Actualités de l'Urgence - APM
AJOUT DE L'ENCÉPHALITE À TIQUES ET DE L'INFECTION À VIRUS WEST NILE À LA LISTE DES MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE
Ce décret entre en vigueur jeudi. Il est assorti d'un arrêté, également publié mercredi, qui présente le modèle de fiche sur laquelle la notification obligatoire des données individuelles concernant les cas doit être effectuée.
Cette inscription fait suite aux avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) datés du 7 février 2020 (mis en ligne le 1er juin) et du 5 juin 2020 (mis en ligne le 16 juin), dans lesquels il recommandait la mise en place d’une déclaration obligatoire des cas humains d’infection à virus West Nile et des cas d’encéphalites à tiques.
Le HCSP y pointait que les cas autochtones d’infection par le virus West Nile, qui nécessitent notamment la mise en place de mesures de sécurisation des transfusions et des greffes, étaient en hausse en France et en Europe. Dans ce cadre, la détection "la plus précoce possible" des cas est importante pour "informer rapidement les autorités sanitaires".
La surveillance des cas humains d'infection à virus West Nile reposait jusqu'alors sur le signalement à Santé publique France (SPF) des cas confirmés par le Centre national de référence (CNR), avec un "renforcement de la surveillance saisonnière sur le pourtour méditerranéen du 1er juin au 30 octobre".
S'agissant des encéphalites à tiques, le HCSP soulignait que leur surveillance, qui reposait alors sur le CNR des arboviroses, "ne permet pas un recueil exhaustif et détaillé des cas".
Cette infection, lorsqu'elle est symptomatique, "se traduit par de la fièvre, un tableau pseudo-grippal voire des signes neurologiques", rappelait aussi le HCSP, précisant qu'il "n’y a pas de traitement curatif" mais que "l’évolution est généralement favorable". Des vaccins existent et sont recommandés pour les voyageurs allant dans les zones de forte endémie.
En France, l'incidence des cas d'encéphalite à tiques est "faible" et "les cas sont surtout observés dans l’Est et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes".
(Journal officiel, mercredi 12 mai, textes 22 et 25)
sb/ab/APMnews
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AJOUT DE L'ENCÉPHALITE À TIQUES ET DE L'INFECTION À VIRUS WEST NILE À LA LISTE DES MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE
Ce décret entre en vigueur jeudi. Il est assorti d'un arrêté, également publié mercredi, qui présente le modèle de fiche sur laquelle la notification obligatoire des données individuelles concernant les cas doit être effectuée.
Cette inscription fait suite aux avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) datés du 7 février 2020 (mis en ligne le 1er juin) et du 5 juin 2020 (mis en ligne le 16 juin), dans lesquels il recommandait la mise en place d’une déclaration obligatoire des cas humains d’infection à virus West Nile et des cas d’encéphalites à tiques.
Le HCSP y pointait que les cas autochtones d’infection par le virus West Nile, qui nécessitent notamment la mise en place de mesures de sécurisation des transfusions et des greffes, étaient en hausse en France et en Europe. Dans ce cadre, la détection "la plus précoce possible" des cas est importante pour "informer rapidement les autorités sanitaires".
La surveillance des cas humains d'infection à virus West Nile reposait jusqu'alors sur le signalement à Santé publique France (SPF) des cas confirmés par le Centre national de référence (CNR), avec un "renforcement de la surveillance saisonnière sur le pourtour méditerranéen du 1er juin au 30 octobre".
S'agissant des encéphalites à tiques, le HCSP soulignait que leur surveillance, qui reposait alors sur le CNR des arboviroses, "ne permet pas un recueil exhaustif et détaillé des cas".
Cette infection, lorsqu'elle est symptomatique, "se traduit par de la fièvre, un tableau pseudo-grippal voire des signes neurologiques", rappelait aussi le HCSP, précisant qu'il "n’y a pas de traitement curatif" mais que "l’évolution est généralement favorable". Des vaccins existent et sont recommandés pour les voyageurs allant dans les zones de forte endémie.
En France, l'incidence des cas d'encéphalite à tiques est "faible" et "les cas sont surtout observés dans l’Est et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes".
(Journal officiel, mercredi 12 mai, textes 22 et 25)
sb/ab/APMnews