Actualités de l'Urgence - APM

Un protocole d'accord santé-sécurité-justice a été signé fin mars entre le CHU de Rennes, les forces de l'ordre et la justice représentées par le directeur départemental de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine, l’inspecteur général et le commandant du groupement de gendarmerie du département, et le procureur de la République de Rennes. Il a pour objectif d’améliorer la sécurité aux abords et au sein du CHU et de renforcer la coopération entre l’hôpital et les services compétents. Ceux-ci doivent être en capacité d'intervenir autant dans le cadre de la prévention de la délinquance que du risque terroriste.

Une nouvelle crèche, gérée par le groupe Vivadom Petite Enfance, ouvrira ses portes lundi 27 août au CHU de Nîmes. Elle accueillera les enfants des collaborateurs médicaux et non médicaux de l'établissement. Elle proposera 60 places, ce qui complète l'offre de garde de la première crèche "Carémôme", qui en compte elle-même 71. Elle sera ouverte de 7h30 à 18h30, complétant les horaires de la première crèche s'étalant de 5h45 à 21h15. Le coût de ce projet s'élève à un peu plus de 2,2 millions d'euros. La caisse d’allocations familiales (CAF) du Gard a donné son accord pour le financement à hauteur de 34 % de l’investissement, soit 744.000 euros.

Une cellule de coordination de l’insuffisance cardiaque et des cardiomyopathies (CCICC) a été créée au sein des hôpitaux universitaires Henri-Mondor (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP). Cette cellule, composée de deux infirmiers, vise à améliorer le parcours intra-hospitalier et la sortie d’hospitalisation des patients en insuffisance cardiaque, optimiser le traitement de fond de la maladie après la sortie des patients et télé-surveiller les symptômes et le poids par des outils connectés. Elle propose pour cela une nouveau parcours de soins, en collaboration avec l’hospitalisation à domicile (HAD) de l'AP-HP.

PARIS, 10 avril 2018 (APMnews) - Un suivi téléphonique mis en place sur 6 mois permet de réduire le taux de réadmission de patients asthmatiques vus aux urgences et d'augmenter le nombre de consultations du médecin généraliste ou du pneumologue, selon des résultats préliminaires d'une étude nationale multicentrique dévoilés mardi lors d'une conférence de presse de présentation de la journée mondiale de l'asthme.

PARIS, 10 avril 2018 (APMnews) - La mortalité par asthme stagne en France et pour infléchir cette tendance, il est nécessaire à la fois que les patients aient le réflexe d'appeler le 15 en cas de crise et que les établissements de santé mettent en place une filière d'aval pour prévenir les récidives, ont expliqué la Société de pneumologie de langue française (SPLF) et la Société française de médecine d'urgence (SFMU), mardi lors d'une conférence de presse.

L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) a annoncé vendredi dans un communiqué le déploiement de l'application smartphone Ambulis* pour le suivi pré et post opératoire des patients sur les deux sites de Nantes et d'Angers du centre de lutte contre le cancer (CLCC). L'application développée par l'éditeur Radhius a été testée depuis septembre 2017 auprès de 500 patients pris en charge en chirurgie ambulatoire par l'ICO à Nantes. Elle permet d'envoyer au patient des consignes avant une intervention chirurgicale, et de suivre sa récupération postopératoire en lui faisant remplir sur son smartphone des questionnaires sur l'évolution de sa douleur et de ses principales constantes. Les résultats sont transmis aux équipes soignantes de l'ICO, qui sont alertées en cas d'anomalie. Soulignant "l'adhésion totale" des patients à l'application, l'ICO a annoncé son déploiement "fin avril" à tous ses patients suivis en chirurgie ambulatoire "avant de l'élargir à d'autres prises en charge, comme la chimiothérapie en ambulatoire".

WASHINGTON, 10 avril 2018 (APMnews) - Les nourrissons exposés in utero à des antidépresseurs de la famille des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) présentent des modifications cérébrales, en particulier dans les zones associées aux émotions, selon une étude américaine à paraître dans JAMA Pediatrics.

Les travaux du service d'imagerie médicale du CH de Dax-Côte d'Argent sont terminés. Il accueille désormais ses patients dans une salle entièrement rénovée, et avec un nouveau scanner qui sera fonctionnel lundi 16 avril. Pour ce nouvel équipement, le CH a choisi le modèle Somatom definition AS+* de Siemens pour ses performances en termes de qualité et de rapidité d’image ainsi que de résolution spatiale. Il diminue également sensiblement la dose d’exposition aux rayons X durant l’examen. Le coût de cet investissement s’élève à 427.000 euros pour l’achat de la machine et 429.000 euros de travaux d’aménagement et de mise aux nouvelles normes.

La Fédération hospitalière de France (FHF) Occitanie a souhaité réagir après la publication par le média en ligne Médiacités d'un article lundi 2 avril. Celui-ci relatait la divulgation de 26.000 fiches internes faisant état d'incidents, établies au sein du CHU de Toulouse, entre septembre 2013 et mars 2017, mettant en cause son système d’assurance qualité. "Contrairement à l’instrumentation simpliste que certains ont voulu en faire", ces fiches d'événements indésirables traduisent "une grande maturité de sa culture de sécurité fondée sur la transparence, la mobilisation de tous et la conviction qu’il est toujours indispensable et possible d’améliorer la sûreté des soins". La FHF assure soutenir "à 100% les établissements dans leur démarche de transparence pour l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins". Elle souligne que "traiter les causes des événements indésirables comme le fait le CHU de Toulouse" est "non seulement une obligation légale mais un principe éthique qui permet de comprendre pour agir".

Le service d’orthopédie du CHU de Brest a pratiqué mercredi sa dixième greffe méniscale. Cette intervention est proposée dans le cas de lésions méniscales essentiellement traumatiques, et qui concernent pour beaucoup des sportifs. Elle est rare et comporte des techniques complexes, ce qui fait de l'établissement brestois l'un des premiers dans le domaine. Il travaille en étroite collaboration avec Osteo Banque d'Auvergne, l’une des seules sociétés spécialisées dans la greffe méniscale. Le service est également spécialisé dans la prise en charge de lésions cartilagineuses. Il travaille aussi avec l’Etablissement français du sang (EFS)/Inserm UMR 1078 dans le "développement d’un substitut méniscal cellularisé", projet pour lequel une demande de subvention européenne a été faite.