI) et de ses nouvelles urgences adultes, puis des urgences pédiatriques courant 2026.

En 2027, le GHPSO bénéficiera à Creil des nouveaux locaux de sa Maison des femmes, sur plus de 300 m². Celle-ci, installée dans des locaux provisoires trois fois plus petits, a été officiellement inaugurée lundi en présence d'Aurore Bergé, ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.

Entre-temps devraient commencer en 2026 les travaux d'aménagement de sa rotonde, estimés à 44 millions d'euros (M€) dont 35 M€ financés par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, pour une livraison fin 2028.

Ce bâtiment doit accueillir à terme la pédiatrie à son premier étage, après réorganisation des consultations externes. Dans le même temps, l'institut de formation des aides-soignants (Ifas) doit être relocalisé et l'internat de Senlis rénové, avant que ne soit réhabilitée l'unité de soins de longue durée (USLD).

"Ce n'est qu'après cette phase-là qu'il y aura la phase du bloc opératoire avec la déconstruction d'une partie du bâtiment et la reconstruction d'un bâtiment chirurgical et du service d'oncologie", prévoit Pascal Rio.

Au total, le programme d'investissement du GHPSO est évalué à 200 M€, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/02/2024 à 18:35).

Les établissements associés au GHT impliqués dans le PMSP

"L'hôpital de Senlis a toute sa place dans l'offre de soins du territoire […]. Sur l'année 2024, on a développé l'ambulatoire sur Senlis avec toutes les spécialités qui n'étaient pas présentes, à savoir l'orthopédie, l'urologie, le digestif, le maxillo-facial. Sur l'année qui vient, on veut acquérir un robot chirurgical qui sera basé sur Senlis, et qui renforcera donc l'attractivité et l'activité sur ce site. Le projet de SMR [soins médicaux et de réadaptation] pédiatrique qui a été déposé auprès de l'ARS sera lui aussi positionné sur Senlis", précise Pascal Rio.

Concernant le groupement hospitalier de territoire (GHT) Oise Sud, dont le GHPSO est l'établissement support, le nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP), qui comprend quatre filières prioritaires (gériatrie, urgences et soins critiques, médecine, chirurgie) doit être avalisé par les deux établissements parties et la dizaine d'établissements associés au GHT.

"La volonté était d'ouvrir le GHT pour que les établissements associés puissent mieux travailler sur les filières de soins et être consultés pour la construction du PMSP, avec une voix consultative […], concernant de la même façon l'accès au plateau médico-technique, l'accès à la pharmacie, aux systèmes d'information. Ils ont la possibilité de faire partie de ces filières et de bénéficier de ces services complémentaires. S'ils le font, ils contribueront également au budget G, à hauteur des services qui leur seront proposés", explique le directeur.

"Tous les indicateurs ne sont pas au vert"

Si Pascal Rio préfère ne pas donner de chiffre concernant le déficit 2024, celui-ci reste conséquent malgré une hausse d'activité globale de 4% l'année écoulée. En 2023, le déficit du GHPSO, sur son budget principal, était de l'ordre de 10 M€ avec aides, pour un budget d'environ 200 M€, a-t-il indiqué toutefois.

Malgré la hausse d'activité de 4% en 2024, celle-ci reste encore inférieure à 2019.

"On reprend de l'hospitalisation complète, on augmente un peu l'ambulatoire, on développe l'hôpital de jour. On a certains services qui ont vu leur activité baisser suite aux départs de médecins, je pense notamment au service d'hépato-gastro, et d'autres services ont vu leur activité augmenter de 7% à 8%. En 2025, je pense qu'il y aura continuité, avec quelques lits supplémentaires qui ont été ouverts en oncologie, en pneumologie, en médecine polyvalente, et le développement de l'hôpital de jour de médecine, des activités hors bloc. Cela devrait nous permettre de revenir à une trajectoire budgétaire positive", a développé le directeur auprès d'APMnews.

"Tous les indicateurs ne sont pas au vert, mais il faut admettre et reconnaître que le GHPSO a connu des avancées importantes, que nous devons les souligner, les encourager, les saluer", a résumé lors de la cérémonie Loubina Fazal, représentante du conseil de surveillance et adjointe au maire de Creil, après avoir rappelé, parmi les réalisations 2024 du GHPSO, les inaugurations du centre de traitement du cancer du sud de l'Oise puis de la nouvelle chaîne d'analyse du laboratoire ou encore la "rénovation complète de l'internat".

Une prise en charge globale pour les femmes victimes de violences ou en situation de précarité

Les locaux provisoires de la maison de santé des femmes de Creil. Photo: Bruno Decottignies
Les locaux provisoires de la maison de santé des femmes de Creil. Photo: Bruno Decottignies

La Maison de santé des femmes inaugurée lundi à Creil, première de l'Oise, permet aux "femmes en situation de précarité ou confrontées à des violences [de] bénéficier d'une prise en charge médicale complète et adaptée à leurs besoins ainsi que d'un accompagnement global", présente le GHPSO dans un communiqué transmis lundi.

Cette structure rassemble une secrétaire médicale, une psychologue, une assistante sociale, une sage-femme et un médecin gynécologue-obstétricien dans des bureaux adaptés pour assurer "la prise en charge de la violence et des vulnérabilités, accompagnée de sensibilisations sur la précarité menstruelle", l'orthogénie (dans un premier temps pour les grossesses de moins de neuf semaines) et la réparation des mutilations sexuelles.

Elle travaille en étroite collaboration avec l'unité médico-judicaire (UMJ), l'unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) et la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) de l'hôpital de Creil ou encore le Samu social de l'Oise, a précisé mardi son équipe à APMnews.

L'équipe de la maison de santé des femmes de Creil auprès de Kévin Lamothe. Photo: Bruno Decottignies
L'équipe de la maison de santé des femmes de Creil auprès de Kévin Lamothe. Photo: Bruno Decottignies

Elle a vocation à s'installer au sein de la rotonde, après son réaménagement, courant 2027, sur plus de 300 m², contre une centaine aujourd'hui. Elle est d'ores et déjà en capacité d'accueillir trois femmes en même temps, précise mardi à APMnews Kévin Lamothe, directeur des opérations, des systèmes d'information et des parcours patients du GHPSO. "L'idée majeure, c'est le guichet unique", poursuit-il.

"On a eu entre 25 et 30 prises en charge depuis novembre", ajoute-t-il. Deux classes d'âge se dessinent principalement: les 30-40 ans et les 18-20 ans, les premières concentrant plutôt les victimes conjugales, et les secondes, les violences sexuelles, constate Cindy Hamon, psychologue. "Toute la force du dispositif consiste à offrir une prise en charge adaptée à chaque cas", ajoute Marnia Hamdi, responsable du service social et de la Pass.

"Le projet est financé par l'ARS à hauteur de 200.000 € dès 2025. Il a par ailleurs bénéficié d'un accompagnement à la mise en place de 100.000 € depuis 2020. Enfin, une aide à l'investissement de 100.000 € a été octroyée en 2024 pour l'aménagement des locaux actuels. Deux associations partenaires, France Victimes 60 et le centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), ont également reçu des financements de la préfecture à hauteur de 17.000 € en 2024 afin de garantir leur présence active dans la structure", est-il précisé dans le communiqué.

bd/ab/APMnews

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(Par Bruno DECOTTIGNIES, à Creil)

CREIL (Oise), 14 janvier 2025 (APMnews) - Le Groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), marqué ces dernières années par la fermeture de la maternité de Creil puis des urgences de Senlis, s'applique à démontrer son dynamisme et son attractivité via ses différents projets.

"Nous avions un déficit de communication et d'image mais, avec détermination et rigueur, nous avons tout au long de cette année 2024 amélioré nos vecteurs de communication, permettant ainsi de mettre en valeur le travail réalisé par les équipes du GHPSO. Nous avons des pépites, à nous de les mettre en valeur", a déclaré le directeur du GHPSO, Pascal Rio, mardi, lors de la cérémonie des vœux 2025.

Pascal Rio. Photo: Bruno Decottignies
Pascal Rio. Photo: Bruno Decottignies

Il s’est notamment réjoui du renforcement des équipes des urgences, qui ont permis "un Smur opérationnel à quasi 100% sur Creil [et] la réouverture du Smur de Senlis depuis le 12 novembre" (cf dépêche du 12/11/2024 à 17:38).

Ce dernier a effectué 235 sorties, soit cinq sorties quotidiennes en moyenne, ce qui démontre le besoin et la pertinence de ce dispositif, selon le directeur.

Pascal Rio a ajouté auprès d'APMnews que ce Smur senlisien constitue le deuxième niveau de réponse à la fermeture des urgences de Senlis, l'ouverture d'un service de consultations médicales sans rendez-vous fin 2023 ayant constitué une première réponse.

"Il y aura une troisième réponse, on travaillera dans le cadre du dépôt des autorisations sur un projet d'urgences sur Senlis, dans l'idéal", a-t-il confié.

Un programme immobilier ambitieux

D'ici là, le programme s'annonce riche pour le GHPSO, avec la livraison à Creil, courant 2025, de sa nouvelle pharmacie à usage intérieur (PUI) et de ses nouvelles urgences adultes, puis des urgences pédiatriques courant 2026.

En 2027, le GHPSO bénéficiera à Creil des nouveaux locaux de sa Maison des femmes, sur plus de 300 m². Celle-ci, installée dans des locaux provisoires trois fois plus petits, a été officiellement inaugurée lundi en présence d'Aurore Bergé, ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.

Entre-temps devraient commencer en 2026 les travaux d'aménagement de sa rotonde, estimés à 44 millions d'euros (M€) dont 35 M€ financés par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, pour une livraison fin 2028.

Ce bâtiment doit accueillir à terme la pédiatrie à son premier étage, après réorganisation des consultations externes. Dans le même temps, l'institut de formation des aides-soignants (Ifas) doit être relocalisé et l'internat de Senlis rénové, avant que ne soit réhabilitée l'unité de soins de longue durée (USLD).

"Ce n'est qu'après cette phase-là qu'il y aura la phase du bloc opératoire avec la déconstruction d'une partie du bâtiment et la reconstruction d'un bâtiment chirurgical et du service d'oncologie", prévoit Pascal Rio.

Au total, le programme d'investissement du GHPSO est évalué à 200 M€, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/02/2024 à 18:35).

Les établissements associés au GHT impliqués dans le PMSP

"L'hôpital de Senlis a toute sa place dans l'offre de soins du territoire […]. Sur l'année 2024, on a développé l'ambulatoire sur Senlis avec toutes les spécialités qui n'étaient pas présentes, à savoir l'orthopédie, l'urologie, le digestif, le maxillo-facial. Sur l'année qui vient, on veut acquérir un robot chirurgical qui sera basé sur Senlis, et qui renforcera donc l'attractivité et l'activité sur ce site. Le projet de SMR [soins médicaux et de réadaptation] pédiatrique qui a été déposé auprès de l'ARS sera lui aussi positionné sur Senlis", précise Pascal Rio.

Concernant le groupement hospitalier de territoire (GHT) Oise Sud, dont le GHPSO est l'établissement support, le nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP), qui comprend quatre filières prioritaires (gériatrie, urgences et soins critiques, médecine, chirurgie) doit être avalisé par les deux établissements parties et la dizaine d'établissements associés au GHT.

"La volonté était d'ouvrir le GHT pour que les établissements associés puissent mieux travailler sur les filières de soins et être consultés pour la construction du PMSP, avec une voix consultative […], concernant de la même façon l'accès au plateau médico-technique, l'accès à la pharmacie, aux systèmes d'information. Ils ont la possibilité de faire partie de ces filières et de bénéficier de ces services complémentaires. S'ils le font, ils contribueront également au budget G, à hauteur des services qui leur seront proposés", explique le directeur.

"Tous les indicateurs ne sont pas au vert"

Si Pascal Rio préfère ne pas donner de chiffre concernant le déficit 2024, celui-ci reste conséquent malgré une hausse d'activité globale de 4% l'année écoulée. En 2023, le déficit du GHPSO, sur son budget principal, était de l'ordre de 10 M€ avec aides, pour un budget d'environ 200 M€, a-t-il indiqué toutefois.

Malgré la hausse d'activité de 4% en 2024, celle-ci reste encore inférieure à 2019.

"On reprend de l'hospitalisation complète, on augmente un peu l'ambulatoire, on développe l'hôpital de jour. On a certains services qui ont vu leur activité baisser suite aux départs de médecins, je pense notamment au service d'hépato-gastro, et d'autres services ont vu leur activité augmenter de 7% à 8%. En 2025, je pense qu'il y aura continuité, avec quelques lits supplémentaires qui ont été ouverts en oncologie, en pneumologie, en médecine polyvalente, et le développement de l'hôpital de jour de médecine, des activités hors bloc. Cela devrait nous permettre de revenir à une trajectoire budgétaire positive", a développé le directeur auprès d'APMnews.

"Tous les indicateurs ne sont pas au vert, mais il faut admettre et reconnaître que le GHPSO a connu des avancées importantes, que nous devons les souligner, les encourager, les saluer", a résumé lors de la cérémonie Loubina Fazal, représentante du conseil de surveillance et adjointe au maire de Creil, après avoir rappelé, parmi les réalisations 2024 du GHPSO, les inaugurations du centre de traitement du cancer du sud de l'Oise puis de la nouvelle chaîne d'analyse du laboratoire ou encore la "rénovation complète de l'internat".

Une prise en charge globale pour les femmes victimes de violences ou en situation de précarité

Les locaux provisoires de la maison de santé des femmes de Creil. Photo: Bruno Decottignies
Les locaux provisoires de la maison de santé des femmes de Creil. Photo: Bruno Decottignies

La Maison de santé des femmes inaugurée lundi à Creil, première de l'Oise, permet aux "femmes en situation de précarité ou confrontées à des violences [de] bénéficier d'une prise en charge médicale complète et adaptée à leurs besoins ainsi que d'un accompagnement global", présente le GHPSO dans un communiqué transmis lundi.

Cette structure rassemble une secrétaire médicale, une psychologue, une assistante sociale, une sage-femme et un médecin gynécologue-obstétricien dans des bureaux adaptés pour assurer "la prise en charge de la violence et des vulnérabilités, accompagnée de sensibilisations sur la précarité menstruelle", l'orthogénie (dans un premier temps pour les grossesses de moins de neuf semaines) et la réparation des mutilations sexuelles.

Elle travaille en étroite collaboration avec l'unité médico-judicaire (UMJ), l'unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) et la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) de l'hôpital de Creil ou encore le Samu social de l'Oise, a précisé mardi son équipe à APMnews.

L'équipe de la maison de santé des femmes de Creil auprès de Kévin Lamothe. Photo: Bruno Decottignies
L'équipe de la maison de santé des femmes de Creil auprès de Kévin Lamothe. Photo: Bruno Decottignies

Elle a vocation à s'installer au sein de la rotonde, après son réaménagement, courant 2027, sur plus de 300 m², contre une centaine aujourd'hui. Elle est d'ores et déjà en capacité d'accueillir trois femmes en même temps, précise mardi à APMnews Kévin Lamothe, directeur des opérations, des systèmes d'information et des parcours patients du GHPSO. "L'idée majeure, c'est le guichet unique", poursuit-il.

"On a eu entre 25 et 30 prises en charge depuis novembre", ajoute-t-il. Deux classes d'âge se dessinent principalement: les 30-40 ans et les 18-20 ans, les premières concentrant plutôt les victimes conjugales, et les secondes, les violences sexuelles, constate Cindy Hamon, psychologue. "Toute la force du dispositif consiste à offrir une prise en charge adaptée à chaque cas", ajoute Marnia Hamdi, responsable du service social et de la Pass.

"Le projet est financé par l'ARS à hauteur de 200.000 € dès 2025. Il a par ailleurs bénéficié d'un accompagnement à la mise en place de 100.000 € depuis 2020. Enfin, une aide à l'investissement de 100.000 € a été octroyée en 2024 pour l'aménagement des locaux actuels. Deux associations partenaires, France Victimes 60 et le centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), ont également reçu des financements de la préfecture à hauteur de 17.000 € en 2024 afin de garantir leur présence active dans la structure", est-il précisé dans le communiqué.

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