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08/01 2021
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HÔPITAL DE SACLAY: LA PREMIÈRE PIERRE DU PROJET, REDIMENSIONNÉ À LA HAUSSE, SERA POSÉE EN JUIN (DIRECTEUR DU GHNE)

(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Essonne), 8 janvier 2021 (APMnews) - La première pierre du nouvel hôpital de Saclay, dont le capacitaire a été revu à la hausse après les enseignements tirés de la crise sanitaire, sera posée en juin, a expliqué mercredi à APMnews Cédric Lussiez, directeur du Groupement hospitalier Nord Essonne (GHNE).

En 2020, le GHNE a "fortement avancé" sur le projet du nouvel hôpital de Saclay, a souligné Cécric Lussiez. En février 2020, le groupement de construction-réalisation Eiffage a été désigné et le permis de construire a été déposé en octobre 2020. La première pierre "sera posée en juin prochain", pour une ouverture en juin 2024.

Le projet vise à regrouper sur le plateau de Saclay les activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) des trois sites du GHNE (Longjumeau, Juvisy et Orsay), dans l'objectif de moderniser l'offre de soins sur le territoire du Nord-Essonne, en prévoyant le maintien d'une offre de proximité (cf dépêche du 25/02/2020 à 10:14).

L'ambition du nouvel hôpital est aussi d'être un terrain d’incubations pour les innovations en parcours de santé, en lien avec des partenaires académiques et industriels.

Le projet médical de l'établissement a été "largement revu, notamment à la suite de la première vague de la crise du Covid", a fait savoir Cédric Lussiez. Le capacitaire du nouvel hôpital a ainsi été révisé à la hausse (de 473 à 542 lits et places), avec 69 lits supplémentaires, en réanimation, maladies infectieuses et pédiatrie notamment.

Le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo) avait "exigé une suppression d'environ 40% de lits", a rappelé Cédric Lussiez. Cette réduction drastique avait été à l'époque justifiée par les indicateurs d'efficience et le développement de l'ambulatoire.

"On a pu, avec l'ARS [agence régionale de santé], à la faveur des changements en 2020", obtenir un redimensionnement "plus réaliste, qui nous permet de maintenir l'activité que l'on exerce actuellement", a commenté Cédric Lussiez.

Pour rappel, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé, dans le cadre des nouvelles orientations issues du Ségur de la santé, que les projets hospitaliers ne devaient plus être guidés par un objectif de réduction des lits (cf dépêche du 18/11/2020 à 19:13).

Le coût de l’opération est passé de 215 millions d'euros (M€) -dont 65 M€ d'aide publique- à 230 M€, a précisé Cédric Lussiez. Le soutien de l'Etat n'a pas évolué, "ce qui augmente donc la part de l’endettement".

Dans le cadre de cette nouvelle répartition de l'offre de soins, le site de Longjumeau conservera une "activité de proximité" en gériatrie et soins palliatifs d'environ 80 lits, hors offre ambulatoire.

"L'année 2020 a été aussi marquée par la mise en oeuvre du projet d'établissement sur le site de Juvisy", qui s'est traduite par le regroupement de la médecine interne à Longjumeau et la vente du site de l'hôpital de Juvisy à un groupe privé qui va bâtir un hôpital gériatrique en 2023. Celui-ci sera "associé à la filière gériatrique" du GHNE.

Cédric Lussiez n'était pas encore en mesure, à ce stade, de dévoiler le nom du groupe qui a fait cette acquisition. Le terrain a été vendu pour 12 M€, a-t-il indiqué, soulignant que cette vente fait partie du financement du nouvel hôpital de Saclay. Le GHNE a par ailleurs vendu en 2020 son établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Longjumeau au Service essonnien du grand âge (qui dépend du conseil départemental), pour un montant de 5,5 M€.

L'hôpital de Juvisy doit rester ouvert jusqu'en 2023 puis être détruit afin que soit construit cet hôpital gériatrique privé "et une antenne urgences que nous allons conserver dans des locaux neufs et que nous allons continuer à gérer", a ajouté Cédric Lussiez. Ce service sera une antenne du service des urgences du nouvel hôpital de Saclay.

Le site d'Orsay sera fermé et vendu en 2021, mais occupé par le GHNE jusqu'en juin 2024.

Le GHNE va néanmoins y conserver après cette date un pôle de gériatrie, ainsi que le pôle de psychiatrie de Bures-sur-Yvette.

Pour répondre aux exigences sanitaires, 120 lits ont été fermés

Pendant la crise sanitaire, les 3 sites du GHNE ont été "fortement touchés", avec jusqu'à 150 patients Covid hospitalisés début avril, au plus fort de la première vague.

L'établissement a rouvert le service de réanimation du site d'Orsay, "grâce auquel on a pu passer la crise en limitant l'impact pour les patients", a expliqué le directeur.

Cette activité, soit 6 lits de réanimation, 2 lits de surveillance continue et 7 lits d'unité de soins intensifs neurovasculaires (USINV), qui vont contribuer à pallier "la difficulté à trouver des places pour les patients AVC en Essonne", va être pérennisée jusqu'en 2024.

Les coopérations à l'échelle départementale et avec les établissements privés ont permis "d'éviter toute rupture dans les prises en charge", et c'est une expérience "sur laquelle on veut capitaliser cette année", a fait valoir Cédric Lussiez.

Sachant que les bâtiments de l'établissement sont anciens, "l'une des difficultés que l'on a dû résoudre était l'augmentation de la proportion de chambres individuelles". Cette contrainte "nous a obligés à fermer environ 120 lits pour respecter les règles d'hygiène" sur les trois sites.

Alors que les unités "étaient à 80% de chambres doubles, on est passé à une logique de 80% de chambres seules", a pointé le directeur.

Sur les sites d'Orsay et de Longjumeau ont été créées en décembre 2020 deux nouvelles unités qui ont pu permettre "de retrouver un peu de capacitaire d'aval pour les urgences". Une nouvelle unité de médecine de 10 lits a été installée à Longjumeau et un hôpital de semaine médico-chirurgical (8 lits) a été créé à Orsay.

Une unité de surveillance continue en pédiatrie de 5 lits a également été ouverte en janvier 2020, "ce qui a permis de cesser de transférer un certain nombre de patients vers l'Assistance publique", de même qu'une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire à Longjumeau.

La capacité de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) de Juvisy a été augmentée de 6 lits portes en septembre 2020.

L'ouverture de l'unité d'oncologie pédiatrique prévue à Longjumeau en avril 2020, en collaboration avec le centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy, a en revanche été repoussée, en raison de la crise sanitaire.

Le GHNE comptait mercredi matin 36 patients hospitalisés pour Covid, dont 7 en réanimation. Il a accueilli jusqu'à plus de 100 patients au plus fort de la deuxième vague.

L'établissement a "sanctuarisé l'oncologie", mais a "beaucoup déprogrammé en chirurgie, de l'ordre de 50% pendant l'essentiel de la crise". Il a repris une activité "normale à 80%, depuis trois jours", a précisé Cédric Lussiez mercredi.

Sur le plan budgétaire, l'établissement espère obtenir "les justes compensations qu'on attend", pour l'heure "très partielles", a-t-il relevé. "Notre plan d'économie a été mis en oeuvre, mais la perte des recettes, avec 120 lits de moins, semble impossible à tenir."

En 2019, le GHNE a connu "une légère baisse de son déficit, en dessous de 9 millions d'euros" sur un budget de quelque 210 M€, a indiqué Cédric Lussiez, ajoutant qu'il n'était pas encore en mesure de livrer une estimation pour 2020, au vu du grand nombre "d'incertitudes".

S'agissant de la campagne de vaccination, le directeur du GHNE a précisé que le centre hospitalier Sud francilien (Corbeil-Essonnes) est l'établissement "pivot" du département, donc destinataire du super-congélateur qui stocke à -80°C les doses de vaccins Pfizer/BioNTech.

Un centre de vaccination a été ouvert mercredi sur le site de Longjumeau, pour les personnels d'au moins 50 ans et à risque de forme grave du Covid. Cédric Lussiez a également annoncé l'ouverture d'un deuxième centre à Orsay jeudi, "avec un dispositif particulier ciblé sur les personnels de Juvisy, moins nombreux".

"Dès lundi prochain [11 janvier], on sera ouvert aux professionnels libéraux" (qui doivent prendre rendez-vous en passant par l'application Doctolib) "et on aura lundi 18 janvier un centre 'grand public' créé avec la mairie de Longjumeau", qui sera installé "aux portes de l'hôpital". Le GHNE n'a pas d'unité de soins de longue durée (USLD) et d'Ehpad, a-t-il fait observer.

L'établissement a prévu mercredi de "vacciner 700 professionnels dans les 15 jours".

mlb/ab/APMnews

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(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Essonne), 8 janvier 2021 (APMnews) - La première pierre du nouvel hôpital de Saclay, dont le capacitaire a été revu à la hausse après les enseignements tirés de la crise sanitaire, sera posée en juin, a expliqué mercredi à APMnews Cédric Lussiez, directeur du Groupement hospitalier Nord Essonne (GHNE).

En 2020, le GHNE a "fortement avancé" sur le projet du nouvel hôpital de Saclay, a souligné Cécric Lussiez. En février 2020, le groupement de construction-réalisation Eiffage a été désigné et le permis de construire a été déposé en octobre 2020. La première pierre "sera posée en juin prochain", pour une ouverture en juin 2024.

Le projet vise à regrouper sur le plateau de Saclay les activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) des trois sites du GHNE (Longjumeau, Juvisy et Orsay), dans l'objectif de moderniser l'offre de soins sur le territoire du Nord-Essonne, en prévoyant le maintien d'une offre de proximité (cf dépêche du 25/02/2020 à 10:14).

L'ambition du nouvel hôpital est aussi d'être un terrain d’incubations pour les innovations en parcours de santé, en lien avec des partenaires académiques et industriels.

Le projet médical de l'établissement a été "largement revu, notamment à la suite de la première vague de la crise du Covid", a fait savoir Cédric Lussiez. Le capacitaire du nouvel hôpital a ainsi été révisé à la hausse (de 473 à 542 lits et places), avec 69 lits supplémentaires, en réanimation, maladies infectieuses et pédiatrie notamment.

Le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo) avait "exigé une suppression d'environ 40% de lits", a rappelé Cédric Lussiez. Cette réduction drastique avait été à l'époque justifiée par les indicateurs d'efficience et le développement de l'ambulatoire.

"On a pu, avec l'ARS [agence régionale de santé], à la faveur des changements en 2020", obtenir un redimensionnement "plus réaliste, qui nous permet de maintenir l'activité que l'on exerce actuellement", a commenté Cédric Lussiez.

Pour rappel, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé, dans le cadre des nouvelles orientations issues du Ségur de la santé, que les projets hospitaliers ne devaient plus être guidés par un objectif de réduction des lits (cf dépêche du 18/11/2020 à 19:13).

Le coût de l’opération est passé de 215 millions d'euros (M€) -dont 65 M€ d'aide publique- à 230 M€, a précisé Cédric Lussiez. Le soutien de l'Etat n'a pas évolué, "ce qui augmente donc la part de l’endettement".

Dans le cadre de cette nouvelle répartition de l'offre de soins, le site de Longjumeau conservera une "activité de proximité" en gériatrie et soins palliatifs d'environ 80 lits, hors offre ambulatoire.

"L'année 2020 a été aussi marquée par la mise en oeuvre du projet d'établissement sur le site de Juvisy", qui s'est traduite par le regroupement de la médecine interne à Longjumeau et la vente du site de l'hôpital de Juvisy à un groupe privé qui va bâtir un hôpital gériatrique en 2023. Celui-ci sera "associé à la filière gériatrique" du GHNE.

Cédric Lussiez n'était pas encore en mesure, à ce stade, de dévoiler le nom du groupe qui a fait cette acquisition. Le terrain a été vendu pour 12 M€, a-t-il indiqué, soulignant que cette vente fait partie du financement du nouvel hôpital de Saclay. Le GHNE a par ailleurs vendu en 2020 son établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Longjumeau au Service essonnien du grand âge (qui dépend du conseil départemental), pour un montant de 5,5 M€.

L'hôpital de Juvisy doit rester ouvert jusqu'en 2023 puis être détruit afin que soit construit cet hôpital gériatrique privé "et une antenne urgences que nous allons conserver dans des locaux neufs et que nous allons continuer à gérer", a ajouté Cédric Lussiez. Ce service sera une antenne du service des urgences du nouvel hôpital de Saclay.

Le site d'Orsay sera fermé et vendu en 2021, mais occupé par le GHNE jusqu'en juin 2024.

Le GHNE va néanmoins y conserver après cette date un pôle de gériatrie, ainsi que le pôle de psychiatrie de Bures-sur-Yvette.

Pour répondre aux exigences sanitaires, 120 lits ont été fermés

Pendant la crise sanitaire, les 3 sites du GHNE ont été "fortement touchés", avec jusqu'à 150 patients Covid hospitalisés début avril, au plus fort de la première vague.

L'établissement a rouvert le service de réanimation du site d'Orsay, "grâce auquel on a pu passer la crise en limitant l'impact pour les patients", a expliqué le directeur.

Cette activité, soit 6 lits de réanimation, 2 lits de surveillance continue et 7 lits d'unité de soins intensifs neurovasculaires (USINV), qui vont contribuer à pallier "la difficulté à trouver des places pour les patients AVC en Essonne", va être pérennisée jusqu'en 2024.

Les coopérations à l'échelle départementale et avec les établissements privés ont permis "d'éviter toute rupture dans les prises en charge", et c'est une expérience "sur laquelle on veut capitaliser cette année", a fait valoir Cédric Lussiez.

Sachant que les bâtiments de l'établissement sont anciens, "l'une des difficultés que l'on a dû résoudre était l'augmentation de la proportion de chambres individuelles". Cette contrainte "nous a obligés à fermer environ 120 lits pour respecter les règles d'hygiène" sur les trois sites.

Alors que les unités "étaient à 80% de chambres doubles, on est passé à une logique de 80% de chambres seules", a pointé le directeur.

Sur les sites d'Orsay et de Longjumeau ont été créées en décembre 2020 deux nouvelles unités qui ont pu permettre "de retrouver un peu de capacitaire d'aval pour les urgences". Une nouvelle unité de médecine de 10 lits a été installée à Longjumeau et un hôpital de semaine médico-chirurgical (8 lits) a été créé à Orsay.

Une unité de surveillance continue en pédiatrie de 5 lits a également été ouverte en janvier 2020, "ce qui a permis de cesser de transférer un certain nombre de patients vers l'Assistance publique", de même qu'une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire à Longjumeau.

La capacité de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) de Juvisy a été augmentée de 6 lits portes en septembre 2020.

L'ouverture de l'unité d'oncologie pédiatrique prévue à Longjumeau en avril 2020, en collaboration avec le centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy, a en revanche été repoussée, en raison de la crise sanitaire.

Le GHNE comptait mercredi matin 36 patients hospitalisés pour Covid, dont 7 en réanimation. Il a accueilli jusqu'à plus de 100 patients au plus fort de la deuxième vague.

L'établissement a "sanctuarisé l'oncologie", mais a "beaucoup déprogrammé en chirurgie, de l'ordre de 50% pendant l'essentiel de la crise". Il a repris une activité "normale à 80%, depuis trois jours", a précisé Cédric Lussiez mercredi.

Sur le plan budgétaire, l'établissement espère obtenir "les justes compensations qu'on attend", pour l'heure "très partielles", a-t-il relevé. "Notre plan d'économie a été mis en oeuvre, mais la perte des recettes, avec 120 lits de moins, semble impossible à tenir."

En 2019, le GHNE a connu "une légère baisse de son déficit, en dessous de 9 millions d'euros" sur un budget de quelque 210 M€, a indiqué Cédric Lussiez, ajoutant qu'il n'était pas encore en mesure de livrer une estimation pour 2020, au vu du grand nombre "d'incertitudes".

S'agissant de la campagne de vaccination, le directeur du GHNE a précisé que le centre hospitalier Sud francilien (Corbeil-Essonnes) est l'établissement "pivot" du département, donc destinataire du super-congélateur qui stocke à -80°C les doses de vaccins Pfizer/BioNTech.

Un centre de vaccination a été ouvert mercredi sur le site de Longjumeau, pour les personnels d'au moins 50 ans et à risque de forme grave du Covid. Cédric Lussiez a également annoncé l'ouverture d'un deuxième centre à Orsay jeudi, "avec un dispositif particulier ciblé sur les personnels de Juvisy, moins nombreux".

"Dès lundi prochain [11 janvier], on sera ouvert aux professionnels libéraux" (qui doivent prendre rendez-vous en passant par l'application Doctolib) "et on aura lundi 18 janvier un centre 'grand public' créé avec la mairie de Longjumeau", qui sera installé "aux portes de l'hôpital". Le GHNE n'a pas d'unité de soins de longue durée (USLD) et d'Ehpad, a-t-il fait observer.

L'établissement a prévu mercredi de "vacciner 700 professionnels dans les 15 jours".

mlb/ab/APMnews

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