Actualités de l'Urgence - APM
"LA SANTÉ SERA UNE PRIORITÉ", PROMET MICHEL BARNIER
Nommé jeudi à Matignon pour succéder à Gabriel Attal (cf dépêche du 05/09/2024 à 18:45), Michel Barnier a consacré son premier déplacement au secteur de la santé.
Prenant la parole quelques minutes après avoir rencontré des membres "des équipes qui travaillent jour et nuit pour la santé, l'accompagnement et le secours d'urgence", Michel Barnier a affirmé que "la santé sera une priorité", mentionnant "la santé publique, dans les campagnes et dans les villes".
"Cela passe par le soutien et la confiance dans les personnels. Pas seulement quand il y a des événements exceptionnels", comme les "attentats", "la crise du Covid" ou "les Jeux olympiques", a-t-il déclaré, estimant que cette dernière mobilisation avait contribué au succès des JO.
"Après, au-delà des grands événements, tragiques ou positifs, il y a la santé au quotidien", a poursuivi le nouveau locataire de Matignon.
"Je voudrais que des progrès rapides soient visibles dans les campagnes, dans l'offre de soins, dans les maisons de santé et les services médicaux en même temps qu'on continuera à mieux faire fonctionner l'hôpital avec les personnels", a-t-il souhaité, rendant "hommage à tous les agents qui font que le service public fonctionne".
Michel Barnier a aussi mentionné "les médecins de ville" en souhaitant que soient assurées "une meilleure concertation et une meilleure liaison" avec l'hôpital.
Il a cependant prévenu qu'il n'était "pas là pour faire des effets d'annonce ou de l'esbrouffe".
Il s'est dit convaincu qu'il était nécessaire de "comprendre pour agir".
"A la base, dans un hôpital, il y a des progrès à faire, des économies à faire. C'est ce qui m'a été dit ce matin si on écoute les gens. Donc, je continuerai à essayer de comprendre pour bien agir" et c'est en ce sens que le gouvernement "prendra des décisions", a-t-il indiqué en ajoutant que le gouvernement sera formé "dans les jours qui viennent".
Il prévoit de prononcer sa déclaration de politique générale "début octobre".
Interrogé sur la situation des finances publiques, il a redit que la situation était "très grave" mais a estimé qu'on pouvait "faire des progrès dans l'efficacité de la dépense publique" tout en préservant "le service au public".
Dans des propos prononcés au début d'une table ronde avec des agents et dirigeants de l'AP-HP, Michel Barnier a déclaré "on ne va pas faire des miracles".
"Je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens". "Si vous tombez sur un premier ministre qui vous promet des miracles, méfiez-vous", a-t-il lancé ensuite lors de sa brève rencontre avec la presse. "Mais sans faire de miracle, on peut faire des progrès", a-t-il assuré.
"Nous ne demandons pas de miracle mais juste une prise en compte des difficultés du système de santé afin de répondre aux défis qui sont devant nous!", a réagi en fin d'après-midi sur le réseau X (ex-Twitter), le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet.
san/eh/APMnews polsan-une
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"LA SANTÉ SERA UNE PRIORITÉ", PROMET MICHEL BARNIER
Nommé jeudi à Matignon pour succéder à Gabriel Attal (cf dépêche du 05/09/2024 à 18:45), Michel Barnier a consacré son premier déplacement au secteur de la santé.
Prenant la parole quelques minutes après avoir rencontré des membres "des équipes qui travaillent jour et nuit pour la santé, l'accompagnement et le secours d'urgence", Michel Barnier a affirmé que "la santé sera une priorité", mentionnant "la santé publique, dans les campagnes et dans les villes".
"Cela passe par le soutien et la confiance dans les personnels. Pas seulement quand il y a des événements exceptionnels", comme les "attentats", "la crise du Covid" ou "les Jeux olympiques", a-t-il déclaré, estimant que cette dernière mobilisation avait contribué au succès des JO.
"Après, au-delà des grands événements, tragiques ou positifs, il y a la santé au quotidien", a poursuivi le nouveau locataire de Matignon.
"Je voudrais que des progrès rapides soient visibles dans les campagnes, dans l'offre de soins, dans les maisons de santé et les services médicaux en même temps qu'on continuera à mieux faire fonctionner l'hôpital avec les personnels", a-t-il souhaité, rendant "hommage à tous les agents qui font que le service public fonctionne".
Michel Barnier a aussi mentionné "les médecins de ville" en souhaitant que soient assurées "une meilleure concertation et une meilleure liaison" avec l'hôpital.
Il a cependant prévenu qu'il n'était "pas là pour faire des effets d'annonce ou de l'esbrouffe".
Il s'est dit convaincu qu'il était nécessaire de "comprendre pour agir".
"A la base, dans un hôpital, il y a des progrès à faire, des économies à faire. C'est ce qui m'a été dit ce matin si on écoute les gens. Donc, je continuerai à essayer de comprendre pour bien agir" et c'est en ce sens que le gouvernement "prendra des décisions", a-t-il indiqué en ajoutant que le gouvernement sera formé "dans les jours qui viennent".
Il prévoit de prononcer sa déclaration de politique générale "début octobre".
Interrogé sur la situation des finances publiques, il a redit que la situation était "très grave" mais a estimé qu'on pouvait "faire des progrès dans l'efficacité de la dépense publique" tout en préservant "le service au public".
Dans des propos prononcés au début d'une table ronde avec des agents et dirigeants de l'AP-HP, Michel Barnier a déclaré "on ne va pas faire des miracles".
"Je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens". "Si vous tombez sur un premier ministre qui vous promet des miracles, méfiez-vous", a-t-il lancé ensuite lors de sa brève rencontre avec la presse. "Mais sans faire de miracle, on peut faire des progrès", a-t-il assuré.
"Nous ne demandons pas de miracle mais juste une prise en compte des difficultés du système de santé afin de répondre aux défis qui sont devant nous!", a réagi en fin d'après-midi sur le réseau X (ex-Twitter), le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet.
san/eh/APMnews polsan-une