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23/04 2024
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JEUX OLYMPIQUES: LES SYNDICATS CGT, FO, UNSA ET CFTC DE L'AP-HP RÉCLAMENT 2.000 EUROS DE PRIME POUR TOUS LES PROFESSIONNELS

PARIS, 23 avril 2024 (APMnews) - Les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) réclament 2.000 euros de prime pour tous les professionnels de l'institution à l'occasion des Jeux olympiques (JO), dans un communiqué commun diffusé mardi.

Le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, a encore assuré mardi sur Franceinfo que l'AP-HP sera prête pour cet évènement organisé du 26 juillet au 11 août (cf dépêche du 26/01/2024 à 14:17 et dépêche du 27/10/2023 à 18:17), mais les quatre organisations syndicales affichent moins d'optimisme. "L'été s'annonce chaud à l'hosto, avant, pendant et après les JO", alertent-elles.

"Alors que la situation, chaque année, est tendue dans les services, les directions poussent les agents à se préparer à de nouveaux sacrifices sur leurs congés annuels. Nous devons dire stop!", martèlent-elles.

Elles pointent des problèmes de transports dès le 1er juillet, une absence de tolérance des directeurs d'hôpitaux en cas de retard des agents et la "mobilisation d'un maximum" de professionnels dans certains services.

Elles observent que tous les services seront à "flux tendu" et que "tous les agents" seront "touchés" par la tenue des JO et devraient donc bénéficier d'une prime de 2.000 euros.

Un appel lancé le 23 janvier par les quatre organisations syndicales pour exiger "2.000 euros pour tous", a été "contresigné" par "plus de 10.000" personnes, font valoir les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa.

Ils demandent "en urgence" audience auprès de la direction générale de l'AP-HP et menacent d'appeler à manifester devant le siège de l'institution mardi 14 mai s'ils n'obtiennent pas "satisfaction".

Mardi, en fin de matinée, le collectif des urgences de l'Union syndicale CGT de l'AP-HP (Usap-CGT) s'est réuni dans un amphithéâtre de l'hôpital Bichat (Paris) et a tenu un point presse afin de dénoncer la situation déjà critique dans les services d'urgence du CHU francilien, le flou entourant l'organisation de l'AP-HP par rapport aux JO et les critères trop "restrictifs" pour obtenir la prime.

Pour ses représentants, les services d'urgence de l'AP-HP sont déjà sur le "fil du rasoir" et la période estivale est chaque année plus difficile à passer. Les JO leur semblent s'ajouter aux problématiques de manque de professionnels, d'actes de violence répétés, de pertes de chance pour les patients dues au manque de moyens, et de saturation des services par manque de filières de prises en charge des patients âgés et en raison de la situation sinistrée de la psychiatrie.

Seules quelques centaines d'agents bénéficieraient de la prime (Usap-CGT)

Dans la salle, des professionnels des trois hôpitaux référents pour les JO (Bichat pour les athlètes, Avicenne à Bobigny pour les médias et l'hôpital européen Georges-Pompidou -HEGP- à Paris pour la "famille olympique") ainsi que d'autres hôpitaux de l'AP-HP (Louis-Mourier à Colombes -Hauts-de-Seine-, Saint-Louis et Trousseau à Paris…) ont pris la parole pour témoigner notamment du sentiment d'injustice quant à l'attribution de la prime.

Pour l'Usap-CGT, il n'est déjà pas compréhensible que cette prime varie en fonction de la catégorie des professionnels, comme lors de l'épidémie de Covid-19, a souligné Olivier Cammas. Elle s'élève à 1.200 €, 1.000 € et 800 € respectivement pour les catégories A, B et C et à 2.500 € pour les médecins, rappelle-t-on.

Plusieurs professionnels ont indiqué avoir été incités fin 2023 à ne pas poser plus de deux semaines de congé afin d'être présents pour les JO mais trouvent désormais injuste de ne pas bénéficier de la prime alors qu'ils se sont organisés en fonction des JO. La prime ne serait accordée qu'aux agents ayant posé trois semaines et s'étant vu refuser une des trois semaines.

Pour en bénéficier, il faut en effet ne pas avoir "pu poser trois semaines de congé consécutives sur la période du 1er juillet au 31 août", selon la foire aux questions mise en ligne sur l'intranet de l'AP-HP. Une autre condition est de travailler au moins 5 jours (35 heures) sur 7 jours glissants entre le 22 juillet et le 11 août dans un des services mobilisés pour les JO.

Une infirmière des urgences d'un des hôpitaux référents a relaté que personne dans son service ne pourra bénéficier de la prime car on leur a expliqué qu'ils prendraient en charge des patients cet été comme ils le font tout au long de l'année.

Selon Olivier Cammas, la prime ne serait attribuée qu'à "quelques centaines" de professionnels sur les 95.000 de l'AP-HP.

Plusieurs agents ont observé mardi que les professionnels qui ne prennent pas de congés pendant les JO en posent avant ou après, ce qui augmentera le travail pour leurs collègues, qui eux ne bénéficieront pas de la prime alors qu'ils seront également touchés.

Un "flou artistique" sur l'organisation

Christophe Prudhomme, urgentiste et représentant de la CGT santé et action sociale, a déploré mardi lors du point presse le "mépris total" pour le personnel, qui a déjà "beaucoup donné". Il s'est déclaré particulièrement "irrité" par le fait que la direction générale de l'AP-HP n'ait pas prévu de "renforts spécifiques" pour les JO et qu'il est désormais trop tard pour recruter pour cette période.

Selon un document présenté en décembre 2023 en conseil de surveillance de l'AP-HP, la direction générale tablait, par rapport à août 2022, sur 360 lits (+4%), quatre blocs d'urgence, neuf lignes Smur, 130 équivalents temps plein (ETP) médecins et 630 ETP soignants en plus.

Olivier Cammas redoute une détérioration de la prise en charge des patients. Il a observé que l'Usap-CGT avait proposé en septembre 2023 que les enfants des agents puissent être employés pendant les JO pour renforcer les équipes mais déplore que cela n'ait pas été retenu.

Si les effectifs ne sont pas suffisants, les professionnels craignent l'activation de plans blancs pendant les JO et donc de rappels sur les congés.

Une des demandes de l'Usap-CGT porte par ailleurs sur la facilitation des transports pour les professionnels afin qu'ils puissent accéder à leur hôpital. Plusieurs professionnels ont fait part de leur inquiétude à ce sujet.

Lors du point presse, la communication de la direction a été pointée, les agents estimant ne pas avoir eu de note claire de la direction des ressources humaines sur l'organisation pendant les JO. Olivier Cammas a déploré un "flou artistique". Beaucoup d'effets d'annonce et de "flou", a renchéri une infirmière.

Christophe Prudhomme a indiqué que des préavis de grève étaient en préparation pour la période des JO.

L'AP-HP sera "au rendez-vous" des JO (Nicolas Revel)

Interrogé sur Franceinfo mardi matin, Nicolas Revel a rappelé que l'AP-HP se préparait aux JO depuis plus d'un an et demi. L'exercice consistait à "anticiper ce que va être la pression, le nombre de patients que nous allons recevoir", a-t-il relaté.

Compte tenu du nombre important de visiteurs attendus pour les JO, "nous ne serons pas dans un été tout à fait normal" mais "je crois pouvoir vous dire que les hôpitaux […] de l'AP-HP seront prêts".

Alors que d'habitude à peu près 30% des lits sont fermés au cœur de l'été, un "travail assez fin" a été mené avec les services de l'Etat pour identifier "une petite centaine de services qui seront incontestablement sollicités", notamment les Samu, les urgences, la chirurgie et les soins critiques, services dans lesquels davantage de lits seront ouverts par rapport aux étés précédents, impliquant donc de mobiliser davantage de professionnels.

L'AP-HP a précisé mardi à APMnews que 80 services sur 800 sont concernés par les renforts (800 ETP). L'institution ne prévoit pas de renforts pendant les Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre).

Nicolas Revel a mis en avant le "dispositif d'accompagnement" pour les agents devant renoncer à prendre tous leurs congés en juillet et en août.

Dans de nombreux services, comme les maternités ou les services de cancérologie et de gériatrie, l'été sera "normal", a insisté le directeur général. L'AP-HP n'a pas fait appel à des soignants d'autres établissements, a-t-il indiqué, observant que lors des JO organisés à Londres, il n'y avait pas eu de pression particulièrement forte sur le système de santé.

"Les plannings sont faits et nous serons, je pense, au rendez-vous de cet évènement", a-t-il assuré. Les équipes seront au complet en septembre et octobre, ce qui signifie que certains vont prendre leurs congés "beaucoup plus tard", grâce au déplafonnement des comptes épargne-temps, a-t-il précisé.

Un comité de pilotage sur la préparation du système de santé aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est prévu mercredi après-midi en présence du ministre de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, et de la ministre des sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castera. Seront notamment abordés la continuité d'activité du système de santé, l'anticipation des situations sanitaires exceptionnelles et la circulation des professionnels de santé et des patients pendant l'événement.

cb/ab/APMnews

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PARIS, 23 avril 2024 (APMnews) - Les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) réclament 2.000 euros de prime pour tous les professionnels de l'institution à l'occasion des Jeux olympiques (JO), dans un communiqué commun diffusé mardi.

Le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, a encore assuré mardi sur Franceinfo que l'AP-HP sera prête pour cet évènement organisé du 26 juillet au 11 août (cf dépêche du 26/01/2024 à 14:17 et dépêche du 27/10/2023 à 18:17), mais les quatre organisations syndicales affichent moins d'optimisme. "L'été s'annonce chaud à l'hosto, avant, pendant et après les JO", alertent-elles.

"Alors que la situation, chaque année, est tendue dans les services, les directions poussent les agents à se préparer à de nouveaux sacrifices sur leurs congés annuels. Nous devons dire stop!", martèlent-elles.

Elles pointent des problèmes de transports dès le 1er juillet, une absence de tolérance des directeurs d'hôpitaux en cas de retard des agents et la "mobilisation d'un maximum" de professionnels dans certains services.

Elles observent que tous les services seront à "flux tendu" et que "tous les agents" seront "touchés" par la tenue des JO et devraient donc bénéficier d'une prime de 2.000 euros.

Un appel lancé le 23 janvier par les quatre organisations syndicales pour exiger "2.000 euros pour tous", a été "contresigné" par "plus de 10.000" personnes, font valoir les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa.

Ils demandent "en urgence" audience auprès de la direction générale de l'AP-HP et menacent d'appeler à manifester devant le siège de l'institution mardi 14 mai s'ils n'obtiennent pas "satisfaction".

Mardi, en fin de matinée, le collectif des urgences de l'Union syndicale CGT de l'AP-HP (Usap-CGT) s'est réuni dans un amphithéâtre de l'hôpital Bichat (Paris) et a tenu un point presse afin de dénoncer la situation déjà critique dans les services d'urgence du CHU francilien, le flou entourant l'organisation de l'AP-HP par rapport aux JO et les critères trop "restrictifs" pour obtenir la prime.

Pour ses représentants, les services d'urgence de l'AP-HP sont déjà sur le "fil du rasoir" et la période estivale est chaque année plus difficile à passer. Les JO leur semblent s'ajouter aux problématiques de manque de professionnels, d'actes de violence répétés, de pertes de chance pour les patients dues au manque de moyens, et de saturation des services par manque de filières de prises en charge des patients âgés et en raison de la situation sinistrée de la psychiatrie.

Seules quelques centaines d'agents bénéficieraient de la prime (Usap-CGT)

Dans la salle, des professionnels des trois hôpitaux référents pour les JO (Bichat pour les athlètes, Avicenne à Bobigny pour les médias et l'hôpital européen Georges-Pompidou -HEGP- à Paris pour la "famille olympique") ainsi que d'autres hôpitaux de l'AP-HP (Louis-Mourier à Colombes -Hauts-de-Seine-, Saint-Louis et Trousseau à Paris…) ont pris la parole pour témoigner notamment du sentiment d'injustice quant à l'attribution de la prime.

Pour l'Usap-CGT, il n'est déjà pas compréhensible que cette prime varie en fonction de la catégorie des professionnels, comme lors de l'épidémie de Covid-19, a souligné Olivier Cammas. Elle s'élève à 1.200 €, 1.000 € et 800 € respectivement pour les catégories A, B et C et à 2.500 € pour les médecins, rappelle-t-on.

Plusieurs professionnels ont indiqué avoir été incités fin 2023 à ne pas poser plus de deux semaines de congé afin d'être présents pour les JO mais trouvent désormais injuste de ne pas bénéficier de la prime alors qu'ils se sont organisés en fonction des JO. La prime ne serait accordée qu'aux agents ayant posé trois semaines et s'étant vu refuser une des trois semaines.

Pour en bénéficier, il faut en effet ne pas avoir "pu poser trois semaines de congé consécutives sur la période du 1er juillet au 31 août", selon la foire aux questions mise en ligne sur l'intranet de l'AP-HP. Une autre condition est de travailler au moins 5 jours (35 heures) sur 7 jours glissants entre le 22 juillet et le 11 août dans un des services mobilisés pour les JO.

Une infirmière des urgences d'un des hôpitaux référents a relaté que personne dans son service ne pourra bénéficier de la prime car on leur a expliqué qu'ils prendraient en charge des patients cet été comme ils le font tout au long de l'année.

Selon Olivier Cammas, la prime ne serait attribuée qu'à "quelques centaines" de professionnels sur les 95.000 de l'AP-HP.

Plusieurs agents ont observé mardi que les professionnels qui ne prennent pas de congés pendant les JO en posent avant ou après, ce qui augmentera le travail pour leurs collègues, qui eux ne bénéficieront pas de la prime alors qu'ils seront également touchés.

Un "flou artistique" sur l'organisation

Christophe Prudhomme, urgentiste et représentant de la CGT santé et action sociale, a déploré mardi lors du point presse le "mépris total" pour le personnel, qui a déjà "beaucoup donné". Il s'est déclaré particulièrement "irrité" par le fait que la direction générale de l'AP-HP n'ait pas prévu de "renforts spécifiques" pour les JO et qu'il est désormais trop tard pour recruter pour cette période.

Selon un document présenté en décembre 2023 en conseil de surveillance de l'AP-HP, la direction générale tablait, par rapport à août 2022, sur 360 lits (+4%), quatre blocs d'urgence, neuf lignes Smur, 130 équivalents temps plein (ETP) médecins et 630 ETP soignants en plus.

Olivier Cammas redoute une détérioration de la prise en charge des patients. Il a observé que l'Usap-CGT avait proposé en septembre 2023 que les enfants des agents puissent être employés pendant les JO pour renforcer les équipes mais déplore que cela n'ait pas été retenu.

Si les effectifs ne sont pas suffisants, les professionnels craignent l'activation de plans blancs pendant les JO et donc de rappels sur les congés.

Une des demandes de l'Usap-CGT porte par ailleurs sur la facilitation des transports pour les professionnels afin qu'ils puissent accéder à leur hôpital. Plusieurs professionnels ont fait part de leur inquiétude à ce sujet.

Lors du point presse, la communication de la direction a été pointée, les agents estimant ne pas avoir eu de note claire de la direction des ressources humaines sur l'organisation pendant les JO. Olivier Cammas a déploré un "flou artistique". Beaucoup d'effets d'annonce et de "flou", a renchéri une infirmière.

Christophe Prudhomme a indiqué que des préavis de grève étaient en préparation pour la période des JO.

L'AP-HP sera "au rendez-vous" des JO (Nicolas Revel)

Interrogé sur Franceinfo mardi matin, Nicolas Revel a rappelé que l'AP-HP se préparait aux JO depuis plus d'un an et demi. L'exercice consistait à "anticiper ce que va être la pression, le nombre de patients que nous allons recevoir", a-t-il relaté.

Compte tenu du nombre important de visiteurs attendus pour les JO, "nous ne serons pas dans un été tout à fait normal" mais "je crois pouvoir vous dire que les hôpitaux […] de l'AP-HP seront prêts".

Alors que d'habitude à peu près 30% des lits sont fermés au cœur de l'été, un "travail assez fin" a été mené avec les services de l'Etat pour identifier "une petite centaine de services qui seront incontestablement sollicités", notamment les Samu, les urgences, la chirurgie et les soins critiques, services dans lesquels davantage de lits seront ouverts par rapport aux étés précédents, impliquant donc de mobiliser davantage de professionnels.

L'AP-HP a précisé mardi à APMnews que 80 services sur 800 sont concernés par les renforts (800 ETP). L'institution ne prévoit pas de renforts pendant les Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre).

Nicolas Revel a mis en avant le "dispositif d'accompagnement" pour les agents devant renoncer à prendre tous leurs congés en juillet et en août.

Dans de nombreux services, comme les maternités ou les services de cancérologie et de gériatrie, l'été sera "normal", a insisté le directeur général. L'AP-HP n'a pas fait appel à des soignants d'autres établissements, a-t-il indiqué, observant que lors des JO organisés à Londres, il n'y avait pas eu de pression particulièrement forte sur le système de santé.

"Les plannings sont faits et nous serons, je pense, au rendez-vous de cet évènement", a-t-il assuré. Les équipes seront au complet en septembre et octobre, ce qui signifie que certains vont prendre leurs congés "beaucoup plus tard", grâce au déplafonnement des comptes épargne-temps, a-t-il précisé.

Un comité de pilotage sur la préparation du système de santé aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est prévu mercredi après-midi en présence du ministre de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, et de la ministre des sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castera. Seront notamment abordés la continuité d'activité du système de santé, l'anticipation des situations sanitaires exceptionnelles et la circulation des professionnels de santé et des patients pendant l'événement.

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