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19/06 2024
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ACCÈS AUX SOINS PENDANT LES JO: UN CAPACITAIRE HOSPITALIER FRANCILIEN SUPÉRIEUR À CELUI DE L'ÉTÉ 2023 (ARS)

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 19 juin 2024 (APMnews) - Le capacitaire des établissements de santé franciliens sera pendant la période estivale supérieur à celui de l'été 2023, assure l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France dans un communiqué détaillant lundi l'anticipation du contexte des Jeux olympiques et paralympiques (JOP).

"Comme chaque été, et à plus forte raison en 2024 dans un contexte marqué par les Jeux olympiques et paralympiques, l'ARS Ile-de-France, en concertation avec les acteurs de terrain et l'ensemble de ses partenaires, coordonne l'action des professionnels et régule les flux de patients sur le territoire francilien", explique l'agence.

Cette mobilisation "conduit à réactiver la plupart des mesures de l'été 2023 et à mettre en œuvre des actions régionales et départementales spécifiques liées aux JOP Paris 2024". Elle "pourra évoluer au cours de l'été pour s'adapter aux besoins et réalités territoriales", précise-t-elle.

"Au-delà d'un échange quotidien avec les acteurs du système de soins, une cellule régionale d'appui et de pilotage sanitaire (Craps) sera activée à l'agence avec des cellules départementales d'appui."

Selon les chiffres de l'office de tourisme, "15 millions de visiteurs cumulés" sont attendus pendant les JOP en Ile-de-France, "dont une très forte majorité de Français et près de 50% de visiteurs franciliens". Les départements les plus concernés sont Paris et la Seine-Saint-Denis, mais aussi la Seine-et-Marne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine.

Ce contexte "a été anticipé par les services de l'Etat et l'ensemble des acteurs de l'offre de soins", fait valoir l'agence. "Si l'accent est mis sur les soins non programmés, pour lesquels la demande pourrait augmenter de 5%, et sur certaines filières spécifiques (santé mentale et périnatalité notamment), les préoccupations portent également sur les enjeux de mobilité et d'accès aux structures de soins pour les patients et les professionnels de santé."

"Les efforts collectifs pour rouvrir des lits ont porté leurs fruits", se félicite l'ARS Ile-de-France, sans toutefois préciser les effectifs supplémentaires disponibles. "En moyenne, sur le périmètre des établissements de santé qui ont répondu aux enquêtes en 2023 et en 2024, ce sont près de 1.300 lits supplémentaires par semaine qui sont disponibles cet été par rapport à l'été 2023."

"Sur la quasi-totalité des spécialités analysées (médecine +800 lits, gériatrie +300 lits, soins critiques +176 lits, gynéco-obstétrique +12 lits), on retrouve une hausse du nombre de lits ouverts."

Pendant la période des JOP, au sein des établissements dits "de première ligne", "750 lits supplémentaires en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et soins critiques seront ouverts, soit une augmentation par rapport à un été classique", dans plusieurs hôpitaux de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), ainsi que dans les 12 établissements hors AP-HP suivants:

  • Le Grand hôpital de l'Est francilien (GHEF) à Jossigny (Seine-et-Marne)
  • L'hôpital André-Mignot du centre hospitalier de Versailles
  • L'hôpital privé de l'Ouest parisien (Trappes, Yvelines)
  • Le CH intercommunal de Créteil
  • Le CH intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)
  • L'Hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine)
  • L'hôpital Delafontaine du CH de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis))
  • Le CH intercommunal Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
  • Le CH intercommunal André-Grégoire de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
  • Le GH intercommunal Le Raincy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
  • La clinique de l'Estrée à Stains (Seine-Saint-Denis)
  • L'hôpital privé de Marne Chantereine à Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne).

Les services d'accueil des urgences de ces hôpitaux seront aussi renforcés, selon l'ARS.

Renfort d'équipes de Smur non franciliennes

Elle ajoute que "16 lignes de Smur supplémentaires sont prévues, dont deux hélicoptères médicalisés. Quatre lignes de Smur gérées par des équipes non franciliennes viendront en renfort. De plus, 13 lignes supplémentaires de régulation médicale seront mises en œuvre dans les centres de régulation ou sur les sites de compétition".

L'agence rappelle que trois des établissements de l'AP-HP seront hôpitaux "de référence" pour des publics spécifiques: L'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) pour les officiels des délégations olympiques, l'hôpital Bichat - Claude-Bernard pour les athlètes et l'hôpital Avicenne pour les médias.

Le village olympique situé en Seine-Saint-Denis accueillera "une polyclinique olympique et paralympique pour les athlètes, les membres des délégations et les personnels évoluant au sein du village".

"Les huit services d'accès aux soins (SAS) franciliens sont opérationnels", précise également l'ARS, ajoutant qu'une "cartographie détaillée" de l'offre de soins non programmés "est accessible sur sante.fr ou via le site de l'ARS Ile-de-France". Des lignes de garde "en régulation et en maison médicale de garde (MMG) sont ajoutées".

L'agence mentionne également, pour la période des JOP, la consolidation de plusieurs dispositifs:

  • "le soutien de huit structures de soins à Paris et en Seine-Saint-Denis avec une offre de soins non programmés renforcée et avec des horaires étendus"
  • le renforcement de l'offre bucco-dentaire "avec la création d'une cartographie des centres de santé dentaire ouverts durant l'été qui sera transmise aux pharmacies et mise à disposition du grand public" et "une consolidation de la PDSA dentaire à Paris"
  • l'implication des pharmacies d'officine, notamment comme relais d'information et d'orientation.

Une attention particulière sera "portée aux maternités, en particulier en Seine-Saint-Denis", ainsi qu'aux secteurs de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie. Dans ce contexte, l'ARS, "en plus des actions mises en œuvre pour la période estivale 2024, réactive la plupart des mesures de l'été 2023" (cf dépêche du 30/09/2022 à 11:45).

Pour la psychiatrie, "plusieurs actions ont été actées": l'augmentation du nombre de lits de crise, habilités en soins sans consentement, avec 12 lits supplémentaires répartis au sein de deux établissements de santé de petite et grande couronnes, la mobilisation des équipes mobiles psychiatrie-précarité en amont et pendant la période des JOP, et le renforcement de la régulation autour de la cellule régionale d'appui à la recherche de lits, pour fluidifier l'aval des services d'accueil des urgences.

S'agissant de la périnatalité, l'ARS mentionne "la cellule des transferts in utero qui reste en activité durant tout l'été 24h/24 et 7j/7, la cellule d'aide à l'inscription en maternité et au suivi de grossesse (Aima) qui est désormais pérennisée", ainsi que le "lancement d'une expérimentation service d'accès aux soins (SAS) sages-femmes en Seine-Saint-Denis et dans le nord de la Seine-et-Marne".

Plusieurs dispositifs "permettent d'éviter aux personnes âgées un passage aux urgences inutile", complète l'ARS. Elle cite notamment le recours "à des CDD 'canicule' destinés à renforcer les équipes d'Ehpad pour la gestion des épisodes de canicule".

Depuis le 1er mai 2023, le dispositif d'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation (HTSH) est pérennisé et structuré "par un renforcement qualitatif, avec une mise en lien avec les 34 filières gériatriques afin d'assurer une prise en charge médico-sociale et sanitaire", rappelle-t-elle.

Elle annonce par ailleurs une "foire aux questions (FAQ)" à venir pour répondre aux questions les plus fréquentes sur l'accès au système de santé pendant cette période.

Une campagne nationale de communication sur le recours aux soins non programmés

Cette campagne, qui "a pour objectif de sensibiliser aux bons gestes afin de faciliter la prise en charge des soins non programmés", a été prévue pour être diffusée depuis lundi jusqu'au 30 septembre "via un plan média digital, sur les réseaux sociaux, de l'affichage digital en commerce de proximité, en presse et radio", annonce le ministère du travail, de la santé et des solidarités sur son site.

"Les éléments de la campagne sont traduits en anglais de manière à être compris des touristes étrangers." Avec le message "Besoin d'un médecin? Suivez le bon chemin", la campagne vise à orienter les patients "à travers trois étapes clés" : "en première intention, la sollicitation de son médecin traitant", si celui-ci n'est pas disponible, "le recours à la carte des lieux de soins, disponible sur Santé.fr" et si aucune offre n'est disponible, "l'appel au 15 avant de se rendre aux urgences".

mlb/ab/APMnews

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SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 19 juin 2024 (APMnews) - Le capacitaire des établissements de santé franciliens sera pendant la période estivale supérieur à celui de l'été 2023, assure l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France dans un communiqué détaillant lundi l'anticipation du contexte des Jeux olympiques et paralympiques (JOP).

"Comme chaque été, et à plus forte raison en 2024 dans un contexte marqué par les Jeux olympiques et paralympiques, l'ARS Ile-de-France, en concertation avec les acteurs de terrain et l'ensemble de ses partenaires, coordonne l'action des professionnels et régule les flux de patients sur le territoire francilien", explique l'agence.

Cette mobilisation "conduit à réactiver la plupart des mesures de l'été 2023 et à mettre en œuvre des actions régionales et départementales spécifiques liées aux JOP Paris 2024". Elle "pourra évoluer au cours de l'été pour s'adapter aux besoins et réalités territoriales", précise-t-elle.

"Au-delà d'un échange quotidien avec les acteurs du système de soins, une cellule régionale d'appui et de pilotage sanitaire (Craps) sera activée à l'agence avec des cellules départementales d'appui."

Selon les chiffres de l'office de tourisme, "15 millions de visiteurs cumulés" sont attendus pendant les JOP en Ile-de-France, "dont une très forte majorité de Français et près de 50% de visiteurs franciliens". Les départements les plus concernés sont Paris et la Seine-Saint-Denis, mais aussi la Seine-et-Marne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine.

Ce contexte "a été anticipé par les services de l'Etat et l'ensemble des acteurs de l'offre de soins", fait valoir l'agence. "Si l'accent est mis sur les soins non programmés, pour lesquels la demande pourrait augmenter de 5%, et sur certaines filières spécifiques (santé mentale et périnatalité notamment), les préoccupations portent également sur les enjeux de mobilité et d'accès aux structures de soins pour les patients et les professionnels de santé."

"Les efforts collectifs pour rouvrir des lits ont porté leurs fruits", se félicite l'ARS Ile-de-France, sans toutefois préciser les effectifs supplémentaires disponibles. "En moyenne, sur le périmètre des établissements de santé qui ont répondu aux enquêtes en 2023 et en 2024, ce sont près de 1.300 lits supplémentaires par semaine qui sont disponibles cet été par rapport à l'été 2023."

"Sur la quasi-totalité des spécialités analysées (médecine +800 lits, gériatrie +300 lits, soins critiques +176 lits, gynéco-obstétrique +12 lits), on retrouve une hausse du nombre de lits ouverts."

Pendant la période des JOP, au sein des établissements dits "de première ligne", "750 lits supplémentaires en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et soins critiques seront ouverts, soit une augmentation par rapport à un été classique", dans plusieurs hôpitaux de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), ainsi que dans les 12 établissements hors AP-HP suivants:

  • Le Grand hôpital de l'Est francilien (GHEF) à Jossigny (Seine-et-Marne)
  • L'hôpital André-Mignot du centre hospitalier de Versailles
  • L'hôpital privé de l'Ouest parisien (Trappes, Yvelines)
  • Le CH intercommunal de Créteil
  • Le CH intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)
  • L'Hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine)
  • L'hôpital Delafontaine du CH de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis))
  • Le CH intercommunal Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
  • Le CH intercommunal André-Grégoire de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
  • Le GH intercommunal Le Raincy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
  • La clinique de l'Estrée à Stains (Seine-Saint-Denis)
  • L'hôpital privé de Marne Chantereine à Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne).

Les services d'accueil des urgences de ces hôpitaux seront aussi renforcés, selon l'ARS.

Renfort d'équipes de Smur non franciliennes

Elle ajoute que "16 lignes de Smur supplémentaires sont prévues, dont deux hélicoptères médicalisés. Quatre lignes de Smur gérées par des équipes non franciliennes viendront en renfort. De plus, 13 lignes supplémentaires de régulation médicale seront mises en œuvre dans les centres de régulation ou sur les sites de compétition".

L'agence rappelle que trois des établissements de l'AP-HP seront hôpitaux "de référence" pour des publics spécifiques: L'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) pour les officiels des délégations olympiques, l'hôpital Bichat - Claude-Bernard pour les athlètes et l'hôpital Avicenne pour les médias.

Le village olympique situé en Seine-Saint-Denis accueillera "une polyclinique olympique et paralympique pour les athlètes, les membres des délégations et les personnels évoluant au sein du village".

"Les huit services d'accès aux soins (SAS) franciliens sont opérationnels", précise également l'ARS, ajoutant qu'une "cartographie détaillée" de l'offre de soins non programmés "est accessible sur sante.fr ou via le site de l'ARS Ile-de-France". Des lignes de garde "en régulation et en maison médicale de garde (MMG) sont ajoutées".

L'agence mentionne également, pour la période des JOP, la consolidation de plusieurs dispositifs:

  • "le soutien de huit structures de soins à Paris et en Seine-Saint-Denis avec une offre de soins non programmés renforcée et avec des horaires étendus"
  • le renforcement de l'offre bucco-dentaire "avec la création d'une cartographie des centres de santé dentaire ouverts durant l'été qui sera transmise aux pharmacies et mise à disposition du grand public" et "une consolidation de la PDSA dentaire à Paris"
  • l'implication des pharmacies d'officine, notamment comme relais d'information et d'orientation.

Une attention particulière sera "portée aux maternités, en particulier en Seine-Saint-Denis", ainsi qu'aux secteurs de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie. Dans ce contexte, l'ARS, "en plus des actions mises en œuvre pour la période estivale 2024, réactive la plupart des mesures de l'été 2023" (cf dépêche du 30/09/2022 à 11:45).

Pour la psychiatrie, "plusieurs actions ont été actées": l'augmentation du nombre de lits de crise, habilités en soins sans consentement, avec 12 lits supplémentaires répartis au sein de deux établissements de santé de petite et grande couronnes, la mobilisation des équipes mobiles psychiatrie-précarité en amont et pendant la période des JOP, et le renforcement de la régulation autour de la cellule régionale d'appui à la recherche de lits, pour fluidifier l'aval des services d'accueil des urgences.

S'agissant de la périnatalité, l'ARS mentionne "la cellule des transferts in utero qui reste en activité durant tout l'été 24h/24 et 7j/7, la cellule d'aide à l'inscription en maternité et au suivi de grossesse (Aima) qui est désormais pérennisée", ainsi que le "lancement d'une expérimentation service d'accès aux soins (SAS) sages-femmes en Seine-Saint-Denis et dans le nord de la Seine-et-Marne".

Plusieurs dispositifs "permettent d'éviter aux personnes âgées un passage aux urgences inutile", complète l'ARS. Elle cite notamment le recours "à des CDD 'canicule' destinés à renforcer les équipes d'Ehpad pour la gestion des épisodes de canicule".

Depuis le 1er mai 2023, le dispositif d'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation (HTSH) est pérennisé et structuré "par un renforcement qualitatif, avec une mise en lien avec les 34 filières gériatriques afin d'assurer une prise en charge médico-sociale et sanitaire", rappelle-t-elle.

Elle annonce par ailleurs une "foire aux questions (FAQ)" à venir pour répondre aux questions les plus fréquentes sur l'accès au système de santé pendant cette période.

Une campagne nationale de communication sur le recours aux soins non programmés

Cette campagne, qui "a pour objectif de sensibiliser aux bons gestes afin de faciliter la prise en charge des soins non programmés", a été prévue pour être diffusée depuis lundi jusqu'au 30 septembre "via un plan média digital, sur les réseaux sociaux, de l'affichage digital en commerce de proximité, en presse et radio", annonce le ministère du travail, de la santé et des solidarités sur son site.

"Les éléments de la campagne sont traduits en anglais de manière à être compris des touristes étrangers." Avec le message "Besoin d'un médecin? Suivez le bon chemin", la campagne vise à orienter les patients "à travers trois étapes clés" : "en première intention, la sollicitation de son médecin traitant", si celui-ci n'est pas disponible, "le recours à la carte des lieux de soins, disponible sur Santé.fr" et si aucune offre n'est disponible, "l'appel au 15 avant de se rendre aux urgences".

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